La psychologie cognitive PDF
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Ce document présente différents aspects de la psychologie cognitive, en se concentrant sur les processus mentaux liés aux concepts de perception et d'attention. Il propose des explications et des exemples sur la manière dont les gens perçoivent et traitent l'information.
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La psychologie cognitive La psychologie cognitive La psychologie cognitive étudie les grandes fonctions psychologiques de l'être humain que sont la mémoire, le langage, l'intelligence, le raisonnement, la résolution de problèmes, la perception, l'attention... C’est l’étude de l'ensemble des...
La psychologie cognitive La psychologie cognitive La psychologie cognitive étudie les grandes fonctions psychologiques de l'être humain que sont la mémoire, le langage, l'intelligence, le raisonnement, la résolution de problèmes, la perception, l'attention... C’est l’étude de l'ensemble des états mentaux et des processus psychiques => l'étude des activités mentales, qui fournissent à l'homme une représentation interne, une analyse de données externes, et ce, à des fins de prise de décisions et/ou d'actions. La cognition se définit comme l'ensemble des activités mentales et des processus qui se rapportent à la connaissance et à la fonction qui la réalise. Pour Jean-François Le Ny, psychologue français spécialisé dans ce domaine, c’est « l'ensemble des dispositifs dont la fonction est de produire et d'utiliser de la connaissance ». La psychologie cognitive part du principe que l'on peut, à partir de l'étude du comportement, en conclure des représentations, ainsi que des structures et des processus mentaux. À la différence des autres courants mentalistes, elle ne pense pas que l'introspection soit une voie d'accès particulièrement fiable pour explorer le mental. Cohérence Réseau 2 Exemple de la perception L’étude de la perception Comment faire? Approche intuitive C’est quoi la perception? On peut parler de copie de la réalité Attention copie imparfaite : « nous ne percevons pas tout ce que nous voyons, nous ne voyons pas tout ce que nous percevons » Nous percevons plus que ce que nous voyons : notre œil n’est jamais immobile L’appareil photo perçoit-il ? Cohérence Réseau 3 Exemple de la perception La perception comme décodage de la réalité L’émetteur code l’information et le récepteur la décode. La perception travaille sur cette copie et décode l’information dans la copie. Ex : le décodage des phonèmes donne les mots La particularité des TSA et perception Déficit de cohérence centrale Exemple de la perception La perception comme interprétation de la réalité La perception peut nous tromper, mais elle remplit quand même le rôle de nous permettre de vivre dans le monde comme il faut. Il s’agirait donc d’interprétation et non plus de décodage. Au-delà de la copie, ce qui est important c’est la signification. Exemple : => Le pull remplit sa tâche, peu importe la déformation perceptive. Exemple de la perception Approche intuitive : mosaïque visuelle La forme perçue est la seule qui existe pour nous. Nous ne percevons pas des formes mais des objets. Or, si on oubliait cela, ces objets se présenteraient comme des mosaïques. L’importance de la signification : Les lois de la forme symétrie = lorsqu'un ensemble d'éléments est symétrique il a tendance à être pris comme un tout. clôture = lorsqu'un ensemble d'éléments est fermé, il a tendance à être pris comme un tout Exemple de la perception L’importance du contexte et des objets voisins Exemple de la perception Le contexte aura une influence sur la perception. Nous allons identifier les formes autour de nous par rapport aux comparaisons que nous avons en mémoire. Nous allons donner une identité aux choses en fonction de la probabilité la plus forte et la plus accessible. Test Béarni BEARNI: Brief Evaluation of Alcohol-Related Neuropsychological Impairment Ritz L, Lannuzel C, Boudehent C, Vabret F, Bordas N, Segobin S, Eustache F, Pitel AL, Beaunieux H. (2015). Validation of a brief screening tool for alcohol- related neuropsychological impairments (BEARNI). Alcoholism: Clinical and Experimental Research, 39(11), 