Traitement de l'information - Psychologie Cognitive - PDF
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Summary
Ce document présente un chapitre de psychologie cognitive portant sur le traitement de l'information. Il explore les concepts fondamentaux tels que la perception, l'attention et la mémoire, ainsi que l'influence des connaissances existantes sur la perception. L'analogie avec le fonctionnement d'un ordinateur est également abordée, expliquant que la pensée humaine est aussi un processus de traitement de l'information.
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PSYCHOLOGIE COGNITIVE PSYC-E-102 Chapitre 5 : Le traitement de l’information SECTION 1 — LE TRIO PERCEPTION - ATTENTION - MÉMOIRE —> Nous mène à un schéma + complet : Un stimulus est présenté à nos sens (1). L’info traitée par l’organe sensoriel...
PSYCHOLOGIE COGNITIVE PSYC-E-102 Chapitre 5 : Le traitement de l’information SECTION 1 — LE TRIO PERCEPTION - ATTENTION - MÉMOIRE —> Nous mène à un schéma + complet : Un stimulus est présenté à nos sens (1). L’info traitée par l’organe sensoriel est temporairement stockée dans le registre sensoriel. Sur base de cette information, le processus de traitement perceptif mène à une représentation perceptive maintenue en MCT. Ce percept est comparé avec l’information déjà stockée au préalable dans la MLT (2). S’il y a un appariement (le percept correspond bien à une représentations stockée en mémoire), il y a reconnaissance de forme. On voit (3) l’influence des connaissances stockées en MLT sur la perception. En orange (4) est présenté l’impact des ressources attentionnelles sur le processus perceptifs et mnésiques. Enfin, en fonction des tâches et des activités, les individus génèrent des réponses sur base de l’information stockée en MCT ou en MLT (5). 1 PSYCHOLOGIE COGNITIVE PSYC-E-102 SECTION 2 — LE TRAITEMENT DE L’INFORMATION Le but de la psychologie cognitive est d’étudier les les fonctions cognitives pour tenter d'expliquer comment fonctionne les mental, en réponse à des évènements du monde (= stimulus) qui engendrent les dés actions ou des pensées (= réponse). Depuis l’Antiquité, on s’intéresse à la vie mentale et à son fonctionnement. 1. 19ème siècle : ID que pour comprendre le fonctionnement mental, il faut faire appel à l’introspection. Ça ne marche pas trop —> il y a des choses qu’on ne peut pas observer, qui se passent en qq millisecondes et sont « innatteignables » (comme la perception),. Ce courant n’a pas eu bcp de succès à cause des limites. 2. À la suite, au 20ème siècle, un autre courant né = Le béhaviorisme. Pour eux, les processus mentaux sont inaccessibles à la conscience (donc pas possible de les étudier). On parle de boite noire pour désigner l’intermédiaire inaccessible des états mentaux entre le stimulus et la réponse. On peut slm s’intéresser aux stimuli et aux réponses et à leur relation. —> ID de prédire le comportement, voir même de le contrôler. Ex: Le conditionnement de Pavlov (1927) — les chiens de Pavlov. En conditionnant un individu, son comportement peut être entièrement déterminé par l’association qu’on lui a fait apprendre avec u stimulus non pertinent. 2 PSYCHOLOGIE COGNITIVE PSYC-E-102 3. Le cognitivisme = Si on veut comprendre la vie mentale, il faut aller dans le boîte noire et comprendre le processus de traitement de l’information (comment on transforme l’info dans l’intervalle de temps qui sépare le stimulus et la réponse). À partir des années 1950, passage de l’approche « stimulus-réponse » à celle du traitement de l’information // Apparition de l’ordinateur numérique (1953). L’ordinateur devient un modèle pour réfléchir et étudier le fonctionnement et l’organisation de la cognition humaine. Alimente la recherche sur le fait que notre esprit traite aussi de l’info comme un ordinateur. Comme dans un programme informatique, chaque étape est caractérisée par le type d’info qu’elle reçoit en entrée (input), le type de trtansforùatipn qu’elle opère, et le produit disponible en