Exploration de l’équilibre acido-basique PDF
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Aya Zrh
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These notes cover the exploration of acid-base balance. Topics include system buffers, lungs, kidneys, and related measurements. They are designed for an undergraduate physiology or medical course .
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By : Aya Zrh Exploration de l’équilibre acido-basique Régulation : Systèmes tampons Poumons Reins Au...
By : Aya Zrh Exploration de l’équilibre acido-basique Régulation : Systèmes tampons Poumons Reins Automatique et immédiate Apport d’O2 et Action durable mais lente, agissent sur la acide faible / base conjuguée ou acide évacuation de CO2 baisse et l’augmentation du pH fort/base faible Système d’urgence, Excrétion ou la réabs des HCO3- H2CO3/HCO3- : principal, syst ouvert (CO2 rapide mais moins Elimination active de H+ en régénérant volatil et HCO3- est évacué par rein) efficace que les syst des HCO3- qui seront réabsorbés NaH2PO4/Na2HPO4 : primordial dans le milieu tampons Hormones dans l’acidification : PTH ; intracell Durée limitée en Aldostérone ; Glucocorticoïdes Protéines/protéinates : agissant sur la PCO2 Si acidose : Rein élimine H+ à la place de Plasma : Prot amphotères de pK variables et l’oxygénation de K+ et H+ pénètrent dans les cell faisant Hématies : Hb l’Hb. sortir K+ => HyperK+ CO2 représente la composante respiratoire de l’EAB HCO3- et toutes les bases tampons représentent la composante métabolique, régulée par le rein L’exploration repose sur la détermination des paramètres de l’équation d’Henderson –Hasselbach : Prélèvement : Urgence médicale et analytique ( pH glace fondante (freine les échanges gazeux) 80 % des problèmes : ERREURS PREANALYTIQUES Conditions analytiques : Analyse dans les 30 min Homogénéiser avant mesure car un excès de plasma pH Eviter contamination par l’air Appareils à gazométrie associent électrodes miniaturisées dans module thermostaté à 37°C Méthodes potentiométriques : Demi-pile de référende / Demi-pile de mesure Demi-pile de mesure : électrode métallique plongeant dans solution d’électrolytes de [ ] stable et séparée de la solution à doser par membrane sélective Loi de Nernst : Relie la ddp à l’activité de l’ion à mesurer pH HCO3- PCO2 Mesure = mesure CO2 total dosé en même temps que les ions Seul paramètre évaluant la participation électrométrique : Electrométrie : électrode sélective aux ions HCO3- des poumons électrode de verre (SEVERING HAUS) pr mesure du CO2 Directe par électrode de (Ag/AgCl/HCl) reliée à Enzymatique UV : Toutes formes sont converties SEVERING HAUS : revient à une électrode de en CO2 par addition d’un acide (sulfurique ou mesurer le pH, électrode dans une référence au calomel lactique) qui réagit avec solution de HCO3- séparé du sang (Hg/Hg2Cl2/KCl) par Electrode sélective de mesure des HCO3- sur par une mb de Téflon perméable un pont KCl plaques de chimie sèche aux CO2 E = E0 + 2,3 RT/nF log L’aug de pH fournit un potentiel variant H+ HCO3- calculé = 24 +/- 2 mmol/l de façon logarithmique avec la PCO2. CO2 tartériel = 26 +/- 1 Indirecte (pas utilisé) Paramètres biochimiques complémentaires Trou anionique : Electro neutralité du plasma Anions = cations = 155 mmol/l TA calculée = 16 +/- 4 mmol/L ; correspond aux anions indosés ; Intérêt dans AC métabolique Lactates : Renseigne sur la nature de l’AC métabolique N = 1 mmol/L pH urinaire : Evalue la réponse rénale à la surcharge acide, on y associe le dosage de la créatinine NH4+ : meilleur test d’appréciation de capacité d’excrétion de charge acide PO2 et Sa O2 : Explorent ventilation et quantifient la fixation de O2 sur Hb (étiologie d’une anomalie alvéolaire) Troubles