Emplois Rémunérés et Secteurs Professionnels

Emplois Rémunérés

• La population active occupée est principalement constituée d'emplois rémunérés.
• Il existe 3 millions d'indépendants travaillant à leur propre compte.
• Le chômage est d'environ 2 millions de personnes.

Secteur Professionnel du Spectacle Vivant

• Le secteur compte 251 000 salariés, dont 130 000 artistes interprètes.
• Le salariat est un type d'emploi basé sur une subordination hiérarchique entre le salarié et l'employeur, en échange d'une rémunération.
• L'employeur a le pouvoir de diriger et de sanctionner ses employés.
• La notion de salariat a été définie par la jurisprudence.

Travail Non Salarié

• Le travail indépendant concerne 3 millions de personnes.
• L'amateurisme englobe des engagements dans des activités non rémunérées.
• Le bénévolat est une participation volontaire et non rémunérée.

Contrats de Travail

• Les CDI (contrats à durée indéterminée) sont la forme d'emploi la plus fréquente en France (80%).
• Les CDD (contrats à durée déterminée) offrent stabilité et date de fin connue. Les raisons de dérogation incluent le remplacement temporaire d'un absent, l'augmentation temporaire d'activité (renouvelable 2 fois max 18 mois) et les emplois saisonniers ou d'usage (CDDU).
• Les CDDU (contrats à durée déterminée d'usage) sont largement majoritaires dans le secteur du spectacle vivant, par rapport aux CDD (16%) et CDI (15%).
• En 2000, les CDDU étaient 6 fois plus nombreux que les CDI, et en 2023, 4 fois plus nombreux. Le CDDU est renouvelable sans limite de durée et sans prime de précarité contrairement au CDD qui est renouvelable 2 fois maximum, avec une durée maximale de 18 mois (24 mois si le travailleur est à l'étranger).
• Les CDDU sont adaptés à l'intermittence artistique et technique.

Le Régime de l’Intermittence

• L'intermittence n'est pas un statut, mais un régime d'assurance chômage spécifique.
• L'Unédic, un organisme public, gère l'assurance chômage avec les partenaires sociaux (salariés et employeurs).
• Tous les deux ans, les partenaires sociaux négocient les règles de l'assurance chômage, incluant les taux de cotisation, la durée de travail antérieure pour bénéficier de l'indemnisation et les aides au retour à l'emploi (ARE).
• L'État fixe les obligations des partenaires dans cette négociation.
• Pôle Emploi (maintenant France Travail) calcule, verse les allocations chômage et accompagne les demandeurs d'emploi.
• L'URSSAF collecte les cotisations sociales des employeurs.
• L'intermittence est réglementée par des annexes spécifiques (annexe 8 pour les techniciens et annexe 10 pour les artistes).
• Pour bénéficier de l'assurance intermittentisme, un minimum de 507 heures de travail est requis sur une période de 12 mois.
• Les intermittents reçoivent une indemnisation pour les jours non travaillés, proportionnellement à leur temps de travail effectif dans le mois.
• Les jours travaillés doivent être validés (AEM, Attestation d'Emploi Mensuel).
• La durée de ce régime est d'un an et se renouvelle grâce à des heures travaillées.
• Le financement est assuré par les cotisations des employeurs et la solidarité interprofessionnelle (majoritairement).
• L'ARE (aide au retour à l'emploi) coûte 1,5 million d'euros et est financé par les cotisations assurance chômage.
• Les cotisations s'élèvent à 380 M€.

Flexibilité des Emplois

• L'intermittence propose une sécurisation partielle des parcours professionnels avec des aides au retour à l'emploi (ARE).
• Pour les intermittents, l'ARE est équivalent à la moitié du revenu du travail pour les techniciens, et complet pour les artistes.
• L'intermittence permet plus d'autonomie et de diversification des employeurs.
• La fragmentation des contrats est ajustable aux besoins productifs pour limiter les coûts salariaux.
• Ceci permet de maintenir les intermittents sur le marché du travail sans emploi fixe.
• Entre 1990 et 2009, la durée moyenne des contrats a diminué de 110%.
• Le nombre de contrats a doublé pour compenser cette baisse.
• Le salaire moyen annuel brut a fortement baissé (15 000€ à 9 000€ pour les artistes, et de 20 000€ à 17 000€ pour les techniciens).

Visibilité Professionnelle

• Une visibilité professionnelle nécessite d'identifier son positionnement artistique, son contexte économique et théorique. Communiquer sur ses spécificités est primordial.
• Adapter son travail aux exigences de nouveautés et diversifier les formats et les lieux est essentiel.
• Développer sa réputation est important en se démarquant, en suscitant l'intérêt des employeurs potentiels et en développant sa proximité avec les pairs.
• Les cercles de connaissances (pairs, experts, intermédiaires, et public) sont clés pour développer sa reconnaissance.
• L'abondance de l'offre implique de fortes inégalités dans la valorisation du travail artistique. La qualité du travail est subjective. La réputation est influencé par la réputation des personnes collaborant. La réputation corporative, médiatique et numérique ont un impact fort. Il existe des inégalités de valorisation importantes dues à des différences de réputation.
• Les collaborations se font davantage entre individus de même réputation et il est important de mettre en lumière de nouveaux talents.
• Les préjugés ethniques et les stéréotypes sexués peuvent engendrer une invisibilité professionnelle, notamment pour les personnes racisées et les femmes.
• L'âge fait partie des préjugés et certains stéréotypes impactent les carrières, notamment pour les femmes artiste.

Ce quiz explore les différents types d'emplois rémunérés, y compris le travail salarié et non salarié. Il aborde également le secteur professionnel du spectacle vivant et les spécificités du salariat. Testez vos connaissances sur le marché du travail et ses dynamiques.