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LES « NOUVELLES FAMILLES » \- Les familles monoparentales Les familles monoparentales, dans lesquelles un adulte (généralement la mère) élève seul ses enfants, sont de plus en plus courantes. Ce type de famille peut se former après un divorce, la perte d\'un conjoint, ou lorsqu\'un adulte célibata...

LES « NOUVELLES FAMILLES » \- Les familles monoparentales Les familles monoparentales, dans lesquelles un adulte (généralement la mère) élève seul ses enfants, sont de plus en plus courantes. Ce type de famille peut se former après un divorce, la perte d\'un conjoint, ou lorsqu\'un adulte célibataire décide d\'élever un enfant seul. En 2024, environ \*\*un enfant sur cinq\*\* vit dans une famille monoparentale, reflétant une augmentation par rapport aux décennies précédentes. Les familles monoparentales rencontrent souvent des \*\*difficultés financières\*\* importantes, et l\'État continue de verser des \*\*allocations de soutien familial (ASF)\*\*, qui varient en fonction des ressources du parent isolé. De nouvelles mesures d\'aide ont été mises en place pour soutenir ces familles, comme l\'augmentation des aides à la garde d\'enfants et des dispositifs pour faciliter l\'accès au logement. \- Divorce et familles recomposées Le nombre de divorces reste élevé, avec environ \*\*45 % des mariages\*\* en France se terminant par un divorce (et près de \*\*55 % à Paris\*\*). La plupart des divorcés finissent par former une nouvelle famille. On parle de \*\*familles recomposées\*\* lorsque des enfants issus de différentes unions vivent ensemble, formant ainsi des foyers où cohabitent demi-frères et demi-sœurs. Ces familles recomposées sont de plus en plus nombreuses et peuvent parfois devenir des familles nombreuses, avec une dynamique familiale complexe mais souvent enrichissante. En 2024, les politiques publiques offrent davantage de soutien à ces familles, notamment en termes de médiation familiale et d\'adaptations fiscales. \*\*LES RÔLES DANS LA FAMILLE\*\* En 2024, la majorité des femmes participent activement au marché du travail, et le partage des responsabilités au sein de la famille est devenu plus équilibré, bien que des inégalités persistent. Les décisions familiales, notamment en matière de finances et d'éducation des enfants, sont désormais \*\*plus égalitaires\*\* entre hommes et femmes. Cependant, en ce qui concerne les \*\*tâches domestiques\*\*, il reste encore des écarts notables. Les hommes ont progressivement augmenté le temps qu'ils consacrent aux travaux ménagers, mais cet écart se réduit lentement. En 2024, les femmes actives passent encore en moyenne \*\*2h30\*\* par jour aux tâches domestiques, contre \*\*1h30\*\* pour les hommes, bien que cette répartition varie en fonction des générations et des catégories socioprofessionnelles. De plus, la présence accrue des \*\*congés parentaux partagés\*\* a permis à certains couples de mieux répartir les responsabilités parentales dès la naissance des enfants, favorisant une plus grande égalité à long terme. Les débats sur la \*\*répartition des tâches\*\* continuent de faire partie des discussions sociétales, avec un accent mis sur l\'amélioration des politiques publiques visant à favoriser une plus grande égalité au sein du foyer, notamment par le biais d\'initiatives telles que les congés paternité plus longs et les horaires de travail flexibles.