de l’équilibre acido-basique pH A pH v Limite de survie pH urinaire PO2 PCO2 A PCO2 v 7,35 – 7,45 7,33 – 7,43 6,9 - 7,7 5-7 80-100 mmHg 36-40 mmHg 40-44 mmHg CO2 total calculé Bicarbonates (autoanalyseur) Sa O2 25-30 mmol/L 23- 27 mmol⁄ L 94 -100 % Acidose métabolique Dû à accumulation d’H+ ou perte HCO3- ; Hyper kaliémie ; pH urinaire acide Compensation : Hyperventilation : PCO2 et PO2 ; Seul le pH est corrigé après compensation, la PCO2 restant modifiée Seuil : pH 6,9 (125 nmol/l H+) réabs HCO3- et élimination H+ Clinique : Dyspnée : rythme de KUSSMAUL Trbl digestifs : nausées, vomis, diarrhées Trbl CV (HyperK+) IR fonctionnelle aggravant l’acidose Trbl neurologiques jusqu’au coma Etiologies : TA augmenté et Cl- normaux TA normal et Cl- pour compenser perte de bicarbonates Hyperproduction d’acides endogènes : Acidocétose Défaut d’excrétion rénale des acides consécutive : IRA, diabétique, acide lactique, acide congénitales Hypoaldostéronisme, acidose tubulaires rénales Défaut d’excrétion rénale des acides consécutive : arrêt Apport NaCl, HCl, NH4Cl circulatoire, IRC (rétention H+, NH4+… et baisse réabs de Perte de bases : Diarrhées aigues, diurétiques HCO3-) inhibiteurs de l’anhydrase carbonique, drainages Apport excessif d’acides : méthanol (tb visuels), éthylène biliaires ou pancréatiques Alcalose métabolique Rétention de HCO3- ou perte de H+, plus grave car K+ dans GR et de Cl- Compensation : Hypoventilation : du à pH, entraine une de la PCO2 et une normalisation du pH mais autolimitation par baisse de pO2 = acidose resp Excrétion bicarbonates et réab des H+ Etiologies : Perte digestive d’H+ (et de K+ Cl-) Vomissements prolongés, aspiration gastrique Hypercalcémies Intox réglisse Hypercorticismes (CUSHING) et l’hyperaldostéronisme (CONN) fuite de K+ et H+ et Pertes rénales d’H+ associés à des rétention de Na+ (H.T.A. + polyuropolydipsie) électrolytes Déplétion chloropotassique : perte de Cl-, K+ est moins bien réabs et HCOprennent la place des Cl- => Sd de DARRON Diurétiques de l’anse alcalose induite par hypoKalémie Compensation d’hypercapnie chronique Exogène : administration mal adaptée de HCO3- Surcharge en HCO3- Endogène : vague alcaline post-prandiale physiologique Transfert d’H+ dans cellules si hypokaliémie Acidose respiratoire Aigue (asphyxie) Chronique Non compensée car les méc de compensation rénaux Obstruction VRS, asthme, bronchites n’ont pas le temps de se mettre en place Hypoventilation alvéolaire, qui associe hypoxie et hypercapnie pH : 7,2 ; PCO2 : 75 ; pO2 ; HCO3- chronique d’installation lente acidose resp compensée : normaux/bas. réabsorption des HCO3- par le rein et pH est stable Causes : obstruction des VAS, traumatisme des pH : 7,4 ; PCO2 : 60 ; pO2 : 40 ; HCO3- : 33 centres resp centraux, tumeurs toxiques (morphines, Si infection => ac resp décompensée PCO2 mais la réabs des barbituriques), secondaire à une patho paralysant le HCO3- est dépassée donc le pH baisse (pH 7,3 ; PCO2 75 ; syt resp (OAP ; poliomyélite…) pO2 35 ; HCO3- au maximum 34-35 ). Le patient doit être placé sous ventilation assistée Alcalose respiratoire PO2 entraîne une hypoxie qui stimule les chémorécepteurs qui déclenchent une hyperventilation d’où une hypocapnie et une alcalose (CO2 est 20 fois + diffusible que O2). Compensation : H+ migrent des cell vers milieu extracell où ils se combinent avec HCO3- => HCO3- Excrétion de HCO3- et rétention de H+ = acidose métabolique avec hypoK+ et hyperCl- Clinique : trbl neuro et CV Etiologies : IRA partielle, embolies pulm , tumeur , infection Hyperventilation alvéolaire d’origine centrale ou par hypoxie tissulaire Atteinte neuro Hb non fonctionnelle, CO Effet espace mort et effet shunt Equilibre Hydro-Electrolytique Equilibre de