Infections cutanéo-muqueuses et bactériennes (155)
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Infections cutanéo-muqueuses et bactériennes (155)

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Questions and Answers

Quel est un signe clinique associé à l'impétigo bulleux ?

  • Apyrexie (correct)
  • Forte fièvre
  • Hypertension artérielle
  • Éruption cutanée systémique
  • Quelle complication exceptionnelle peut survenir en lien avec l'impétigo streptococcique ?

  • Rhumatisme articulaire aigu (correct)
  • Syndrome de Stevens-Johnson
  • Éruption maculopapuleuse
  • Vulgaris tératome
  • Quel traitement local est recommandé pour l'impétigo ?

  • Irrigation saline
  • Corticostéroïdes
  • Antiseptiques locaux
  • Antibiotiques topiques (correct)
  • Quelle caractéristique distingue l'ecthyma de l'impétigo ?

    <p>Cicatrices séquellaires</p> Signup and view all the answers

    Quel facteur est particulièrement fréquent dans les cas d'impétigo au sein des populations ?

    <p>Enfants en milieu défavorisé</p> Signup and view all the answers

    Quel est le rôle principal des cornéocytes dans la physiopathologie de la surface cutanée ?

    <p>Ils assurent la protection mécanique.</p> Signup and view all the answers

    Quelle est la résistance de S.aureus par rapport à l’amoxicilline ?

    <p>Il est résistant à l'amoxicilline dans 95% des cas.</p> Signup and view all the answers

    Quel élément constitue une protection chimique sur la surface cutanée ?

    <p>Sébum hydrophobe.</p> Signup and view all the answers

    En cas d'allergie aux antibiotiques, quelle est une alternative pour traiter Streptococcus pyogenes ?

    <p>Clindamycine.</p> Signup and view all the answers

    Quelle bactérie est reconnue comme étant responsable de l'impétigo dans 70% des cas en France ?

    <p>Staphylococcus aureus.</p> Signup and view all the answers

    Quel est un facteur favorisant la folliculite ?

    <p>Macération et frottement</p> Signup and view all the answers

    Quelle condition est associée à une pseudofolliculite non infectieuse ?

    <p>Maladie de Behçet</p> Signup and view all the answers

    Quelles sont les complications potentielles d'une infection de furoncle non traitée ?

    <p>Thrombophlébite du sinus caverneux</p> Signup and view all the answers

    Quelle est une caractéristique distinctive de la folliculite par rapport au furoncle ?

    <p>Absence de cicatrice séquellaire</p> Signup and view all the answers

    Quel diagnostic est généralement suffisant en cas de forme non compliquée d'infection cutanée ?

    <p>Diagnostic clinique</p> Signup and view all the answers

    Quel type de prélèvement est essentiel dans le cas d'une forme compliquée de furonculose ?

    <p>Prélèvement du furoncle</p> Signup and view all the answers

    Quel clinicien observe fréquemment des lésions dans la sycosis de la barbe ?

    <p>Les dermatologues en milieu hospitalier</p> Signup and view all the answers

    Quelle est la complication possible d'un furoncle en cas d'évolution abcédée récidivante ?

    <p>Risque accru de septicémie</p> Signup and view all the answers

    Quelle est une des manifestations cliniques du furoncle ?

    <p>Un nodule inflammatoire douloureux</p> Signup and view all the answers

    Quel agent pathogène est principalement associé aux infections par furoncles ?

    <p>Staphylococcus aureus</p> Signup and view all the answers

    Quel traitement est généralement envisagé en cas de panaris avec complications?

    <p>Antiseptiques locaux associés à une incision et drainage</p> Signup and view all the answers

    Quelle est une caractéristique d'un abcès secondaire ?

    <p>Peut résulter de toxicomanie ou d'inoculation</p> Signup and view all the answers

    Quelle complication est liée à une infection du repli unguéal non traitée ?

    <p>Lymphangite</p> Signup and view all the answers

    Quel est un signe clinique important des infections suppuratives causées par SARM-CO ?

    <p>Nodule érythémateux très douloureux</p> Signup and view all the answers

    Quel traitement est considéré comme essentiel dans le cas d'un abcès associé à S.aureus ?

