Annales 301-302-304 PDF Exam Sample
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Université Toulouse-Jean Jaurès
2018
Université Toulouse Jean Jaurès
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This is a sample of a past paper from an undergraduate psychology exam at the University of Toulouse Jean Jaurès, covering developmental psychology topics. Sample questions on topics like recognizing objects and language development are included.
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UFR de Psychologie UNIVERSITÉ TOULOUSE EXEMPLE DE SUJET D'EXAMEN 0ean 0aurès Psychologie du déve...
UFR de Psychologie UNIVERSITÉ TOULOUSE EXEMPLE DE SUJET D'EXAMEN 0ean 0aurès Psychologie du développement - Contrôle continu & Examen terminal - Session 1 Responsable: Christine Sorsana Durée : Une heure et demie Aucun document n'est autorisé Remplissez les renseignements demandés sur la fiche de réponses, en majuscules d'imprimerie, puis répondez aux questions en portant une croix au feutre noir à l'intérieur des cases correspondant aux réponses justes. Exemple: si vous pensez que D est la seule réponse juste de la question 4: il faut cocher la case D sur la 1ère ligne uniquement En revanche, si vous vous êtes trompé(e) de réponse, il faut utiliser la 2eme ligne Q4 AD BO CO Dl!! AD BI!! CD DO La 2ème ligne appelée ligne de repentance sert à rectifier la réponse apportée à la 1ère ligne et qui ne vous satisfait plus. Si une réponse est cochée à cette ligne, c'est uniquement cette réponse qui sera considérée comme définitive. En dehors de ces indications et croix la fiche de réponses ne doit comporter aucune annotation, tache, graffiti. Toute erreur de saisie liée au non respect de ces règles ne sera pas révisée. BAREME : Chaque question est notée sur 1 point. Il n'y a pas de point négatif en cas d'erreur. En revanche, certaines questions contiennent plusieurs réponses justes et le point sera accordé si et seulement si toutes les réponses justes - et seulement les réponses justes - sont cochées. Q 1. Selon cette conception psychologique, « nous n'avons pas besoin Q 4. Un chercheur souhaite déterminer à partir de quel âge les enfants des ruses et des menaces de pédagogues tour à tour sévères et sont capables de reconnaître les peluches qui sont présentes caressants pour apprendre à parler. C'est donc que l'esprit est de dans leur quotidien. Il cherche pour cela à mesurer chez les lui-même organisé selon des structures modulaires et enfants le temps de fixation relatif d'une peluche familière et fonctionnelles qui prédisposent à certaines acquisitions d'une peluche nouvelle. Le premier enfant (4 mois)regarde aussi fondamentales » Il s'agit de la conception longtemps les deux peluches. Que peut-on en conclure ? A. behavioriste A. Le développement socio-affectif est trop limité à 4 mois pour B. constructiviste que l'enfant investisse la peluche comme un objet d'intérêt, C. historico-culturelle voire comme un objet transitionnel. O. nativiste B. Seule la réalisation de mesures physiologiques (i.e., rythme E. socioconstructiviste cardiaque) permettra d'établir des conclusions fiables. C. On ne peut rien conclure : il se peut que l'enfant ne reconnaisse pas la peluche familière ou qu'il la reconnaisse Q 2. Dans un contexte expérimental, que peut traduire une modification sans avoir de préférence visuelle manifeste. du rythme cardiaque du fœtus ? O. Le bébé a des problèmes de vision qui ne lui permettent pas A. Ses rythmes circadiens. de discriminer les deux peluches. B. Des biais dans le recueil de données perçus grâce au progrès des outils de mesure. C. Des capacités d'apprentissage. Q 5. Dans l'organisation chronologique du développement du langage O. Un seuil perceptif, par exemple sa perception auditive. proposée ci-dessous, toutes les erreurs sont à cocher : E. Une variation de son niveau attentionnel. A. A la naissance, le bébé discrimine tous les phonèmes qui forment les mots des langues humaines, quelles que soient les paroles qu'il entend. Q 3. Qu'est-ce que le phénomène d'habituation ? B. La compétence à discriminer des sons proches (comme« b » A. Cela désigne généralement un comportement acquis, ayant et« p », « 1 » et« r »,...)des langages humains, quelles que atteint un certain niveau d'automaticité, et dans le registre des soient les paroles qu'il entend, augmente avec l'âge. conduites motrices plutôt que psychophysiques. C. Vers l'âge d'un an, il pointe les objets de l'index pour inciter B. C'est un mode d'apprentissage dominant chez le bébé qui l'adulte à les nommer. repose sur les perceptions. O. Ensuite, vers 14 mois, il se met à babiller pour se mémoriser C. C'est l'atténuation, pouvant aller jusqu'à la disparition d'une ces nouveaux mots. réponse par répétition du stimulus qui la provoque. E. A partir de 20 mois, le bébé accroit considérablement son O. Le conditionnement est un exemple de phénomène vocabulaire. d'habituation. Page I sur 3 QCM PSYCHOLOGIE DU DEVELOPPEMENT Examen 2016-2017 CT session 1 Q1 : Quand on s’intéresse aux relations entre développement et apprentissage, il existe un type de théories fondé sur le présupposé selon lequel l’apprentissage « est » le développement. Il s’agit de la théorie : A : behavioriste de Burrhus Skinner B : personnalité d’Henri Wallon C : historico-culturelle de Lev Vygotsky D : innéiste de Noam Chomsky E : opératoire de Jean Piaget Q2 : Des recherches récentes sur le fœtus ont montré que : A : le fœtus perçoit des caractéristiques de son environnement mais ne peut pas les mémoriser B : le fœtus perçoit, mémorise et apprend uniquement ce qu’il préfère C : le fœtus perçoit et mémorise des caractéristiques de son environnement ; par exemple il discrimine la voix masculine et la voix féminine D : le fœtus perçoit, mémorise et apprend uniquement ce qui provient de sa mère Q3 : Qu’est-ce que le phénomène d’habituation ? A : on peut y voir une forme élémentaire d’apprentissage non associatif qui désencombre l’organisme de réponses qui se révèlent inutiles tout en préservant sa réactivité initiale à l’apparition du stimulus B : cela désigne généralement un comportement acquis, ayant atteint un certain niveau d’automaticité et dans le registre des conduites motrices plutôt que psychophysiques C : c’est un mode d’apprentissage dominant chez le bébé qui repose sur les perceptions D : c’est l’atténuation, pouvant aller jusqu’à la disparition d’une réponse par