l’eau Secteur interstitiel séparé du secteur intracell par la mb Représente 60% du P corporel : cellulaire qui est perméable à l’eau et imperméable aux Intracell : 2/3 de l’eau totale macromolécules et aux ions. Extracell : 1/3 de l’eau totale : Différence de composition ionique => création d’une Secteur interstitiel : 2/3 pression osmotique. Secteur vasculaire, plasmatique : 1/3 Le secteur interstitiel séparé du secteur plasmatique par la mb capillaire qui est perméable à l’eau et aux ions et imperméable aux macromolécules Différence de composition macromoléculaire => création des pressions hydrostatiques et ioniques Équilibre des électrolytes Bilan de K+ Bilan de Na+ Principal cation intracell, d’origine surtout alimentaire Principal cation extracell, d’origine surtout alimentaire Sang : [K+] = 2% de la total, régulée par le rein Natrémie régulée par le rein et peut-être éliminé par voie extra-rénale (cutanée ou digestive) Régulation équilibre hydro-électrolytique Extra-rénale Adaptation générale: mouvements d’eau entre les secteurs. Adaptation spécifique: ajustement des entrées hydriques déclenché par la soif. Contrôle rénale ADH Réabsorption d’eau au nv tubes collecteurs rénales: Concentration des urines et une vasoconstriction: ↑ TA et une hyper volémie Sécrétion régulée par l’impact des osmorécepteurs et les barorécepteurs Stimulation sécrétion: ↑ osmolarité, angiotensine, hypovolémie Inhibition sécrétion : ↓ osmolarité , hypervolémie, FNA Système Rénine Angiotensine Aldostérone Si volémie↓, aldostérone augmente réabsorption rénale de Na Exploration de l’équilibre hydroélectrolytique Etape pré-analytique Plv sanguin : Plv urinaire : Urines de 24h (diurèse) Sans anticoagulant (coagulation provoque hémolyse => ↑ kaliémie Avec anticoagulant (héparine de lithium) Acheminement rapide, centrifugation 15 min à 3500 T/s Conservation à T= 0° à +4°C => kaliémie ↑de 0,1 mmol/L pendant la 1er h et de 0,4 mmol/L après Electrolytes HCO3- Hormones V hydriques Dosage de Na+, K+ et Cl- Méthode Dosage de Rénine, aldostérone, Eau totale: 60% à 65% Potentiomètrie (électrodes enzymatique ADH Secteur extracell: 16% sélectives) Méthode Dosage immunologique ou à 20% du poids Photometrie d’émission électrochimique par radio immunologique Eau plasmatique: 4.5 L atomique : Na+ et K+ - Méthode statique à 5 L par l’hématocrite) Technique enzymatique : Na+ Méthodes dynamique Etape post-analytique Renseigne sur l’état d’hydratation intracell : Na+ 135 – 145 mmol/L Si les 2 paramètres ↓ => HIC Si les 2 paramètres ↑ => DIC Renseigne sur l’équilibre acido-basique : K+ 3,5 – 4,5 mmol/L ↑ => acidose ↓ => alcalose Cl- 95 – 105 mmol/L HCO3- 23 – 27 mmol/L Renseigne sur l’équilibre acido-basique Renseigne sur l’état d’hydratation extracell : Protéines 65 – 80 g/L Si les 2 paramètres ↓ => HEC Si les 2 paramètres ↑ => DEC Calcul natrémie corrigée Fausse natrémie corrigée est du à une hémodilution du à la glycémie (passage d’eau du milieu intracell au milieu extracell) Formule de Katz : Fausse hyponatrémie par l’augmentation de la protidémies est corrigée par : Calcul du TA A calculer devant toute acidose métabolique TA > 22 mmol/L => Excés d’anion (acidose) TA < 15 mmol/L => Dilution, hypo albuminémie, hypercalcémie (myélome). Ionogramme urinaire Se fait dans l’urine des 24h, confronté à l’ionogramme sanguin et permet de déterminer la part rénale dans le trbl Na+/K+ Protéines TA >1 40 mEq/L Calcul de l’Osmolarité Osmolarité vrai : déterminée par cryoscopie. L’abaissement du point de congélation d’une solution est proportionnel à la pression osmotique. (Osmolaité plasmatique = 300 mosm/ l) Osmolarité approchées : (Na + K) x 2 + 5xGlycémie (g/L) + 16xUrée (g/L) Troubles de l’équilibre hydroélectrique Les