Patrimoine et médiation culturelle PDF

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This document explores the concept of cultural heritage and cultural mediation, examining the evolution of the idea of heritage in France and its implications. The text touches upon the definition of heritage, its material and symbolic aspects, and its link to the identity of a territory or group.

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**[Patrimoine et médiation culturelle]** Évalutation : 19 nov 10-12 (cours dynamique le 7 octobre) Intro : Patrimoine ce qu\'on a du père, ce qu'on reçoit en héritage et qu'on transmet aux générations Jusqu'à la révolution privée, le patrimoine relève uniquement du privé, après la révo on parle...

**[Patrimoine et médiation culturelle]** Évalutation : 19 nov 10-12 (cours dynamique le 7 octobre) Intro : Patrimoine ce qu\'on a du père, ce qu'on reçoit en héritage et qu'on transmet aux générations Jusqu'à la révolution privée, le patrimoine relève uniquement du privé, après la révo on parle de patrimoine national (comme un bien public). Alors la notion de patrimoine renvoi ce qu'il faut conserver pour les générations futures. Le patrimoine n'existe seulement car il y a une continence patrimoniale, donc pour qu'il y ai patrimoine il faut qu'il y ai une conscience et donc considérer que des objets, lieux, monuments reflètent l'histoire de la société. Le patrimoine a une dimension matérielle mais également symbolique, un des premiers enjeux est de signifié l'identité d'un territoire ou d'un groupe. Le patrimoine on le conserve pour soit mais aussi de ce que l'on veut monter de soit pour les autres, donc pour les étrangers (en dehors du groupe). Il permet à une communauté de se valoriser en exposant ses richesses. Le patrimoine est donc facteur d'attractivités avec les touristes mais aussi les entreprises. Il est conservé pour sa valeur symbolique (mémoriel, identitaire) et sa valeur économique (il doit rapporter de l'argent) Dans le tourisme le patrimoine est une ressource ou marchandise, il faut qu'il soit aménagé et entretenue, mettre en valeur son matrimoine c'est produire une richesse. 3 fonctions : symbolique (valoriser l'identité), monter sa puissance et sa puissance, une fonction marchande Vision utilitaire du patrimoine actuellement : il doit être rentable. De plus en plus comme ça, le risque est de considérer la culture uniquement comme quelque chose de rapporter de l'argent Habité la culture les meilleurs (la qualité de l'habité patrimoniaux est lié avec les personnes avec qui ont visitent ce lieu), on habite la culture avec plaisir et non pas se faire un bagage ou le coté scolaire (ce n'est pas primordiale). 1ère partie : le patrimoine de 19ème au 20ème C\'est une partie ce qui est tangible (musée collection, site historique, \...) mais aussi immatériel (coutume, tradition, savoir-faire, gastronomie, la chanson). La définition est multiple, il n'est plus uniquement culturel mais aussi naturel. 1 : Les étapes dans l'invention du patrimoine culturel en France C\'est lors de la révolution FR qu'il y a appropriation du patrimoine au peuple, c'est a ce moment qu'on pose les questions de transmission et de conservation, une naissance de patrimoine nationale. Pendant 4 ans les députés d'époques se sont posés des questions sur comment gérer le patrimoine de l'ancien régime (clergé, noblesse, roi). Ces biens confisqués sont appelée bien nationaux et lié à l'ancien régime, on se demande si l'on doit le considérer comme un symbole de l\'ancien régime, si l'on doit les détruire au nom de la république. Certains députés demandent que les collections du roi soient accessibles aux peuples et le 10 aout 1793 est inauguré Le Louvre (anniversaire de la chute de la monarchie). Au sein du Louvre on trouve les collections royales mais également des symboles de la nouvelle république. Ce n'est pas parce qu'on ouvre le Louvre que l'on ne détruit rien. Cette même date on va ouvrir les mausolées des rois de France (basilique de Saint-Denis) Oct 1793, débat clos on décide de conserver. (texte : "les destructions étaient juste mais cela a aboutis a des excès, la révolution représente la culture française et ces bâtiments représentent la culture française) On inaugure 2 musées : le louvre et le CNAM (conservatoire nationale des arts et métiers), au louvre musée de l'École française. 15 plus grandes villes de provaince recoivent des tableaux à exposer Pour la première fois l'idée que le patrimoine n'appartient pas a des personnes privées mais a la nation, conserver le patrimoine c'est être le dépositaire d'un bien qu'il est nécessaire de transmettre à la génération future. De 1830 à 1930, cette décennie (ce siècle)est marqué par l'émergence et la consolidation de patrimoien 1830 : on invente le monument historique (c'est un enseignant à la sorbonne , François Gusau, à Louis Philipe qui va aboutir à la création de l'inspection générale des monuments historiques). Cette notion n'est pas partagée par tous (municipalité ou entreprise) et ne sont pas dans cette logique de conservation. Ce n'est pas le temps qui a détruit les constructions romaines mais le changement de société et avec elle le nouveau regard : on les voit comme des carrières de pierre. C'est encore le cas au 19ème, ce n'est pas parce que le pouvoir crée cette notion qu'elle est comprise et partagé par tout le monde. L'état à comme solution de racheter des monuments pour les préserver comme en 1832 le baptistaire Saint Jean à Poitier. En 1837, on met en place la commission supérieure des monuments historiques : l'état se dote d'une structure administrative pour protéger ses monuments historiques. 1840 : Cette commission dresse la première liste de monument protégé, on trouve 1090 monuments, [principalement les bâtiments médiévaux] comme les églises médiévales (78%) et des châteaux médiévaux (10%). Au sein de cette commission siège un grand écrivain français : Victor Hugo Ces monuments historiques ont une valeur symbolique, lieu de mémoire de l'histoire de france. Ils sont la trace présente du glorieux passé de la france 2ème étape : comment le protéger ? 