répétition du stimulis qui la provoque E : le conditionnement est un exemple e phénomène d’habituation Q4 : Concernant la perception visuelle chez le nourrisson, celui-ci préfère regarder : A : le visage humain plutôt que d’autres types de figures B : un objet en mouvement plutôt que statique C : le visage de sa mère plutôt que celui d’un autre individu D : une image extrêmement simple plutôt qu’extrêmement complexe E : un être humain plutôt qu’un objet physique Q5 : un chercheur souhaite déterminer à partir de quel âge les enfants sont capables de reconnaître les peluches qui sont présentes dans leur quotidien. Il cherche pour cela à mesurer chez les enfants le temps de fixation relatif d’une peluche familière et d’une peluche nouvelle. Le premier enfant (4 mois) regarde aussi longtemps les deux peluches. Que peut-on en déduire ? A : le développement socioaffectif est trop limité à 4 mois pour que l’enfant investisse la peluche comme un objet d’intérêt, voire comme un objet transitionnel B : on ne peut rien conclure : il se peut que l’enfant ne reconnaisse pas la peluche familière ou qu’il la reconnaisse dans avoir de préférence visuelle manifeste C : seule la réalisation de mesures physiologiques (rythme cardiaque) permettra d’établir des conclusions fiables D : le bébé a des problèmes de vision qui ne lui permettent pas de discriminer les deux peluches Q6 : Renée Baillargeon a montré en utilisant un paradigme schématisé que l’enfant de 5 mois regarde plus longtemps l’événement impossible que l’événement possible. Que peut-on dire du résultat ? A : l’enfant de 5 mois connait certaines propriétés du monde physique dans lequel il se développe. B : les indices perceptifs sont importants lorsqu’on étudie le jeune enfant C : tant que l’enfant ne dispose pas du langage, on ne peut rien conclure D : on ne peut pas évacuer l’hypothèse selon laquelle c’est uniquement le mouvement de l’objet qui intéresse l’enfant à cet âge. Q7 : En recréant la situation étrange de Mary Ainsworth à son domicile, un étudiant en psychologie cherche à évaluer la nature de l’attachement dont fait preuve son enfant de 12 mois envers lui. Lorsqu’il quitte la pièce et laisse l’enfant en présence d’une personne familière, l’enfant ne pleure pas et continue à explorer ses jouets. Que peut-on en penser ? A : l’enfant a un attachement de type anxieux-évitant avec son père car il ne montre pas de signe de tristesse ou de détresse à son départ B : on ne peut guère conclure car l’enfant est dans un environnement familier (à son domicile, avec ses jouets) C : tous les enfants de cet âge auraient réagi de la même manière avec leur père ; il fait réessayer avec la mère pour pouvoir conclure parce qu’elle est la seule figure d’attachement privilégiée à cet âge D : le dispositif expérimental de la situation étrange n’est pas approprié pour étudier la qualité du lien d’attachement à cet âge Q8 : Dans l’organisation chronologique du développement du langage proposée ci-dessous, toutes les erreurs sont à cocher : A : à la naissance, le bébé distingue la parole humaine des autres sons B : vers l’âge d’un an, il pointe les objets de l’index pour inciter les adultes à les nommer C : ensuite il se met à babiller pour se mémoriser ces nouveaux mots D : vers 19 mois le bébé sait dire plus d’une centaine de mots différents E : les toutes premières phrases de l’enfant sont construites à partir d’une succession hasardeuse des mots entendus Q9 : Des chercheurs ont décidé d’étudier le développement de l’humour chez des enfants entre 3 et 6 ans. Pour ce faire, ils ont suivi pendant 6 mois deux classes de 25 élèves d’une école de maternelles lors de la lecture d’ouvrages humoristiques par les maîtresses. Comment s’appelle ce type de méthode en psychologie ? A : la méthode catégorielle B : la méthode clinique C : la méthode longitudinale D : la méthode mixte (ou trans-séquentielle) E : la méthode transversale Q10 : Qu’est-ce qu’un schème au sens piagétien ? A : ce sont des organisations sous tendant les actions permettant à la fois la répétition de ces actions dans des situations analogues, leur généralistation par application à des objets de plus en plus variés et la structuration des connaissances par attribution de significations fonctionnelles aux objets manipulés. B : c’est ce qui structure la conduite à tous les niveaux du développement cognitif C : le schème s’élabore par imitation, d’abord immédiate, puis différée des modèles humains importants pour l’enfant D : c’est en quelque sorte le canevas des actions susceptibles d’être répétées activement Q11 : Comment s’appelle la capacité à attribuer des désirs, des intentions, des croyances à autrui, à différencier ses propres états mentaux de ceux des autres et à inférer les comportements d’autrui à partir de la connaissance de leurs états mentaux. Il s’agit de : A : l’équilibration B : l’égocentrisme C : la théorie de l’esprit D : la réversibilité E : l’animisme Q12 : Cocher toutes les propositions correctes définissant l’épistémologie génétique : A :c’est l’étude des conditions de possibilité et de la formation, de la connaissance B : c’est l’étude du rôle des gènes dans le développement de l’intelligence C : c’une théorie de l’accroissement des connaissances depuis les formes élémentaires jusqu’aux formes supérieures D : c’est l’étude de la connaissance humaine en tant qu’elle est performée dans les objets ainsi que dans les individus E : c’est en terme biologique que Piaget décrit l’intelligence dans son fonctionnement et en terme logique qu’il caractérise ses structures Q13 : Le même terme à trouver s’applique aux conduites suivantes : l’… est le processus par lequel l’organisme se modifie pour s’adapter ; l’enfant, obligé de s’adapter à une situation nouvelle, transforme ses schèmes antérieurs et en élabore de nouveaux, plus adéquats, d’abord par tâtonnement, puis par invention spontanée grâce à l’… de même , le chercheur qui abandonne une première hypothèse contredite par l’expérience et qui, guidé par les résultats de cette dernière, se met en quête d’une nouvelle hypothèse, procède encore par… A : accommodation B : tentionnalité C : assimilation D : équilibration E : imitation Q14 : La méthode d’entretien clinique (ou d’exploration critique) élaborée par Piaget consiste à : A : questionner l’enfant dans le but de recueillir son raisonnement spontané B : poser à l’enfant des questions standardisées C : formuler