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This document appears to be notes or discussion from an academic meeting. It discusses schedule details for an exam in the future.
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C'est ce que j'ai parlé tout à l'heure. Vous avez dit mars, ça veut dire quoi ? Merci. Alors maintenant, on a encore un petit peu de temps pour réfléchir, mais il va falloir communiquer rapidement, parce que les prochains groupes, les prochaines semaines pour vous, c'est forcément un jour de fo...
C'est ce que j'ai parlé tout à l'heure. Vous avez dit mars, ça veut dire quoi ? Merci. Alors maintenant, on a encore un petit peu de temps pour réfléchir, mais il va falloir communiquer rapidement, parce que les prochains groupes, les prochaines semaines pour vous, c'est forcément un jour de formation, soit mercredi, soit jeudi, c'est ça ou pas ? Un jour de semaine. C'est un jour de semaine, c'est un jour de semaine, c'était bon qu'il y en a trois. C'est un bon matin, c'est bien, non ? Alors en fait, ça pourrait être le 30 avril. Mercredi 30 avril, c'est une question pour l'instant, hein ? Oui. Je vais soumettre à... 30 avril, 30 avril, 30 avril... C'est potentiellement collé à un pont de... Oui, il y a collé un pont. Ah, vous avez raison. C'est vrai, c'est pas souhaitable, c'est un peu soucié, mais c'est bien, c'est bien. Si, ça va, vous êtes tranquille comme ça. Pourquoi ? Matin ou après-midi ? Matin ou après-midi, c'est très bien. Matin, vous n'êtes pas arrivés quand même. Il y a deux ou trois jours de l'examen. Si ça, je ne souhaiterais pas la... Mais vous vous libérez pour l'examen. J'ai dit à votre consoeur de choisir, j'essaie de t'installer de la culpabilité, c'est forcément le mercredi, c'est forcément le mercredi, alors la cote à faire du cercle, Et la suite, c'est sur un des 2 jours de formation, donc c'est le 1er juillet. Je trouve que ce soir, on est en période solaire, et ça termine le 27. Et le groupe, nous, on termine fin mars, et Gabriel aura 8 jours de décalage. Donc, par élimination, on ne va pas vous faire venir le 1er mai. Le 7 mai, c'est la veille d'un virus, mais c'est mieux en avril. Le 6 mai, c'est un mardi, donc ça ne tombe pas sur les jours d'aujourd'hui. Moi, je note 30 avril et puis il y aura peut-être une alternative. Je crois que l'année dernière, on a changé de 3 fois de date. Il me semble que l'autre groupe, je peux me tromper, mais je crois que l'autre groupe fonctionne des jeudis, vendredis, si vous devez tomber sur les mêmes jours. Du coup, je ne sais pas si c'est pertinent pour la mercredi, mais je crois parce que si c'est pour avoir un seul examen pour les deux comptes, tout sur le même temps, en 1er mai, c'est bon. Moi, je n'aurais pas besoin de poser un jour de congé. Il y en a, c'est mardi-mercredi, d'autres c'est jeudi-vendredi, donc je disais, on fait la suite, ça me fait de l'envie. Non, c'est mercredi, pas lundi. D'accord. Et puis, il y avait quoi d'autre comme info ? Bon, qui ne peut pas le 30 avril ? Mais vous pouvez vous arranger, vous avez dit. Vous vous anticipez déjà l'échec en statistique, vous pouvez m'en échapper en plus en statistique. Je pense qu'il y a deux questions au plus, donc c'est au choix, vous choisirez le sujet qui vous inspire le plus. D'accord. C'est bien. On ne vous demande pas, de toute façon avec moi, vous risquez pas d'avoir un bon cours parce que vous aurez un bon support de cours et si vous voyez bien, c'est vous qui prenez les leçons au fur et à mesure. Ce dont on a horreur, c'est quand on trouve le copier-coller du cours. Ceci pour ça, je vous le dis tout de suite, on ne donne pas de copier-copier. Je vous donnerai la référence bibliographique biographie de ce cours-là, il a été créé par Pascal Bollignet. Les enjeux psychiques du travail. Donc, tout le PST s'en va là-dedans, d'accord ? Les enjeux psychiques du travail. Petite bibliothèque radio, Pascal Meunier. Il est très dense. Ah ouais. C'est important pour l'Égypte si t'arrives à l'Égypte, c'est le moins bien, c'est ça. Jusqu'à dominer les enjeux, c'est chier à l'étranger. L'histoire, c'est très important pour l'héritage, mais moi, je pense que ce n'est pas forcément pertinent. Qu'est-ce qu'il nous reste à voir là, administrativement, pas d'autres questions ? Est-ce que vous savez pourquoi la date d'examen n'est pas imposée comme dans les autres cours ? C'est peut-être une... Vous avez tous des études ordinaires, donc je ne sais pas moi... Je ne vais pas inventer, je ne sais pas. Mais je sais que l'année dernière, on a tergiversé un petit peu sur la date du examen. Comme le PST 120 est victime de son succès, parce qu'il y a les deux modules comme ça, celui de Gabriel et le mien, puis il y a ceux qui font le cours du jeudi soir et les ED le samedi matin. C'est pareil, j'intervenais dans les ED du samedi matin, j'ai dit l'année prochaine, je veux garder mon week-end, parce que sinon, comme on dit, on peut être à 24, on n'arrête jamais, on va mourir pour la psychologie du travail. Les dates d'examens peuvent être modifiées, mais on saura la date fixe à combien d'heures. Ça peut, ça peut. Moi, ça va vous être communiqué rapidement, parce que le cours de l'avril commence la semaine prochaine. Ça ne peut pas changer un mois avant ça. Mais je pense que d'ici 15 jours à peu près, vous aurez une date. D'accord. Bon alors vous voyez que c'est très dur de déjeuner en une heure. Là aujourd'hui il y a les fourches codines données par Florence Michelon, demain aussi parce que je déjeunerai avec elle donc on s'arrêtera pile poil, on ne saurait rien reprendre à l'heure. Avec Gabrielle l'année dernière on reprenait à deux heures, ce qu'on verra pour les fois suivantes. Vous voyez il Il faut s'adapter. Il y a ceux qui arrivent en retard parce qu'ils n'ont pas de RER ou ils ont leur vie perso, les enfants, que sais-je. Donc on fait comme on peut. L'essentiel, c'est que ce ne soit pas la débandade et qu'on arrive à tenir le fil. Ça vous va ? Est-ce que vous avez des questions par rapport à ce qui a été traité ce matin, des choses qui commencent à émerger ? Renouvez-moi votre prénom. Asya. Asya. Sur les deux petites membranes, il y a deux censures, il y a celle du refoulement et la douzième, j'ai loupé ce que c'était. C'est la fonction par excitation, dans ce sens-là, c'est-à-dire vous voyez, le réel peut nous toucher, on entend des choses terribles, on voit des choses terribles. Alors ce que je n'ai pas écrit, je l'écris maintenant, j'ai récupéré une autre couleur. l'œil pour les cinq sens. Donc on entend, on voit, on sent, on est touché au sens symbolique mais à l'origine c'est vraiment touché, c'est le goût. Toute la symbolique dans le langage, cette chose a un goût amer, je ne l'ai pas mangé mais je trouve. Dans ce sens là, le réel, je vais déjà en réduire l'intensité par la fonction par excitatrice du préconscient. Mais ça va quand même aller réactiver, c'est pour accrocher les wagons par petite dose auprès de celles qu'on ce matin, ça va aller réactiver des choses qui habitent l'inconscient. Et alors dans chaque chose qui se trouve réactivée, il y a une force, c'est ça qu'on appelle la pulsion. Donc c'est de l'énergie. Et s'il y a par exemple une représentation qui est réactivée, cette représentation va pulser sur cette censure là pour être prise en compte par les mécanismes de défense du préconscient mais aussi qu'elle descende dans le conscient. Par exemple j'ai envie de, alors j'ai un désir parce que vous avez dit ça ce matin, j'ai désir de devenir président de la république. Il paraît qu'il y en a qui y pensent Peut-être que ce désir va être porté par des représentations de domination, de réussite, de puissance. Vous voyez, ça va frayer son chemin. Et peut-être que dans le discours conscient de la personne, ça va être, moi, un jour, je serai le pape, ministre, président de la tout ce que vous voulez, d'accord ? Mais si la représentation est trop intense, alors la force de refoulement qui joue dans ce sens-là va maintenir dans l'inconscient cette représentation. Si la représentation a pénétré cette censure, qu'elle est arrivée au préconscient, Les mécanismes de défense peuvent côter cette intensité, vous voyez là Tifa, et soit il y a une partie qui retourne dans l'inconscient, soit en totalité, parce que sinon, comme je vous disais tout à l'heure, ça attaquerait, ça