Summary

Ce document présente un aperçu de la psychologie de l'enfant, couvrant des sujets comme les différents stades du développement, les influences de l'environnement, les théories de Piaget, de Freud, et d'autres, ainsi que les méthodes d'étude. Il offre une introduction générale aux concepts clés de la psychologie du développement.

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Chapitre 1 : Les grands auteurs Chapitre 2 : Facteurs embryon / naissance Chapitre 3 : Développement physique et moteur Chapitre 4 : Développement cognitif Chapitre 5 : développement affectif Chapitre 6 : développement social Chapitre 7 : développement psychosexuel Chapitre 8...

Chapitre 1 : Les grands auteurs Chapitre 2 : Facteurs embryon / naissance Chapitre 3 : Développement physique et moteur Chapitre 4 : Développement cognitif Chapitre 5 : développement affectif Chapitre 6 : développement social Chapitre 7 : développement psychosexuel Chapitre 8 : concept santé et maladie Définition Étude scientifique qui étudie les caractéristique changeante et immuable au cours de la vie. Elle est axée sur la diversité ( âge, genre, culture,.. ) et la relation changement - continuité ( croissance, régression,.. ). Facteurs - Domaine bio social = corporel - Domaine mental et psychosocial = émotions et relations sociales On étudie les interactions entre les domaines ( expl : apprendre à marcher qui permet de libérer les main ( moteur ) qui apporte le développement cognitif ( comprendre les objets qui entourent l’enfant ). Influences - Multidirectionnalité : Dynamique, changements soudains avec conséquences ( l’effet papillon ) - Nature : Inné, gènes ( physique,cognitif, habilité ) - Multicontextualité : Environnement, modèle familiale, époque - Élément normatif lié à l’époque historique : le vécu et ses circonstances entraine des influences sur le développement ( expl : Covid et la frustration ) - Évènement non-normatif : Minorité des individu atteint, ( circonstances personnelle ) - Influence conjugée nature et contexte social : n’a pas pu faire son développement à l’âge associé Méthode d’étude - Observation ( 1er ) : Fin du 18e S, condition spécifiques, point de repère sur l’âge ou on doit développer les caractéristiques -> grille d’observation - Clinique : Cas individuel approfondi -> test psychométrique : conduite d’un individu par rapport à la population ( requiert une formation ) -> test cognitif : test de personnalité ( A.Binet ) - Expérimentale : hypothèses Type d’étude - Longitudinale : temps réel et défini - Transversale : individus différents - Mixte : différents groupe d’âge à des moments différents Orientation Maturationniste Capacité des enfants liés aux facteurs environnementaux et sociaux Orientation psychodynamique - Freud : forces inconscientes ( pulsions agressives ) contrôle le développement Hystérie, symptômes physiques mais pas de causes biologiques dû à des conflits durant l’enfance ( désir refoulés non résolu ) - Erik Erikson : intéractions et compromis entre les conflits -> développement des compétences Mots sur l’inconscient - pts positifs : théorie répandu - pts négatifs : peu d’investigations scientifique Approche comportementale ( XXe S ) Comportements objectivement observables Développement par apprentissage - Ivan Pavlov : conditionnement classique : processus d'apprentissage où un stimulus neutre, lorsqu'il est associé à un stimulus inconditionnel, finit par évoquer une réponse conditionnée. ( expérience du chien : apprendre à saliver en réponse au son d'une cloche, après que ce son ait été associé plusieurs fois à de la nourriture. ) - Watson : l’association de choses développe la même réponse - Skinner : conditionnement opérant : processus d'apprentissage où le comportement est modifié par ses conséquences, telles que des récompenses ou des punitions. ( expérience du rat : appuie sur un levier pour recevoir de la nourriture et apprendra à répéter ce comportement, tandis qu'un comportement qui entraîne une conséquence négative sera moins susceptible de se reproduire. ) - pts positifs : techniques pour éliminer les comportements destructeurs - pts négatifs : n’explique pas la dimension cognitive perspective et psychosocial Orientation humaniste L’Homme réalise son plein potentiel spontanément ( seul ) - Carl R Rogers : on doit entrer en relation avec les autres pour satisfaire nos besoins - Maslow : pyramide des besoins de l’Homme ( mise en place pour les satisfaire ) - pts positifs : richesse des ressources de l’Homme - pts négatifs : optimiste ” l’enfant choisi le mieux pour Lui ” ( pas toujours le cas ) Orientation cognitive - Bandura : on apprend en observant, et on reproduit ce qu’on a observé - Piaget : développement de l’intelligence, comment l’enfant est sensé résonner en fonction de son âge et comment il résonne -> erreurs cognitives au cours du développement - Vygotsky : contexte socioculturel, les gens autour de nous nous guide dans le développement - pts positifs : compréhension des stratégies mentales - pts négatifs : met peut l’accent sur les facteurs génétiques et environnementaux Approche émergente - Bronfenbrenner : on est acteurs dans les différents milieu/ groupes auxquels on appartient et on se développe dans ces différents systèmes Approche épignénétique Lien entre personnes et environnement Les jumeaux - Homozygote : embryons dans la même poche, ont le mémento patrimoine génétique - Dizigote : embryons pas dans la même poche, patrimoine génétique différent ( frère - sœur ) Principe de canalisation L’environnement est plus influent que les gènes ( expl : obésité ) Développement - Cognitif : QI de l’enfant proche de celui du parent - Affectif : causes environnementale influencées par des facteurs au moment de la grossesse Développement embryonnaire La période de gestation humaine dure environ 38 semaines (265 jours), réparties en trois phases : 1. Période germinale (de la fécondation à 2 semaines) Fécondation : Le spermatozoïde fusionne avec l’ovule, formant un zygote. Migration : Le zygote descend la trompe de Fallope pendant 3 à 4 jours. Blastocyste : À l’arrivée dans l’utérus, il prend la forme d’une sphère remplie de fluide. Implantation : Il s’implante dans la paroi utérine, où il commence à se diviser. 2. Période embryonnaire (de la 2ème à la 8ème semaine) Développement des organes : Les principaux organes et systèmes (respiratoire, digestif, nerveux) se forment rapidement. Sac amniotique et placenta : Le sac amniotique entoure l’embryon, tandis que le placenta assure l’échange de nutriments et de déchets via le cordon ombilical. Formation des membres : Les bourgeons des bras et des jambes apparaissent, ainsi que la tête. Vulnérabilité : L’embryon est très sensible aux influences nocives, ce qui peut mener à des fausses couches, fréquentes chez les très jeunes mères ou celles de plus de 35 ans. 3. Période fœtale (de la 8ème semaine à la naissance) Fœtus : Les premières cellules osseuses apparaissent, marquant la transition vers le stade fœtal. Développement physique : À 3 mois, les paupières sont fermées, et les caractéristiques faciales commencent à se définir. Croissance : La tête représente environ un tiers du corps, et le fœtus continue de croître et de se développer jusqu’à la naissance. Agents tératogènes Provoque des anomalies à la naissance liées à la grossesse ( expl : alcoolisme fétal ) - Alimentation : difficulté à prendre du poids dû à une restriction alimentaire durant la grossesse -> l’embryon est en obésité car il stock l’alimentation et modifie le métabolisme - Stress : difficultés émotionnelle chez l’enfant - Âge du parent mère trop âgée : enfant prématuré et père avec un âge avancé ( trop jeune ) : malformation car spermatozoides moins bon -> Seuil de toxicité : différents agents ensemble sont très réactionnels et ont des conséquences diférentes 0-2 ans : Développement physique et moteur Croissance physique : À la naissance : taille moyenne de 51 cm et poids de 3,5 kg. Entre 4 et 5 mois : poids doublé (accumulation de graisse pour la chaleur et l’immunité). 