Anthropologie et Art - Labonne Enora - Années 2024-2025 - PDF

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Ce document est un extrait d'un document académique portant sur les relations entre l'anthropologie et l'art. Il explore la façon dont l'art peut être utilisé pour interroger l'anthropologie et fournir des points de vue.

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Labonne Enora Anthropologie et Art L3 Anthropologie 42004994 Années 2024-2025 Anthropologie et Art Partiel : 16 décembre = questions à développer _________ Comment une œuvre d’art peut interroger l’anthropologue ? Trouver dans l’art de quoi questionner sur l’anthropologie. Remplacer le terme d’art étudié avec le terme anthropologie. > Sujet de l’entièreté du cours 16/09 > Séance 1 : Les supports des œuvres sont les supports de l’anthropologie. Les artistes (les anthropologues) utilisent le dessin, la photographie, le film, l’écriture (la poésie). Pour l’art ce qui est important c’est le support. Pour l’anthropologie, le support est un moyen d’information, non pas le fruit du travail. La frontière peut être cependant fine, quand par exemple, Rosaldo, anthropologue, écrit en vers dans l’un de ses ouvrages (poésie). Cela reste une forme originale. Il y a des auteurs qui font deux activités séparées (exemple : anthropologue le jour, peintre la nuit) : Léonardo da Vinci en est un bon exemple. St-John Perse : « la poésie et la science sont confrontés au même mystère qu’est le monde ». Est considéré comme art, ce qui est considéré comme art à tel époque. Fiedler (théoricien de l’art) : « le propre de l’art est d’élever l’intuition sensible à la conscience ». L’art devient utile pour la science quand il devient une connaissance pour le travail scientifique. L’art n'est légitime que s’il peut autre chose que ce qu’il veut dire. 1) La notion de regarder : Arass (historien de l’art), « je n’arrive pas à comprendre pourquoi tu ne vois rien » ; cela reviendrait à dire pour un anthropologue qu’il n’arrive pas à voire l’être humain. 2) L’artiste qui travail : Rilke, « j’apprends à voir, mais je vais mettre mon temps à profit pour arriver à voir ». Hodler (peintre) peint l’agonie de sa femme et les autres femmes qui ont suivi. Il faut voir, observé, les attitudes d’une personne, l’œil inexercé ne voit rien, même exercer ne peut pas reproduire. Page 1 sur 9 Labonne Enora Anthropologie et Art L3 Anthropologie 42004994 Années 2024-2025 23/09 > Séance 2 : 3) La question de la réalité : certaine supériorité de l’artiste. Giacometti : « il n’y a que la réalité qui m’intéresse ». Il y a quelqu’un et bientôt il n’y aura plus personne (principe de base en anthropologie). Un être est en mouvant, changeant, insaisissable mais il y a une certaine continuité ; stabilité. Il y en a assez des humains, on ne fait plus. On ne veut plus copier les autres, on a compris comment faire, ce qu’étaient des humains. L’artiste nous montre qu’il y a une réalité. 4) La singularité : Bergson dit : « le chercheur va effacer l’inutile et rechercher les ressemblances. On va perdre l’individualité de la personne. ». Distinguer les personnes autour de nous. L’état amoureux serait justement de regarder la personne en elle-même, mais c’est décontextualisé. On n’arrive pas à voir la singularité, ou seulement quand on en a réellement le besoin. Nous apercevons que l’extérieur, nous n’arrivons pas à décrire l’intérieur. Nos mots ne sont pas assez pour exprimer notre propre intérieur. « Mais évidemment, seul l’artiste qui va nous détacher de nos préjugés pour arriver à décrire notre réalité ». L’artiste décrit ce à quoi on n’aurait pas pensé. Hopkins (poète), décrit la singularité de n’importe quelle chose (ex : un arbre, un chat, l’accent d’un homme, etc.). Léonardo da Vinci : « c’est un pécher capital pour un peintre de faire des visages qui se ressemble », c’est contraire à l’anthropologie qui essaie de comparer et de rassembler. Michel Ange : « il est niai de préférer les chaussures à son pied […] je ferais beaucoup plus de copie du corp humain (dans son métier d’artiste) » = côté biologique. Pessoa Fernando : « que nous soyons tous différents, voilà un accent de notre nature nous ne ressemblons que de loin […] la vie est faite pour les gens indéfini, ne peuvent s’accorder que ceux qui ne se définissent jamais, être absolument personne ». C’est plus facile de décrire trois personne qu’une seule. Pamuk : « Nous ne voulons plus de musée qui retrace l’histoire d’une civilisation, d’une culture, etc. » Il est plus intéressant de voir la singularité. Mansfield : discussion entre une petite fille et sa grand-mère sur la mort > impossibilité de la vision de la mort en enfance > lucidité de la mort et complication de la vie. Page 