PSY1007 Cours Introduction - Apprentissage PDF

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This document is a presentation on the introduction to learning psychology. The presentation discusses learning principles, definitions, and examples. It also examines various aspects like learning types and methodologies used to understand learning. The information presented is intended for undergraduate-level students.

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PSY1007-01-02 H24 Introduction Volet Apprentissage UQTR Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 1 L'apprentissage : Pourquoi ?   Les principes d'apprentissage sont utilisés dans de nombreuses situations:  Thérapies comportementales  Éducation générale et spécialisée  En réhab...

PSY1007-01-02 H24 Introduction Volet Apprentissage UQTR Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 1 L'apprentissage : Pourquoi ?   Les principes d'apprentissage sont utilisés dans de nombreuses situations:  Thérapies comportementales  Éducation générale et spécialisée  En réhabilitation, etc. D'autres disciplines sont intéressées par les principes d'apprentissage  Psychophysiologie, neuropsychologie, psychologie du développement, psychopharmacologie, etc.  L’apprentissage devient un baromètre (mesure) de l’effet de certaines variables sur l’individu.  La mémoire est essentielle à l’apprentissage. Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 2 Apprentissage : définition Selon Powell, Honey et Symbaluk (2016) :  Apprentissage : Changement relativement permanent du comportement qui résulte d’un certain type d’expérience  Apprentissage latent : apprentissage qui se produit en l’absence de toute manifestation observable d’apprentissage et qui ne devient apparent que dans un autre ensemble de conditions Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 3 Comportement : définition Au sens large, ensemble des manifestations et des actions extérieures d'un individu, habituelles ou occasionnelles, tenant lieu d'interaction et de communication avec l'environnement, depuis la seule apparence physique jusqu'au geste intentionnel. Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 4 Chez l’humain :   Large gamme d’apprentissages Deux formes d’apprentissage :  Apprentissage direct: Se fait par expérience directe; l’individu interprète lui-même les stimuli, expérimente les situations;  Apprentissage indirect : Enseignement, Apprentissage par observation ou par transmission. Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 5 Exemples d’apprentissage : oui ou non  reconnaissance d'individus (amis, ennemis)  apprentissage moteur (vélo, ski, nage papillon)  orientation dans une nouvelle ville  rester silencieux à l'église  être immobile chez le coiffeur Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 6 Apprentissage vs autres causes de changements comportementaux  L'apprentissage nécessite une expérience ou une pratique associée au changement comportemental.  Les changements comportementaux dus à l'apprentissage sont spécifiques.  Les changements sont relativement durables.  Il peut y avoir apprentissage sans changement comportemental. Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 7 Distinction : 1er point  L’apprentissage engendre trois sortes de changements :  L’augmentation d’un comportement  La  diminution/disparition d’un comportement  L’apparition d’un nouveau comportement Les changements de comportement se font graduellement Exceptions: aversion gustative, phobies Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 8 Comportement + ou This Photo by Unknown Author is licensed under CC BY - Créer ou annuler Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 9 Distinction : 2e point    L’apprentissage n’est pas la seule cause de la modification des comportements Exemples d’autres causes :  Condition physiologique (peur, fatigue)  Pathologie (douleur)  Alcool, drogue, médicament  Maturation (enfant de 4 ans versus 2 ans)  Pulsion, développement sexuel, hormones Très peu de comportements résultant d’un apprentissage se font de façon spontanée. Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 10 Distinction : 3e point     Spécifique ou non ? Maturation : Non spécifique, s’applique à plusieurs contextes États physiologiques : Non spécifique. Ex : fatigue diminue tous les comportements Apprentissage : spécifique. Ex. conduite automobile (manuelle vs automatique). Tout ne peut pas être généralisé.  Durable ou non?  L’apprentissage est plus durable  Ex. : la fatigue est une source de changement périodique Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 11 À retenir :  L’apprentissage n’est pas toujours observable dans le comportement,   L’apprentissage n’est pas toujours défini par un changement de comportement,   ex: rappel libre vs reconnaissance; ex: connaissance vs application Donc, Apprentissage =  Comportement potentiel  Représentation mentale Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 12 Représentation mentale : définition  Système mental organisé et dynamique d’informations  L’apprentissage construit ou modifie la représentation qu’un organisme a de son environnement Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 13 Représentation mentale : paramètres  Domaine : contexte, situation ou tâche où la représentation peut s’appliquer  Contenu : caractéristiques particulières des objets de l’environnement physique, social ou interne qui sont présentes dans la représentation (composantes visuelles, caractéristiques physiques ou sociales, etc.)  