1 an : poids triplé. Rythme de croissance réduit vers la 2ᵉ année. Développement moteur : Réflexes moteurs automatiques présents dès la naissance. Première habilité motrice : coordination de certains réflexes. La motricité globale (grands mouvements, exemple : marcher) précède le développement de la motricité fine (précision, exemple : manipulation d’objets). Entre 10-12 mois : coordination motrice fine (commence à manger seul). Début de la marche : soutien de sa masse musculaire avec la maturation du cerveau. 2-6 ans : Croissance physique et motrice Croissance physique : Allongement de la silhouette, gain de 7 cm, déplacement du centre de gravité. Myélinisation : formation de myéline autour des nerfs pour améliorer la transmission nerveuse. Cortex préfrontal : développement des capacités d’adaptation, gestion des émotions (exemple : peur d’une araignée). Développement de l’hippocampe (mémoire) et de l’hypothalamus (régulation du sommeil, faim, soif). Habileté motrice : Importance de l’environnement sur les progrès moteurs. Apprentissage de mouvements plus complexes et coordination des activités physiques et créatives. 6-12 ans : Développement moteur Croissance physique : Ralentissement de la croissance. Apprentissage de l’autonomie (prendre soin de soi). Développement du cortex préfrontal : Amélioration de l’attention sélective et concentration. Développement des habiletés motrices fines et coordination précise (exemple : dessiner ). Adolescence : Transformations physiques et motrices Puberté : Changements corporels importants au début de l’adolescence. Maturation des organes reproducteurs, poussée de croissance, prise de poids. Augmentation du volume des poumons et du cœur. Puberté précoce (plus fréquente chez les filles) et tardive (difficile psychologiquement pour les garçons). Conclusion : Le développement moteur de l’enfant suit une progression de la motricité globale vers des habiletés plus fines, en parallèle avec la maturation cérébrale, la myélinisation, et le développement de différentes zones du cerveau comme le cortex préfrontal. L’environnement joue un rôle crucial dans l’apprentissage de nouvelles compétences et le raffinement des mouvements. théorie de Piaget : 1. Stade sensori-moteur (0 à 2 ans) Exercice des réflexes (moins de 1 mois) : Le bébé répète des réflexes, qui procurent du plaisir. Il commence à maîtriser ces réflexes au fil du temps. Réaction circulaire primaire (1 à 4 mois) : L’enfant adapte ses actions réflexes en fonction de l’environnement (exemple : succion du sein). Réaction circulaire secondaire (4 à 8 mois) : L’enfant répète des actions qui produisent du plaisir. Début de la permanence de l’objet partielle (il cherche un objet partiellement caché). Coordination des schèmes secondaires (8 à 12 mois) : Recherche active d’un objet caché complètement, début de la permanence de l’objet complète. Réaction circulaire tertiaire (12 à 18 mois) : L’enfant explore de nouvelles actions et combinaisons. Combinaison mentale (18 à 24 mois) : Représentation mentale, imitation différée (l’enfant reproduit un comportement sans modèle). 2. Stade préopératoire (2 à 6 ans) Fonction symbolique : L’enfant peut se représenter mentalement des objets absents ou imaginaires. Il engage des jeux d’imitation différée (téléphone, dinette). Pensée magique : L’enfant attribue des explications erronées aux événements (fausses croyances). Progrès cognitifs : Classification (4 ans) : Il peut classer des objets selon des critères. Les nombres : L’enfant commence à résoudre des problèmes simples avec les doigts, en suivant des principes comme le principe d’ordre et de correspondance. Limites : Centration : L’enfant ne perçoit qu’un seul aspect d’une situation, commettant des erreurs. Non-conservation : Difficulté à comprendre que la quantité reste la même malgré une transformation. Égocentrisme intellectuel : Incapacité de comprendre que les autres ont des perspectives différentes. Animisme, artificialisme, finalisme, causalité morale : L’enfant attribue des intentions humaines aux objets, pense que tout est fabriqué par l’homme et que chaque chose a une raison spécifique. Théorie de l’esprit (3 à 5 ans) : L’enfant prend conscience que les autres peuvent avoir des pensées différentes des siennes. - Traitement de l’information (entre 2 et 6 ans) Mémoire procédurale (2 ans) : Souvenir des routines. Mémoire épisodique : Souvenirs d’événements spécifiques (liés à des impressions fortes). Mémoire auto-biographique : Histoire personnelle. Amnésie infantile : Avant 2-4 ans, les souvenirs ne sont pas encodés en mémoire à long terme faute de langage pour les transformer en mots. - Théorie socioculturelle (Vygotsky) - L’apprenti de la pensée ( 0 à 12 ans ) Apprentissage social : L’enfant apprend à travers son entourage, grâce à des défis, des aides et des modèles. Les interactions sociales sont essentielles pour le développement cognitif. Participation guidée : Interaction avec un guide (parent, enseignant) qui accompagne l’enfant dans ses apprentissages, facilitant la compréhension de nouveaux concepts. L’étayage : Capacité de l’enseignant ou du parent à adapter son enseignement en fonction des capacités et du niveau de l’enfant, permettant un apprentissage efficace. - Langage et développement ( 3 à 6 ans ) Interaction sociale : La communication avec les autres augmente la capacité de langage et enrichit le vocabulaire. - À 3 ans : environ 1000 mots - À 6 ans : environ 2600 mots - L’enfant comprend plus de mots qu’il ne peut en produire. Soliloque : L’enfant s’exprime à voix haute en réfléchissant, ce qui représente 20-50 % de son langage à cet âge. Cela marque la transition vers le langage intérieur. Langage social : L’enfant apprend à adapter son langage en fonction de son interlocuteur, cherchant à être compris. Il développe des compétences pour exprimer des besoins et des désirs. Maturation cérébrale et interactions sociales : La myélinisation du cerveau et les échanges sociaux créent un terreau fertile pour l’acquisition du langage. Développement des compétences linguistiques : - Différenciation entre "je", "tu", "il" (3 ans) - Construction de phrases affirmatives, interrogatives, etc. (3-5 ans) - Erreurs de surgénéralisation, souvent perçues comme des "fautes d’intelligence". - Importance du jeu dans le développement de l’enfant Jeu fonctionnel : Activités motrices simples et répétitives qui favorisent la motricité globale. Exemple : apprendre à skier. Jeu constructif : Création et manipulation d’objets, augmentant en complexité avec l’âge (10 à 15 % du temps de jeu). Jeu symbolique : Représentation de la réalité par le biais de jeux imaginaires, qui devient plus complexe et fréquent avec l’âge. Jeu formel : Introduction de règles de jeu, comme les jeux de société, se développant à la fin du stade préopératoire. Jeu collaboratif : Interaction avec d’autres enfants, intégration de règles et développement de compétences sociales. Jeu solitaire et ami imaginaire : Indique une certaine maturité et une capacité à distinguer la réalité de l’imaginaire. - Développement du dessin Évolution psychomotrice, intellectuelle et affective : Le dessin sert de support pour exprimer des expériences vécues. - Gribouillage : Expression libre sans signification. - Réalisme fortuit : Attributions de significations qui ne signifie pas grand chose - Réalisme manqué : tentatives de représenter la réalité. - Réalisme intellectuel : montrer ce qu’on sait du réel, représentation ( un sens uniquement ), transparence, schématisation - Réalisme visuel : représentation en trois dimensions et prise en compte de la profondeur. 