sortie (output). —> Analogie entre fonctionnement de l’esprit et fonctionnement de l’ordinateur. ! C’est une métaphore. Dans les années 1960-70, les théories reposent sur une conception des fonctions mentales comme des séquences d’étapes (les unes après les autres). Par exemple, une caractéristique centrale d’un programme d’ordinateur est le traitement séquentiel (ou sériel) : les actions sont exécutées les unes après les autres. Or comme on l’a vu, ce n’est pas nécessairement comme ça que sont mis en œuvre les processus cognitifs. Les « petits démons » s’activent tous en même temps —> Pandémonium. 3 PSYCHOLOGIE COGNITIVE PSYC-E-102 SECTION 3 — ET LE CERVEAU DANS TOUT ÇA ? 1. La notion de cerveau d’analyse Dans l’approche du traitement de l’information, on s’intéresse au fonctionnement de l’activité mentale et non directement au cerveau. ex. : le jeu d’échec. Quel que soit le support physique, le jeu est le même. On peut comprendre le jeu d’échecs (= niveau fonctionnel) sans s’intéresser une seule fois au support (= niveau physique). —> Ce qui nous intéresse, ce n’est pas le niveau physique mais le niveau abstrait. Abstrait = Ce qui est en dehors du monde physique, ce que l’on ne peut pas toucher. Deux niveaux d’analyse : Niveau fonctionnel : fonctions cognitives —> Fonctionnalisme. = étude du rôle fonctionnel des états neurophysiologiques. Niveau physique : Cerveau. Fonctionnalisme = l’approche qui accorde une place supérieure à la fonction des éléments d’un système et au fonctionnement du système. —> L’un ne fonctionne pas sans l’autre. 2. Entre réductionnisme et fonctionnalisme radical Quel est le meilleur niveau d’analyse pour comprendre la cognition humaine ? ✴ Courant réductionniste = ID que le seul niveau utile pour comprendre la cognition humaine est le niveau neurophysiologique. Ex.: Pylyshyn, 1984. « Supposons que vous vous trouviez au coin d'une rue et que vous observiez une séquence d'événements qui pourrait être décrite comme suit. Un piéton marche sur le trottoir. Soudain, le piéton se retourne et commence à traverser la rue. Au même moment, une voiture se déplace rapidement dans la rue en direction du piéton. Le 4 PSYCHOLOGIE COGNITIVE PSYC-E-102 conducteur de la voiture freine. La voiture dérape et se déporte sur le côté de la route, heurtant un poteau. Le piéton hésite, puis s'approche et regarde à l'intérieur de la voiture, du côté du conducteur. Il court vers une cabine téléphonique au coin de la rue et compose les numéros 1, 1 et 2. » Selon le réductionnisme, on pourrait tout expliquer en fonction des échanges (bio)chimiques, lois naturelles physiques. Pour Pylyshyn, on doit faire appel à nos représentation mentales abstraites pour bien expliquer le comportement et les phénomènes mentaux. Critique du réductionnisme. ✴ Fonctionnalisme radical = Étude des mécanismes de traitement d’infos (l’esprit, le programme) sans prise en considération de la machine physique (le cerveau). Même en étudiant des patients cérébro-lésés, on peut ne pas prendre en compte du tout (ou peu) la machine physique qu’est le cerveau. 3. Conclusion Il y a pas un niveau meilleur que l’autre, sont là pour répondre à des questions différentes. Bridging theories = théories de traitement de l’information en prenant en copte une certaine plausibilité physique/biologique. Pont entre niveau physique et niveau fonctionnel. —> On se situe toujours dans une perspective fonctionnaliste, mais on s’inspire des découvertes en neurosciences. = Neurosciences cognitives. —> Oui, les psychologues cognitivistes analysent la cognition à un niveau + abstrait que les neurones. Non, la psychologie n’en a pas rien à faire du cerveau. Il s’agit juste de lui donner la place qu’il peut prendre, ni +, ni —. ! Idées qu’il suffirait de regarder dans le cerveau pour comprendre comment les êtres humains pensent ou que la compréhension du cerveau va résoudre notre incompréhension de certains phénomènes sont des mythes, pourtant très largement répandus auprès du grand public. 5