des contre-suggestions pour tenter de saisir la structure de la pensée de l’enfant D : questionner l’enfant en lui demandant systématiquement de justifier sa réponse E : formuler après chaque réponse de l’enfant une contre suggestion de façon systématique Q15 : Cochez toutes les propositions correctes qui caractérisent le langage égocentrique : A : la répétition de syllabes ou de mots pour le plaisir et sans s’adresser à quelqu’un est une frme de langage égocentrique B : dans le langage égocentrique, il n’y a pas de fonction sociale des mots C : pour Vygotsky, le langage égocentrique s’intériorise et devient une sorte d’intermédiaire entre le langage social et le langage intérieur D : pour Piaget, le langage égocentrique disparaît au cours du développement psychologique Q16 : Cochez toutes les propositions correctes qui définissent la notion de « zone proximale de développement » : A : cette notion rend compte du fait que le jeune enfant construit progressivement un modèle interne des personnes proches de lui et avec lesquelles il a construit un lien d’attachement B : cette notion se définit comme l’écart entre ce que l’enfant sait faire seul et ce qu’il sait faire avec l’aide d’une personne plus compétente que lui C : cette notion se définit comme la proximité physique requise entre la mère et l’enfant afin que tous les deux puissent prêter attention au même objet D : c’est une notion proposée par John Bolwby E : c’est une notion proposée par Lev Vygotsky Q17 : On présente à un enfant de 6 ans un bracelet composé de 8 grosses perles en plastique rouge et de 2 grosses perles en plastique jeune. On lui demande : « Y a-t-il plus de perles roules ou plus de perles plastique ? ». Il répond « plus de perles roules parce qu’elle celles en plastique, il n’y en a que 2 ». On l’interroge : « Mais les rouges ne sont-elles pas aussi en plastique ? ». L’enfant précise : « Ah oui ! ». On demande « Alors, est-ce qu’il y a plus de rouges ou plus de perles en plastique ? ». L’enfant conclut : « plus de rouge ». Que peut-on en conclure ? A : l’enfant est certainement capable de manier correctement les quantificateurs « tous » et « quelques » B : l’enfant ne comprend pas la composition additive des classes C : l’enfant reste prisonnier des données perceptives D : l’enfant raisonne de manière opératoire par réversibilité Q18 : Quelles sont les propositions correctes relatives à la conception piagétienne du développement moral ? A : l’enfant conçoit d’abord les normes comme relevant d’un choix personnel avant de considérer comme venant de l’extérieur et auxquelles on doit obéir. B : le réalisme moral s’oppose aux jugement qui prennent en compte l’intention du protagoniste de l’histoire C : Les jeunes enfants (dès 6 ans) peuvent faire des choix moraux corrects mais l’explication de leurs jugements est postérieure et évolue D : l’hétéronomie signifie que l’enfant considère qu’il peut choisir de respecter ou de ne pas respecter les règles ou les normes E : en moyenne, les enfants âgés de 10-11 ans fondent leurs jugements sur la gravité matérielle de l’action (ou responsabilité objective) Q19 : La notion de conflit sociocognitif se définit par les propositions suivantes : A : il s’agit d’une conflit social caractérisé par la compétition des partenaires. B : il s’agit de la thèse selon laquelle les interactions sociales peuvent accélérer la genèse des structures de la pensée. C : ce sont des études qui analysent exclusivement les interactions asymétriques enfant/adulte. D : la complaisance vis-à-vis du partenaire fait partie des caractéristiques interactionnelles favorables aux progrès cognitifs. E : les progrès cognitifs s’expliquent par le dépassement à la fois d’un déséquilibre interindividuel et d’un déséquilibre intra-individuel. Q20 : Cochez toutes les propositions correctes qui définissent la notion de « marquage social » : A : il s’agit d’une situation de raisonnement à propos d’une tâche qui repose sur des normes ou des règles ou des conventions sociales. B : il s’agit d’une sorte de pacte, explicite ou implicite, qui règle les attentes mutuelles et spécifiques des partenaires dans un contexte social précis. C : placé dans une situation marquée socialement, l’enfant va produire une réponse correcte parce qu’il respecte une règle sociale qu’il connaît bien alors que ses schèmes cognitifs ne lui permettent pas de résoudre la même tâche présentée de manière abstraite. D : il s’agit d’un processus adaptatif qui s’observe au cours d’une période sensible du développement psychologique REPONSES : 1:A 14 : A ; C ; D 2:C 15 : A ; B ; D ; E 3:C;D 16 : B ; E 4:B;C;E 17 : B ; C 5:B 18 : B ; C 6:A;B 19 : B ; E 7:B 20 :A ; B ;C 8:C;E 9:D 10 : A ; B ; D 11 : C 12 : A ; C ; E 13 : A UE PY0N301V - Message de Christine Sorsana (responsable pédagogique) – 23/11/2018 Informations générales En date du 22 novembre 2018, 1 156 étudiant-e-s sont inscrit-e-s à cette UE : 649 en contrôle continu, 507 en examen terminal (dont 469 inscrit-e-s au S.E.D.). Quel que soit le régime d’inscription (i.e., contrôle continu ou examen terminal), les diapositives des cours magistraux qui sont déposées hebdomadairement sur la plateforme IRIS peuvent être utilisées comme des outils permettant de repérer les contenus incontournables, développés dans le polycopié du cours ainsi que dans les ouvrages conseillés. Informations relatives au contrôle des connaissances Première session d’examen (janvier 2019) : L’examen écrit, réalisé de manière individuelle et sans document, sera composé de 20 questions à choix multiples et correspondra à : - 60% de la note finale pour les étudiant-e-s inscrit-e-s en contrôle continu (i.e., notation sur 12 points) ; - 100% de la note finale pour les étudiant-e-s inscrit-e-s en examen terminal (i.e., notation sur 20 points). Seconde session d’examen (juin 2019) : Quel que soit le régime d’inscription (i.e., contrôle continu ou examen terminal), l’examen écrit, réalisé de manière individuelle et sans document, sera composé de 20 questions à choix multiples et sera noté sur 20 points. BAREME : Chaque question est notée sur 1 point. Il n’y a pas de point négatif en cas d’erreur. En revanche, certaines questions contiennent plusieurs réponses justes et le point sera accordé si et seulement si toutes les réponses justes – et seulement les réponses justes –sont cochées. Exemples de questions d’examen Q 1. Selon cette conception psychologique, les connaissances ne peuvent ni résulter d’une simple copie de l’organisation du monde extérieur comme le soutient l’empirisme, ni se trouver déposées dans notre esprit par une forme quelconque de la transcendance ou de l’immanence comme le prétendait l’innéisme. Il s’agit de la conception : A. associationniste B. nativiste C. behavioriste D. constructiviste E. préformiste Q 2. Le même terme à trouver s’applique aux conduites suivantes : Le passage du réflexe au …………. se fait par intégration au réflexe d’éléments sensorimoteurs nouveaux et jusque-là indépendants, grâce au processus d’assimilation. En s’appliquant à des objets nouveaux, le …………. tend à s’enrichir de nouvelles structures d’action. Lorsque l’enfant entre en contact avec des objets auxquels les..