Code : règles de transformation des caractéristiques de l’environnement en unité de représentation (apprentissage des codes associés à une langue nécessite des années)  Médium : substrat physique qui permet à la représentation d’exister  Dynamique : réfère à des changements dans la représentation dans le temps (apparition, réduction, disparition) Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 14 Développement cognitif (Piaget) Mécanisme Assimilation Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours Mécanisme Accommodation 2024 15 Assimilation  Incorporer ou intégrer de nouvelles connaissances à des structures de représentation plus ou moins complexes qui existent déjà ex: iphone vs ipad  Tenter d’appliquer des représentations déjà acquises à des événements nouveaux  Nous faisons des assimilations lorsque les nouvelles situations ont des propriétés communes à l’ancienne  Quand l’assimilations est inefficace, il faut faire de l’accommodation pour être adapté psychologiquement  Ex. : alimentation d’un bébé : succion du sein, tétine, pouce, paille Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 16 Accommodation  Acquisition de nouveaux moyens de chercher l’information disponible dans l’environnement.  Modification de la structure de représentation existante.  Ex : alimentation d’un enfant : verre avec bec verseur, cuillère, fourchette Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 17 À regarder et lire à la maison Les chimpanzés utilisent huit techniques différentes pour manger un fruit. http://www.maxisciences.com/chimpanz%E9/leschimpanzes-utilisent-huit-techniques-differentes-pourmanger-un-fruit_art32930.html Les chimpanzés apprennent à utiliser des outils en regardant les autres. https://www.maxisciences.com/chimpanze/video-leschimpanzes-apprennent-a-utiliser-un-outil-en-regardantles-autres_art28485.html Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 18 Méthodes de recherche en apprentissage Deux caractéristiques méthodologiques importantes: 1. Habituellement les recherches utilisent davantage l'expérience en laboratoire plutôt que l'observation des comportements spontanés en milieu naturel 2. Elles emploient abondamment les animaux en particulier les mammifères. Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 19 Méthode scientifique  Établir un lien de causalité entre les comportements observés et les changements dans l'environnement.  Processus de la méthode scientifique : 3 étapes 1. INDUCTION Faits  théorie (à partir de faits, d'observations naïves, on élabore une théorie) 2. DÉDUCTION Théorie  Prédiction (hypothèses) (à partir d'une théorie, élaboration des hypothèses) 3. VÉRIFICATION Prédiction  Faits (on teste les hypothèses, on établit de nouveaux faits) ex: syndrome du dernier morceau Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 20 Observation en milieu naturel : Description  Observation en milieu naturel  utiles dans les premières étapes d'un programme de recherches.  Ex.: Jane van Lawick-Goodall et ses observations des chimpanzés de la réserve de Gombe Stream en Tazanie  L'observation donne accès au contexte général dans lequel se déroule le comportement qui fait l'objet de la recherche Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 21 Observation en milieu naturel : Avantages  Facilite l'identification des facteurs pouvant agir sur le comportement et contribue à produire des hypothèses sur la causalité du comportement.  Permet de poser le problème de façon appropriée et pertinente.  Fournit une base de comparaison entre le comportement étudié et un épiphénomène de laboratoire (phénomène qui ne reflète pas adéquatement les comportements réels).  Ex. : épiphénomène de laboratoire : Les premières recherches sur les primates étaient souvent réalisées en captivité et elles concluaient que les singes avaient une hypersexualité. Les travaux ultérieurs en milieu naturel ont montré que ce n'était pas le cas et que l'hypersexualité des singes n'existe qu'en captivité. Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 22 Observation en milieu naturel : Limites  Les hypothèses et les résultats ne sont pas toujours à la hauteur du temps et de la patience investis dans cette démarche.  Généralement impossible d’observer en continu, alors les données sont souvent incomplètes et leur traitement statistique est délicat.  Impossibilité de contrôler rigoureusement toutes les variables qui doivent demeurer constantes et de manipuler systématiquement les variables dont on désire analyser l'effet.  Plusieurs hypothèses demeurent plausibles et l'interprétation des résultats ne peut que suggérer des liens sans conclusion définitive.  Ex. : la pêche aux termites: probablement que l'observation des adultes joue un rôle important dans l'apprentissage, mais les jeunes ne font pas qu'observer, ils manipulent eux-mêmes l'outil. Donc impossible de connaître l'influence relative des 2 types d'apprentissage. Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 23 Expérience en laboratoire : Description  Seul moyen pour démontrer l’existence d’un lien de causalité entre des facteurs  Manipulation systématique des variables jugées pertinentes, dans un environnement constant. Alors le chercheur peut démontrer que dans ce type d'environnement, ces variables sont responsables du comportement observé en milieu naturel ou en captivité. Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 24 Expérience en laboratoire : Avantages  Permet le contrôle de plusieurs variables, par exemple : 1. l'expérience de l'individu  en répartissant aléatoirement par randomisation les sujets dans les groupes expérimentaux; 2. le début, la durée et la nature des contacts que l'organisme a avec son environnement  en créant un environnement et en le contrôlant. Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 25 Expérience en laboratoire : Reproche / limites  Ne pas s'être toujours soucié de la pertinence et de la fonction des apprentissages étudiés en laboratoire.  Validité interne forte.  