déshydratations 1. DEC Mécanismes Clinique (examen clinique) Perte isotonique (d’eau et de Na+) => DEC pure Perte de poids Perte hypotonique (eau principalement) => DEC et DIC Pli cutané et sécheresse de la peau Perte hypertonique (Na+ principalement) => DEC et HIC Hypotonie des globes oculaires Hypovolémie : Hypotension A et orthostatique, Etiologies Tachycardie compensatrice Hydratation insuffisante Pertes extra-rénales : Rein réabsorbe l’eau => Oligurie, natriurèse adaptée ↓ (< 20 mmol/24h), ↑ osmolarité U Pertes rénales : Urines > 400 ml, natriurèse inadaptée (> 20 mmol/24h) et osmolarité U ↓ Biologie La natrémie ne donne pas d’indications sur la DEC. Signes d’hémoconcentration : Hyperprotidémie ; Hématocrite ↑ Conséquences de l’hypovolémie : IRA fonctionnelle : Hypercréatinémie, Hyperurémie, Hyperuricémie 2. DIC Mécanismes Perte d’eau intracell secondaire à une hyperosmolarité plasmatique efficace (> 300 mOsm/Kg d’eau) Souvent retrouvé dans une déshydratation globale : associée à une DEC qui la précède + hypernatrémie Etiologies Avec hypernatrémie Sans hypernatrémie Déficit d’apport d’eau Présence de soluté osmotiquement Perte d’eau non compensée actif (trou osmotique ↑) : glucose, Extrarénale (sans polyurie) : cutané, digestive, hyperventilation mannitol, intoxication à l’éthylène Rénale (avec polyurie) : Polyurie osmotique (ex : diabète sucré) ; Diabète glycol… nécessité du calcul de la insipide, anomalie de la production d’ADH ou insensibilité rénale à l’ADH. natrémie corrigée Apport massif de Na+: perfusions soluté hypertonique Clinique (peu spé) Soif intense Faiblesse musculaire Perte de poids Polyurie polydipsie si diabète insipide d’origine néphrogénique ou centrale Sècheresse des muqueuses Troubles neuro lors de DIC aiguë (corrélés avec le degré de l’hyperNa+ et sa rapidité d’installation) : somnolence, asthénie, fièvre d’origine centrale, coma Biologie Osmolalité plasmatique augmentée Pl Osm > 300 mOsmol/Kg d’eau Hypernatrémie > 145 mM Si natrémie normale : calcul du TO (Trou Osmolaire) recherche des molécules osmotiquement actives Si diabète insipide : test de restriction hydrique pour déterminer si cause centrale (déficit de sécrétion de l’ADH) ou néphrogénique (résistance du rein à l’ADH). Diagnostic étiologique : Diurèse et natriurèse pour déterminer si cause rénale ou non Les hyperhydratations 1. HEC Mécanismes ↑ V extracell essentiellement secteur interstitiel par rétention d’eau et de sel à l’origine d’oedèmes généralisés. Une HEC pure est due à la rétention iso-osmotique d’eau et de sel, elle ne change donc pas l’osmolalité Etiologies ↓ de la P oncotique intra-capillaire due à ↑ de la P hydrostatique intra-capillaire avec hypoprotidémie sévère hyperpression veineuse Hypovolémie induite entraine un hyperaldostéronisme IC par activation du SRAA et donc ↓ de la FG secondaire à l’origine de la rétention d’eau et de sels : IRA et chronique par rétention rénale de Na+ (apports> Insuffisance de synthèse d’albumine : IHC (cirrhose capacités d’excrétions) ascitique décompensée++) Vasodilatation périphérique excessive : grossesse (30 %), Insuffisance d’apport ttt vasodilatateurs Fuite rénale d’albumine : sd néphrotique+++ Sd de fuite capillaire : choc septique Biologie Signes d’hémodilution : Hypoprotidémie, ↓ de l’hte, Natrémie et osmolalité plasmatique normales dans l’HEC pure. 2. HIC Mécanismes Gain hydrique intracell en rapport avec une hypo-osmolalité plasmatique + Hyponatrémie Biologie HIC pure secteur extracell normal HIC + HEC HIC + DEC Apports hydriques excessifs (osmolalité Hyperhydratation globale Pertes hypertoniques rénales et urinaire faible) : natriurèse ± conservée + Rétention hydrosodée avec extra-rénales (perte de Na+) prise de poids modérée et absence