Sociologie Chapitre 4 : La Mobilité Sociale

Les parents des classes populaires accordent une grande importance au coût et au retour sur investissement financier des études.

Les parents des classes aisées privilégient les opportunités et les avantages futurs que les études supérieures peuvent offrir.

L'école est censée être un moteur d'ascension sociale, basée sur le principe que le mérite et les efforts déterminent le succès.

L'école contribue à l'intégration sociale et à l'apprentissage des normes et valeurs de la société.

Des mesures spécifiques sont mises en place pour favoriser l'accès aux études supérieures et l'égalité des chances pour tous les élèves.

L'école offre une diversité d'options éducatives pour permettre à un plus grand nombre d'élèves d'accéder à l'enseignement supérieur.

L'école contribue à la formation du citoyen responsable et engagé dans la société.

L'école a pour objectif de garantir l'égalité des chances et la réussite de tous les élèves, en particulier ceux issus de milieux défavorisés.

La massification scolaire a augmenté le nombre d'étudiants, mais elle n'a pas nécessairement conduit à une plus grande égalité sociale. Les chances de réussite scolaire sont encore fortement liées au milieu social d'origine.

La compétition scolaire se concentre de plus en plus sur l'enseignement supérieur, notamment dans les grandes écoles, créant une inégalité d'accès aux meilleurs postes et aux meilleurs salaires.

L'école fait face à des défis croissants liés à l'intégration des élèves handicapés, des élèves non francophones, à l'absentéisme et à la violence scolaire, ainsi qu'à des taux de réussite faibles.

L'inflation des diplômes et la diminution de la valeur intrinsèque des diplômes sur le marché du travail créent des situations paradoxales où les individus peuvent avoir un niveau de diplôme supérieur à celui de leurs parents, mais une position sociale inférieure.

Pierre Bourdieu critique l'école pour son rôle dans la reproduction des inégalités sociales. Il souligne que le capital culturel des classes dominantes est transmis à l'école, favorisant ainsi les élèves issus de milieux privilégiés.

La tertiarisation de l'économie a créé des conditions favorables à la mobilité sociale, car les professions tertiaires (cadres, professions intermédiaires, employés) se sont développées.

La désindustrialisation a engendré une mobilité horizontale ou des micro-trajets de mobilité, car les emplois ouvriers ont disparu avec la délocalisation des entreprises dans des pays à bas coûts.

La mécanisation de l'agriculture a entraîné une diminution importante du nombre d'agriculteurs (division par 4 en 30 ans).

La féminisation de l'emploi correspond à une entrée des femmes sur le marché du travail, notamment dans les professions d'employés (78% de femmes).

La conclusion du chapitre met en évidence les liens complexes entre l'école, la mobilité sociale et les facteurs structurels de l'économie.

Le nombre d'enfants dans une famille peut influencer les chances de réussite scolaire, en particulier dans les familles populaires où les ressources financières sont souvent limitées.

Les enfants aînés dans les familles populaires ont tendance à réussir mieux à l'école que leurs frères et sœurs plus jeunes. Cela pourrait être dû à la transmission de compétences sociales et à la possibilité d'apprendre des erreurs des aînés.

Les familles peuvent jouer un rôle dans la reproduction sociale en transmettant des valeurs et des normes qui influencent les aspirations et les choix éducatifs des enfants.

La conscience de sa classe sociale et les influences du milieu social peuvent prédisposer les individus à suivre des trajectoires sociales similaires à celles de leurs parents, ce qui peut limiter leur mobilité sociale.

L'habitus, selon Bourdieu, est l'ensemble des dispositions, des goûts et des valeurs intériorisées par un individu à travers sa socialisation familiale. Il influence la façon dont l'individu s'adapte au système scolaire et peut favoriser la reproduction sociale.

Selon Bourdieu, le système éducatif fonctionne comme un outil de reproduction sociale en favorisant les enfants des classes aisées dont les valeurs, les normes et les pratiques culturelles sont alignées sur celles de l'école.

Les stratégies d'orientation familiale peuvent contribuer à la reproduction sociale en orientant les enfants vers des parcours éducatifs et professionnels similaires à ceux de leurs parents.

Les familles peuvent influencer la mobilité sociale de leurs enfants en leur transmettant des compétences sociales et des valeurs qui peuvent faciliter leur réussite scolaire et leur intégration dans la société.