3. Stade des opérations concrètes (6 à 12 ans) Compétences cognitives : - Compréhension des notions d’espace, de temps et de causalité. - Raisonnement inductif : Capacité à tirer des conclusions basées sur des observations générales. - Raisonnement déductif : Raisonnement à la base d’une observation générale pour tirer une conclusion sur une ou plusieurs personnes particulière Principes de conservation et d’identité : Compréhension que les quantités restent constantes malgré des transformations. Principes de réversibilité et de compensation : Savoir qu’une transformation peut être inversée, et que les additions et retraits s’équilibrent. Hiérarchisation et inclusion des classes : Organisation d’objets en catégories et sous- catégories. Relation spatiale : Développement de repères et de notions de vitesse. Développement mathématique : Compétences en comptage et en résolution de problèmes arithmétiques. - Métacognition : analyse de son processus de pensé - Mémoire : Prise de conscience des processus de pensée et utilisation de stratégies mémorielles pour faciliter l’apprentissage. - Langage codes sociaux et habilité histoires et blagues - 6-7 ans : histoire courte, leur vécu - 7-8 ans : plus longue et complexes, intrigue et développement - plus âgé : décor, caractères pour les perso,.. - Introduction aux émotions dans le développement de l’enfant Définition : L’émotion est une évaluation rapide de la signification d’une situation qui prépare l’individu à agir. Elle joue un rôle crucial dans les interactions avec l’environnement. Impact cognitif : Les émotions, notamment l’anxiété, influencent le traitement de l’information, la concentration et la mémoire. En situation de stress, l’enfant ne retient qu’une partie des informations et peut traiter les messages différemment. Fonction de communication : Les émotions servent à la communication sociale. Par exemple, le bébé ressent l’émotion du parent et inversement. Influence sur la santé : Les expériences émotionnelles affectent aussi la santé physique de l’enfant. 1) Développement entre 0 et 2 ans - Modèle d’Erikson Erikson propose un modèle en 8 stades, chaque stade présentant une crise qui reflète un conflit intérieur. La résolution de chaque crise permet l’évolution de la personnalité. 1ère crise : Confiance vs Méfiance : Le bébé dépend des soins du parent pour survivre, ce qui développe la confiance. La méfiance naît lorsque les besoins ne sont pas pleinement satisfaits. La résolution mène à un sentiment d’espoir. - Théorie de Wallon À la naissance, le bébé n’a pas de but coordonné dans ses mouvements. Entre 3 et 9 mois, il commence à comprendre son environnement, puis entre 5 et 7 mois, il reconnaît les émotions de personnes familières. À 1 an, l’enfant commence à percevoir les émotions des autres. - Expression des émotions Les émotions jouent un rôle dans la survie : elles déclenchent des réactions physiologiques (comme le plaisir ou la douleur) qui provoquent des pleurs ou des sourires. Étapes clés : 0-3 mois : Le sourire de satisfaction apparaît. 6 semaines : Apparition du sourire social, qui répond aux interactions. 3-4 mois : L’enfant commence à rire. 9 mois : Le sourire devient sélectif, indiquant que l’enfant est conscient de sa propre individualité. 6 mois : Colère face à la frustration (cris). 13-15 mois : L’enfant peut passer à l’action. 18 mois : La phase de “méchanceté” émerge, signalant un apprentissage des règles sociales et de la gestion des émotions. - Conscience de soi Avant 4 mois : L’enfant est en fusion avec l’autre, sans conscience de soi. À partir de 5 mois : Commence à prendre conscience de lui-même en deux étapes : Étape subjective : Prend conscience de sa capacité à interagir avec l’environnement. Milieu de la 2e année : L’enfant prend conscience de lui-même de manière objective. Tests de conscience de soi : Test du miroir : L’enfant reconnaît son reflet en gesticulant ou en enlevant une tache. Test de la photographie : À 15-18 mois, il commence à se reconnaître en photo. Cette conscience de soi est généralement établie entre 21 et 24 mois, bien que cela varie. - Conscience de l’autre L’enfant développe des émotions comme la fierté, la honte, le doute et la timidité en lien avec la présence des autres. - Tempérament Composantes du tempérament : Celles-ci incluent l’auto-régulation, le degré d’activité, l’émotivité et la sociabilité. Approche et évitement : L’enfant apprend à aimer ou éviter certaines personnes et situations. Étude de Buss et Plomin (1986) : Trois dimensions du tempérament - activité, émotivité, et sociabilité. Origines du tempérament : Hérédité : Les jumeaux monozygotes ont souvent des tempéraments similaires. Processus neurologiques : Le développement cérébral impacte l’impulsivité ou la réflexion. Environnement : Les réactions et stimulations sociales influencent le tempérament. Adaptation parentale : Les parents peuvent adapter l’environnement ou moduler le tempérament de l’enfant. Impact du genre : Le tempérament est influencé davantage par les stéréotypes de genre que par le sexe biologique. 2) Développement entre 2 et 6 ans : L’âge préscolaire Régulation des émotions et développement social Régulation émotionnelle : L’enfant apprend progressivement à gérer ses émotions et à exprimer ses besoins à travers le langage, qui devient un moyen d’expression émotionnelle. - Modèle d’Erikson 2ème crise : Autonomie vs Honte et doute (vers 2 ans) : Le désir d’indépendance s’oppose au doute dans ses propres capacités. 3ème crise : Initiative vs Culpabilité (entre 3 et 6 ans) : L’enfant souhaite prendre des initiatives, mais peut ressentir de la honte ou de la culpabilité face à l’échec ou aux attentes des autres. - Théorie de Wallon : Stade du personnalisme Différenciation entre soi et autrui : L’enfant se distingue des autres, avec trois périodes successives : Période d’opposition (3-4 ans) : L’enfant teste son indépendance en s’opposant souvent. Période de grâce et de séduction (4-5 ans) : L’enfant cherche à plaire et à obtenir l’approbation, ce qui développe une certaine forme de narcissisme. Période d’imitation (5-6 ans) : L’enfant apprend en imitant les comportements des autres. - Influence du style d’éducation (selon Baumrind) Facteurs éducatifs : Communication : Peut être bidirectionnelle (discussion avec l’enfant) ou unidirectionnelle (l’enfant n’est pas écouté). Exigences, discipline, sensibilité : Ces dimensions influencent la capacité de l’enfant à gérer et exprimer ses émotions de manière adaptée. 