déstabiliserait l'intégrité psychique de la personne. Mais, d'où mes petits pointillés, là, vous voyez, quand les choses arrivent au préconscient, elles sont très proches d'arriver au conscient. C'est ce qui fait que quelquefois on a une intuition. On va dire que c'est marrant, parce que maintenant que je sais ça, maintenant que j'ai entendu ça, maintenant que j'ai compris ça, il y a une partie de moi qui me dit que j'avais déjà envisagé ça. Vous voyez, donc ça pouvait être resté de manière plus ou moins endormie dans le préconscient. Ça va ? Alors que ce soit dans le travail du rêve ou que ce soit en séance si on est écouté par un thérapeute qui entend inconscient, et bien il y a des fois la personne elle va dire non j'ai ça en tête mais mais c'est pas juste quoi. Ça peut être une dénégation. La dénégation fait repartir le contenu de l'affect ou le contenu de la représentation dans l'inconscient. Et puis trois semaines plus tard, trois séances d'analyse plus tard, la personne en fait va dire « ah oui j'ai compris, j'avais dit que c'était pas ça mais c'est ça ». C'est-à-dire que l'aspect défensif de la dénégation sur le contenu, représentation ou affect, n'existe plus. Donc cette force-là, cette énergie-là, elle se trouve désamorcée. Je vais vous dire quelque chose sur le préconscient qu'il faut noter. Le préconscient est le siège des mécanismes de défense, ça je pense que vous avait noté ce matin. Le préconscient traite en permanence l'angoisse, la dépression et le conflit. Je vais revenir sur ça. Les mécanismes de défense du préconscient sont dits dégageants, du verbe dégager, s'ils réussissent à traiter les représentations et les affectes de manière, je vous fais les trois mots que j'ai utilisé ce matin, souple, adaptative et nuancée. Le réel change tout le temps. Donc en principe notre appareil psychique il est en travail tout le temps pour traiter ces données qui viennent de la réalité externe mais qui viennent aussi de notre réalité interne réactivée, ça y est vous avez compris ça maintenant. Mais vous avez des gens, le réel change mais ils donnent toujours la même réponse, oui mais non, ça c'est différent non mais moi ma réponse c'est toujours la même. C'est sous-tendu par des mécanismes de défense rigides qu'on appelle la compulsion de répétition. La compulsion de répétition. Je la mets là entre les deux parce que c'est assez archaïque la compulsion de répétition. C'est pas tout à fait primaire, mais c'est pas tout à fait secondarisé non plus. On va pouvoir dire mais cette personne-là compulsion de répétition. Le réel change, mais vous voyez les facultés souffle adaptative et nuancée ne fonctionnent pas. C'est quelqu'un de psychorigide, au moins pour un sujet, on n'est pas forcément psychorigide pour tous les domaines de la vie. Vous voyez donc c'est des styles relationnels, ça peut être des styles cognitifs. Ce matin je disais, notre appareil psychique, un pôle cognitif, un pôle affectif. Vous voyez, l'affectif nourrit l'intellect et le cognitif cadre, encadre comme une digue, endigue l'affectif pour ne pas le déborder. Sinon on chialera. Les hommes je ne sais pas, les femmes on chialera tout le temps parce qu'on a l'affect, on a plutôt l'affect, c'est pour ça que je prenais l'exemple du film au cinéma ce matin, elle a plutôt l'affect qui est prêt à émerger et la représentation qui est refoulée. Chez les hommes c'est assez souvent l'inverse, c'est ce qui fait que les hommes sont plus dans des conduites quelquefois rationnelles, on dit bon mais quand même il pourrait s'assouplir, il pourrait être sensible et tout. C'est pas qu'ils ne sont pas sensibles, c'est que la représentation va plutôt être mise en avant, et l'affect associé plutôt refoulé. Vous verrez ça si vous lisez les textes, les cinq psychoanalyses de Freud par exemple, les quatre phobies, etc. Vous verrez, c'est vraiment de la méta-psychologie, c'est compliqué. Mais bon, c'est quand même, mais c'est triste, c'est quand même qu'à connaître le genre, on dit que la femme elle est plus sympathique Oui, il faut pas être trop rapide, quoi. Nous-mêmes, surtout si on est clinicien, il faut être nuancé, on l'écoute. Moi, par exemple, dans mon cabinet, là, il y avait un monsieur, il était pédiatre. J'avais mis sur ma porte, évidemment, la consultation psychologique. Vous savez ce qu'il me dit, il me dit, ça sert à rien votre travail, je dis vous avez raison, mais il ne faut pas le dire, il y en a qui croient que c'est utile, mais j'ai trouvé tout con, il ne me l'a pas fait deux fois, mais si ça m'avait blessé, je n'aurais pas réagir comme ça. Moi j'ai un plumage de canard, je prends l'eau, ça coule. La dernière fois, je suis blessée aussi. Mais alors là, il faut y aller costaud quand même, parce que après c'est une compulsion de répétition, moi la voir, on a l'impression qu'ils sont bloqués en boucle temporelle où ils n'arrivent pas à sortir. C'est à chaque fois le même jour qu'ils sortent. Ben, c'est pas... oui. Vous savez, c'est la porte tendre. Ouais, ouais, mais c'est ça. Si on a raté la sortie avec le caddie au supermarché, faut faire un tour. C'est pareil dans les ronds-points. Si on a toujours raté la bonne sortie, faut faire un tour. Psychologiquement, c'est pareil. Ouais, ouais. Bon, alors, il n'y a jamais un mécanisme de défense qui se promène tout seul. Mais quand vous prenez l'habitude d'écouter les personnes au travail, dans un contexte de thérapie, ou là où vous êtes en réinsertion avec les demandeurs d'emploi, etc, vous allez entendre, parce que vous écoutez, même ce qui ne se dit pas, c'est-à-dire en creux, vous allez entendre qu'il y a des points d'achoppement, des points de blocage. Vous allez la personne était assez à l'aise pour me parler de ça. En revanche, j'ai lancé une bouée, elle n'a pas été récupérée. Après c'est tout l'art du clinicien de trouver des chemins de traverse pour pouvoir compléter le tableau dont le clinicien a besoin pour ensuite peut-être mettre un accompagnement adapté pour la personne. Des questions ? J'ai répondu à votre question ? Ça va ? Alors, nous percevons le monde à travers nos cinq sens. Quand on est bébé, on a besoin... ça c'est Dounikot qui dit ça, vous avez entendu parler de Dounikot, Donald est son prénom, je ne sais pas si c'est Donald parce que ça m'a m'énerver. Le bas langage, il est donné par ceux qui nous accueillent dans ce monde et qui sont en général nos parents. Donc, ce qu'ils vont nous donner, ce qu'ils vont nous traduire est aussi conditionné par qui ils sont et aussi par ce qu'ils ont reçu eux-mêmes. Si on est dans une famille de taiseux, sauf si on a fait le PST 120, on découvre la psychanalyse et qu'on lut Pascal Maudinier et tout le reste d'autres gens, on va se dire, moi on ne m'a pas parlé quand j'étais enfant mais je vois bien que c'est très très important de parler au bébé, je vais donc parler à mon bébé. Vous avez des gens qui pensent le bébé, parce qu'il n'a pas encore le langage parlé, n'entend rien. Or c'est tout le contraire. Depuis le premier instant, le bébé, moi je pense même à l'intérieur du ventre de la maman, il ressent les choses. Bien sûr qu'il n'a pas l'arsenal cognitif, pour mettre des mots, ça c'est jusqu'à deux ans, jusqu'à l'âge de deux ans minimum, on pense que tout est engrammé dans le corps. Là, que vous sachiez ça. C'est-à-dire que les capacités, parce qu'après l'enfant va développer le langage, mais il va avoir accès à la symbolisation tardivement. Il y a quelqu'un qui m'a parlé de la symbolisation ce matin, vous voyez ? Le temps de trouver des représentations communes, des référentiels communs, c'est pour ça aussi qu'on dit la vérité sort de la bouche des enfants, c'est l'enfant, au début, il n'y a pas de refoulement, ce n'est pas construit. Il n'y a pas de stratégie, il n'y a pas de manipulation, il n'y a pas de mauvaise foi chez l'enfant. Il commence, à 6-7 ans, il commence à vouloir nous gruger qu'il a compris que nous-mêmes on a des travers et qu'on ne fait pas toujours ce qu'on dit. Je ne fais plus de thérapie d'enfant mais j'adorais J'adorais ça parce qu'ils sentent tout de suite à qui ils vont affaire. Je vous donnerai des exemples de ruses de métiers que je faisais avec les autres. Alors, vous comprenez bien que ce schéma qui est l'idéal du fonctionnement psychique souple, adaptatif et nuancé, il est quand même largement conditionné par ce qu'on a vécu