…… dont ils disposent ne parviennent pas à s’appliquer, il est conduit à les modifier et les diversifier de façon plus fine, grâce au processus d’accommodation. A. Comportement B. Schème C. Concept D. Schéma E. Format Q 3. Cochez toutes les propositions correctes qui caractérisent la perception de la parole chez le nourrisson : A. Le nourrisson de 1 à 2 mois est capable de discriminer des sons proches (comme « b » et « p ») des langages humains, quelles que soient les paroles qu’il entend. B. Le nourrisson préfère les paroles prononcées par sa mère à celles prononcées par une autre femme. C. La compétence à discriminer des sons proches (comme « b » et « p ») des langages humains, quelles que soient les paroles qu’il entend, augmente avec l’âge. Q 4. Cochez toutes les propositions correctes qui définissent la notion d’attachement : A. L’attachement est défini comme un équilibre entre les comportements d’attachement envers les figures parentales et les comportements d’exploration du milieu. B. C’est une assimilation entre les comportements d’attachement envers la mère uniquement et les comportements de protection. C. Le lien d’attachement constitue un lien affectif stable qui tend à s’intérioriser et à servir de modèle comportemental dans les relations sociales de l’enfant. D. L’attachement est un besoin construit à partir du besoin fondamental d’être nourri. Pour rendre compte du développement langagier, un chercheur a proposé l’idée qu’une structure appelée LAD (Language Acquisition Device) permet à l’individu de produire des phrases qu’il n’a jamais entendues et de commettre des erreurs jamais entendues mais qui suivent des règles générales de dérivation de sa langue. Q 5. Quel est le chercheur qui a proposé ce type d’explication ? A. Jérôme Bruner B. Noam Chomsky C. Lev Vygotski D. John Bowlby E. Jean Piaget Q 6. De quel type d’explication s’agit-il ? A. l’explication empiriste B. l’explication innéiste C. l’explication constructiviste D. l’explication socio-pragmatique Q 7. Quelles sont les propositions correctes qui caractérisent la notion d’ « égocentrisme » ? A. Il s’agit de la disposition à parler de soi et à rechercher exclusivement son plaisir et son intérêt personnels. B. C’est une conduite qui se traduit par une indifférenciation entre le moi et autrui, entre le sujet et l’objet, ainsi que par une utilisation du langage non dominée par la visée communicative. C. Au sens large, ce terme se réfère à la personnalité de l’enfant et à l’ensemble des représentations conscientes qu’il s’en donne. D. Les manifestations verbales de l’égocentrisme ont fait l’objet d’interprétations très différentes entre Piaget et Vygotski. Q 8. Vygotski a énoncé une loi fondamentale du développement psychologique. Quelles sont ses caractéristiques? A. Cette loi énonce que le développement psychologique va de l’individuel vers le social. B. Selon cette loi, chaque fonction psychologique supérieure apparaît deux fois au cours du développement, d’abord au niveau intra-individuel puis au niveau interindividuel. C. Selon cette loi, chaque fonction psychologique supérieure apparaît deux fois au cours du développement, d’abord au niveau interpsychique puis au niveau intrapsychique. D. Cette loi souligne la nécessaire médiation des interactions humaines pour le développement psychologique de l’enfant. Q 9. Au cours de son développement cognitif, l’enfant construit des concepts du type (« frère », « famille », …) puis des concepts du type (« angle droit », « hypoténuse », …). Comment les chercheurs expliquent-ils cette progression conceptuelle? A. Piaget considère que les enfants construisent ces deux types de concepts grâce à leurs actions sur le monde physique, leur maturation biologique, leurs interactions sociales et le processus interne d’équilibration. B. Piaget considère que les enfants construisent ces deux types de concepts grâce à leurs apprentissages scolaires. C. Vygotski considère qu’il y a une rupture développementale dans la construction de ces deux types de concepts. D. Selon Piaget et Vygotski, ces deux types de concepts partent du concret et se transforment progressivement. E. Selon Vygotski, le développement conceptuel, quel que soit le type de concepts, s’élabore grâce aux contextes sociaux d’apprentissage. CORRECTION1 1 Q1 : D Q2 : B Q3 : A, B. Q4 : A, C Q5 : B Q6 : B Q7 : B, D Q8 : C, D Q9 : A, C, E QCM psychologie du développement 2020-2021 Q1 : Quelles sont les définitions correctes de la « psychologie du développement » ? A : Elle est l’étude de l’ensemble des processus de transformation qui affectent, soit les organismes vivants, soit les institutions humaines, soit encore de leurs différentes propriétés. B : Selon les conceptions des chercheurs, elle réfère à des transformations endogènes qui relèvent de la maturation du système nerveux central ou bien, elle se rapporte à des transformations également internes mais qui relèvent de l’appropriation puis de l’intériorisation d’instruments de pensée produits par autrui. C : Les changements étudiés par le psychologue du développement relèvent uniquement de l’échelle de temps long. D : La psychologie du développement est essentiellement une psychologie comparative. E : La psychologie du développement prescrit des règles éducatives. Q2 : Selon la conception constructiviste du développement cognitif : A : les « organes mentaux » sont déterminés génétiquement et propres à l’espèce humaine. B : la pensée est constituée de « modules », c’est-à-dire, de mécanismes cognitifs cloisonnés d’un point d vue informationnel et présumés innés, sauf indication explicite du contraire. C : Les connaissances ne peuvent