    <p>DRAINAGE de l’abcès</p> Signup and view all the answers

    Qu'est-ce qui est souvent associé à l'émergence de Staphylococcus aureus ?

    <p>La présence de leucocidines</p> Signup and view all the answers

    Quel est le principal motif de prescription d'antibiothérapie dans le traitement des infections cutanées ?

    <p>Volume de l’abcès supérieur à 5 cm</p> Signup and view all the answers

    Quelle est une caractéristique importante à noter concernant les abcès primaires ?

    <p>Ils peuvent entraîner des épidémies familiales</p> Signup and view all the answers

    Quel aspect clinique peut indiquer une lymphangite due à une infection cutanée ?

    <p>Traînée linéaire érythémateuse</p> Signup and view all the answers

    Dans quelles circonstances est-il nécessaire d’administrer de l’antibiothérapie en cas d'infection cutanée ?

    <p>Immunodépression ou échec du drainage</p> Signup and view all the answers

    Study Notes

    Infections cutanéo-muqueuses

    • La peau représente une barrière entre l'organisme et le milieu extérieur.
    • La peau abrite une flore commensale permanente composée de bactéries, virus, parasites et champignons.
    • La peau est protégée mécaniquement par la continuité des cornéocytes.
    • La peau est protégée chimiquement par un pH acide (5,5), le sébum hydrophobe, les peptides antimicrobiens (défensine, lysozyme, cathélicidine).
    • La peau est protégée biologiquement par le microbiome non pathogène et le système immunitaire (cellules de Langerhans épidermiques, macrophages dermiques, lymphocytes à tropisme cutané).

    Infections bactériennes

    • Staphylococcus aureus est résistant à l'amoxicilline, mais sensible à la méticilline (pénicilline M) dans plus de 95% des cas.
    • Streptococcus pyogenes (streptocoque β-hémolytique du groupe A) est sensible à l'amoxicilline.
    • Les antibiotiques de deuxième intention (en cas d'allergie) incluent la pristinamycine ou la clindamycine.

    Impétigo

    • L'impétigo est une infection de la couche cornée de l'épiderme.
    • Le S. aureus (70%, 90% en France) et le streptocoque pyogène (30%, pays émergents) sont les agents responsables.
    • L'impétigo n'est pas immunisant, il peut donc récidiver.
    • L'impétigo est particulièrement fréquent chez les enfants et en milieu défavorisé.
    • Il est très contagieux : auto-inoculation, petites épidémies familiales ou de collectivité.
    • L'impétigo peut être primaire (rarement chez l'adulte) ou survenir par impétiginisation d'une dermatose préexistante (eczéma, varicelle, lymphome cutané…) ou de lésions de grattage (gale, pédiculose).
    • En cas d'impétiginisation sans dermatose connue, il faut évoquer une gale ou une pédiculose (surtout à la nuque).
    • Les complications locales (très rares) incluent la lymphangite et les abcès sous-cutanés.

    Impétigo bulleux staphylococcique

    • L'impétigo bulleux staphylococcique est causé par la production locale de toxine exfoliatine A ou B.
    • Cette toxine entraîne une rupture de cohésion des kératinocytes en ciblant la desmogléine 1 des desmosomes de l'épiderme superficiel.
    • Les lésions élémentaires sont des vésico-bulles fragiles sur peau inflammatoire.
    • Les bulles se transforment en pustules qui se rompent, laissant des érosions suintantes ou recouvertes de croûtes jaunâtres mélicériques (couleur miel).
    • Les lésions peuvent se regrouper en placards polycycliques à contours circinés.
    • L'impétigo bulleux staphylococcique peut toucher toutes les zones de la peau, mais il est classiquement observé autour des orifices (péribuccale chez l'enfant, périanale, péri-génitale chez le nourrisson par macération des couches, « pemphigus épidémique des crèches »).
    • Les signes associés sont l'apyrexie (absence de fièvre), un état général conservé et parfois des adénopathies satellites.
    • Il existe une forme clinique disséminée, en particulier chez le nouveau-né et le nourrisson.
    • L'impétigo bulleux staphylococcique guérit sans cicatrice.