dans les premiers instants de notre vie. Est-ce que ce bain de langage était riche, bienveillant, nourrissant ? Déjà, est-ce qu'on est sur terre et qu'on nous a voulu ? C'est pas sûr. Est-ce qu'on est sur terre et qu'on est du bon sexe ? C'est pas sûr non plus. Moi, ma mère a appelé Simon jusqu'à mon âge de dix ans. J'ai une identité hystérique féminine assurée. Je suis la troisième fille d'une fratrie 4. Je reviens à ce que je viens de vous dire et que vous avez écrit parce que ça c'est un rôle très important du préconscient et il faudra que vous puissiez l'affairer chez les personnes avec lesquelles vous vous discutez, alors pas avec le conjoint si possible. Moi j'avais expliqué la théorie du millefeuille à mon mari, de temps en temps, parce qu'ils avaient écrit une thèse comme par laquelle quand on pleure on sait pourquoi on pleure, oh j'ai la morale à une de nos nièces et tout ça, Je leur fais le schéma. Ils sont fêlés de ce schéma. Moins compliqué que ce que je vous fais, parce que vous, vous compreniez plein de trucs. Et donc, de temps en temps, quand ils commençaient à dire des bêtises, je disais, je crois que le mille-feuille là, il... Alors, il me dit, j'ai combien de feuilles ? Je dis, je crains que tu sois en train d'en perdre. Ça nous fait marrer. Et puis, de temps en temps, je lui dis, mais tu sais, tu peux en gagner d'autres aussi, c'est pas définitif. Donc il ne pourrait pas faire le schéma, ça c'est sûr, mais il a compris le principe. Voyez, tolérer la différence, écouter, s'énerver, accepter que des gens aient des points de vue différents, c'est ça aussi qui fait la société. D'accord ? Alors le rôle du préconscient est très important parce que même ici maintenant, alors que vous m'écoutez et que moi j'essaie de me concentrer pas vous dire des bêtises, et bien nous luttons tous, donc c'est très très coûteux, sur le plan des défenses, nous luttons tous à cet instant contre l'angoisse, la dépression et le conflit. Est-ce que vous saviez que vous êtes des angoissés ? Oui, oui, est-ce que vous saviez que vous êtes des dépressif. Enfin non, vous voyez, ça commence. Est-ce que vous saviez que vous êtes des êtres de conflit ? Oui, parce qu'on sait toujours bien qu'il faut engueuler quelqu'un. Donc ça c'est le conflit interpersonnel. Mais le conflit intra-psychique, vous savez que vous pouvez être l'ennemi de vous-même ? Ben oui, le premier même. Ben oui, le Mais c'est bizarre ça ! Comment vous comprenez ça ? Avec le schéma, vous avez la réponse. Qu'est-ce qui fait qu'on puisse avoir des conduites qui sont hostiles à notre intégrité psychique et physique ? La réalité interne avec justement tout ce qui est au-delà des Et puis, des représentations qui vont s'opposer les unes aux autres, vous voyez, c'est des forces, je mets un petit F avec un vecteur là. Les désirs par rapport à ce que demande l'humanité aussi. Les désirs, ce que souhaiterait véritablement, ce que désirait vraiment la personne qui rend contradiction par exemple à ce qu'il doit faire au quotidien. Oui, mais ça peut... Alors, vous voyez, c'est pour ça que c'est bien que vous disiez la réalité interne. Si dans mes représentations inconscientes, je suis une fille, j'ai pas le droit de faire des études. Parce que dans ma culture, dans ma famille, dans mon plan, les filles, elles vont se marier, elles vont faire des gosses. c'est ça le programme, donc ils n'ont pas besoin de faire d'études. Moi c'est une de mes patientes, il y a des années, qui était professeure d'université, son frère et elle, son frère avait le droit de faire les études qu'il voulait et elle, elle avait vocation, alors descendant d'un resto, elle avait vocation à trouver un bon parti ou comme bon parti il la trouve et puis elle continue à répéter le modèle depuis des générations assez bagarrées pour pouvoir faire des études. C'était tellement compliqué ces tenues, etc. C'est une femme qui m'a été adressée par son médecin traitant parce qu'elle avait une problématique d'addiction. Elle n'avait tellement pas confiance en elle. Pourtant elle produisait des recherches, elle était très très intelligente, productive et tout ça, très adaptée dans son domaine de recherche, mais du côté de la construction identitaire, la confiance en soi, pouvoir se poser comme sujet en s'opposant et dire « ben foutez-moi la paix, on est en France, on est éclansipé ». Ce n'était pas le cas il y a 50 ans, aujourd'hui tout est possible, encore, on va voir. Mais ça varia bien justement pour compenser tout ça, c'était une conduite addictive avec l'alcool. Alors, conflit intra-psychique, vous avez compris, c'est pas là que ça se situe. Si pendant les soldes, mon conflit, c'est que je prends la paire de godasses rouges ou la paire de godasses vertes, ça va pas très loin. Si j'ai envie des deux, mon portefeuille le permettrait, je m'achèterais les deux. C'est pas là le problème. C'est là, parce que là il est inconnu, il n'est pas conscientisé ce conflit. Mais qu'est-ce qui va se manifester ? C'est les forces en fait qui vont épuiser le sujet. Vous comprenez ça ? Ils appelaient le chargé cognitif au final et ils s'épuisent. Probablement. L'autre conflit, mais qu'on peut lever assez rapidement, c'est entre le conscient et l'inconscient. Moi j'aimerais bien reprendre mes études de psychologie. Alors la personne s'inscrit, mais elle ne va pas au cours. Il y a toujours un cheveu sur la soupe. Non il n'y a pas ça, mais finalement le programme et tout. En fait ça fait dix ans que la personne dit je suis pas bien, mais en fait dans la réalité elle ne met pas en œuvre ce qu'il faut pour réaliser le désir inconscient. Donc c'est pour ça que, je vais vous donner une petite formule que vous retiendrez, souvent les gens disent quand on veut on peut, c'est faux. Oui, c'est beau ! Alors, vouloir c'est là, c'est le système perception conscience. Vous êtes d'accord avec ça ? Le pouvoir c'est là. C'est-à-dire que mon inconscient peut mettre en œuvre des tas de choses pour m'empêcher de réaliser mon désir conscient. C'est ce qui fait que les gens sont souvent les ennemis d'eux-mêmes. Si on a compris ça et qu'on se dit je vais faire d'humilité, je vais porter mes valises chez quelqu'un qui va pouvoir m'aider, c'est comme ça qu'on entre en thérapie. Et puis il y en a d'autres qui disent non non mais ça sert à rien, le monsieur est une meuf, et puis ils vont continuer à emmerder le monde avec leurs valises pleines de trucs à eux. Du coup, c'est quoi le bon proverbe ? Ah, il y a un proverbe là ? C'est être de toi, le ciel t'aidera. Mais le ciel a corporé. Le ciel, je peux plus parler. Non, je pense à la question de la demande ou de la plainte. Vous voyez, vous avez un patient, il vient vous voir et il n'y va être que plaintif. Mon mari, mon chef, je ne sais pas quoi, le climat... Si la personne ne se remet pas du tout en question, elle, dans sa façon d'appréhender le monde, on ne pourra pas l'aider. Vous pouvez être le meilleur thérapeute de la planète, on n'en sera pas. Si elle n'a pas envie, elle n'a pas envie. Non, c'est-à-dire qu'elle... Elle vient peut-être chercher une confortation de son malheur, de sa légitimité. Alors c'est vous qui m'avez parlé de victimisation ? C'est moi qui vous avais parlé de la victime. Oui, non, je suis une victime. L'idée du thérapeute c'est de regarder s'il reste quelque chose de vivant chez la personne, mais vivant au sens psychologique, porté par un désir de s'en sortir. j'avais une patiente il y a des années, elle disait dans ma famille les femmes soit elles vont en psychiatrie, soit elles vont en psychiatrie, éventuellement elles se suicident, soit elles sont malades, elles ont un cancer du sang. Et donc elle avait ces deux identifications là, ça c'est les identifications. Et elle me disait, elle ne voulait choisir ni l'une ni l'autre option, je lui dis mais madame, mademoiselle à l'époque, peut-être que vous pouvez créer votre voie, celle d'être ni malade ni folle, malade dans son corps ni folle, parce que c'était soit des compensations somatiques par le cancer, soit des compensations psychiatriques. Et vous voyez, elle était dans une famille où on n'était pas libre de faire ses études, elle était dans un milieu d'artiste, alors il fallait peindre, il fallait dessiner, etc. Mais on n'aurait pas pu être prof, par exemple, on n'aurait pas pu être avocat, on n'aurait pas pu être médecin, alors