ni résulter d’une copie de l’organisation, du monde extérieur, ni se trouver déposées dans notre esprit de manière innée. D : seules les conduites renforcées sont conservées. E : La croissance mentale se réalise de manière synchrone avec la croissance organique qui en est le moteur. Q3 : Dans un contexte expérimental, que peut traduire une modification du rythme cardiaque du fœtus ? A : des capacités d’apprentissage B : ses rythmes circadiens C : des biais dans le recueil de données perçus grâce au progrès des outils de mesure D : un seuil perceptif, par exemple sa perception auditive E : une variation du niveau attentionnel Q4 : Cocher les propositions correctes qui définissent la notion d’attachement : A : l’attachement est défini comme un équilibre entre les comportements d’attachement envers les figures parentales et les comportements d’exploration du milieu. B : le lien d’attachement constitue un lien affectif stable qui tend à s’intérioriser et à servir de modèle comportemental dans les relations sociales de l’enfant. C : L’attachement est un besoin construit à partir du besoin fondamental d’être nourri. Q5 : Le même terme à trouver, s’applique aux conduites suivantes : le passage du réflexe au ………. se fait par intégration aux réflexe d’éléments sensorimoteurs nouveaux et jusque-là indépendants, grâce au processus d’assimilation. En s’appliquant à des objets nouveaux, le ……….. tend à s’enrichir de nouvelles structures d’action. Lorsque l’enfant entre en contact avec des objets auxquels les ….. dont ils disposent ne parviennent pas à s’appliquer, il est conduit à les modifier et les diversifier de façon plus fine, grâce au processus d’accommodation. A : comportement B : Schème C : Concept D : Schéma E : format. Q6 : Cocher toutes les propositions correctes qui caractérisent la perception de la parole chez le nourrisson : A : le nourrisson, de 1 à 2 mois est capable de discriminer les sons proches comme « b » et « p » des langages humains, quelles que soient les paroles qu’il entend. B : Le nourrisson préfère les paroles prononcées par sa mère à celles prononcées par une autre femme. C : La compétence à discriminer les sons proches « p » et « b » des langages humains, quelles que soient les paroles qu’il entend, augmente avec l’âge. Q7 : Comment s’appelle la capacité de l’enfant à attribuer à autrui des fausses croyances ? A : la psychométrie B : la théorie de l’esprit C : l’habituation/réaction à la nouveauté Q8 : A partir de quel âge est-elle présente chez l’enfant ? A : 3 ans B : 4,5 ans C : 7-8 ans D : 11 ans Q9 : Jouer à faire semblant, parler, imiter sans le modèle, dessiner, construire des images mentales constituent des conduites qui définissent : A : un manque de concentration B : une étape du développement C : la fonction sémiotique D : la pensée intuitive Q10 : Quel est l’auteur qui caractérise la pensée de l’enfant de 7/8 ans comme étant catégorielle ? A : Baillargeon B : Bowlby C : Piaget D : Wallon Q11 : Comment qualifier cette pensée à cette étape du développement psychologique ? A : syncrétique B : égocentrique C : opératoire concrète (Piaget) D : opératoire formelle Q12 : Au cours de son développement cognitif, l’enfant construit des concepts du type : sœur, parent, puis des concepts du type : polyèdre, hypoténuse. Comment les chercheurs expliquent-ils cette progression conceptuelle ? A : Piaget considère que les enfants construisent deux types de concepts grâce à leurs actions sur le monde physique, leur maturation biologique, leurs interactions sociales et le processus interne d’équilibration. B : Piaget considère que les enfants construisent ces deux types de concepts grâce à leurs apprentissages scolaires. C : Vygotsky considère qu’il y a une rupture développementale dans la construction de ces deux types de concepts. D : Selon Piaget et Vygotsky ; ces deux types de concepts partent du concret et se transforment progressivement. E : Selon Vygotsky, le développement conceptuel s’élabore grâce aux contextes sociaux d’apprentissages. Q13 : La présence d’un conflit sociocognitif peut permettre à l’enfant de progresser cognitivement, en construisant une solution plus élaborée avec un pair que tout seul. Pour favoriser l’émergence d’un tel conflit la réponse du partenaire : A : doit être obligatoirement d’un niveau cognitif supérieur à la réponse de l’enfant B : peut être incorrecte mais reposer sur une dimension perceptive contraire à celle qui est considérée par l’enfant C : peut être correcte D : doit être autoritaire. Q14 : La morale est définie par Piaget 1932, comme se développant de l’hétéronomie vers l’autonome. Qu’est-ce que cela signifie ? Face à une histoire présentant un dilemme moral : A : l’enfant se conduit de manière hétéronome quand son jugement prend en compte les intentions du protagoniste de l’histoire. B : l’enfant est d’abord sensible aux dommages matériels causés par le protagoniste de l’histoire, en grandissant, il jugera les actes en fonction des intentions de celui-ci C : l’enfant est d’abord sensible aux intentions du protagoniste de l’histoire, puis, en grandissant, il nuancera son jugement en fonction des dégâts matériels causés par celui-ci. Q15 : Selon Jacques Lautrey (1980), quelles pratiques éducatives parentales sont associées à de meilleures performances ? A : Les structures rigides B : Les structurations souple C : les structures faibles D : les structurations désorganisées Q16 : L’étude qui a permis de montrer le rôle des valeurs sociales associées à la tâche présentée comme du dessin ou des mathématiques chez les bons élèves ou des élèves en difficultés permet d’illustrer la notion de contexte définie comme : A : un système d’interaction individus-objet B : une construction intersubjective C : un ensemble de variables discrètes D : un concept quotidien Q17 : Les savoir-faire communicatifs s’élaborent dans le cadre de routines interactives qui constituent des formes de proto-dialogues précurseurs de l’entrée dans l’acte de la parole. Cette notion a été proposée par Garvey (1974) puis reprise par Bruner. Il s’agit de la notion de : A : contexte d’interaction B : contre suggestion C : croyances déclenchées D : format d’interaction E : modalité d’interaction Q18 : Selon Vygotsky, quelle est la première fonction du langage qui se met en place au cours du développement psychologique ? A : la fonction adaptative B : la fonction communicative C : la fonction