prise de poids et oedèmes Secteur extracell ↓ d’œdème Secteur extracell ↑ : Pertes extra rénales : natriurèse < 20 Excrétion d’eau ↓ par altération du Cirrhose décompensée mmol/24h (digestives, cutanées) pouvoir max de dilution des urines IC Pertes rénales : natriurèse > 20 (osmolalité urinaire↑) : Sd néphrotique mmol/24h Sécrétion inappropriée d’ADH par IR terminale + oligoanurie Diurétiques atteinte neuro-hypophysaire, Polyurie osmotique syndrome paranéoplasique, affection (hyperglycémie, mannitol) pulm, origine iatrogène Hypercalcémie Apport exogène d’ADH (lysine, Néphropathies avec pertes de sels, vasopressine) levée d’obstacles Clinique (peu caractéristique) Trble neuro (corrélés avec le degré de l’hyponatrémie et sa rapidité Anorexie ; prise de poids modèrée d’installation) : anorexie, obnubilation, crises convulsives, coma Nausée/vomissement Trbles neuromusculaires : céphalées, crampes, asthénie, myoclonies Absence de soif, voire dégoût de l’eau. La HIC expose au risque d’oedème cérébral Biologie Osmolalité plasmatique ↓: Pl Osm < 280 mOsmol/Kg d’eau Hyponatrémie (si Na+ < 120 mM /l : HIC sévère) Hématocrite et protidémie normales Les troubles de la natrémie Hyponatrémies : Na < 135 mmol/l Hyponatrémies vraies (hypotoniques) Pseudo-hyponatrémies (isotonique) : Hypovolémique : signe de DEC liée aux pertes de sel Quantités ↑ de composés osmotiquements actifs Normovolémique : pas de signe de DEC (sécrétion (hyperglycémie). inappropriée d’ADH, surcharge aqueuse) Quantités ↑ de substances entrainant une réduction du Hypervolémique : signe de HEC par rétention V plasmatique (Hyperprotéinémies, Hyperlipidémies) hydrosodée (sd néphrotique, IC, cirrhose ascitique) Hyper natrémies Na > 145 mmol/L Signe de DIC : soif, sécheresse, hyperosmolaristé plasmatique Mécanisme : déplétion hydrique d’origine rénale ou extrarénale Insuffisance d’apport d’eau: perte excessive d’eau, hypersudation, coma du diabète sucré, diabète insipide : insuffisance de sécrétion de l’ADH Surcharge en sel : intoxication par le sel (erreur de réanimation), excès de minéralocorticostéroïdes Les troubles de la kaliémie Hypokaliémies : K < 3 mmol/l Hyperkaliémies : K+ > 5,5 mmol/l S’accompagnent de trble de la Le pronostic vital est en jeu pour K+ > 6,5 mmol/l par arythmie ventriculaire repolarisation cardiaque, de s’accompagnent : trbles de la conduction cardiaque et neuromusculaires paralysie du grêle (iléus) Mécanismes : Mécanisme : Fuites digestives ou Surcharge intraveineuse en K (nutrition parentérale) rénales IR Insuffisance surrénale ↑ du catabolisme protéique (brûlures, hémorragies digestives) Les troubles de la chlorémie (principal anion extracell) Hypo chlorémies : Cl < 90 mmol/l Hyper chlorémies : Cl > 110 mmol/l Peut accompagner une hyponatrémie Peuvent accompagner une hypernatrémie Vomissements abondants (riches en HCl) Avec acidose métabolique pertes digestives de HCO3- (diarrhées) IR avec acidose métabolique Néphropathies tubulaires Avec alcalose respiratoire Exploration du sd coronarien aigu Après 15 min d’ischémie => Nécrose => Protéines libérées dans la circulation +++: Troponine, Myoglobine, CK MB… Diagnostic positif Douleurs thoraciques = clinique Modifications ECG Base de la prise en charge du sd coronarien. Cinétique des enzymes cardiaques = biomarqueurs cardiaques STEMI = élévation de ST => ECG pose le diagnostic ! Ttt de reperfusion en urgence NSTEMI = sans élévation => absence de clinique ou ECG non contributif => biomarqueurs cardiaques Exploration biochimique Marqueurs biologiques classiques de la nécrose ASAT (Aspartate-aminotransférase) Dépourvus de toute spécificité cardiaque LDH (Lactate-déshydrogénase) => Absence de cardiospécificité (peuvent augmenter dans d’autres CK (Créatines-kinases) pathologies) Cinétique des biomarqueurs cardiaques après l’IDM 1/ Myoglobine : 1 à 3 h après début de la nécrose, max moins de 10 h après l’ischémie, retour au niv basal en 24 h. 2/CK-MB : Commence à ↑ 3 à 4 h après le début de la nécrose, max à 10-24 h, retour au niveau basal à 48-72 h. 3/Troponine : Début 3 à 6 h, max à 14-20h, retour à la normal : 2 sem (Troponine Ic) et 3 sem (troponine Tc) Phase pré-analytique Prélèvement sanguin par ponction veineuse au pli du coude (Temps de pose du garrot court) Sur tube sec ou hépariné +++ (Non-conformité des prélèvements hémolysés) Myoglobine Hémoproteine monomérique de faible PM, présente dans toutes les cell des muscles striés et cardiaques Dosage : Rapide et automatisé (Immunonéphélémétrie, Immunoturbidimétrie, immunoenzymofluorimétrie) Valeurs de référence : 10-70 μg/l < 70 μg/l : au delà de la 3ème h après la douleur, le diagnostic d’IDM peut être exclu avec une spé de 98%. > 90 μg/l : IDM probable si d’autres causes d’élévation de la myoglobine peuvent être écartées > 130 μg/l : concentration en faveur d’une décision thérapeutique de thrombolyse et permet de prédire l’IDM avec une bonne sensibilité (77%) en l’absence d’autres causes d’élévation de la myoglobine. Permet de savoir si l’A a été désobstruée ou non : reperfusion myocardique, concentration myoglobine ↑ fortement dans les 2 h suivant la désobstruction. Manque de spécificité CK-MB Présentes dans cytoplasme des cell musculaires dont le myocarde, cerveau, le tractus gastro intestinal et l’utérus en gestation. PM = 87 KDa Muscle cardiaque est le seul tissu à présenter une quantité ↑ de CK-MB ; cependant, la spé n’est pas absolue. Dosage : Techniques électrophorétiques et méthodes par immunoinhibition => Abandonnées Détermination des CK-MB masses : Rapide et automatisé, spé Valeurs de référence : CK-MB masses: 0 à 6 μg/l. Troponine Seules les troponines I et T présentent des isoformes cardiaques suffisamment différentes des isoformes musculaires pour pouvoir révéler de façon spécifique une lésion myocardique. Troponine T : 4 isoformes cardiaques. Troponine I : 1 isoforme trouvée uniquement dans le muscle cardiaque appelée troponine Ic. Dosage : Analytique : techniques immunométriques: ECLIA, CMIA, ELISA, ELFA ; Automatisables, rapides (< de 30 min) Tn conventionnelle Tn HS/ US Cardio-spécificité Cardio-spécificité Grande spécificité (↗ si IDM) Diminution de la spécificité Sensibilité faible Sensibilité accrue (limite de détection importante) Quantifier au moins 50 % des sujets sains. Suivi des variations des taux même proches des valeurs normales basses. Post-analytique : Problème de standardisation des valeurs de références des Tn Hs Varient en fct de : 99° percentile Sexe (↗ Masculin/ Féminin) Femmes Hommes Total Age (↗ avec l’âge par ↘ DFG) Tnl (ug/l) 0,013 0,033 0,028 Fonction rénale (↗ par ↘ DFG) Tnl us (ng/l) 15,6 34,2 26,2 TnT us (ng/l) 12,7 24,9 14 Troponine est un marqueur de choix dans le diagnostic de SCA. Exclusion NSTEMI Diagnostic NSTEMI Douleurs + de 3h avant prise de sang Rapide après l’admission Niv extrêmement faible avec une seule mesure de troponines ↗ modérée de la troponine ultrasensible dès ultrasensibles et absence d’une ↗ significative à 1 h. l’admission ou s’il y a une ↗ significative 1 h après. Suivi de la reperfusion : ↗ de la troponine est considérée comme le témoin de la réussite de la reperfusion Autre biomarqueurs Copeptine = C-terminal-vasopressine: VPN = 95% permet d’éliminer plus rapidement le diagnostic d’IDM. CRPus : risque élevé > 3.0 mg / L Marqueurs d’Activation Neuro hormonale: Les peptides natriurétiques BNP / NT- proBNP Marqueurs identifiant les facteurs de risque: Bilan lipidique, glycémie, uricémie (en dehors de l’urgence)