4 styles d’éducation : - Style d’éducation et impact émotionnel (2-6 ans) Les styles d’éducation influencent fortement le développement émotionnel. Certains parents jugent rapidement ou culpabilisent, ce qui peut entraîner un sentiment de culpabilité chez l’enfant. La culpabilité n’est pas innée : elle se développe en fonction des expériences vécues, et dans différents domaines. Les modèles familiaux et sociaux, ainsi que l’état émotionnel des parents, jouent un rôle clé dans la gestion émotionnelle des enfants. À cet âge, les enfants commencent à diminuer leur agressivité physique grâce à un déclin de l’égocentrisme et une meilleure compréhension des émotions des autres. Les conflits avec les parents restent une source fréquente d’agressivité. - Développement émotionnel (6-12 ans) 4e crise d’Erikson : Travail et productivité - L’enfant se concentre sur l’apprentissage de nouvelles compétences cognitives, sociales et motrices. - Cette période est marquée par des efforts pour produire et réussir, mais aussi par des risques de culpabilité en cas d’échec ou de comparaison avec les autres. Théorie de Wallon : stade catégoriel - L’enfant explore un monde de connaissances tourné vers l’extérieur. Son attention se focalise sur la compréhension de son environnement. - Il développe son moi psychologique, en se décrivant davantage par ses traits de personnalité, ses croyances et ses aptitudes, plutôt que par des caractéristiques physiques comme auparavant. Concept de soi et estime de soi - Le concept de soi devient plus important, notamment par la comparaison avec les autres. En dessous de 6 ans, les enfants considèrent les adultes (ex. : parents) comme des figures supérieures en connaissances. Après 6 ans, l’enfant commence à se percevoir comme capable de surpasser ses pairs. Estime de soi : - Elle est cyclique et évolue au cours de la vie. - Elle repose sur quatre éléments clés : 1. Connaissance de soi. 2. Réussites/compétences. 3. Sentiment d’appartenance. 4. Sécurité/confiance. - Sources de l’estime de soi : Les expériences de réussite ou d’échec, L’attitude des autres (ce qu’ils pensent de l’enfant), Les attentes des autres (ce qu’ils attendent de lui), Les critères qu’il se fixe pour s’évaluer. Différence entre con ance en soi et auto-ef cacité - Con ance en soi : Sentiment d’être capable de réussir dans un domaine particulier. - Auto-ef cacité : Croyance en sa capacité à accomplir une tâche spéci que. Régulation émotionnelle (2-6 ans et après) - La régulation émotionnelle implique le contrôle du moment et de la façon d’exprimer ses émotions. Elle dépend de plusieurs parties du cerveau et est in uencée par l’environnement. - Vers 3-4 ans, l’enfant commence à : Supprimer des stimuli sensoriels perturbateurs, Se parler à lui-même pour se calmer, Changer d’objectif pour modi er ses émotions. - Une mauvaise régulation peut entraîner : Troubles internalisés : excès de contrôle des émotions (anxiété, timidité excessive). Troubles externalisés : expressions incontrôlées des émotions (colères, agressivité). Empathie - L’empathie, qui consiste à percevoir et comprendre les émotions des autres, se développe au l du temps. - Elle permet de détacher son propre point de vue pour comprendre celui d’autrui. - Les enfants qui développent une forte empathie régulent généralement mieux leurs émotions et manifestent davantage de comportements prosociaux. Comportements prosociaux et antisociaux - Comportements prosociaux : Aider les autres, encouragés par l’empathie (premiers comportements dès 3 ans). - Comportements antisociaux : Opposition ou agressivité, souvent en raison d’une mauvaise régulation émotionnelle ou d’un tempérament dif cile. Développement moral - Piaget et le développement moral 1. Réalisme moral (en dessous de 8 ans) : - Les règles sont perçues comme xes et immuables. - Justice immanente : Toute infraction aux règles entraîne forcément des conséquences négatives. - L’enfant juge une situation uniquement en fonction des conséquences immédiates, sans considérer l’intention. 2. Relativisme moral (après 8 ans) : - Les enfants comprennent que les règles peuvent être modi ées selon le contexte. - Ils prennent en compte les intentions et les conséquences pour évaluer la moralité d’une action. fi fi fi fi fi fi fi fi fl fi fi Freud et la conscience morale - Le surmoi intègre les règles parentales, ce qui crée une liste des comportements jugés bons ou mauvais. - Avec le temps, l’intériorisation des règles permet de ressentir de la culpabilité, même si personne n’est témoin d’une faute. Kohlberg et les stades du développement moral 1. Moralité préconventionnelle (enfants, parfois adolescents) : Stade 1 : Évitement de la punition (respect de l’autorité pour éviter les sanctions). Stade 2 : Intérêt personnel (agir en fonction des récompenses attendues). 2. Moralité conventionnelle (adolescents et adultes) : Stade 3 : Importance des relations et de l’approbation des autres. Stade 4 : Respect des lois et des conventions sociales pour maintenir l’ordre. 3. Moralité postconventionnelle (rare) : Stade 5 : Importance du bien-être général et des principes universels. Stade 6 : Lois fondées sur la justice, avec désobéissance aux lois injustes si nécessaire. Agressivité et af rmation de soi - Agressivité : Elle diminue au l des années, passant de comportements physiques (vers 2 ans) à des comportements verbaux ou relationnels (vers 6 ans). - Agressivité relationnelle : Elle consiste à blesser l’estime des autres ou rompre des relations. Les lles y sont parfois plus associées, mais ce n’est pas universel. - À l’adolescence, l’agressivité est davantage liée à des con its d’identité ou de choix. - Adolescence : quête d’identité et développement moral Théorie de Wallon : stade de l’achèvement de la personne - L’adolescent cherche à construire une identité personnelle en répondant à des questions fondamentales sur sa singularité, sa continuité et sa différence par rapport aux autres. 5e crise d’Erikson : Identité vs confusion des rôles - L’adolescent explore différentes facettes de sa personnalité, ce qui peut entraîner une confusion temporaire des rôles. - La quête d’identité inclut des expériences sociales (désir d’impressionner, expérimentation de nouveaux comportements) et peut aboutir à un faux soi (comportements adoptés pour tester ou plaire). Personnalité et estime de soi - À la n de l’adolescence, la personnalité s’af rme avec : Une ouverture à l’expérience, Une plus grande stabilité émotionnelle, Une intégrité personnelle. - L’estime de soi est souvent in uencée par l’image physique et les critiques sociales. ( suicide et dépression beaucoup présent chez l’ado car estimé de soi faible ) fi fi fi fi fl fi fl - Peurs Adaptatives et Universelles - Les peurs évoluent avec l’âge, liées au développement cognitif et aux besoins de survie. - Variabilité interindividuelle : certaines peurs sont plus marquées chez certains enfants mais restent globalement universelles. - Par Âge et Développement Nouveau-né : Peurs immédiates et instinctives (ex. : bruits forts). Liées à l’instinct de survie et à l’immaturité cognitive. 6-12 mois : Peur des personnes et objets étrangers. Importance de la base de sécurité (parents) : en leur absence, l’enfant pense qu’ils ont disparu. 