exécutive D : la fonction représentative E : la fonction de planification Q19 : Un chercheur décrit le développement de l’activité graphique e l’enfant en plusieurs stades. L’un d’entre eux est appelé « réalisme intellectuel ». Quelle est la conduite enfantine caractéristique de ce stade ? A : l’enfant dessine ce qu’il voit et non ce qu’il sait de l’objet B : l’enfant dessine ce qu’il sait et non ce qu’il voit de l’objet C : l’enfant ne parvient pas à dessiner le thème qu’il a annoncé avant de dessiner D : l’enfant dessine la perspective Q20 : Quel est le chercheur en question ? A : Elisabeth Spelke B : Florence Laura Goodenough C : Georges-henri Luquet D : Jacqueline Royer Q21 : Cocher els propositions correctes qui caractérisent ce qu’est l’opération mentale selon Piaget : l’opération mentale correspond : A : à des croyances déclenchées B : à des actions intériorisées non réversibles C : à des actions intériorisées isolées D : à des actions intériorisées qui sont comprises comme pouvant s’opérer dans les deux sens E : des actions intériorisées groupées en systèmes cohérent Q22 : Imaginez un enfant en train de résoudre un problème de division. Pour expliquer les conduites de cet enfant, le chercheur va invoquer le fait qu’il s’agit d’un élève en échec scolaire et notamment dans la discipline mathématique. Du point de vue de la classification de Doise (1982), le niveau d’analyse retenu par le chercheur est : A : le niveau 1 ou intra-individuel B : le niveau 2 ou interindividuel C : le niveau 3 ou positionnel D : le niveau 4 ou idéologique Réponses : 1:A;B;C 2:C 3:A;D;E 4:A;B 5:B 6:A;B 7:B 8:B 9:C 10 : C 11 : C 12 : A ; C ; E 13 : B ; C 14 : B 15 : B 16 : C 17 : D 18 : B 19 : A 20 : C 21 : D ; E 22 : C Sujet : ◻ Contrôle continu ⌧ Contrôle terminal ◻ Contrôle continu et Contrôle terminal Code UE : PY0N304V Intitulé : Psychopathologie Responsables de l’UE : Batty Magali et Vavassori David Durée de l’épreuve 1h30 Préciser : Consignes de l’épreuve : - Répondez à toutes les questions en respectant l’espace dédié - Documents déconseillés Préciser si barème particulier : Barème non Nom de naissance : Prénom : n° étudiant.e : Régime inscription : ❑ CTnonSED ❑ CT-SED SUJET PRINCIPAL PY0N304V -PREMIERE PARTIE DE L’UE : La Psychopathologie clinique (10 points) 1. Sur quels principes éthiques reposent la psychologie clinique et la psychopathologie d’orientation psychanalytique : (5pts) ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 2. Quel est le principal symptôme de la pathologie névrotique et quelles en sont les 2 grandes dérives ? (5pts) ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- PY0N304V -DEUXIEME PARTIE DE L’UE : La Psychopathologie, une approche multidimensionnelle (10 points) Quel est l’objectif de l’entretien anamnestique ? En quoi est-il important dans une approche multidimensionnelle de la psychopathologie ? ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- UFR de Psychologie – janvier 2021 Année universitaire 2020/2021 - Session 1 Sujet : ¨ Contrôle continu x Contrôle terminal ¨ Contrôle continu et Contrôle terminal Code UE : PY0N304V Intitulé : Psychopathologie Responsables de l’UE : Batty Magali et Vavassori David Durée de l’épreuve 1h30 Préciser : Consignes de l’épreuve : - Répondez à toutes les questions en respectant l’espace dédié - Documents déconseillés Préciser si barème particulier : Barème c non Nom de naissance : BRIAUD Prénom : Caroline n° étudiant.e : 22014773 Régime inscription : q CTnonSED q CT-SED SUJET PRINCIPAL PY0N304V -PREMIERE PARTIE DE L’UE : La Psychopathologie clinique (10 points) 1. Sur quels principes éthiques reposent la psychologie clinique et la psychopathologie d’orientation psychanalytique : (5pts) Il y a trois principes éthiques sur lesquels la psychologie clinique et la psychopathologie d’orientation psychanalytique reposent. Le premier est de considérer le cas particulier au dépend de l’idéal ou de la généralisation. La psychanalyse élève en effet la singularité du cas au rang de paradigme : le patient, dans sa singularité, dans sa spécificité a une place, il n’est pas réduit à son trouble ou à des statistiques. Le second principe est de placer l’humain comme sujet de sa propre histoire. Avec Freud, la cure psychanalytique elle-même fait partie de l’histoire du patient. Il recentre la clinique sur le sujet et sa parole via l’association libre. Le dernier principe est la valeur de solution du symptôme et sa fonction dans l'économie du sujet. Le symptôme c’est tout d’abord ce qui fait souffrir le patient. Il s’en plaint et veut s’en débarrasser. Selon Freud, le symptôme a un sens, une inertie et une valeur de satisfaction pulsionnelle. Le symptôme est une formation de l’inconscient, comme le lapsus ou le rêve, qui montre un retour du refoulé. C’est le refoulement d’un évènement traumatique qui entraîne la formation du symptôme. Le symptôme est un message « codé », en lien avec les éléments refoulés, et ce message est en attente d'être déchiffré. Pour faire retour, la représentation refoulée a dû se substituer à une autre représentation anodine afin d’être acceptée par la censure et devenir consciente. Le symptôme n’est pas un accident, il veut dire quelque chose : il a un sens. Il y a également une inertie du symptôme. Le patient oppose inconsciemment une certaine résistance à voir son symptôme disparaître à cause de la satisfaction paradoxale qu’il contient. 2. Quel est le principal symptôme de la pathologie névrotique et quelles en sont les 2 grandes dérives ? (5pts) Le sujet organisé selon une structure névrotique, qui avait une structure jusque-là « compensée » va « décompenser » s’il est soumis à des difficultés trop fortes, par exemple s’il vit une situation éprouvante sur le plan affectif et que ses ressources ne lui permettent plus de la maitriser. On va alors assister à l’apparition de symptômes et le principal symptôme de la pathologie névrotique va être la perte du contrôle par le patient de son angoisse. La structure névrotique est caractérisée par un mode d’organisation de la psyché centré autour du principe de réalité avec la présence d’un conflit entre désirs et défenses, par l’intégration de la problématique œdipienne et la présence d’une angoisse de castration. Lorsque la structure est compensée, les manifestations symptomatiques sont ténues voire inexistantes. En cas de décompensation, l’angoisse du sujet va devenir complètement