Psychologie Sociale: Concepts Clés et Figures

La norme sociale se réfère aux attentes et aux rôles partagés par les membres d'une société. Il s'agit des croyances sur les comportements et les conduites attendues, ainsi que des attentes concernant la manière dont les individus devraient exercer ces rôles.

Tout comportement ou conduite qui diverge des attentes sociales est considéré comme anormal, déviant et peut être associé à une pathologie mentale.

L'inadaptation à la réalité, la souffrance intense ou prolongée, et les risques pour soi-même ou les autres sont des indicateurs possibles d'un problème de santé mentale.

La conscience de la réalité est l'aptitude à discerner la réalité de l'imagination ou des hallucinations. L'inadaptation à la réalité se produit lorsqu'une personne a du mal à distinguer entre la réalité et ses propres pensées.

La souffrance intense et prolongée peut être un signe de détresse psychologique. Des symptômes comme l'anxiété, la dépression ou la douleur émotionnelle peuvent être des indicateurs d'un problème de santé mentale.

La limitation, la menace ou le danger pour soi-même ou les autres peuvent être des signes de comportement dysfonctionnel. Il est crucial d'identifier les comportements qui peuvent nuire à la sécurité d'une personne ou de son entourage.

L'objectif d'un système de classification de la psychopathologie est de décrire les comportements inadaptés, en plus d'indiquer des facteurs de causes possibles et des approches thérapeutiques appropriées.

Le DSM est le manuel de référence utilisé aux États-Unis pour diagnostiquer les troubles mentaux. Le DSM-1 a été publié en 1952 et a été révisé plusieurs fois depuis.

La Classification internationale des maladies (CIM) est un système de classification des maladies, y compris les troubles mentaux, publié par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le DSM-1 et le DSM-5 sont significativement différents en termes de structure, de catégories diagnostiques et d'approche diagnostique. L'évolution du DSM reflète les progrès scientifiques et les changements de la compréhension des troubles mentaux.

La psychologie sociale est l'étude des phénomènes sociaux du point de vue de la psychologie. Elle se concentre sur la manière dont les individus pensent, sentent et se comportent en présence d'autres individus et/ou dans des situations sociales.

Comprendre les processus psychologiques qui sous-tendent le comportement social est l'objectif principal de la psychologie sociale.

La psychologie sociale utilise une perspective unique qui prend en compte l'interaction complexe entre les facteurs individuels et sociaux.

La psychologie sociale se distingue par sa capacité à observer les phénomènes sociaux et les interactions interpersonnelles d'une manière holistique, intégrant à la fois les aspects psychologiques et sociaux.

La psychologie sociale se distingue de la psychologie et de la sociologie par son approche qui ne réduit pas les phénomènes psychosociaux à des phénomènes purement psychologiques ou sociaux.

C'est l'étude des différences individuelles, une approche qui a permis de comprendre les patients comme des êtres uniques avec des forces et des vulnérabilités spécifiques.

Il s'agit d'une méthode d'examen qui consiste à comprendre chaque patient à un niveau individuel, en tenant compte de ses traits de personnalité, de ses expériences et de ses contextes.

Ces tests mesurent les capacités et les compétences individuelles, aidant ainsi à comprendre les différences entre les personnes.

La psychologie clinique utilise des méthodes scientifiques rigoureuses pour étudier et comprendre les troubles mentaux, ce qui la distingue des pratiques médicales empiriques.

Les méthodes scientifiques permettent de tester l'efficacité des traitements et de développer des pratiques basées sur des preuves tangibles.

La psychologie clinique utilise des observations, des expérimentations et des études cliniques pour comprendre les mécanismes des troubles mentaux.

Lightner Witmer, fondateur de la psychologie clinique, a appliqué ces méthodes scientifiques pour aider les patients en difficulté, en particulier les enfants ayant des problèmes d'apprentissage.

L'approche scientifique a permis de différencier la psychologie clinique des approches spéculatives et des pratiques traditionnelles, en la transformant en une discipline basée sur des preuves empiriques.

Il a créé des cours spécifiques destinés à enseigner aux futurs psychologues comment intervenir auprès des individus en difficulté, ouvrant ainsi la voie à la formation spécialisée des psychologues cliniciens.

Witmer a mis l'accent sur la compréhension empathique et la prise en charge respectueuse des personnes en difficulté, ce qui constituait un progrès significatif par rapport aux méthodes brutales utilisées dans les institutions psychiatriques de l'époque.

Janet était un psychologue et un philosophe français, connu pour ses recherches sur les troubles mentaux et sa contribution à la compréhension de l'inconscient.

Janet a étudié des patients souffrant de troubles mentaux, notamment des cas d'hystérie, et il a développé des concepts importants relatifs à la dissociation et à l'automatisme psychologique.

Il a proposé l'idée que certains symptômes psychiques étaient le résultat de l'incapacité du sujet à intégrer des expériences traumatiques dans son esprit conscient, ce qui a conduit à des "dissociations".

Ces travaux ont jeté les bases de la compréhension de nombreux troubles mentaux, et Janet est souvent crédité d'avoir influencé les théories ultérieures sur le traumatisme psychique et les troubles dissociatifs.

La dissociation se produit souvent lors d'événements traumatisants pour permettre à l'individu de supporter la situation.

L'automatisme psychologique désigne des actions ou des pensées qui se produisent sans que la personne en ait un contrôle conscient, souvent à la suite d'expériences traumatiques.

L'influence mutuelle entre les individus, les groupes et les sociétés, fondée sur l'échange d'idées, d'émotions et de comportements.

Le processus par lequel les individus adoptent les pensées, les croyances et les comportements d'autrui.

Une force qui gouverne les comportements humains, en particulier dans les situations de groupe.

L'augmentation de la performance d'un individu lorsqu'il est en présence d'autres personnes.

Les leaders qui influencent les opinions et les comportements des autres.

Les croyances, les valeurs et les normes qui sont partagées par les membres d'un groupe.

Des croyances ou des idées qui affectent les comportements des individus.

Des émotions partagées par un groupe de personnes.

La «paresse sociale» est un phénomène qui survient lorsqu'un individu réduit son effort personnel dans un groupe, en raison de la perception que son effort individuel aura moins d'impact sur le résultat final. Il y a une diminution du pourcentage de l'effort individuel, aboutissant à une performance collective moins importante que si chaque individu avait fourni son maximum.

Floyd Allport, un pionnier de la psychologie sociale, défendait une perspective individualiste de l'interaction sociale. Il affirmait qu'il n'y a pas de psychologie de groupe distincte de la psychologie de l'individu, car la comportement social est finalement une conséquence des actions individuelles.

La psychologie sociale, à partir des années 1930, a été influencée par la psychologie de la Gestalt, qui souligne l'importance de la perception et des interactions dans la compréhension du comportement humain. Kurt Lewin, un psychologue germano-américain, a introduit l'idée que l'expérience d'un groupe est plus que la simple somme des expériences de ses membres.

Durant la Seconde Guerre Mondiale, les États-Unis ont connu une pénurie de viande, en raison de la consommation excessive des parties 'nobles' des animaux. Kurt Lewin a étudié comment modifier les habitudes alimentaires des américains en utilisant des techniques d'influence sociale. Il a démontré l'efficacité de la participation collective et des discussions pour changer les attitudes et les comportements.

L'émergence du béhaviorisme a eu un impact significatif sur la psychologie sociale. Le béhaviorisme, qui se concentre sur l'étude du comportement observable et sur les relations stimulus-réponse, a influencé la psychologie sociale en mettant l'accent sur l'étude de l'interaction sociale en termes d'apprentissage et d'observation.