2-4 ans : Peurs marquées du noir et d’être seul, souvent durables. L’enfant suit ses parents partout et adopte des rituels (ex. : coucher). Origine des peurs : Développement de l’autonomie (peur de l’échec). Imagination débordante (ex. : monstres sous le lit). Crainte des petits animaux, liée à l’exploration de l’environnement et au besoin de survie. 4-5 ans : Langage en développement : imaginaire encore actif. Peur des animaux sauvages, peur persistante du noir et d’être seul. Influence des médias (dessins animés, livres). 6-7 ans : Peurs plus réalistes : catastrophes naturelles, maladies, etc. Développement du raisonnement cause-effet et d’une maturité cognitive. Peur sociale et scolaire (relation avec les pairs, évaluation). Conceptualisation de la mort (entre 6 et 10 ans) : Étapes : inévitabilité, universalité, irréversibilité, cessation des fonctions, causalité. - Avant 6 ans : la mort est perçue comme un état temporaire ou un sommeil. - Vers 12 ans (adolescence) : Peur du regard des autres et du jugement social. Influencée par les changements psychologiques propres à cette période. - Facteurs de Variabilité Genre : filles et garçons expriment des peurs différemment. Statut socio-économique et milieu de vie : impact des normes sociales et culturelles sur les peurs. - Intérêt Clinique Peurs normales et adaptatives : évoluent avec le développement cognitif et émotionnel. Influence parentale : Les croyances et comportements des parents renforcent ou atténuent les peurs de l’enfant. Exemple : un parent anxieux ou qui perçoit son enfant comme anxieux peut renforcer cette anxiété. - Apprentissage des Émotions et Synchronisme Les émotions se développent grâce à l’interaction sociale avec les parents. Le synchronisme permet au bébé d’imiter les émotions du parent, favorisant l’apprentissage émotionnel. - Attachement Définition : Lien affectif durable qui pousse deux personnes à se rapprocher. Selon Bowlby, il se forme naturellement et répond à un besoin de survie. Auteurs majeurs : Lorenz : Les oisillons s’attachent à la première personne qu’ils voient à la naissance (imprégnation) Spitz : Dépression anaclitique liée à l’hospitalisme (6-18 mois) : Séparation prolongée de la figure d’attachement. Symptômes : pleurs, retrait, apathie, régression. Si l’enfant retrouve sa mère ou un substitut acceptable rapidement (3-5 mois), il récupère. Sinon, cela peut entraîner une évolution défavorable (syndrome de l’enfant déprimé). Bowlby : Importance du donneur de soin (base de sécurité). Permet de se sentir en sécurité, même en l’absence temporaire de la figure d’attachement. - Étapes du Développement de l’Attachement (Bowlby) 1. Préattachement (0-3 mois) : Pas d’attachement sélectif. L’enfant communique ses besoins sans préférence. 2. Émergence de l’attachement (3-6 mois) : Début des préférences pour certaines figures d’attachement. L’enfant ne rejette pas les inconnus. 3. Attachement (6-24 mois) : Attachement sélectif et base de sécurité établie + Apparition de l’anxiété de séparation et de la relation de confiance. - Dépression du Nourrisson 1) Phase de protestation : pleurs et cris. 2) Phase de désespoir : retrait, refus de s’alimenter, apathie. 3) Phase de détachement : indifférence et absence de réaction émotionnelle. Différence avec l’anxiété de séparation : L’anxiété de séparation est une réponse normale et temporaire. La dépression infantile est une réponse prolongée à une séparation ou une rupture affective. - Théorie de l’Attachement Non seulement comportementale, elle in uence les relations futures et la socialisation. Fonctions principales : Survivre et se sentir en sécurité + Préparer la socialisation et établir un modèle interne opérant (anticipation et perception des relations). - Types d’Attachement (Mary Ainsworth) 1. Attachement Sécurisé ( 62% ) réaction équilibrée de l’enfant face à la séparation et aux retrouvailles avec sa gure d’attachement. Lorsqu’il est séparé de cette gure, l’enfant manifeste de la détresse, mais il est capable de se calmer rapidement à son retour. Cet attachement favorise l’exploration de l’environnement en toute con ance, ainsi qu’une bonne estime de soi. Il est également associé à des relations interpersonnelles saines, car l’enfant apprend à compter sur ses gures de soin pour répondre à ses besoins affectifs. 2. Attachement Évitant (14%) l’enfant paraît indifférent à la séparation et au retour du parent. Il montre peu ou pas de détresse lorsqu’il est seul et ne cherche pas à rétablir un contact signi catif avec sa gure d’attachement au moment des retrouvailles. Il tend à éviter le contact physique ou émotionnel et masque ses signaux de détresse. Cette attitude re ète une mé ance à l’égard des autres et la perception que les relations interpersonnelles ne sont pas ables. L’enfant développe une autonomie apparente mais au prix d’un refoulement de ses émotions profondes. 3. Attachement Anxieux/Ambivalent (9%) détresse intense chez l’enfant lors de la séparation, accompagnée d’une forte ambivalence au retour du parent. Bien qu’il cherche à se rapprocher de sa gure d’attachement, il peut également exprimer de la colère ou de la frustration, ce qui complique la réassurance. Cette dynamique est souvent le résultat d’une réponse parentale inconstante, où les besoins de l’enfant sont parfois comblés et parfois ignorés. Cela entraîne chez lui une exagération des signaux émotionnels a n d’attirer l’attention et de s’assurer de recevoir du réconfort. 4. Attachement Désorganisé (15%) comportements incohérents et contradictoires chez l’enfant. Celui-ci peut adopter des attitudes de peur, de confusion, ou encore des actions inhabituelles telles que rester immobile, éviter le regard, ou manifester des tics. Ces réactions traduisent une incapacité à gérer le stress de la séparation. Ce type d’attachement est souvent lié à des expériences traumatisantes ou à des interactions parentales effrayantes ou violentes. Il s’accompagne d’une confusion des rôles et peut devenir pathologique, affectant la capacité de l’enfant à développer des relations équilibrées à l’avenir. fi fi fi fl fi fi fl fi fi fi fi fi Attachement Sécurisé L’attachement sécurisé se distingue par une capacité à réduire le stress après avoir été réconforté. Les enfants béné ciant de ce type d’attachement manifestent une con ance en eux, leur permettant d’explorer leur environnement et de construire une bonne estime de soi. Bien qu’il s’agisse de la forme la plus stable et béné que, cet attachement peut évoluer vers une forme insécure en cas de traumatisme ou de changements environnementaux importants. Attachement Évitant L’attachement évitant est caractérisé par un évitement du contact et un masquage des émotions. L’enfant cherche à maintenir une autonomie apparente et ne fait pas appel à son entourage, même en situation de détresse. Cette forme d’attachement re ète une mé ance envers les autres et une tendance à gérer seul ses dif cultés, au détriment de relations interpersonnelles profondes. Attachement Anxieux/Ambivalent Les enfants ayant un attachement anxieux ou ambivalent expriment leurs besoins de proximité et de réconfort de manière exagérée. Cette attitude entrave leur capacité à explorer l’environnement, créant une dépendance excessive au parent ou à la gure d’attachement. Leur comportement re ète une insécurité profonde et une dif culté à établir un équilibre entre dépendance et autonomie. Attachement Désorganisé