ingérable, hors de contrôle. Elle va s'exacerber et évoluer par crises incontrôlables. Cette angoisse que le sujet ne parvient pas à maîtriser va l’amener vers deux types de dérives. Une première dérive va être le repli sur soi : le sujet va se détourner de ses activités sociales, familiales, professionnelles. Un second type de dérive va être la transformation de l’angoisse par le sujet, comme seule solution pour rester socialisé et intégré. Le patient va alors transformer son angoisse en un activisme pathologique qui peut prendre différentes formes : moteur (névroses obsessionnelles), mental (névrose phobique) ou bien fantasmatique (névrose hystérique). PY0N304V -DEUXIEME PARTIE DE L’UE : La Psychopathologie, une approche multidimensionnelle (10 points) Quel est l’objectif de l’entretien anamnestique ? En quoi est-il important dans une approche multidimensionnelle de la psychopathologie ? Les objectifs de l’entretien anamnestique sont multiples. Tout d’abord, il permet de construire la demande avec le patient, de mieux comprendre les difficultés qu’il rencontre, d’évaluer l’impact de ces difficultés sur sa vie mais aussi sur celle de son entourage. Enfin, il permet de recueillir toutes les informations nécessaires pour l’évaluation. En effet, lors de l’entretien anamnestique le clinicien va être amené à retracer les antécédents personnels, familiaux, sociaux, développementaux ainsi que l’historique de la pathologie actuelle avec le patient. Toutes ces informations permettront au clinicien de déterminer les éventuelles investigations complémentaires qui pourraient être nécessaires pour compléter l’évaluation, comme l’utilisation de tests ou d’échelles. L’approche multidimensionnelle (ou modèle biopsychosocial) en psychopathologie vise une compréhension globale du comportement pathologique en prenant en compte à la fois des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux. Cette approche a de multiples intérêts. En effet, ce modèle se base sur une pluralité de théories et des méthodes, chacune ayant ses bénéfices mais aussi ses limites. Il ne suit donc pas un dogme en particulier et incite à une certaine ouverture. Ensuite, un autre intérêt réside dans le fait qu’il cherche à rendre compte de la complexité et de la singularité de l’être humain. Il permet une meilleure compréhension du patient et de son trouble. Enfin, cette approche multidimensionnelle incite à la coopération des différentes approches, dans une optique de complémentarité, permettant ainsi une prise en charge adaptée et individualisée du sujet. La diversité des informations recueillies lors de l’entretien anamnestique permet au clinicien d’avoir une vue d’ensemble de la situation du patient, de remettre le trouble dans son contexte. Il est alors possible de détecter les éventuelles interactions. L’approche multidimensionnelle permet de s’intéresser au patient dans sa singularité et permet ainsi de lui proposer une prise en charge parfaitement adaptée à son cas particulier, en tirant partie des différentes approches en psychopathologie. EXAMEN 304 Psychologie clinique & psychopathologie 2018-2019 session 1 Q7. L’une des caractéristiques du symptôme dans Q1. L’un des apports de la psychanalyse à la la théorie freudienne de la psychanalyse est : psychologie clinique est : A. L’inertie A. La particularité ou le cas particulier au B. L’angoisse dépend de l’idéal ou de la généralisation C. La séduction B. L’approche expérimentale D. L’évitement C. Une lecture discontinuiste du symptôme E. La perte Q2. La névrose est une organisation fantasmatique Q8. L’analyse des phénomènes pathologiques caractérisée par : comporte deux niveaux complémentaires : A. L’intégration de la problématique A. La description / l’explication œdipienne B. L’observation / l’analyse B. Un fonctionnement sous le primat du C. L’explication / l’observation plaisir D. La description / l’observation C. La présence d’une angoisse de castration D. La présence d’une angoisse de Q9. La névrose obsessionnelle est une formation morcellement névrotique qui met en oeuvre une régression : E. L’existence de conflits internes entre A. Orale défenses et réalité B. Phallique C. Sadique-anale Q3. La dynamique de la pulsion est caractérisée D. Masochique par 4 termes, choisissez l’une des listes suivantes : A. La poussée, l’origine, le but et l’objet Q10. La dissociation (ou discordance) dans la B. Le poussée, la source, le but et l’objet schizophrénie traduit : C. La force, la source, le but et la personne A. Une scission de la conscience D. La poussée, la source, l’objet B. Une fusion C. Une confusion Q4. De quoi la pulsion de mort est le moteur ? D. Une transformation A. De la répétition B. Du rêve Q11. Les délires paranoïaques systématisés C. Du lapsus regroupent un ensemble de pathologies qui D. Du souvenir auraient en commun : E. De l’amour A. Des idées délirantes organisées en systèmes Q5. La première topique oppose l’inconscient au B. Des hallucinations système : C. Des dissociations A. Subconscient - moi D. Des clivages B. Préconscient – conscient C. Ça – Surmoi Q12. Lorsque la psychologie clinique D. Moi – Préconscient psychanalytique postule que le fonctionnement de E. Surmoi – Moi l’appareil psychique est soumis au principe de constance, elle fait référence : Q6. Quelle période se caractérise par une A. Au point de vue dynamique maturation biologique des organes génitaux et B. Au point de vue économique correspond à une réactivation du stade phallique C. Au point de vue topique et des désirs correspondants ? A. Le stade oral B. Le stade anal C. Le stade phallique D. La latence E. Le stade génital Q13. La structure de la personnalité organise : A. Une limitation des rapports à soi et au C. Une tentative de guérison de la psychose monde extérieur D. Un échec du processus psychotique B. L’articulation des mécanismes intrapsychiques (mécanisme de défense, Q18. Quels sont les mécanismes du délire : conflits, angoisses, …) A. L’hallucination C. L’angoisse de morcellement et/ou de mort B. La désorganisation D. L’apparition des phénomènes C. L’intellectualisation pathologiques (symptômes et signes D. L’imagination concrets de celle-ci) E. L’interprétation E. Une évolution libidinale tardive. Q19. Le célèbre cas de psychose publié par Freud Q14. L’approche structurale correspond à : est surnommé : A. Une distribution équilibrée de l’énergie A. L’homme aux rats libidinale en 3 instances