    Impétigo streptococcique

    • La distinction clinique entre l'impétigo staphylococcique et l'impétigo streptococcique est difficile et peu d'intérêt.
    • La complication (exceptionnelle) de l'impétigo streptococcique est la glomérulonéphrite post-streptococcique (non prévenue par l'antibiothérapie), ainsi que le rhumatisme articulaire aigu (RAA).
    • Le contrôle de la protéinurie doit être effectué 3 semaines après l'épisode infectieux, mais il n'est pas systématique.

    Ecthyma

    • L'ecthyma est un impétigo creusant, plus particulièrement associé au streptocoque β-hémolytique du groupe A.
    • Il s'agit d'une pathologie fréquente de la précarité.
    • L'ecthyma est caractérisé par une ulcération profonde du derme, initialement recouverte par une croûte épaisse noirâtre entourée d'un halo inflammatoire, laissant une cicatrice séquellaire.
    • L'ecthyma se retrouve le plus souvent au membre inférieur, chez l'adulte, souvent diabétique ou éthylique.
    • L'ecthyma doit être différencié de l'ecthyma gangrenosum (dermohypodermite bactérienne nécrosante) à Pseudomonas chez l'immunodéprimé.

    Diagnostic

    • Le diagnostic de l'impétigo est clinique.
    • Un prélèvement d'une bulle non rompue peut être réalisé à des fins épidémiologiques, en cas d'échec du traitement ou de cas compliqué.

    Traitement

    • En cas de forme peu étendue (surface atteinte < 2% ou ≤ 5 sites lésionnels, non extensif):
    • Pas d'antiseptiques locaux (HAS 2019).
    • Antibiotiques topiques (une des rares indications !) : mupirocine 2 fois/jour pendant 5 jours.
    • En cas de lésions multiples étendues et d'ecthyma:
    • Antibiothérapie per os pendant 7 jours exclusive (pas de traitement local en plus).
    • Enfant : céfadroxil (C1G) ou amoxicilline-acide clavulanique (80 mg/kg).
    • Adulte : céfalexine (C1G) ou pristinamycine.

    Folliculite et Furoncle

    • La folliculite est une infection du follicule sébacé, souvent causée par Staphylococcus aureus.
    • La folliculite superficielle affecte la partie superficielle du follicule pilo-sébacé. Elle se manifeste par des pustules centrées par un poil, accompagnées d’un érythème périfolliculaire, sans cicatrice séquellaire. Elle se localise sur les régions pileuses comme les cuisses, le périnée, les bras, le dos, le thorax, et les cils (orgelet). La macération et le frottement favorisent son développement.
    • Le sycosis de la barbe est une forme particulière de folliculite localisée à la face, caractérisée par l’extension et la chronicité des lésions, favorisée par le rasage.
    • La folliculite profonde est une infection profonde et nécrosante qui atteint la totalité du follicule pilo-sébacé, également souvent causée par S.aureus. Elle se manifeste par une papule ou un nodule inflammatoire, douloureux, centré par une pustule, sur une zone pileuse, sans poil (le poil disparaît par nécrose). Une zone nécrotique centrale (bourbillon) apparaît en 5 à 10 jours, laissant une cicatrice séquellaire.
    • Le furoncle est une forme profonde de folliculite avec évolution abcédée. La recherche d’une souche toxinogène de S. aureus (Leucocidine de Panton-Valentine  nécrose) et d’un portage chronique est importante, surtout en cas d’évolution abcédée récidivante avec petites épidémies familiales.
    • Le furoncle se caractérise par une absence de fièvre sauf dans les formes profuses ou disséminées.
    • Les autres formes cliniques du furoncle incluent l’anthrax, un conglomérat de plusieurs furoncles, et la furonculose, des furoncles avec évolution récidivante souvent liée à un portage nasal du S.aureus (Recherche des FDR, comme le diabète, l’immunodépression ou carence martiale).
    • La macération et le frottement favorisent la survenue des furoncles.
    • D’autres formes de folliculites existent, telles que les folliculites dues à des dermatophytes (kérion), la folliculite pytirosporique, la folliculite à Candida albicans ou à BGN, l’acné.
    • Le diagnostic différentiel de la folliculite et du furoncle inclut les pseudo-folliculites non infectieuses (maladie de Behçet, maladie de Crohn, folliculite à éosinophiles), l’hidradénite suppurée (maladie de Verneuil), et le kyste épidermique inflammatoire ou surinfecté sur le visage (notion de kyste préexistant).