L’attachement désorganisé se manifeste par une absence de stratégie claire pour gérer les séparations ou les situations stressantes. Les enfants présentent des comportements contradictoires, tels que l’immobilité, la peur, ou une confusion notable. Ce type d’attachement est souvent lié à des environnements traumatisants ou à des interactions parentales imprévisibles et effrayantes. - In uence Parentale sur l’Attachement Parents affectueux et disponibles : attachement sécurisé. Parents insensibles : attachement évitant. Parents inconstants : attachement anxieux/ambivalent. Parents violents ou effrayants : attachement désorganisé. fi fl fi fl fi fi fi fl fi fi - Déterminants de la qualité de l’attachement La qualité de l’attachement dépend des comportements des gures parentales envers le bébé : Disponibilité et sensibilité aux besoins de l’enfant. Réceptivité aux signaux particuliers du bébé. Capacité à consoler l’enfant en cas de stress. Comportement affectueux et plaisir d’interagir (parole, jeux, soins). Stimuler la croissance et le développement par des interactions de qualité. - Distinction : styles d’attachement vs troubles d’attachement Styles d’attachement : - Représentent des stratégies de fonctionnement, non pathologiques. - Ne limitent pas nécessairement les capacités sociales mais peuvent restreindre la exibilité émotionnelle et rendre dif cile la demande ou l’acceptation d’aide. Troubles de l’attachement : - Sont pathologiques et nécessitent une prise en charge. - Différents des styles d’attachement, qui se situent sur un continuum et ne déterminent pas à eux seuls la santé mentale de l’enfant. - Développement social à l’âge préscolaire (2 à 4 ans) Attachement et exploration : - Vers 2-3 ans, l’angoisse de séparation diminue, et l’enfant devient plus apte à explorer. - À 4 ans, il comprend que les relations parentales persistent même en l’absence physique. Jeux et interactions sociales : - L’enfant développe des relations sociales et acquiert des habiletés sociales (coopération, compétition, intimité) par le jeu : - Jeu solitaire : joue seul. - Jeu associatif : imite ou joue à proximité d’autres enfants sans réelle coopération. - Jeu coopératif : collabore avec d’autres pour créer ou atteindre un objectif commun. Premières amitiés : À 3 ans, 20 % des enfants ont un compagnon de jeu stable. À 4 ans, ce chiffre dépasse 50 %. - Développement social à l’âge scolaire (6-10 ans) Attachement parental : - Les parents restent une base de sécurité, mais de façon moins visible. - L’enfant devient plus autonome, mais conserve un lien affectif important avec sa famille. Interactions sociales et culture enfantine : - Développement de règles, normes et rituels propres aux groupes d’enfants, indépendants des adultes. fl fi fi L’enfant apprend à équilibrer : - Honnêteté et soutien, - Compétition et coopération, - Indépendance et dépendance mutuelle. Amitié : - Gagne en intensité et intimité avec l’âge. - Les enfants deviennent plus exigeants envers leurs amis (loyauté, soutien). - Les ruptures d’amitié sont plus douloureuses. Acceptation sociale : - L’interprétation des situations sociales, l’écoute, et l’expression des besoins in uencent l’acceptation par les pairs. Le rejet peut prendre deux formes : - Rejetés-renfermés : faiblesse d’estime de soi, tendance à l’isolement. - Rejetés-agressifs : comportement perturbateur, attitude de dé. Harcèlement et intimidation : - Débutent souvent à l’école primaire. - Se manifestent par des agressions physiques ou verbales répétées, visant des enfants vulnérables (timides, isolés). - Peuvent avoir des conséquences durables sur la santé mentale. - Développement social à l’adolescence Évolution de l’attachement : - La famille reste essentielle pour la stabilité émotionnelle malgré une prise de distance apparente. - Les con its avec les parents participent au processus d’individuation. - Les pairs deviennent une source majeure de soutien. Rôle des groupes sociaux : - Les adolescents se rassemblent selon des critères communs (origine, style, intérêts). - Les groupes in uencent les choix (vêtements, attitudes, comportements). Fonctions des relations entre pairs : 1. Entraide : soutien émotionnel. 2. Adaptation : apprentissage des normes sociales. 3. Effet miroir : compréhension de soi par observation des autres (peut inclure des phénomènes négatifs comme la contagion émotionnelle). 4. Connaissance de soi : exploration identitaire. Pression des pairs : - Peut avoir un rôle constructif (encouragements positifs) ou destructif (incitation à des comportements déviants). fl fl fi fl - Théorie de Freud sur le développement psychosexuel Zone érogène : Partie du corps sensible à l’excitation sexuelle où s’investit la libido. La sexualité est présente dès la naissance et évolue au l de la vie de l’enfant. Chaque phase contribue au développement de la personnalité. Freud distingue trois instances psychiques : Ça : Siège des désirs et du plaisir (dominant jusqu’à 21 ans). Surmoi : Règles et interdits (émerge vers 4 ans, se développe progressivement). Moi : Compromis entre le Ça et le Surmoi pour gérer les con its psychiques. - Les stades psychosexuels Stade oral (0-18 mois) Zone érogène : Bouche. Plaisir à téter, sucer, mordiller (exemple : sein maternel). Importance du sevrage progressif : Trop rapide : frustration. Trop indulgent : absence d’apprentissage de limites. Contribue à l’équilibre entre satisfaction des besoins et développement du Moi. Stade anal (18 mois - 3 ans) Zone érogène : Anus et rectum. Plaisir lié à la défécation et au contrôle des sphincters. L’enfant découvre qu’il peut : Contrôler son environnement (retenir ou relâcher ses excréments). Exprimer une forme de désaccord (refus des règles de propreté). Con it : af rmation de soi vs peur de perdre l’amour des parents. Importance d’un équilibre parental : Trop de contrôle : personnalité rigide.. Trop de laxisme : manque de structure. Sexualité 0-3 ans Présence d’une excitation sexuelle : l’enfant explore son corps (organe génitaux, oreilles, etc.). L’auto-stimulation (ex. : frottement) est guidée par la curiosité. Avec le temps, il apprend les codes sociaux et les comportements acceptables en public. Construction de la représentation initiale de la sexualité. fl fi fi fl Stade phallique (3-6 ans) Zone érogène : Organes génitaux. Développement de la curiosité sexuelle : exploration de soi et des différences entre les sexes. Complexe d’Œdipe : Chez les garçons : Attirance inconsciente pour la mère, rivalité avec le père (perçu comme une menace). Angoisse de castration : peur de perdre son pénis en s’opposant à son père. Chez les lles : - Envie de pénis : attirance pour le père, jalousie envers la mère. - Résolution par l’identi cation au parent du même sexe, contribuant au développement du Surmoi. - Critiques de la théorie de Freud Absence de validation scienti que (basée sur des analyses d’adultes). Importance exagérée du rôle du pénis (marqueur de supériorité à l’époque). Questionnement sur l’applicabilité aux enfants dans des contextes différents (ex. : familles homoparentales). Sexualité 3-6 ans Comportements normaux et sains : Curiosité envers la sexualité et l’identité. Comparaisons physiques (ex. : bain avec un frère/sœur). Jeux sexuels symboliques (ex. : jouer au docteur, à papa et maman). Questionnements sur la sexualité (ex. : origine des bébés). Importance