l'art c'était complètement con tout ça. laisser les gens libres, selon les bergères demain, on ne saurait pas y aller en tant que bergère, on va traverser. Donc l'idée c'est que vous reteniez qu'on est un peu prisonnier quand même de son, j'arrive, de son subconscient et que c'est une vraie conquête de pouvoir repérer ce qui pourrait nous angoisser, je suis angoissée de quoi, ou ce qui pourrait nous déprimer, mais nous déprimer gravement, parce que la petite déprime, parce qu'on n'a pas eu le soleil depuis quinze jours, ça c'est normal, parce qu'il pleut et que j'avais prévu d'aller j'ai ramassé les champignons, je peux pas y aller, bon ça va, on tolère cette frustration quand même, d'accord ? Vous avez des gens, ils s'engueulent tout le temps avec les autres. J'ai une collègue comme ça, elle n'est pas psychologue, c'est une salariée. Elle entre en relation avec vous, elle commence par vous mordre, symboliquement. Ah fout un temps, on t'invitait à boire le café. Moi j'étais tellement aimable, tu crois quand même pas que je vais te réinviter à boire le café. d'ailleurs toi qui m'invite on retourne boire le café. Faut pas me chercher. Alors ça a fait marrer. Mais maintenant elle est plus comme ça avec moi. Alors je sais pas, elle continue peut-être à être désagréable avec les autres, mais avec moi elle est plus désagréable. Mais le pire c'est quand on est en conflit avec soi-même et qu'on ne le conscientise pas. C'est ce qu'on disait Alors ça s'entend dans le langage. Avec la chance que j'ai moi, de toute façon, je vais me planter à l'examen. Alors ça c'est sûr que si tu pars comme ça, tu ne vas pas réviser les bons chapitres, tu vas te tromper. Ou tu vas aller à l'examen de statistiques le jour où c'est l'examen. Donc pensez à ça. Moi je pense qu'il y a beaucoup de gens accrants là actuellement dans notre société, qui sont agressifs dans le réel, et c'est un mode de traitement d'angoisse, je pense. J'ai réfléchi à ça il n'y a pas très très longtemps, je me suis dit mais c'est quand même bizarre qu'il y ait autant de gens mal lunés quoi. Ils ne vous connaissent pas, commence par vous mordre, comme le trottoir. La dépression c'est pareil, quelqu'un qui pourrait vous dire je ne me sens pas bien, je n'ai pas de tonus, je suis préoccupée mais je ne sais pas vraiment par quoi. Bon, il y a un petit fond dépressif donc il faut qu'on ait les grilles psychopathologiques de c'est quoi l'angoisse, c'est quoi la dépression, de façon à inférer le degrés. J'avais une dame il y a longtemps, je ne sais plus comment elle était arrivée chez moi à ma consultation, et puis je lui dis, et avec toutes nos difficultés au travail, et je lui dis avec tout ça, est-ce que vous prenez des médicaments ? Non, non, dit-elle, non, non. Elle avait eu un cancer, elle était guérie, et puis elle fout dans son sac, et puis en même temps une ordonnance. Et en numéro un, je vois l'exomile. Je lui dis madame vous prenez du Lexomil, ça ça fait 30 ans que j'en prends. Donc c'est comme si vous me disiez le matin petit déj je prends un petit peu de confiture. Vous comprenez ? C'est à dire que c'est tellement passé dans les moeurs, on est complètement shooté de tout, mais on sait plus ce que c'est que là, plus loin, normalité. Faut tolérer d'être angoissé, faut tolérer d'être en dépression et en conflit avec soi-même et les autres. Et si on conscientise tout ça, qu'on a un bon appareil défensif là, ben globalement ça va. Je me demandais quel mécanisme se met en place lorsqu'une personne prend le réel, va l'interpréter évidemment mais pas en conscientisant le fait qu'il y a interprétation, est-ce que ce réel n'est tolérable que transformé et impose en fait cette nouvelle lecture du réel comme étant la seule possible et impose cette lecture là à l'autre. Ben oui c'est le dogme, vous êtes en train de définir le dogme. Ce réel là signifie ça et c'est rien d'autre, c'est à dire ma vision, c'est ma traduction, c'est ma compréhension. Et ça devient la vérité. Et c'est la vérité vraie avec un grand V. C'est Trump, c'est ce qu'il dit. C'est ce que dit Trump. Il dit quand je parle, ce que je dis, c'est la réalité. Oui, ou alors il dit même, n'écoutez pas ce que je dis, mais il faut répéter, il dit ça à ses sbires, répétez plusieurs fois la même chose, même si ça n'a aucun sens on va vous acclamer quoi. Si vous ne connaissez pas Gustave Le Bon, je vous dis quelque chose Gustave Le Bon ? La psychologie des foules, traduit en 22 langues, il a expliqué très bien, tous les dictateurs ont lu Gustave Le Bon. Je pense que c'est important pour culture générale, de lire Gustave Le Bon, Psychologie des foules. Et je pense que certaines officines de communication s'inspirent de ça, de forme de slogan, y compris dans les directions de communication en interne dans les boîtes, avec un langage qui est un peu dévoilé, un peu beaucoup dévoilée dans le sens, mais on va adhérer à ces concepts. Vous voyez bien alors les dames qui sont dans les DRH là, vous allez me dire tous les slogans de la Novelande managériale ? Les soft-kills, les nudges, les quoi d'autre ? Des incentives. Des quoi ? Des incentives. Des incentives. Les gens sont des talents aussi. Les gens sont des talents ? Oui, bon ça c'est encore français, on dit talent, j'ai du talent, je suis un talent. Si on perd le sens, le sens commun, là on est tous francophones, mais c'est important d'avoir un référentiel syntaxique commun. Barbara Cassin, c'est un nom qui vous dit quelque chose, professeure du maître, l'anneau, C'est une linguiste, Barbara Cassin, elle avait fait l'étude du discours de Sarkozy, je ne sais plus si c'est quand il était ministre de l'intérieur, candidat à la présidentielle ou président. Parce qu'il parle très mal français Nicolas Sarkozy, il fait des fautes de syntaxe pas possibles. Mais peut-être qu'il, je ne sais pas, je ne le fréquente pas, mais peut-être que c'était sa façon d'entrer en communication avec des gens qui, comme lui, ne parleraient pas très bien français. Je ne sais pas. En tout cas, Barbara Cassan, c'est très intéressant ce qu'elle écrit, je dis c'est une linguiste, elle défend ce référentiel commun, du sens. Alors, qu'est-ce que je ne vous ai pas dit encore ? Oui, oui, parce qu'en fait, c'est quand même, même si ce n'est pas un manque de langue française, je trouve quand même que ça prend la place, par exemple, des projets qui m'ont envahi l'esprit. Et à un moment, ils n'existaient pas, et d'un coup, j'ai l'impression que tout le monde fait des projets tout le temps. Des projets qui vivent. Mais les deux, en fait justement le mot, dans les deux, on a toujours dit qu'on se croise au travail, on fait des projets, on fait un projet avec l'équipe, tel projet sur 100 ans, tel projet sur 1 an, avec les étudiants on fait des projets, et puis après on arrive à l'international, mais c'est quoi votre projet de naissance ? C'est pas possible ! J'ai même dit le mot, parce qu'il n'y avait pas de plan de naissance de ce projet, et puis d'un coup en fait je trouve que ce mot est parti, à pénétrer toutes les zones de vie et maintenant on n'est plus qu'à avoir un projet qui s'écrit et même si le mot n'est pas nouveau, dans la façon d'utiliser je trouve qu'il est devenu, je sais pas, envahissant et omniprésent. Voilà, et je trouve qu'il y a plein de mots comme ça, qui sont, et puis c'est à plein avoir, et puis il n'y a plus, c'est même ça, c'est toute pleine frontière, parce qu'on a du coup des projets d'aventure, ça m'a fait douleur, mais même quand on va dans les écoles, c'est pas des projets d'idéologie qu'on connaît, c'est mon enfant, quoi. Et puis à part, quand on part à l'école, c'est pas oui, c'est pas non, c'est ça, les objectifs, c'est quand est-ce que, c'est la fin du crochet, qu'elles sont les cases que vous souhaitez coucher d'affaires ? C'est ça, la posture. Mais surtout aussi, ces métiers ont énormément changé. Je pense que la réalité numérique n'est pas étrangère à ça. Ma patiente dont je vous parlais tout à l'heure, la professeure des écoles, elle dit qu'ils doivent renseigner énormément d'informations dans le logiciel qui est supposé être accessible aux parents, qui sont supposés prendre connaissance de ce qui concerne la classe, leur enfant, les notes, les trucs et machin, mais dans la réalité les parents n'y vont pas, ils ont des coups de sang parce que l'enfant leur raconte un truc et