    Complications de la Folliculite et du Furoncle

    • Les complications locorégionales incluent :
      • Abcès primitif
      • Dermohypodermite aigüe
      • Lymphangite
      • Staphylococcie maligne de la face (grave, rare) : due à la manipulation d’un furoncle localisé dans la zone centro-faciale (limitée par le canthus interne, la commissure labiale et l’aile du nez), au-dessus de la ligne horizontale des lèvres (zone de drainage veineux vers le sinus caverneux). Elle se manifeste par une thrombophlébite superficielle septique des veines de la région centro-faciale, avec risque de thrombophlébite du sinus caverneux (risque vital).
      • TDM de la face
      • Manifestations cliniques : AEG avec œdème du visage ± cordon veineux induré sous-jacent
    • Les complications systémiques :
      • Porte d’entrée : bactériémie, avec possibilité de localisations secondaires (endocardite infectuse, infection de prothèse, spondylodiscite, arthrites...)

    Prise en Charge de la Folliculite et du Furoncle

    • Le diagnostic est clinique en cas de forme non compliquée.
    • En cas de forme compliquée ou de furonculose, des examens complémentaires sont nécessaires : NFS, sérologie VIH, EPP, glycémie à jeun, prélèvement du furoncle, et recherche de portage du S. aureus (nez, périnée, anus, cicatrices...)
    • Des mesures d’hygiène générales sont importantes : douche quotidienne, lavage des mains à l’antiseptique (chlorhexidine ou polyvidone iodée), éviter la manipulation du furoncle et les vêtements synthétiques ou trop serrés.
    • Des soins antiseptiques locaux pluriquotidiens sont indiqués : solution, crème, pommade à la chlorhexidine, polyvidone iodée…
    • En cas de sycosis, il est conseillé d’utiliser une mousse à raser antiseptique, des rasoirs jetables et d’espacer le rasage.

    Traitement de la Folliculite et du Furoncle

    • La folliculite :
      • En cas de forme profuse : Amoxicilline-Acide clavulanique ou Pristinamycine.
      • L’antibiothérapie est réservée aux patients comorbides ou aux formes à risque de complication (furoncle centro-facial) : Pristinamycine ou Clindamycine, pour 7 jours / enfant : Augmentin 5j 80mg/kg.
    • Le furoncle:
      • Incision si le furoncle est volumineux.
      • Protection par un pansement.
      • Prélèvement d’un furoncle pour antibiogramme puis :
        • Mesures d’hygiène ci-dessus.
        • Recherche d’un portage de S. aureus dans les gîtes.
        • Antibiothérapie per os par clindamycine ou pristinamycine pour 7 jours.
    • Furonculose:
      • Décontamination des principaux gîtes de portage (aisselles, périnée et vestibule narinaire) pendant 7 jours par douche antiseptique quotidienne à la chlorhexidine et application de pommade antibiotique (mupirocine) 2 fois par jour dans les vestibules nasaux, pour le patient ET son entourage.

    Infections cutanées staphylococciques

    • Panaris : Infection du repli unguéal, inflammatoire et douloureux, augmenté de volume. Peut entraîner une perte de l'ongle si la matrice est touchée.

      • Complications : Lymphangite, phlegmon des gaines, arthrite.
      • Traitement : Antiseptiques locaux, incision et drainage possible, antibiotique systémique en cas de résistance, collection ou complication.
    • Abcès : Collection de pus.