des réactions des adultes : Réactions positives ou négatives in uencent la perception de ces comportements. fi fi fi fl La période de latence (6-12 ans) Ralentissement de la sexualité : Les pulsions affectives et conflits sexuels s’apaisent grâce au refoulement des pulsions par le Surmoi. L’énergie libérée est réinvestie dans des domaines intellectuels et sociaux. Développement cognitif et social : Acquisition d’habilités sociales et cognitives. Renforcement du Moi, qui devient plus adapté à la réalité. Utilisation de mécanismes de défense : stratégies inconscientes pour réduire les angoisses liées aux conflits psychiques. Sexualité chez l’enfant (6-12 ans) Freud parle de “période de latence”, mais cela reste débattu. Curiosité sexuelle : Questions directes, taquineries entre enfants. Ségrégation sexuelle (fille/garçon). Risques liés à l’exposition précoce à la pornographie : banalisation des comportements inappropriés. Importance d’un dialogue ouvert :Aborder la sexualité permet de mieux guider les enfants et prévenir les comportements à risque. La phase génitale (12 ans et plus) Puberté : Les pulsions sexuelles réémergent et se concentrent sur les organes génitaux. Le décalage entre la maturité sexuelle et affective peut créer des tensions. Recherche d’identité : L’adolescent s’éloigne de ses parents pour investir davantage dans ses relations avec ses pairs. Double mouvement : Détachement des figures parentales. Renforcement des relations sociales pour construire son identité. Stratégie pour réguler les émotions négative donc moins en con it fl - Sexe et genre Sexe : Différences biologiques entre lles et garçons. Genre : Rôles, comportements et attitudes associés au sexe, in uencés par la culture. Dès 2 ans, l’enfant commence à adopter des comportements liés à son identité de genre (ex. : “choses de lles” ou “choses de garçons”). - développement de la conscience du genre 1. Conscience du genre (18-24 mois) : Classement en deux catégories ( lles/garçons). 2. Identi cation du genre (2-3 ans) : Reconnaît ses pairs comme lles ou garçons mais sans notion de stabilité. 3. Stabilité du genre (3-5 ans) : Comprend que le genre est stable mais in uencé par des apparences (ex. : jupe = lle). 4. Constance du genre (5-6 ans) : Comprend que le sexe reste le même, peu importe les vêtements ou coiffures. - Stéréotypes et rôles sociaux Rôles sexués : Comportements attendus des lles et des garçons, présents dans toutes les sociétés. Malgré un assouplissement récent, ces rôles restent in uents. In uence des stéréotypes : Dès 2 ans : Association d’objets aux sexes (voiture = homme, aspirateur = femme). 3-4 ans : Association d’activités et jouets au genre. 5 ans : Traits de personnalité stéréotypés (ex. : gentillesse = femme, assurance = homme). - Évolution de la exibilité des stéréotypes 1. 5-7 ans : Forte rigidité envers les rôles sexués (peu de tolérance aux écarts). 2. 7-12 ans : Flexibilité accrue, acceptation de variabilités individuelles. 3. Adolescence : Retour temporaire d’une rigidité liée à la construction identitaire. 4. Adulte : Rigidité diminue, nouvelle exibilité. In uences sur le développement de l’identité de genre 1. Biologiques : Différences anatomiques et fonctionnelles (50 gènes identi és chez les souris). Similarités culturelles suggérant une base biologique. 2. Environnementales : Parents : In uencent par leurs attentes, souvent plus souples avec les lles. Pairs : À 3 ans, préférence pour les jeux avec enfants du même sexe. Renforcement des comportements genrés. Médias : Répétition des stéréotypes sexuels (ex. : lms, dessins animés). fl fl fi fl fi fl fi fl fi fi fl fi fl fi fi fl fi fi - Théories explicatives Théorie sociale cognitive de Bandura : bandura question examen - Les enfants apprennent les rôles sexuels en observant les autres. - modèles : parents et les pairs. -> reproduit le comportement d’un modèle, la réaction qu’il obtient in uence la fréquence avec laquelle il répétera ce comportement. - parents et autres approuvent les comportements typique aux genres chez les enfants -> rôles sexués sont consolidés. - l’enfant déduit à quel genre il appartient. ( Une fois que c’est fait, il ne se contente plus d’imiter. ) - Point critique: Bien qu’il est indéniable que ce phénomène existe, les méthodes d’éducation ne sont pas nécessairement différentes pour une lle et un garçon. Théorie du schème du genre de Bem - s’inspire en partie de la thoérie sociale cognitive et du développement cognitif - concept de schème : représentation mentale qui organise l’information et in uence le comportement - Dès petit : commence à catégoriser les informations relatives aux personnes et les organise autour - schème de genre : constance de genre adopté = comportement lié a se genre -> apprend qu’il y a des classements en fonction du sexe - réalise à quel sexe il appartient, puis adapte son comportement au schème du sexe auquel il appartient. - acceptent très rapidement les étiquettes sexuelles. Ex: Si on donne un jouet neutre à un garçon et qu’on lui dit que c’est un jouet de lle, il est fort probable qu’il l’abandonne - Schème de genre: Représentation mentale d’un ensemble de comportements qui aide l’enfant à traiter l’information relative à ce que signi e être un garçon ou une lle - Androgynie : Posséder des traits des deux sexes peut être source de stress en raison des stéréotypes. fl fi fi fl fi fi - Adolescence et développement psychosexuel L’adolescent accorde une grande importance à son apparence physique. Instabilité émotive (émotivité soudaine) : Les hormones provoquent des changements psychologiques chez l’adolescent, entraînant une instabilité émotive. Lien avec l’immaturité cérébrale : L’immaturité du cerveau (notamment les régions limbique et préfrontale) amplifie cette instabilité. Rôle des hormones en développement : Les hormones, encore en développement, jouent un rôle central et sont particulièrement imprévisibles. Exemples d’effets hormonaux : L’augmentation du niveau de testostérone stimule l’éveil et entraîne des montées rapides d’émotions comme la colère. Les poussées hormonales provoquent des sautes d’humeur et exacerbent les émotions. Chez les filles, la fluctuation des œstrogènes :nExacerbe la bonne humeur au milieu du cycle menstruel. Renforce tristesse et colère en fin de cycle. hormones sont plus imprévisibles et puissantes chez l’adolescent. ( Leur circulation est plus irrégulière. ) La maturité cognitive des adultes permet de mieux réguler ces effets, contrairement aux adolescents. Le refus du sexe d’assignation à la puberté : garçon qui veut être une fille ou inversement -> ne se voit pas dans le bon corps Des enfants, en l’absence de toute atypie du développement du sexe, refusent parfois leur sexe biologique Plus tôt chez les garçons que chez les filles Il s’accompagne souvent d’une immense détresse Et d’un ressenti de ne pas être dans le bon corps Celui-ci peut se manifester tôt mais est plus souvent verbalisé au moment de la puberté où les caractéristiques sexuelles se manifestent plus. Développement de programmes d’accompagnement La compréhension d’un enfant malade doit tenir compte de plusieurs dimensions : 1. Son stade de développement : L’enfant évolue sur les plans cognitif, affectif, et social. 2. Sa conception de la santé, de la maladie et de la mort : Ces notions diffèrent selon l’âge et le niveau de développement. 