2 sur 9 Labonne Enora Anthropologie et Art L3 Anthropologie 42004994 Années 2024-2025 30/09 > Séance 3 : 5) L’extension de la perception que permet l’art et l’inachèvement : Proust dit qu’il trouve dans la littérature quelque chose qui est différent, quelque chose qui ne peut pas s’observer, des choses qui sont cacher par la connaissance conventionnelle. Les œuvres d’Art permettent de découvrir des parcelles de l’existence que l’on ne perçoit pas. Bergson l’art permet d’élargir sa perception et de voir plus de chose. Plus nous sommes préoccupés de vivre moins nous somme enclin à observer et réduit le champ de vision. L’art permet de percevoir ce qu’on ne peut pas percevoir. C’est une valorisation de l’art. Au fur et à mesure que l’artiste nous parler des nouvelles nuances de penser nous parvienne qui était en nous depuis longtemps mais que l’on n’avait pas perçu ; pour sortir des généralités. Parmi les nouveaux tranchants, il y a l’inachèvement < l’idée c’est qu’on ne termine jamais rien. Valery dit « ce qui m’a frappé le plus au monde c’est que personne ne va jamais jusqu’au bout » ; « la vie est faite de plein de formes d’hésitation ». En quoi l’être n’est pas complétement rationnel ? C’est comme si on devait toujours aller à côté du pôle théorique. C’est un manque. Rustin, ces peintures montrent des personnages qui n'interagissent pas, ils sont en retrait : ils savent l’impossibilité, il n’y a pas de possibilité d’interagir et nous montre de prendre l’impossibilité. C’est comme s’ils avaient intégré l’impossibilité. Les sciences sociales et l’anthropologie pensent l’interaction et donc on ne se rend pas compte de cette impossibilité. Hopper (peintre), il rend ces personnages séparés. Il rend compte de la banalité de l’instant. Ces personnages ne se rendent pas compte d’être regardé. Ils font comme tout le monde, il n’y a pas de grandes émotions. C’est une non-communication avec un espace vide. N’est-ce pas une réalité des humains adultes ? ils se démènent plus. Il y a un côté incomplet. La poésie créer des êtres, l’anthropologie apprend à voir des êtres. 6) L’art comme résistance : St-John Perse : la poésie doit être un mode de vie intégral. Elle doit être insoumission, libre de toute idéologie. Par excellence, vous refuser toute insoumission et idéologie. On doit être critique de la critique. D’être à part entier. Page 3 sur 9 Labonne Enora Anthropologie et Art L3 Anthropologie 42004994 Années 2024-2025 L’écoulement du temps et la singularité : angle mort de l’anthropologie Joyce : « la vie c’est beaucoup de jour, jour après jours. Nous marchons à travers nous-même, rencontrant [des gens]. Mais toujours nous rencontrons nous même ». Veil : « ce qui compte dans une vie humaine, ce ne sont pas les évènements ni les mois ni les jours, c’est la manière dont s’enchaîne une minute à la suivante et ce qui l’en coute à chacun dans son corps dans son âme ». Les récits que l’on lit sont une rupture par rapport à l’enchainement du temps. Ils ne se passent rien dans 1 minute et encore moins dans une seconde, un récit ethnographique qui se passe dans 1 minute ou 1seconde, le récit n’aurait pas de sens. C’est difficile à gérer pour l’anthropologie. Deux exemples impossibles à faire en anthropologie : - On Kawara aime représenter le temps. Son œuvre a consisté à peindre des dates sur toile. 998031 jusqu’en 1969. - Opalka : peint un chiffre puis il continue en alignant des chiffres sur fond de blanc. Puis il se prend en photos tous les jours montrant la vie qui passe. Comment se saisir de cette obsession du temps en anthropologie ? C’est une visualisation de l’écoulement du temps. Il y a un écart entre ce que l’artiste fait et l’anthropologie fait. Page 4 sur 9 Labonne Enora Anthropologie et Art L3 Anthropologie 42004994 Années 2024-2025 07/10 > Séance 4 : L’art relationnel Intervenant pendant le cours + visionnage d’un film. Nicolas Bourriaud, Esthétique Relationnel, 1998 Bourriaud est critique d’art et historien de l’art. La critique d’art doit étudier l’art du temps présent. Il identifie un renouveau artistique qui mettent en œuvre la relation et le réseau dans l’art. Un espace d’exposition c’est un espace privilégié pour des relations : les artistes relationnelles l’investissent pour en faire un autre espace, de le détourner. Une exposition est un espace transitoire de réalité. Observateur et observer artiste demande à un détenu des images. Les images sont plutôt prétextes relationnelles que les images en soi. Paradoxe de l’observateur, toute situation est perturbée par la personne qui la regarde et une des manières de contrer ce paradoxe est de voir la relation derrière et son évolution. La question du factice permet de voir l’ordinaire d’un autre regard. Le