allez ça y est c'est parti, ils envoient un mail, parce que bien sûr ils ont le mail en direct, alors la directrice en pourquoi pas le rectorat. C'est-à-dire qu'au lieu de faire simple et de dire en début d'année on va apprendre à se connaître, s'il y a quoi que ce soit, surtout, dites à votre petit garçon, votre petite fille que tu me parles à la récré, le truc, machin, si on veut faire lien quoi. Et surtout moi je préfère le canal, on se voit à la sortie de l'école, vous prenez rendez-vous, m'envoyer un sms. Mais il faut trouver les canaux de communication. Or moi je pense que plus il y a de canaux de communication, plus on a perdu la communication. A tel point que dans les entreprises par exemple, il y a un jour obligatoire dans mon établissement public, un jour obligatoire par direction pour que tout le monde se voit dans des réunions en journée. Bah non, ils ont des réunions en visio et les gens sont dans leur bureau, dans leur espace. C'est absurde, non ? Autant être en train de travailler chez soi, on reste en pantoufles si on veut rester en pantoufles. Autre sujet dans les entreprises, plutôt pour les RH, mais je pense qu'on connaît tout ça, c'est la convivialité prescrite. C'est un oxymore. La convivialité par définition ça se prescrit pas. Alors on a des soucis de management, d'équipe, de trucs, de machins, de cohésion d'équipe, alors on va faire du team building. Jordan vous aurez plein d'exemples à me donner, je donnerai à moi sûrement aussi, ça me reposera les cordes vocales. Et puis sinon on va faire des petits-déjeuners, alors tous les mardis matin, petits-déj. Moi, les salariés que j'écoute, ils trouvent des tas de stratégies pour ne pas être confrontés aux gens qui les emmerdent au quotidien. Alors vous voyez, là on va être du côté des défenses, non pas mécanisme de défense situé sous la conscience, mais on va être dans des stratégies individuelles et collectives de Je reviendrai sur ça parce que c'est un gros morceau. Si jamais vous avez une question d'examen à la fin de l'année, sur les défenses, ce n'est pas celle-ci qu'il faut vous provoquer. C'est important que vous sachiez comment nous fonctionnons défensivement, individuellement. Ça, ça relève de la psychanalyse. Ce que Frédéric attendrait dans un cursus de PSC 120, mais de psychologie du travail, c'est de comprendre les stratégies individuelles et collectives de défense qui sont en lien avec le travail exercé. J'aurai l'occasion de rediscuter de ça avec vous. Alors si le déplacement peut être entendu, alors dans le rêve par exemple, Dans le rêve, vous avez condensation, symbolisation, déplacement, c'est les opérations psychiques. On a parlé des désirs, mais il faut savoir qu'on a des désirs de mort, on a des désirs de tuer dans l'inconscient. Vous savez ça. Heureusement, c'est limité par les interdits et à l'abri du refoulement. Donc on ne pense pas qu'on puisse être un criminel. Une fois qu'on sait que ça marche comme ça, on sait que le désir de tuer il est C'est là, c'est tout à chacun. Ça vous fait marrer. C'est ça qui pose problème. Je pense que c'est l'association que je vous livre, les jeux vidéo. Dans le développement psycho-affectif, à quel âge pensez-vous que l'enfant fait la différence entre son imaginaire et le réel ? Qui dit mieux ? Faites vos jeux ! Quand est-ce que l'enfant a la construction psychique qui lui permet de différencier ce qui est son imaginaire, de ce qui est la réalité, c'est au alentour de 6 ans. L'âge de raison c'est quand ? 7 ans. C'est important de savoir ça. Un enfant qui ment, à 7 ans il sait qu'il ment, il sait qu'il vous gruge. Et si vous faites comme si ce n'était pas important, vous laissez devenir un délinquant ou un escroc en puissance. Ah oui, c'est vrai, hein ? Le virtuel, moi, ce n'est pas un sujet que je travaille, mais je me dis quand même, à chaque fois que je vois des gens sur des jeux dans les transports en commun, des jeunes, c'est toujours des jeux de fight, là. Mais ça va faire quoi dans leur cerveau ça ? C'est pas du tout la même façon que d'aller jouer au foot, ou d'aller jouer à la pétanque, ou aller jouer même au baby-foot. C'est le corps. Il faut que le corps soit impliqué dans le jeu, depuis que l'enfant est tout petit. On parlera de corps-propriation, je sais pas si c'est un mot que vous avez déjà entendu, c'est par notre corps subtil, c'est-à-dire le corps érotique, on reviendra sur ça, en allemand c'est Leib, c'est différent du corps physique qui lui se dit Körper. Notre sensibilité c'est notre corps érotique, c'est ce qui s'est construit, c'est à la fois du physique et à la fois surtout du psychique. Quand un enfant va se rouler dans la boue parce qu'il a fait un match de foot ou de basket ou les filles, ce que vous voulez, c'est par son corps qu'il éprouve les choses. C'est pas du tout la même chose. J'ai entendu quelqu'un hier qui m'a parlé de cybersport. C'est que la tête coupée du corps, coupée du corps. Là, je ne suis pas très optimiste par rapport à l'élaboration de ce qui pourrait être l'agressivité en soi mais qui va se développer sous forme de violence et qui va se traduire dans le réel? J'ai pas de réponse par rapport à ça, c'est une question. Mais je trouve qu'il y a quand même beaucoup de gens qui sont très agités et pas du tout contenus avec des livres psychiques qui tiennent. Pourtant il y a des psychologues, il y a des articles récents de psychologues qui expliquent justement les jeux vidéo pour certains enfants qu'on appelle aujourd'hui neuro-atypiques. Neuro-atypiques ! Maintenant on dit ça. Et bien il paraît que les jeux vidéo permettent justement dans l'imaginaire d'apprendre à résoudre des problématiques, je ne parle pas des jeux vidéo de guerre, les jeux vidéo, les constructions. Et ça aiderait dans l'imaginaire à apprendre à résoudre des problématiques qu'ils peuvent après, d'après certains, dupliquer dans le rêve. Après, auprès des enfants, je trouve que maintenant ils leur donnent très facilement des médicaments. C'est qu'ils les trouvent un peu agités parce qu'ils jouent aux jeux vidéo depuis qu'ils sont très jeunes, c'est TDAH, donc médicament, médication. TDAH pour tout le monde ? Tout le monde connaît ? Et voilà, donc beaucoup de mamans viennent voir après les praticiens pour trouver des solutions parce que le gamin il est comme dans une cocotte minute et il finit par avoir des et par avoir un comportement complètement... il finit par avoir peur de lui-même parce qu'il ne contrôle pas, ne serait-ce que sa gestuelle, son comportement en société. Parce que ça n'a pas été construit. Voilà. Et la réponse, le bas de langage, je vous parle du nourrisson, mais quand on a un enfant, jusqu'à ce qu'il soit dans une autonomie de pensée... je vous dis l'âge de raison c'est 7 ans mais avoir une pensée vraiment aboutie c'est au moment où on commence à faire des rédactions qui un peu plus tard de la philo vers 15-16 ans en effet voyez là je trouve que notre société est quand même très mal barrée. Après pour en venir à ce que tu disais, les médicaments depuis toujours, c'est un super mot, de plus en plus, parce qu'il y a de plus en plus, l'histoire du TDA, c'est le père du psychiatre qui l'a fait, depuis la nuit des temps, il y a eu des médicaments pour cette population et ça ne vient pas nécessairement des jeux, etc. Et les TDA, quand ils prennent du Ritalin, etc., ça leur permet de se focaliser aussi sur les apprentisages, Et en plus il y a la pression de la société, la plupart des écoles demandent aux familles des prescriptions de Ritalin. Oui mais ce que je trouve c'est qu'il y en a trop en fait, et des fois le diagnostic il n'est même pas bon, c'est pas forcément ça. Oui mais ce que je veux dire c'est que c'est automatique, à partir du moment où ça sort pas de leur cadre, c'est systématiquement de la médication et on oblige les familles sinon ils ne prennent pas le gamin à l'école. Sans être sûre, il y a des cas de figure où les gamins ne relèvent pas de sang, mais pas du tout. De toute façon on peut se passer du rétalent, mais ensuite les profs veulent des classes sages, des moutons, donc ils ne peuvent pas gérer 2-3 nourris atypiques, donc rétalent. C'est comme les vues en épave, on leur donne des molécules pour qu'ils soient calmes. parce qu'il y a du mal personnel pour ceux qui ne passent pas le mal personnel. C'est important que vous sachiez dans quelle