3. Ses relations familiales : Le lien avec les parents et les pairs joue un rôle essentiel dans son adaptation à la maladie. 1. Le développement de l’enfant Importance de la connaissance du développement de l’enfant Une bonne compréhension des aspects cognitifs, affectifs, et sociaux est essentielle pour : Évaluer ses réactions : agitation motrice, angoisses ou agressivité. Déterminer son degré d’autogestion face à la maladie. Certains facteurs liés à la maladie peuvent entraver le développement : Douleur, hospitalisation, éloignement parental, manque de contacts avec d’autres enfants, opérations. Exemple : Un jeune enfant a besoin de contacts étroits avec ses parents pour s’attacher. Un enfant plus âgé a besoin de relations avec ses pairs pour éviter des troubles comme l’anxiété sociale. Une tâche développementale non accomplie peut compliquer la gestion de la maladie. - Impact des stades de développement sur la compréhension de la maladie (selon Piaget) 1. Stade préopératoire (2-7 ans) Compréhension limitée et concrète : Prédominance des perceptions externes : exemple d’un bras cassé ou d’un mal de ventre. Connaissance descriptive de la maladie : ses manifestations et effets sur la vie quotidienne. Conceptions erronées : - La maladie perçue comme une punition : culpabilité (exemple : sortir sans manteau). - La mort est vue comme réversible, semblable au sommeil. Stratégies pédagogiques : - Expliquer la maladie avec des termes concrets et simples. - Utiliser des métaphores adaptées : « bons soldats » (globules blancs) et « mauvais soldats » (cellules malades). Importance de la présence parentale pour limiter l’angoisse de séparation. 2. Stade des opérations concrètes (7-12 ans) Compréhension accrue des mécanismes biologiques : - Connaissance des organes (exemple : cœur, cerveau) et de leurs relations dans des systèmes (digestion, circulation). - Compréhension des causes multiples des maladies : contamination, génétique, accidents. Lien entre maladie et contrôle personnel : Ex : Un diabétique comprend qu’un manque de goûter peut provoquer une hypoglycémie. Perception de la mort : La mort devient universelle et inévitable, mais sa propre mortalité reste abstraite. Angoisse liée à la séparation, douleur et dommages corporels. 3. Stade des opérations formelles (11-12 ans et plus) Raisonnement abstrait et hypothétique : - Capacité à poser des questions sur l’évolution de la maladie et ses complications. - Connaissance des processus invisibles (exemple : division cellulaire, transmission nerveuse). Compréhension approfondie : - La maladie est perçue comme un dysfonctionnement des systèmes physiologiques. - Intégration de l’impact des facteurs psychologiques, comme l’anxiété. Relation à la mort : La mort est un fait universel et inévitable qui le concerne directement. Cela peut susciter des angoisses existentielles et des réflexions sur le sens de la vie. La prise en charge d’un enfant malade nécessite une approche adaptée à son stade de développement, sa conception de la maladie et ses relations familiales. Comprendre les capacités cognitives et affectives de l’enfant aide à mieux communiquer et à soutenir son adaptation. Le rôle des parents et des pairs est central dans l’équilibre de l’enfant face à la maladie, en tenant compte des tâches développementales propres à chaque âge. 1. Alimentation : Une dimension multifactorielle L’alimentation ne se réduit pas à un simple besoin biologique. Elle a des implications: Biologiques et physiques : Le besoin de se nourrir pour grandir et se développer. Psychologiques : Les repas suscitent des émotions (plaisir, réconfort, anxiété). Sociales : Les repas rythment la journée et favorisent les interactions. Rôle dès la naissance : Le repas crée un rythme dans la journée. Provoque des émotions positives ou négatives. Rassemble et renforce les liens sociaux. - Perturbations alimentaires courantes a) Anorexie du nourrisson (5-8 mois) Caractéristiques : Refus alimentaire fréquent, pouvant apparaître brutalement ou progressivement. Souvent lié à des changements dans l’alimentation (sevrage, introduction de morceaux). Contexte : Nourrisson vif, curieux et autonome, cherchant à maîtriser la situation. Réaction anxieuse des parents (notamment la mère), entraînant des attitudes coercitives (forcer à manger, jouer, distraire). Lié à un forcing parental ou à un événement (séparation, naissance, sevrage). Évolution : Souvent temporaire, s’améliore avec un changement d’attitude parentale. Refus centré sur les parents (non observé avec d’autres personnes). Nécessité de respecter le rythme de l’enfant pour diminuer le stress. b) Néophobie alimentaire (2-7 ans) Caractéristiques : Peur de consommer des aliments nouveaux, normale chez l’omnivore. Pic entre 2 et 3 ans, avec une diminution après 7 ans. Origines possibles : 1. Opposition parentale : Individuation et affirmation de soi. 2. Changements environnementaux : Entrée à l’école, insécurité. 3. Autonomie : L’enfant contrôle ce qu’il mange. 4. Développement cognitif : Rigidité intellectuelle (stade préopératoire de Piaget). Facteurs influents : Intrinsicèques : Génétique, sensibilité gustative, caractère. Expériences antérieures : Associations négatives avec certains aliments. Environnement : Modèles parentaux néophobiques. Stratégie d’adaptation : Une exposition répétée (jusqu’à 15 fois) diminue la néophobie. Présenter l’aliment de façon constante (forme, texture) pour familiariser l’enfant. 2. Sommeil : Développement et troubles a) Les stades du sommeil Sommeil paradoxal (SP) : Activité cérébrale proche de l’éveil, mouvements oculaires rapides. Rêves, abolition du tonus musculaire après 2 ans. Sommeil calme/lent : Sommeil profond, dépourvu d’activité motrice. Différences entre enfants et adultes : Nouveau-né : SP = 50% du temps, cycle de 60 min. Adulte : SP = 25% du temps, cycle de 120 min. b) Troubles du sommeil 1. Insomnie du nourrisson (1ère année) : Fréquente, reflète souvent un malaise relationnel ou des conditions inadaptées : Alimentation rigide, mauvaises conditions (chaleur, bruit). Changements intempestifs ou attitudes parentales inadéquates. Formes : Agitée : Cris, agitation, balancements. Calme : Silencieuse, souvent associée à une psychopathologie. Évolution : S’améliore en corrigeant les conditions environnementales. 2.Difficultés d’endormissement (2-6 ans) : Causes : Peurs développementales (monstres, noir, cauchemars). Pression ou rigidité excessive des parents. Éveil de l’imaginaire (rêves angoissants, images effrayantes). Manifestations : Opposition au coucher, demandes de rituels spécifiques. Phobie du coucher (lumière allumée, dormir avec les parents). Stratégies d’apaisement : Réassurer l’enfant, instaurer des rituels apaisants et prévisibles. c) Parasomnies (angoisses nocturnes) 1. Terreurs nocturnes (3-6 ans) : Surviennent lors du sommeil lent profond (premier cycle de la nuit). L’enfant hurle, ne reconnaît pas ses proches, impossible de le calmer. Crise sans souvenirs au réveil. 2. Rêves d’angoisse (dès 2 ans) : Associés au sommeil paradoxal. L’enfant pleure ou appelle, avec des souvenirs partiels. Fréquents après un événement traumatique. 3. Réveil anxieux : État intermédiaire entre la terreur nocturne et le rêve d’angoisse. L’enfant s’éveille en proie à une angoisse diffuse sans hallucinations.

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