Les résultats peuvent refléter un épiphénomène expérimental et non pas un processus réaliste dans l’environnement.  Donc une validité externe moins forte. Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 26 Utilisation des animaux : avantages  Évitement des problèmes de recrutement et de disponibilité  Échantillon vraisemblablement plus représentatif de l'espèce.  Plus facile de manier une foule de variables  Longévité des animaux plusieurs génération car ils vivent souvent moin longtemps que l'humain  Objectivité et impartialité (réduction de plusieurs biais relatifs aux sujets humains) Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 27 Utilisation des animaux Raisons d'ordre épistémologique :  L'espèce humaine partage avec les autres animaux des similitudes d'autant plus marquées que leur parenté évolutive est proche.  L'animal : modèle de base simple qui permet d'appréhender progressivement les processus cognitifs humains et, donc, de transposer à notre propre espèce. Raisons d'ordre déontologique:  Certaines expériences avec les humains seraient impossibles à effectuer à cause de certains risques tout à fait inacceptables.  Règles déontologiques avec les animaux par le Conseil canadien de protection des animaux. Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 28 Principes importants relatifs à la déontologie  Il doit exister une probabilité raisonnable que ces études contribuent de façon importante à l'acquisition de connaissances qui aboutiront éventuellement à la protection et à l'amélioration de la santé et du bien-être de l'homme ou des animaux.  Les chercheurs ont l'obligation morale de respecter les préceptes humains voulant qu'on évite de soumettre les animaux d'expérimentation à des souffrances ou à des angoisses inutiles et, si elles sont nécessaires, elles doivent être réduites au maximum.  Un nombre minimal d'animaux doit être employé. Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 29 Outils Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 30 lumiere allumé ,nourriture disponible Outils Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 31 Outils Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 32 S-R  S : stimulus : un événement susceptible d’influencer le comportement  R : réponse : manifestation particulière d’un comportement  Ex : Nourriture (S) crée salivation (R) chez le chien  Ex : Coup de feu (S) crée un sursaut (R) chez les gens  Autres exemples Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 33 Stimulus  Tout événement, combinaison d’événements ou condition globale de l’environnement ou du milieu interne, observable et mesurable (ou potentiellement mesurable) qui affecte l’organisme.  Stimulus appétitif : événement qu’un organisme va rechercher. Ex. : nourriture lorsqu’on a faim  Stimulus aversif : événement qu’un organisme va éviter. Ex. : chaleur extrême, bruit intense  Autres exemples choc electrique Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 34 Opérations d’appui  Facteurs influençant le caractère appétitif ou aversif d’un stimulus  Déprivation : absence prolongée d’un événement qui accentue le caractère appétitif. Ex : Jeûne et la nourriture. Processus qui peut accroître la valeur de renforcement. animal qui a faim  Satiété : exposition prolongée à un événement qui en diminue le caractère appétitif. Ex. : repas trop copieux  Autres exemples Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours animal qui a trop mangé 2024 35 Comportement  Manifeste : directement observé par une personne autre que celle qui émet le comportement (publiquement observable)  Couvert (ou interne) : perçu uniquement par la personne qui le déploie. Ex. rêver, réfléchir, éprouver de l’anxiété.  Autres exemples P.-S. Certains comportements couverts peuvent devenir manifestes ou perçus par autrui avec des instruments. Ex. : anxiété qui se traduit par des tremblements ou un électrocardiogramme. Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 36  Mesures du comportement  L’intensité : force ou ampleur. Ex. : quantité de salivation  La durée : période de temps où apparait le comportement. Ex. : augmenter la période d’étude  La vitesse : promptitude ou lenteur de l’expression du comportement, rapidité de progression labyrinthes  La latence : période de temps requise pour que le comportement se manifeste. Ex. : durée entre le signal de départ et la mise en mouvement  Le nombre d’erreurs Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 37 Contiguïté (proximité)  Contiguïté temporelle : degré de proximité dans le temps qui caractérise deux événements donnés. Ex. : éclair et tonnerre lors d’un orage.  Contiguïté spatiale : degré de proximité dans l’espace qui caractérise deux événements donnés. Ex : proximité du levier et de la nourriture aussi de la lumière  Autres exemples Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 38 Contingence  Relation prédictive (ou fonctionnelle) entre deux événements : le déroulement du 1er prédit l’arrivée du 2e. Ex. : obtenir une brosse à dents gratuite à la fin d’un nettoyage chez le dentiste.  Autres exemples éclair et tonnerre quand un évènement arrive l'autre surgit rapidement Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 39 Bibliographie  Doré, F.Y., & Mercier, P. (1992). Les fondements de l'apprentissage et de la cognition. Boucherville : Gaétan Morin éditeur.  Godbout, L. Notes de cours PSY1007, UQTR.  Powell, R. A., Honey, P. L, & Symbaluk, D. G. (2016). Psychologie de l’apprentissage. Montréal : Chenelière Éducation.  Reeve, J. (2017). Psychologie de la motivation et des émotions (2e éd.). Louvain-La-Neuve : de Boeck.  Vallerand, R.J., & Thill, E.E. (1993). Introduction à la psychologie de la motivation. Québec : Édition Études vivantes. Lyne Thomassin, Ph. D., psychologie, chargée de cours 2024 40

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