Psychologie Développementale

La capacité d'un enfant à contrôler ses émotions, à les identifier et à les gérer de manière appropriée.

C'est le sentiment positif que l'on a envers soi-même et ses capacités, fondé sur la perception de ses propres compétences, succès et valeurs.

C'est la capacité de réussir dans une tâche spécifique. Elle est basée sur la confiance en ses capacités et la conviction de pouvoir atteindre un objectif.

Les croyances et les perceptions que nous avons de nous-mêmes, incluant nos traits de personnalité, nos valeurs et nos aptitudes.

Un trouble du développement qui touche la capacité de communiquer, d'interagir socialement et d'imaginer, souvent marqué par des comportements répétitifs.

C'est une phase du développement où les enfants commencent à comprendre leurs propres émotions et celles des autres, ce qui leur permet de développer des stratégies pour gérer leurs sentiments.

À cet âge, les enfants commencent à comprendre qu’ils peuvent influencer les événements et qu’ils peuvent être responsables de leurs actions.

C'est la capacité d'un enfant à comprendre comment les autres ressentent et à réagir de manière appropriée à leurs émotions.

Le Ça est la partie de notre psyché qui est dominée par les désirs et les pulsions instinctives, cherchant la satisfaction immédiate. Il est considéré comme dominant jusqu'à l'âge de 21 ans.

Le Surmoi représente l'ensemble des règles morales et des interdits intériorisés, souvent provenant des parents et de la société. Il se développe progressivement à partir de l'âge de 4 ans.

Le Moi est la partie de la psyché qui tente de trouver un compromis entre les désirs du Ça et les exigences du Surmoi. Son rôle est de gérer les conflits psychiques et de permettre une adaptation à la réalité.

Le stade oral est la première étape du développement psychosexuel de Freud, allant de 0 à 18 mois. Pendant cette phase, la principale source de plaisir est la bouche, le bébé tirant du plaisir à téter, sucer et mordiller.

Le réalisme intellectuel vise à montrer ce que nous savons du réel. Il se caractérise par sa représentation, sa transparence et son utilisation de schémas.

Le réalisme visuel met l'accent sur la représentation en trois dimensions et la profondeur. Il vise à créer une illusion réaliste.

Le stade des opérations concrètes, de 6 à 12 ans, marque l'apparition d'un raisonnement logique et la capacité à manipuler des concepts concrets.

Capacité à tirer des conclusions générales à partir d'observations particulières. Ex : Tous les chats que j'ai vus sont noirs, donc tous les chats sont noirs.

Capacité à appliquer une règle générale à des cas spécifiques. Ex : Tous les chats sont des mammifères, donc mon chat est aussi un mammifère.

Compréhension que les quantités restent constantes malgré des transformations. Ex : Un morceau de pâte à modeler a la même quantité, même s'il est modelé en boule ou en serpent.

Capacité à comprendre que les transformations peuvent être inversées. Ex : Additionner 2 et 3, puis soustraire 3, revient à l'état initial.

Compréhension que les changements dans une partie peuvent être compensés par des changements dans une autre. Ex : Si on ajoute de l'eau à un verre, il faut enlever une partie pour maintenir le niveau.

L'émotion est une réponse rapide à une situation qui prépare l'individu à agir. Elle est cruciale dans les interactions avec l'environnement.

L'anxiété, par exemple, influence la façon dont l'enfant traite l'information, se concentre et mémorise. En situation de stress, l'enfant ne retient qu'une partie des informations.

Les émotions servent à la communication sociale. Ex : Le bébé ressent l'émotion du parent et inversement.

Les expériences émotionnelles affectent aussi la santé physique de l'enfant. Ex : Le stress chronique peut entraîner des problèmes de sommeil et d'appétit.

La peur des personnes et objets inconnus, typique des bébés de 6 à 12 mois. L'enfant a besoin d'une base de sécurité (parents) pour se sentir rassuré.

Entre 2 et 4 ans, les enfants craignent souvent le noir et d'être seuls. Ces peurs peuvent être persistantes. L'enfant cherche la compagnie de ses parents et adopte des rituels comme le coucher.

Les enfants de 4 à 5 ans ont un imaginaire développé. Ils peuvent avoir peur des animaux sauvages et du noir. Les médias (dessins animés, livres) peuvent influencer leurs peurs.

Les enfants de 6 à 7 ans développent un raisonnement plus mature. Leurs peurs deviennent plus réalistes et incluent des situations comme les catastrophes naturelles et les maladies.

La compréhension de la mort se développe progressivement chez l'enfant. Avant 6 ans, elle est perçue comme un sommeil ou un état temporaire. Vers 12 ans, l'adolescent commence à conceptualiser la mort de manière plus complexe.

Les filles et les garçons peuvent exprimer leurs peurs différemment. Le milieu social et économique influence également les peurs, en fonction des normes culturelles.

Certaines peurs sont normales et adaptatives, évoluant avec le développement de l'enfant. L'influence des parents joue un rôle important, en renforçant ou en atténuant les peurs.

La capacité de l'enfant à comprendre et à exprimer les émotions se développe grâce à l'interaction avec les parents. Le synchronisme émotionnel, où l'enfant imite les émotions du parent, est crucial pour l'apprentissage émotionnel.

Représentation mentale d’un ensemble de comportements liés au genre. Elle aide l’enfant à comprendre ce que signifie être 'garçon' ou 'fille'.

Posséder des traits des deux sexes, ce qui peut entraîner du stress en raison des stéréotypes de genre.

L'adolescent accorde une grande importance à son apparence physique.

Les hormones provoquent des changements physiologiques et psychologiques chez l'adolescent, ce qui entraîne une instabilité émotionnelle.

Le cerveau en développement, notamment les régions limbique et préfrontale, est encore immature et amplifie l'instabilité émotionnelle.

Les hormones jouent un rôle majeur dans le développement de l'adolescent et sont sujettes à des fluctuations, ce qui influence leurs émotions.

Le refus du sexe d'assignation à la puberté par un adolescent, qui se sent dans le mauvais corps. Il est plus fréquent chez les garçons que chez les filles.

En l'absence d'atypie du développement sexuel, certains enfants refusent leur sexe biologique, souvent en raison d'une grande détresse et d'un sentiment de ne pas être dans le bon corps.

La néophobie alimentaire est la peur de manger de nouveaux aliments. Elle est normale chez les enfants en bas âge mais plus rare après 7 ans.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer la néophobie alimentaire, notamment une difficulté à s'adapter aux changements (entrée à l'école) ou une opposition à l'autorité parentale.

La néophobie alimentaire peut être influencée par des éléments comme la génétique, la sensibilité gustative et les expériences antérieures avec certains aliments.

Exposer l'enfant de manière progressive et répétée à un nouvel aliment (jusqu'à 15 fois) peut l'aider à le familiariser et à le trouver moins effrayant.

Le sommeil est essentiel pour le développement de l'enfant. Il est caractérisé par différentes phases, dont le sommeil paradoxal et le sommeil lent.

Le sommeil paradoxal se caractérise par une activité cérébrale intense, des mouvements oculaires saccadés et des rêves. Le sommeil lent, également connu sous le nom de sommeil profond, est caractérisé par une activité cérébrale plus calme.

Le sommeil paradoxal occupe une part importante du sommeil des nouveau-nés (50%) et diminue progressivement avec l'âge pour ne représenter que 25% du sommeil chez l'adulte.

Un enfant qui a des difficultés à s'endormir, à rester endormi ou qui se réveille fréquemment peut souffrir de troubles du sommeil.