processus c’est le résultat. Nicolas Bourriaud refuse l’idée que l’œuvre d’art soit considéré comme un objet clôt. Il faut que l’œuvre d’art soit des rapports humains, des mots d’échange sociaux, un système d’échange avec des flux sociaux. Il y a une différence de cadre entre l’anthropologie et l’art. Il y a une extraction d’une relation dans l’art ; cette relation est dans un cadre et dans un espace-temps précis. Les échanges sociaux sont infinis. L’art relationnel suppose pour l’ethnographie la question de savoir quand coupe-t-on la relation ? Page 5 sur 9 Labonne Enora Anthropologie et Art L3 Anthropologie 42004994 Années 2024-2025 14/10 > Pas de cours 21/10 > Séance 5 : Roland Barthes « détacher est le geste de l’art classique ; de l’art tout court. L’art est à l’opposé des sciences qu’ils ne font que d’intégrer ce qu’ils ont distingué ». L’art aurait tendance à isoler un objet de son contexte. Les sciences analysent les objets dans leurs contextes donc pas de coupure. Il faut réfléchir l’art relationnel comme malgré tout enfermé dans un espace-temps restreint. L’artiste enlève les relations traditionnelles. Ponge (poète) croit à l’objet en tant que tel (à décrit une orange par exemple) : « vous croyez que les formes n’existent pas, je ne veux pas de contours, je ne veux pas d’entité isolé ». On découpe l’objet, en ethnographie, en insérant toujours autre chose, on le contextualise. La sculpture est typiquement un être extrait de son contexte. A l’instar de Goffman qui va chercher la vie sociale comme un théâtre, de même que la sculpture cherche l’être humain en statue. Un être humain n’est pas une sculpture, donc l’enjeu est de savoir ce que l’ethnographie va découper dans l’objet. Il y a plusieurs types de sculptures : Simmel (philosophe) dit « la sculpture porte le caractère de la solitude, les limites du monde dans lequel vit les figures sculptées sont les limites même de son corps. Au-delà de ses limites, il n’y a plus de monde auxquels elle pourrait avoir à faire ». Il y a une extraction très forte, au-delà, il n’y a rien. Hegel dit aussi « la sculpture forme un seul et même tout mais la sculpture reste dans un rapport essentiel avec les objets qui l’environnent, on ne peut faire une statue sans rendre en considération le lieu où elle doit être placé, la sculpture conserve un rapport durable avec l’architecture (dans son contexte) ». Il y aurait 4 types de sculptures : celles des reliefs qui ont un rapport net avec un contexte/un fond avec le haut-relief (1) et le bas-relief (2) ; et celles des ronde-bosse qui sont nécessairement pensé comme étant inséré dans un lieu et reste toujours en interaction avec d’autres objets (3) et des ronde-bosse qui sont pensé individuellement mais cela reste rare (exemple : sculpture Age d’Airain, de Rodin où l’on peut regarder tous les contours de l’objet en tournant autour > la méthode des profils – ce n’est pas les cas des 3 autres types) (4). L’ethnographie, si elle était une sculpture est dans un registre soit de reliefs ou bien de la ronde-bosse pensé dans son contexte. L’anthropologie vise à mettre en relation ; sa force est dans sa méthodologie et sa façon de regarder. Débat sociologie / anthropologie / philosophie > comment les différencier, etc. Page 6 sur 9 Labonne Enora Anthropologie et Art L3 Anthropologie 42004994 Années 2024-2025 04/11 > Séance 6 : L’art extrait contrairement aux sciences et l’ethnographie qui rattache. Thom (mathématicien), théorie des catastrophes : c’est la stabilité d’un évènement. On suppose, pour l’anthropologie, de connaître notre stabilité pour chaque événement « ce qu’on appelle une forme c’est une discontinuité qualitative sur un certains fond ». J’occupe une portion d’espace dans un espace-temps particulier. Il y a une comparaison entre la sculpture et l’humain en lui-même : on peut entourer (câliner) une sculpture comme un humain mais ça reste une métaphore car ce n’est pas bien vu de toucher une statue, pareillement de toucher un inconnu. En anthropologie, la figure est un ensemble où tout se tient : interdépendance dans l’entité donc une unité. Thom « l’œuvre d’art ne peut pas être déchirer ; la beauté serait déchirée » ; « il y a une singularité organisatrice dans l’entité ». C’est une pulsion interne qui fait qu’on s’organise dans notre intérieur qui nous permet de résister aux relations, malgré les autres (résistance interne). Haniwa (statues) : les orifices montre qu’il n’y a pas beaucoup de passage, l’intérieur est vide. La chirurgie permet déchanger l’intérieur des personnes, mais par exemple on ne peut pas échanger les émotions intérieures car ce n’est pas biologique. L’Homme qui marche, Rodin : il a les deux pieds à plats sur le sol, ce qui n’arrive pas lorsque