société nous vivons, mais c'est aussi la complémentarité des disciplines qui va faire qu'on va avoir pris une situation dans sa complexité. Moi je me méfie des gens qui ont des réponses à tout. Oui, parce que tout à l'heure j'ai parlé des TCC, des thérapies cognitivo-comportementales, comme des autres sociétés qui valent vite. Il faut aller vite, faut du rendement, je me demande bien pourquoi. Les gens sont pressés de mourir ou pas ? Moi pas. Non mais voyez, pourquoi gagner du temps ? Regardez les pubs, de temps en temps je le fais, c'est toujours gagner du temps, mais gagner du temps pour quoi faire ? Les applications numériques c'est pareil, faut gagner du temps. C'est pas pour libérer du cerveau et pour regarder des petits oiseaux et écrire de la poésie. Alors, je le dis tout de suite, ça fait deux fois que ça me vient, voyez, notre capacité de rêverie, si ça, ça fonctionne, ça veut dire que le champ du désir, des défenses, tout ça est harmonieux. Dans les organisations du travail qui suppriment cette capacité à avoir des infiltrations fantasmatiques, c'est comme ça qu'on dit, et bien c'est ça qu'on appelle la répression pulsionnelle. Vous avez dans les organisations de travail où le temps de production est calculé, par exemple sur les chaînes de montage, mais pas que, le personnel soignant à qui on dit vous faites la toilette ça dure 7 minutes et pas plus, vous avez tant de résidents dans les EHPAD, les trucs, les machins, tout est menotté, vous croyez qu'on prend en considération la spécificité du patient ? Monsieur untel, il a 85 ans, il a mal à l'épaule, il va falloir qu'on soit deux pour le pour le bouger, sinon forcément on va lui faire mal, ou sinon je pourrais pas lui faire la toilette, etc. Ça, il y a quelques années, et je suis contente d'avoir mon âge, parce qu'on pouvait discuter du métier, comment on allait faire, c'est-à-dire qu'on discutait du travail. Et monsieur ou madame untel, c'était pas la chambre 25 ou untel, quel Alzheimer, du second, etc. C'était des humains et on respectait cet humain-là. Le fait qu'on soit dans des tableaux Excel de rentabilité de gestion depuis que les organisations du travail ont été modifiées par le tournant gestionnaire, donc ça, ça fait déjà 30 ans, et bien c'est sur des corrélations qu'on va pouvoir juger de l'efficacité du travail et pas du tout du côté du métier. Alors une infirmière dans un service qui dit, on nous dit 7 minutes, moi je continuerai à faire comme d'habitude mon travail, si elle est seule à penser comme ça, elle ne pourra pas résister. Elle va se faire ostraciser par le reste de l'équipe qui dit oui mais tu nous ralentis on n'atteindra pas nos objectifs et on n'aura pas les primes qui vont avec parce que pour tout le monde le nerf de la guerre c'est l'argent et si on pense que la reconnaissance il est toujours là le pire, que la reconnaissance c'est par l'argent on se dit loin, on a tout vu mais ça ne marche pas, c'est le collectif, la société, c'est ça que je veux dire. Oui, alors vous voyez le collectif, j'ai dit qu'on reviendrait sur ça. Le collectif c'est pas une équipe collective. Le collectif c'est constitué par des gens de bonne volonté qui décident de discuter ensemble du travail. C'est important ça. Et même si on n'est pas tout à fait dans la même activité professionnelle, on est infirmier, on est médecin, on est aide-soignant, on va discuter de monsieur untel, patient, etc. Chacun met son savoir-faire, son expertise métier et son humanité aussi au service de, pour le bien-être de monsieur machin, madame machin. Et puis il va falloir tenir tête à ce rouleau compresseur qu'est la gestion. Le nombre de personnes, moi je pense par exemple les burn-out, on verra ça après, mais je préfère dire épuisement professionnel. Je peux parler en anglais si vous voulez mais on est en France, je préfère parler français. Le burnout historiquement c'est pas du tout ce qu'il est aujourd'hui. Tous les gens qui ont un épuisement professionnel ce sont des gens qui sont très engagés dans le métier, dans le travail bien fait. Ils ont une éthique de métier. Et c'est l'organisation qui empêche cette méthode ? C'est-à-dire qu'ils leur manquent probablement, alors, ils leur manquent, ils ont un truc en trop, ils leur manquent probablement l'analyse sociale et politique de l'organisation du travail. Ils n'ont pas les clés pour comprendre dans quoi ils sont pris. Mais en plus de ça, moi les gens dont j'ai eu à m'occuper et qui avaient vécu un épuisement professionnel, je vous dis, ils adhèrent beaucoup à ce qu'ils font, ils sont passionnés par ce qu'ils font et il y a peut-être, alors c'était pas dans un contexte de thérapie individuelle, c'est plutôt les salariés en entreprise, mais peut-être qu'il y a une confusion de manière très inconsciente avec faire et être. Vous comprenez ça ? Être c'est l'ego, c'est mon identité. Si j'attends tous les qu'on me dise « toi t'es exceptionnel », etc. Vous voyez bien que ça n'a pas grand-chose à voir avec le travail. C'est mon être qui doit être flatté là. Vous avez des gens qui marchent comme ça ? Et faut pas croire que c'est les petits gens, les salaires, ceux qui font tourner la boutique. Plus on monte dans la hiérarchie, l'engagement est fort. Plus c'est le cas. J'ai un patient là, il m'a envoyé, il m'a adressé plutôt. Il est dans une très grande boîte, il fait 20 ans qu'il y est, il a tout construit la grosse boîte et il a un très bon salaire. Et l'année dernière il n'a pas eu le bonus attendu. Tout le monde a eu le bonus attendu mais lui il n'a pas eu le bonus attendu. le mec il a décompensé. Directement il atteinte alors il s'est pas dit je suis plus en odeur de santé, j'essaie de me virer, je suis un trop gros salaire. Non il n'avait pas du tout les outils pour comprendre tout ça. Alors là moi je pensais que ça y est on allait arrêter. Puis l'autre jour il m'a dit j'ai compris plein de trucs mais j'aimerais bien continuer avec vous. Je dis ah bon parce qu'on a fait la grosse partie du travail, pourquoi il était venu, c'est-à-dire le mettre à distance un peu de cette souffrance par rapport à la malédicatance dont il a été obligé quand même, parce que là je vous raconte le bonus, mais il y a plein d'autres trucs pas très sympas. Et puis il me dit, mais je m'aperçois, il me dit je pleure tout le temps. Il me dit j'aimerais bien travailler ça avec vous monsieur, avec plaisir. moi je pense qu'il a fondillé l'armure et il prend conscience qu'il faut qu'il travaille ça quoi. Et lui c'était un bel exemple de confusion entre faire et être. Est-ce que vous avez déjà entendu parler des évaluations ? Moi ce que j'entends c'est t'as été évalué ? Christophe que j'avais été évaluée ? C'est tous les ans ! Les linguistes là, professeurs de lettre, qu'est-ce que vous en pensez ? A quoi ? Au travail. Moi mon chef il m'évalue, je lui demande s'il se prend pour Dieu. Quel humain peut évaluer un autre humain, vous pouvez me le dire ? Dans Dans la finance, c'est ça, tous les ans. Mais pas que dans la finance. Vous voyez si on ne fait pas gaffe au langage, on est vaincu de quoi ? Le travail, l'activité, le savoir-être et le savoir-faire. Le savoir-être, c'est mesurable, à la tête du client. A la tête On est chez Maquiavel, on est en grâce, on est en disgrâce, on est à la cour du prince mais on n'est pas dans ce qu'on appelle un chat-un-chat quoi. Donc, je veux bien qu'il y ait un échange sur les valeurs. Moi j'y ai droit avec mon DRH en tant que psychologue. Mais je ne peux pas, je prépare un peu quand même, je joue un peu le jeu. Moi très bien, parce que quand je suis arrivée, d'abord j'étais avant le DRH actuel, il n'avait jamais travaillé de psychologue, donc j'ai dit, je vais pouvoir le façonner. J'ai été dans une piscine, j'ai été là où je suis là, parce que là je me montre sans filtre, vous n'allez pas aller me trahir mais donc je lui ai dit comment je travaillais et il est très content. On me fout une paire royale, alors de temps en temps je vous donne quelques chiffres, quelques alertes, mais non c'est une assez belle coopération, on pourrait faire beaucoup mieux, qualitativement je veux dire, on pourrait faire beaucoup mieux Mais bon, c'est déjà pas mal. Je m'occupe beaucoup des salariés et je travaille très bien avec le médecin du travail et l'infirmière, donc ça c'est le plus important. Vous voyez, ça c'est des coopérations que vraiment