      • Abcès primaire ou spontané : Fréquent, possible récidive, petites épidémies familiales possibles. Rechercher la leucocidine de PV (S. Aureus).
      • Abcès secondaire : Suite à toxicomanie, inoculation etc. S. Aureus +++
      • Abcès nécrotiques : Émergence de S. Aureus Méti-R en milieu communautaire (SARM-CO)  infections suppuratives.
      • Clinique : Nodule ou plaque érythémateuse, inflammatoire, très douloureux. Après quelques jours, consistance molle (témoin de la collection). Lymphangite et/ou ADP satellites parfois associées, fièvre rare, état général conservé.
      • Examens : Analyse bactériologique du pus systématique pour identification de la bactérie.
      • Traitement : Drainage chirurgical sous AL ou AG sans antibiothérapie, sauf si volume important (> 5 cm), localisation critique (visage), immunodépression, échec du drainage, âges extrêmes ou signes généraux. Clindamycine 5 jours associée si besoin.
    • Lymphangite : Infection du réseau lymphatique, généralement à S.aureus ou à streptococcus pyogène.

      • Clinique : Traînée linéaire inflammatoire érythémateuse, partant de l'origine de l'infection et se dirigeant vers le relai ganglionnaire locorégional. Accompagné d'ADP satellites et parfois de fièvre, état général conservé.
      • Traitement : Antibiothérapie systémique.
    • Thrombophlébite superficielle : Caractère thrombogène de S.aureus (permet le développement de l'infection, à l'origine d'emboles septiques et de localisations 2ndr) : thrombose septique du réseau veineux superficiel, qui peut se propager vers les veines profondes.

      • Clinique : Classiquement, complication d'un cathéter veineux  cordon inflammatoire induré à la palpation, fébricule  retrait du cathéter, antiseptiques et ATB systémique si résistance ou complication.
      • Forme rare : Staphylococcie maligne de la face.

    Dermo-hypodermites bactériennes (DHB)

    • DHB faciale d'origine buccodentaire :

      • DHB séreuse : Tuméfaction douloureuse, limites floues comblant le sillon buccodentaire. Peau tendue, douloureuse, légèrement érythémateuse. Pas de fièvre ou fébricule.  Examen dentaire et panoramique.
      • DHB collectée : Suite de la forme séreuse : peau tendue avec fluctuation sous-cutanée (=collection), fièvre élevée. ± Trismus.
      • Traitement : ATB ciblant germes buccodentaires + geste dentaire.
      • DHB chronique : Peut évoluer vers la chronicité avec fistulisation.  ATB ciblant germes buccodentaires + chirurgie.
    • DHB faciale d'origine cutanée :

      • Non nécrosante, liée à S.pyogenes : Porte d'entrée souvent insignifiante.
      • Clinique : Plaque érythémateuse avec bourrelet inflammatoire périphérique.
      • Traitement : Idem érysipèle sauf si sur furoncle = Staphylococcie maligne de la face.

    Infection de plaie

    • Définition : Plaie  colonisation  colonisation critique (rupture de l'équilibre)  infection (=manifestation pathologique d'une colonisation)  Lésion inflammatoire (douleur, érythème), présence de pus et de fièvre (non obligatoires).
    • Distinction difficile entre colonisation et infection, surtout pour les plaies chroniques.
    • Prélèvement bactériologique positif ≠ infection (++ sur les plaies chroniques) !

    Manifestations systémiques

    • Manifestation dermatologique de la diffusion systémique d'une toxine : Staphylococcal Scalded Skin Syndrome (SSSS), Toxic Shock Syndrom.

    Érysipèle

    • Définition : Dermo-hypodermite bactérienne aiguë non nécrosante : le plus souvent un streptocoque pyogenes (mais B, C ou G).
    • Symptomatologie : Marquée principalement liée à un superantigène, malgré une prolifération bactérienne peu intense (hémocultures positives < de 5% des cas).
    • Épidémiologie : Concerne surtout l'adulte > 40 ans, rare chez l'enfant, atteinte du membre inférieur dans 95% des cas.
    • Facteurs favorisants : Lymphœdème chronique ++, insuffisance veineuse, obésité, porte d'entrée cutanée.

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    Description

    Ce quiz aborde les infections cutanéo-muqueuses et les différentes bactéries qui peuvent en être responsables, notamment les spécificités de Staphylococcus aureus et Streptococcus pyogenes. Il explore également les mécanismes de protection de la peau, des traitements et des antibiotiques utilisés dans le cas d'infections cutanées. Testez vos connaissances sur ces sujets cruciaux en dermatologie.

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