l’on marche, montre l’importance de l’appui et de l’équilibre. André Gide : « ne jamais exposé d’idée qu’en fonction des tempéraments et des caractères », « on pense que les opinions sont choisies alors qu’elles sont très fatales ». Rilke dit que le frémissement des gestes se passe toujours à l’intérieur, une détermination du mouvement, comme s’il y avait une loi du mouvement qui est toujours de le retenir un peu, comme si les choses était toujours occupé d’elles-mêmes. Il parle de repliement vers l’intérieur. Supermarket Lady, ne pose pas de clôtures autour de la dame : critique de la société de consommation. Ce qui se rapproche plus de l’anthropologie que la sculpture de Rodin. Joao Biehl : livre au Brésil sur le portrait de Katarina mais à Vita, un quartier avec la maladie et la pauvreté, qui parle de tout au Brésil par rapport à la société brésilienne et les conditions de vie au Brésil. Objet est Katarina PLUS ; objet Rodin est statue POINT. Page 7 sur 9 Labonne Enora Anthropologie et Art L3 Anthropologie 42004994 Années 2024-2025 Crapinzano dit que c’est l’art qui permet d’aller à la singularité. Todd Meyers, pendant 5 ans une fois par semaine ou mois, prends note après le rendez-vous. A Baltimore, dame malade et pauvre : ethnographie d’un cas singulier, elle malade qui résiste dans sa singularité aux médecins et aux symptômes, mais il y a toujours aussi à Baltimore et le système américain. Même s’il questionne le phénomène de la singularité, ne pas faire de cas généraux. 18/11 > Séance 7 : La perspective > Intervention de Catherine Beaugrand (artiste) Les portraits fait par les anthropologues ; ils ajoutent sans cessent des choses avec le portrait de l’être humain (le contexte social, la famille de l’individu, etc.) ; ils le mettent en perspective. La perspective dans l’art à un sens occidentale qui né dans la Renaissance italienne et l’humanisme des philosophes grecs réhabilité dans la peinture. En occident, on sait ce qu’est la perspective : perspective linéaire > la grille de perspective de Alberti. C’est une manière de hiérarchisé les choses en les ordonnant. Il y a d’autres types de perspectives ; en occident même, il y a d’autres types de perspective que la perspective linéaire ; il suffit de connaitre le point de vue utilisé pour identifier la perspective mobilisée pour représenter la chose. − La perspective axonométrie (exemple : Japon ; les anciens jeux vidéo) mobilise un point de vue du dessus où tous les choses représentés sont représentés sur le même plan. En anthropologie, c’est comme si on regardait les cultures de façon globale, dans son entièreté. − La perspective inversé (exemple : religion orthodoxe), la chose représenter se place vers nous ; le point de fuite est au premier plan (à l’inverse, la perspective linéaire le point de fuite est au dernier plan). − La perspective rapprochée : les choses représenter se rapproche de plus en plus du 1er plan. − La perspective d’importance : sur le même plan, on représente le personnage important en plus grand et le personnage moins importants est représenté plus petit. Ou bien, isoler le personnage le plus important. − Perspective linéaire : représentation réaliste de la vie courante. Cela revient à dire que le monde est perspectif, le monde est naturel. A la renaissance, le point de fuite est centré sur le commanditaire de l’œuvre. La perspective c’est comment on arrive à représenter les choses et comment on accorde une importance à un personnage précis en manipulant le point de vue. Pour l’anthropologie, on mobilise un regard critique, un point de vue sur ce que l’on étudie. Page 8 sur 9 Labonne Enora Anthropologie et Art L3 Anthropologie 42004994 Années 2024-2025 Ingold : « une scène est représenter d’un point de vue qui est en dehors du point de vue du spectateur qui à un autre point de vue », la peinture adopte un autre point de vue. L’anthropologue adopte une perspective en perspective ; c’est une trajectoire de la pensée occidentale comme pour l’art. La perspective permet de signifier le regard de quelqu’un qui est représenter. Le perspectivisme en Anthropologie : chacun a son point de vue et de point son point de vue à côté de l’autre sans mise en commun. Bien que le perspectivisme ne considère pas toutes les perspectives et interprétations comme ayant la même vérité ou la même valeur, il soutient que personne n'a accès à une vision absolue du monde sans perspective. Au contraire, toute vision de ce type se fait à partir d'un certain point de vue qui, à son tour, affecte la façon dont les choses sont perçues. On est des réalités multiples, il y a des perspectives différentes, il y a des auto-différences perpétuelles. Page 9 sur 9

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