j'ai construites et il y avait une demande, il y a du répondant, on est une bonne équipe, on a les mêmes valeurs, ça c'est super important. C'est gratifiant. Moi, je n'attends pas la reconnaissance de ma hiérarchie. D'abord, je n'ai pas d'indicateur. J'ai un contrat annuel renouvelé au mépris du droit social, dans ce cas, je vais vous consulter, comme il me dit à chaque fois qu'on renouvelle le contraire, il me dit Simone, vous m'emmenez pas au Prud'homme, je me dis non, j'ai pas le temps de ça. Mais bon, quand même, c'est un établissement public, administratif, on n'est absolument pas dans les clous. Je ne suis pas la seule dans ce cas-là. Mais ils font avec moi l'économie d'un 13e mois, d'un 14e mois. Donc vous vous doutez bien que mon entretien d'évaluation, je n'ai pas grand-chose à faire parce que d'abord, je n'ai pas d'objectif primable. Mais le biais pour les gens qui ont des objectif primal, c'est que la prime est devenue par variable du salaire. Vous voyez la confusion est induite, on induit cette confusion faire et être. C'est le système qui pense ça comme ça, c'est très sournois. Donc oui, comme vous dites Yannick, on évalue le savoir-être. Alors il faut savoir que le travail n'est pas mesurable, éventuellement les résultats de votre travail sont mesurables. C'est subtil. Si vous vendez des nuits d'hôtel chez Accor que vous êtes commercial, on peut voir que vous avez augmenté de 6%, c'est mesurable. Mais si vous travaillez psychiatrie et que vous mettez dix ans avec le même patient pour qu'il vienne le bon jour avec le bon médecin, à la bonne consultation, qu'il ait bien pris ses médocs, qu'il soit bien habillé au sens adapté au climat etc. Ça on peut dire, on sait comment il était quand j'ai commencé à l'accompagner cliniquement, c'est plus le même homme, c'est plus la même femme et on peut penser que notre travail y est pour quelque chose, porté par la relation thérapeutique. Comme par hasard, en psychiatrie, ils n'ont pas pu mettre en place la tarification à la T2A. Pourtant, c'est toujours dans les clous. Alors là, 2025, grande cause nationale de la santé mentale. Oui, ça arrive. J'attends de voir. D'accord ? Est-ce qu'il y a des remarques, des questions, pour que je raccroche les vagons ? Oui, vous pouvez le prévenir. Orianne, dans une intervention en psychologie clinique l'année dernière justement, on avait eu un psychologue qui travaille chez France Travail et qui nous expliquait qui nous expliquait qu'ils allaient réduire le temps d'accompagnement en fait des personnes, notamment sur la partie accompagnement au psy, justement pour une raison, une question de rentabilité. C'est un travail qui est la psychologie par définition, c'est pas un que j'entends dans ce que vous dites, c'est que s'il y a une prescription, vous allez recevoir des demandeurs d'emploi et vous êtes psychologue, il faut que vous fassiez tant de consultations par jour et donc ça veut dire un quart d'heure par personne. C'est du travail prescrit. Qu'est-ce que vous allez pouvoir faire en un quart d'heure ? Voyez, si vous avez la main sur le fait que vous Vous pouvez recevoir autant de fois que vous voulez cette personne. Vous allez faire un quart d'heure aujourd'hui, puis peut-être un quart d'heure après-demain, puis peut-être qu'il faut que vous ayez la main sur votre emploi du temps. Moi, je me pose souvent la question si j'étais prof aujourd'hui, est-ce que je ferais le programme demandé par l'Éducation nationale ? Sûrement pas. Qu'est-ce que je commencerais par faire ? De la régulation, arriver à l'heure, le respect entre les uns et les autres, le prof, le savoir, le truc, le machin. Vous voyez, il y a des prérequis qui sont perdus. Bon, je ne sais pas si une année suffirait dans quelle matière. Si j'étais prof de français, je choisirais certains textes qui auraient une résonance avec la société. Maths, je ne pourrais pas enseigner les maths, mais histoire géo, c'est pareil, je choisirais des choses, des éclairages relation avec l'actualité, le climat, un truc, mais il y a des métiers où la mission est devenue quasiment impossible par rapport justement aux valeurs métiers, l'éthique de métier. Alors je repense à mon DRH là, pour nous on doit donner un plan d'activité, je crois que c'est ça, on va pas le nombre de salariés qu'on a reçus, on va dire le nombre d'entretiens qu'on fait, moi j'ai la main, si je veux, la dame dont je vous parlais tout à l'heure avec qui il a été dit, je la remercie de m'avoir fait passer pour une code, je l'accompagne depuis trois ans je pense, je vais pas dire j'ai tant de personnes que j'accompagne depuis trois ans, tant de personnes que j'accompagne depuis deux ans ? Non. Je vais dire le temps d'entretien individuel, le temps de réunion d'informations, mais je fais aux doigts mouillés. Je prends les statistiques de l'année d'avant, je dis bon alors j'ai fait plus, j'ai fait moins, j'ai fait pareil, qu'est ce que le Pôle Santé a mis en place ? Alors je fais un petit peu d'analyse mais je ne passe pas trois heures là-dessus. Puis ça passe en alors il y a toujours un représentant syndical pour dire bon mais alors est-ce que les psychologues ont des situations individuelles à nous faire remonter parce que quand même bla bla bla bla bla bla et nous on dit bah écoutez non c'est le médecin du travail éventuellement je reçois des élus qui me demandent de venir parler avec moi alors c'est pareil je les ai fait bosser, ils ont lu des textes, j'envoie les informations des collègues, du coup machin... Bon, mais c'est discret, ils viennent discuter avec moi, il y en a un là, il m'a dit tous les 15 jours je veux vous voir, c'est parfait, c'est mercredi à 15h, tous les 15 jours, alors c'était la semaine dernière et ce sera la semaine prochaine que je reviendrai avec vous, mais pour lui par exemple il m'amène des situations, il me dit j'ai donné vos coordonnées à telle personne, est-ce Puis il y a des fous, moi je ne donne pas de nom, mais je dis, il y a certaines directions, c'est un petit peu difficile, est-ce que vous avez entendu parler de quelque chose ? Alors, on me donne des conseils que je répète aux salariés, sans dire que ça vient du syndicat, parce qu'il y en a qui n'ont absolument pas confiance. Alors vous voyez, ça c'est de la coopération discrète. Il y a des coopérations qui sont plus officielles et plus visibles, Mais là, il y a des coopérations très discrètes. C'est ce qu'on appelle les habiletés en psychodéamie du travail, ou les reuses de métier. Une question, si vous pouvez rapidement développer sur la confusion entre faire et être. Vous avez parlé des systèmes de primes, etc. J'imagine sur objectif, est-ce que vous pouvez expliquer ce que vous disiez ? Confusion faire et être, c'est quand ? Alors, dans le cadre de l'évaluation... Non, c'était un exemple, mais la confusion ferait être c'est quand, par exemple, dans le monde réel actuel du travail, c'est ça qui nous réunit, mais ça pourrait être dans d'autres domaines, la personne inconsciemment, pour son identité, son être, va se mettre en danger dans ce qu'elle fait parce qu'en fait il y a une quête de de son être. Est-ce que vous comprenez mieux comme ça ? C'est ça la confusion entre faire et être. Moi si on me dit vous êtes ceci ou vous êtes cela, vous entendez le verbe être ? J'y avoue, vous croyez ? C'est l'autre qui le dit. Moi je me sens pas concernée, si ça me convient pas, je valide pas. En revanche, si on me dit vous faites ça, je trouve ça très bien, ou vous ça et je ne suis pas d'accord, là je vais dire oui, il faut qu'on en discute parce que qu'est-ce que vous croyez que je fais ? Vous voyez on est sur le faire, le travail c'est le faire. Je fais mon travail, est-ce que je fais autre chose que mon travail ? Alors quand on est reconnu, autant passer tout de suite à la question de la reconnaissance, est-ce que vous avez déjà entendu parler du jugement de beauté ? Tout le monde ? Non. La reconnaissance en psychodynamique du travail, c'est un concept qui est fondé sur deux jugements. Très important à savoir. Ça, ça pourrait être une question, quelque chose que vous seriez amené à écrire lors d'un examen. Le jugement de beauté, c'est le jugement emporté par mon père, P.A.I.R.S., sur la qualité de mon travail. Donc, seul un prof peut dire à un autre prof, Madame, vous êtes sur votre smartphone et vous n'êtes pas concentrée sur mon