2249-60. Recommandations cliniques BEARNI est un outil de dépistage des troubles neuropsychologiques liés au trouble de l’usage de l’alcool. Les troubles neuropsychologiques classiquement rencontrés chez ces patients sont: des troubles exécutifs, des troubles de mémoire épisodique et de la mémoire de travail, des difficultés de traitement des informations visuo-spatiales et une perturbation de l’équilibre (Vabret et al., 2013). BEARNI a été conçu pour permettre un dépistage rapide de ces troubles neuropsychologiques par des cliniciens non spécialisés en neuropsychologie. Sa passation nécessite peu de matériel (un chronomètre et un crayon) et dure environs 20 minutes. RAPPEL ! Quelle différence entre psychologie cognitive et neuropsychologie Les différents types d’attention « se concentrer sur une tâche tout en faisant abstraction de ce qui peut venir perturber la réalisation de cette tâche » Auditive : suivre une conversation Attention dans un environnement bruyant sélective (ignorer les bruits des voitures, des conversations voisines…) Visuelles : faire abstraction des déplacements des passants lors Attention = d’une conversation avec une amie dansune la rue… Capacité à se « maintenir attention Attention stable sur une tâche d’une concentrer soutenue durée de 15 min minimum » Regarder une film dans sa totalité Écouter un cours en entier « Partager simultanément Attention son attention sur deux divisée actions en cours » Ecouter de la musique tout en travaillant Les différents types de mémoire « Restituer des Mémoire informations à caractère unique épisodique contextualisées dans (long terme) le temps et l’espace de plusieurs minutes à MÉMOIRE = plusieurs années Capacité à après » Mémoire à court « Maintenir retenir terme temporairement des une information informations en mémoire (< 1 minute) » Mémoire de « Maintenir travail temporairement des informations en mémoire (moins d’une minute) et effectuer un travail/un traitement dessus » Observation du rappel immédiat (cf exemple test Bearni avec rappel de mots) -> Les premières expériences montrent un oubli rapide s’il n’y a pas de répétition et une modalité plutôt auditive de l’information retenue Ex : difficile de se rappeler d’une suite de plus de 7 chiffres DUREE DE RETENTION DUREE DE RETENTION LONGUE COURTE - Capacité de mémoire grande - Capacité de mémoire courte - Codage sémantique - Codage phonologique - MLT - MCT - Organisation - répétition Cohérence Réseau 14 Observation du rappel immédiat (cf exemple test Bearni avec rappel de mots) Exemple du numéro de téléphone 06 07 66 86 02 06 18 16 66 02 -> Codage lent en mémoire à long terme : nécessité d’un système de stockage temporaire -> Sur du matériel verbal, peu significatif (lettre, chiffre… ): voir s’il peut être généralisé à d’autres informations Lorsque l’on fait des associations, quand on donne du sens, on se souvient plus facilement Cohérence Réseau 15 Les mémoires à long terme Les mémoires à long terme Sémantique Non déclarative Déclarative Episodique = liée à un évènement (contexte spatio temporel) ENCODAGE -> STOCKAGE -> RECUPERATION L’organisation des connaissances (MLT) -> comment avoir accès aux connaissances ? Attention ! Situation quotidienne ou en laboratoire? - Réponses structurées (par catégorisation, par rapport aux connaissances…) - Renvoi à des souvenirs - Association d’idées (cf Freud) -> organisation de connaissances déclaratives DECLARATIVES PROCEDURALES « ce que sont les choses » « comment faire les choses ou - Utilisation intentionnelle avec les choses » (consciente) - Utilisation automatique (peu - Verbalisation propositionnelle ou non consciente) (métaphore) - Peu ou pas verbalisée (non - Connaissances générales et propositionnelle) épisodiques (souvenirs) - Réseau Cohérence Connaissances perceptivo- 17 motrice Les fonctions exécutives « définir un enchaînement PLANIFICATION d’actions dans un ordre logique en vue = capacité à d’atteindre un s’organiser objectif» INHIBITION « capacité à = contrôle empêcher qu’un automatisme ne se comportemental manifeste» FLEXIBILITE MENTALE « capacité à s’adapter = être souple à un imprévu, à une situation nouvelle» dans sa pensée « capacité à passer d’une activité à une autre »