B. L’homme aux loups B. Une distinction entre les différents modes C. Le président Schreber d’organisation de la psyché D. Le petit Hans C. L’expression pathologique de la relation d’objet. Q20. La schizophrénie : A. Est une pathologie psychotique Q15. Le fonctionnement psychotique : B. Est un dédoublement grave de la A. Traduit une réussite du processus personnalité d’individuation C. Signifie étymologiquement « l’esprit B. Correspond à une régression à un stade ralenti » préœdipien D. Est une pathologie chronique C. Traduit un trouble identitaire E. Est l’ancien nom donné aux troubles D. Marque un défaut de subjectivation bipolaires Q16. En psychanalyse, on considère qu’une structure psychopathologique se caractérise par : A. Un type d’instance B. Un type d’angoisse C. Un type de conflit D. Un mode de relation d’objet Q17. Pour S. Freud, le délire est : A. Un signe avant-coureur de la psychose B. Une défense contre la psychose EXAMEN 2018-2019 1er session CT TITRE ÉPREUVE : UE 304 - Psychologie Clinique et Psychopathologie Responsable : David Vavassori/Magali Batty Durée : 1h30 Aucun document n'est autorisé Remplissez les renseignements demandés sur la fiche de réponses, en majuscules d'imprimerie, puis répondez aux questions en portant une croix au feutre noir à l'intérieur des cases correspondant aux réponses justes. Pour certaines questions plusieurs réponses sont justes. Les réponses fausses donnent lieu à des points négatifs. Exemple : si vous pensez que D est la seule réponse juste de la question 4 : il faut cocher la case D sur la 1ère ligne uniquement En revanche, si vous vous êtes trompé(e) de réponse, il faut utiliser la 2ème ligne Q4 A B C D A B C D La 2ème ligne appelée ligne de repentance sert à rectifier la réponse apportée à la 1ère ligne et qui ne vous satisfait plus. Si une réponse est cochée à cette ligne, c’est uniquement cette réponse qui sera considérée comme définitive. En dehors de ces indications et croix la fiche de réponses ne doit comporter aucune annotation, tache, graffiti. Toute erreur de saisie liée au non- respect de ces règles ne sera pas révisée. Q 5. La première topique oppose l’inconscient au système : Q 1. L’un des apports de la psychanalyse à la psychologie clinique est : A. Subconscient-moi B. Préconscient-conscient A. La particularité ou le cas particulier au dépend de l’idéal ou de C. Ca-Surmoi la généralisation D. Moi-préconscient B. L’approche expérimentale E. Surmoi-Moi C. Une lecture discontinuiste du symptôme Faux: =>A Q 6. Quelle période se caractérise par une maturation biologique des Q 2. La névrose est une organisation fantasmatique caractérisée par : organes génitaux et correspond à une réactivation du stade phallique et des désirs correspondants ? A. L’intégration de la problématique œdipienne. B. Un fonctionnement sous le primat du plaisir. A. Le stade oral C. La présence d’une angoisse de castration. B. Le stade anal D. La présence d’une angoisse de morcellement. C. La stade phallique E. L’existence de conflits internes entre défenses et réalité. D. La latence E. Le stade génital Q 3. La dynamique de la pulsion est caractérisée par quatre termes Q 7. L’une des caractéristiques du symptôme dans la théorie choisissez l’une des listes suivantes : Freudienne psychanalyse est : A. La poussée, l’origine, le but et l’objet. A. L’inertie B. La poussée, la source, le but et l’objet. B. L’angoisse C. La force, la source, le but et la personne. C. La séduction D. La poussée, la source, l’objet. D. L’évitement E. La perte Q 4. De quoi la pulsion de mort est le moteur ? Q 8. L’analyse des phénomènes pathologiques comporte deux niveaux complémentaires : A. De la répétition B. Du rêve C. Du lapsus A. La description/l’explication D. Du souvenir B. L’observation/l’analyse E. De l’amour C. L’explication/l’analyse D. La description/l’observation Page P sur age 1 sur 2 Q 9. La névrose obsessionnelle est une formation névrotique qui met en Q 16. En psychanalyse, on considère qu’une structure œuvre une régression : psychopathologique se caractérise par : A. Orale A. Un type d’instance B. Phallique B. Un type d’angoisse C. Sadique-annale C. Un type de conflit D. Masochique D. Un mode de relation d’objet Q 10. La dissociation (ou discordance) dans la schizophrénie traduit : Q 17. Pour S. Freud, le délire est : A. Une scission de la conscience A. Un signe avant-coureur de la psychose B. Une fusion B. Une défense contre la psychose C. Une confusion C. Une tentative de guérison de la psychose D. Une transformation D. Un échec du processus psychotique Q 11. Les délires paranoïaques systématisés regroupent un ensemble Q 18. Quels sont les mécanismes du délire : de pathologies qui auraient en commun : A. L’hallucination A. Des idées délirantes organisées en systèmes B. La désorganisation B. Des hallucinations C. L’intellectualisation C. Des dissociations D. L’imagination D. Des clivages E. L’interprétation Q 12. Lorsque la psychologie clinique psychanalytique postule que le Q 19. Le célèbre cas de psychose publié par Freud est surnommé : fonctionnement de l’appareil psychique est soumis au principe de constance, elle fait référence : A. L’homme aux rats B. L’homme aux loups A. Au point de vue dynamique C. Le Président Schreber B. Au point de vue économique D. Le petit Hans C. Au point de vue topique Q 20. La schizophrénie : Q 13. La structure de personnalité organise : A. Est une pathologie psychotique A. Une limitation des rapports à soi et au monde extérieur B. Est un dédoublement grave de la personnalité B. L’articulation des mécanismes intrapsychiques (mécanismes C. Signifie étymologiquement « l’esprit ralenti » de défenses, conflits, angoisses…) D. Est une pathologie chronique C. L’angoisse de morcellement et/ou de mort E. Est l’ancien nom donné aux troubles bipolaires D. L’apparition des phénomènes pathologiques (symptômes et signes concrets de celle-ci) E. Une évolution libidinale tardive Q 14. L’approche structurale correspond à : A. Une distribution équilibrée de l’énergie libidinale en trois en instances. B. Une distinction entre les différents modes d’organisation de la psyché. C. L’expression pathologique de la relation d’objet. Q 15. Le fonctionnement psychotique : A. Traduit une réussite du processus d’individuation B. Correspond à une régression à un stade pré-oedipien C. Traduit un trouble identitaire D. Marque un défaut de subjectivation Page P sur age 2 sur 2