cours. c'est l'urgence pardonne parce qu'on n'est pas là ce matin je le prends mon intime et là si quelqu'un m'appelait pas pour me dire qu'il n'est pas Alors, qu'est-ce que je racontais là ? Seul un maçon peut dire à un maçon t'as fait un bon mur, c'est de la belle ouvrage. Vous voyez, c'est-à-dire que c'est l'œil du professionnel qui connaît le métier. C'est une reconnaissance par la communauté des savoirs, que je fais un bon mur si je suis un maçon, que je fais un bon cours si je suis prof, que je joue bien du violon si je suis dans l'orchestre, etc. Vous comprenez ? Ça c'est donc horizontal, on peut dire, le jugement de voté, l'FR, PAMRS. Le deuxième jugement, c'est le jugement d'utilité. Le jugement d'utilité, il est donné verticalement par la hiérarchie, c'est-à-dire que plus vous montez dans la hiérarchie, moins on sait ce que vous faites concrètement, c'est-à-dire on ignore votre métier, mais vous êtes dans la pyramide, on sait que vous êtes utile. C'est, comment dire, vertical, mais descendant, ça peut pas être ascendant ? Normalement votre N plus 1, il doit savoir ce que vous faites. Votre N plus 2 aussi. Moi le directeur général, il sait pas concrètement ce que je fais. En tant que psychologue, il doit vaguement savoir ce que c'est qu'un psychologue, sauf s'il a déjà consulté. Et encore, psychologue ou pas psychologue, quand on est psychologue du travail, on n'est pas psychologue social, on n'est pas psychologue du développement, on n'est pas psychologue social, ou psychologue, ou psychologue, comment ça se décline, une différentialiste. Donc, non, c'est-à-dire que dans le jugement d'utilité, il est, si possible, parlé, mais il est souvent implicite, tacite. Mais parce que vous avez une place dans l'organigramme, parce que de temps en temps, vous avez d'augmentation de salaire, parce que de temps en temps, celui qui est le plus éloigné de vous, le N plus 5, si ça existe, il vous dit, mais j'ai entendu parler de la qualité de votre travail, vraiment, je vous remercie, merci d'exister, vous voyez, un petit moment d'enflamme narcissique, ça me fait bien. Je ne sais pas s'il le pense, mais au moins, il l'a dit, il ne mange pas de pain. La reconnaissance en psychodynamique du travail rassemble ces deux jugements. Il se trouve qu'actuellement dans les organisations du travail, on a assez rarement accès au jugement d'utilité. Celui-là fait défaut. Donc on tient par le jugement des pères, mais encore faut-il que les pères nous parlent. Vous voyez, si on est dans le... on va faire une pause, on voit les paupières fatiguées, les miennes aussi d'ailleurs. Ça veut dire ce genre de beauté comme la beauté ? Oui, comme la beauté. Vous savez d'où ça vient ? C'est la belle ouvrage, c'est la dimension esthétique, chapeau bas, bidon. J'ai assisté à ton cours, de latin, au hasard, t'as présenté les guerres tuniques, j'aurais pas su faire ça comme ça, ça va m'inspirer, vous voyez, c'est ça le genre des allumettes, ou alors je finis sur je sais pas quoi, et après on fait une petite pause. Les enjeux, c'est pas de la jalousie entre frères ou des choses, non ? Alors, ça c'est très intéressant. Peut-être qu'on relancerait après la pause. Parce que là, ça va forcément nous réveiller des rivalités infantiles. Oui, bien sûr que dans le réel du travail, il y a des jalousies. J'ai l'impression d'avoir laissé quelque chose en suspens dans mon explication. Oui, actuellement, je disais, il y a un jugement qui n'est pas du tout acquis, qui n'est plus du tout acquis dans certains endroits, c'est le jugement d'utilité. Donc, comment tenir psychologiquement la question de la reconnaissance ? Et souvent, les gens finissent par la tenir seulement du côté du salaire, ou des primes, ou l'EPA d'avancement, etc., selon les entreprises et les langages. Alors qu'en fait, il faudrait pouvoir se le donner soi-même, le jugement d'utilité. Vous voyez ? Dire, moi, mon jugement d'utilité, je le tiens par le médecin et l'infirmière, mais en même temps, ils sont là pour le jugement de beauté aussi, même s'ils ne font pas le même métier que moi. C'est parce que vous avez le même intérêt ? On a les mêmes valeurs, etc. peut-être que j'ai tellement d'expérience dans le domaine que j'ai pas besoin de ça pour être en forme. Mais quand on débute dans un métier, je pense que Christophe de Jour avait raison, le jugement de beauté c'est super important, quand il y avait des collectifs, parce que maintenant on a tout fait pour les détruire les collectifs, et quelquefois quand ils veulent se constituer, on les empêche de se constituer. Justement, ce que je vois souvent, c'est le jugement d'utilité, mais au niveau des gens dans le milieu social ou dans l'associatif, en vrai qu'ils ne sont pas baissés des soins, des besoins, mais je vois que ces personnes-là apportent ce jugement d'utilité qu'ils ne reçoivent pas de leur hiérarchie auprès de ces gens, de ces travailleurs-là. Et je voulais savoir si ça rentrait dans ce jugement-là, parce que vous dites que c'est hiérarchique ou pas. Je ne suis pas sûre d'avoir bien compris. Est-ce que vous parlez des usagers dans l'ombre ? Oui, alors non. La reconnaissance des usagers, ça ne s'appelle pas la reconnaissance, ça s'appelle la gratitude. On ne peut pas tenir seulement à sa gratitude. On va mordre le trait. Ce n'est pas du tout simple psychiquement. Ça nous permet de tenir un temps. On sait qu'on fait du travail. Mais quand je dis qu'on va mordre le trait, c'est-à-dire qu'on va flouter un peu les limites. Vous voyez ce matin je vous parlais du cadre, des digues, je pense à un travailleur social que j'avais en supervision. Il était tellement à l'aise, à défaut d'avoir la reconnaissance de sa hiérarchie, il était tellement à l'aise avec les jeunes avec lesquels enfin qu'il encadrait, etc, et bien il finissait par aller fumer des joints avec eux. C'est con quand même, hein. Vous voyez, il aurait fumé des joints chez lui le soir sans rien dire. Je crois même que c'était un jeune qui l'approvisionnait. Je me souviens le jour où il s'est sorti aux réunions, je me suis dit mais qu'est-ce que je fais de ça ? voyez le grand sujet actuel dans notre société c'est la question de la corruption vous avez entendu les infiltrations chez les gardiens de prison par rapport au trafic de drogue la complicité de certains magistrats vous vous rendez compte ou de certains policiers de haut niveau il y a un film si vous n'avez pas vu il faut le voir c'est borgo ça vous dit quelque chose il y en qui ont vu Borgo ? Non ? C'est sur une matone qui a été infiltrée par le milieu corse et le procès est en cours et je suis allée voir ce film il est très très bien et ça faisait écho parce que j'avais lu dans la presse en effet qu'il y avait eu une histoire comme ça. C'est pas fini, c'est pas rendu le jugement. Il y a une magistrate aussi j'avais lu dans la presse, une magistrate qui n'a pas tout bien déclaré ces trucs, ces adresses et machin. Et c'est parce qu'ils avaient mis un truand sur écoute que le truand a parlé du prénom de cette dame. Ils se sont dit mais c'est qui cette dame, c'est qui cette dame ? Et en fait elle avait fait faire des travaux au black, magistrate, elle avait fait faire des travaux au black par des mecs de petite frappe ou grande frappe, je ne sais pas, c'est pas ça l'objet. Donc ils ont commencé à s'intéresser à elle, c'est par hasard, et puis en fait ils ont découvert qu'elle grugeait le système à fond les grelots etc. Donc elle, je pense qu'elle va prendre cher, alors elle est à l'ombre là, je ne sais pas dans quelle prison. Je vous propose une petite pause, après c'est vous qui parlez, ça va me reposer. Alors, il est combien? Un quart d'heure? Il y a des fumeurs ici? Beaucoup? Vous êtes la seule. Non, non, non. Je n'aurais pas le mot d'auto-tâche. Félicitations ! Allez, un quart d'heure, ça va ? C'est ce qu'on va décomposer, c'est l'artification d'avancées recellées, qu'on occupe avec l'histoire de l'évolution. En fait, tu parles de l'épidémiologie, mais on peut aussi parler de l'analyse, c'est-à-dire comment tu reçois dans sa tête ce qu'il s'est passé, ce qu'il est sorti de l'air, ce qu'il a développé, ce qu'il a fait, ce qu'il a fait actuellement, ce qu'il a parlé, ce qu'il s'est fait à l'heure et machin, et puis c'est tout. Je prends la référence parce que j'oublie toujours les temps. Je l'ai dans ma bibliothèque, mais......