1887 : il est voté une première loi de protection des monuments historiques, elle définit les moyens d'intervention de l'état mais l'état ne peut intervenir sur les monuments qui lui appartienne **1913** : on afine les outils pour classer des bâtiments publics mais également privés, désormais l'état peut intervenir pour classé des batiments meme si elle ne les a pas 1927 : une loi vient compléter avec l'inscription (bâtiment de moindre intérêt), hiérarchie entre monument classé et inscrit. 3ème étape : du point à la surface 1943 : autour des monuments classé, périmètre de 500m ou l'architecte des bâtiments de France qui contrôle les travaux et le mobilier urbain doit respecter l'environnement Solidarité entre le monument et l'environnement immédiat. La protection va s'étendre sur des surfaces de + en + grandes 1962 : création de secteur sauvegardé (Loi Malraux) -\> les quartiers urbains et ensembles urbains peuvent être sauvegardé Elle affirme que l'intéret n'est pas uniquement le monument mais aussi sont environnement avec comme secteur sauvegarder Opération d'aménagement et d'urbanisme contrôlé avec un cahier des charges précis pour les quartiers sauvegardés 1983 ZPPAUP (différence état et collectivité peuvent intervenir) 2010 AVAP aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine Regroupé en [2016 avec Les Sites Patrimoniaux Remarquables] qui remplace les anciens labels de protection (SPR). Aujourd\'hui -- de 1000 SPR. Pour être classé SPR, cela se fait entre l'état et les collectivités territoriales (la commune ou communauté de commune propose le classement, et le ministère de la culture classe). Aujourd'hui les procédures de classement se fait par l'état et par le DRAC (direction régionale des affaires culturelles), la loi impose tout une série d'obligation (ex : ouvrire lors des journées du patrimoine -\> contrepartie monétaire pour la restauration) Plus de 45 000 monuments historiques 15k classés et 30k inscrits. La pratique du déclassement est exceptionnelle, mais depuis des années on a arrêter de classer en grands nombres car il n'y en a pas plus ded jour en jour mais aussi que l'état veut limiter les finances publiques mais aussi que les experts sont plus sélectifs. Sur les 45k, 30% sont les édifices religieux, 30% domestiques (châteaux, manoires), militaires puis les édifices civils (hôtel de ville, palais de justice) Depuis 1913 la définition a évolué : le critère d'ancienneté à réduit et le type de monument s'est diversifié (vieux grément (bateau), usine, villa). Aujourd'hui prédomine les M construit (+45%) datent de l'époque moderne (16-17ème) avec + de 32% les M médiévaux, 17% M contemporaine (19-20ème), plus de la moitié des M sont privés. Chaque état à sa définition, en grande bretagne il y a beaucoup plus de MH (400k), il y a plusieurs niveaux de protection (3 grades : exceptionnel, remarquable, le reste). Tous les monuments de datant avant 1700 est monument historique ainsi que tout ce qui est construit entre 1700 et 1840. La différence est que les propriétaires n'ont pas de financement de l'état mais fait appel au bénévolat (national trust). Pour financer en partie la restauration ses monuments une loterie est créé en 1914. La protection est plus considérée en label, ils peuvent donc le transformer avec l'accord de l'administration. La France s'est inspirée du loto anglais et à créer le loto du patrimoine (Par Stéphane Bern) 2ème partie : Le Patrimoine mondiale de l'humanité L'UNESCO ou l'inflation patrimonial internationnal On assiste une inflation patrimonial, le patrimoine n'est plus nationale mais internationnale donc élargissement géographique, et en 1972 convention de l'unesco (), également élargissement thématique. De nouveaux object sont patrimoniaux (jardins, café, la chaine des Puys, site industriel, lieux de mémoire). Cet élargissement est également chronologique mais également des patrimoines immatériels L\'unesco est créer en 1945 , les accords économique et politique ne suffisent pas pour la paix, elle doit venir de l'éducation des esprits, mettre en place des accords scientifiques et la mise en place de \[\] Patrimoine culturel et naturel (voir mix), le but est de préservé des sites exceptionnels. Les états signataires de la convention propose leur patrimoine, puis 2 ONG vont intruire et construire un dossier (ICOMOS, UICN) avec un avis d'expert. Cette avis et repis au comité du patrimoine qui prendra la décision. En 1974 il y avait 50 sites, en 1979 300, aujourd'hui environ 1200. En france : chaine des puys, versailles, vézelay , mont saint Michelle, chartes, \... Cette liste comprend principalement des biens culturels (900), 200 des biens naturels, 40 sont dit mixtes. Où sont les sites principalement ? 45% europe et amérique du nord, 24% Asie pacifique, 12.5% amérique sud et caraibe ainsi que le proche et le moyenne orient. Les sites mixtes dans les Pyrénées : le mont perdu -\> un site de montagne exceptionnel, mais aussi un paysage pastoral qui rappelle un mode de vie du 19ème dans ces montagnes. Autre exemple de site mixte : les falaises de Bandiagara (pays dogon au Malie), site naturel remarquable, ainsi que les cultures les ethnies et les coutumes (dans cette falaise habitation troglodyte). Dans certains états ce sont les sites culturels qui dominent (france, espagne, italie), dans d'autres les sites naturel (Congo, usa, autralie). Dans les sites inscrits il y a de grandes différences de tailles, différences en therme de fréquentation. Le classement ne se fait pas seulement par critère patrimoniaux, il se fait par critère politique : Par exemple : le dôme de Genbaku à Hiroshima (Mémorial de la paix), le dôme n'a été que partiellement détruit après la bombe. Ce dome à été refusé apr les états unis (car pas de contexte), et la chine (car ce n'est pas le peuple jamonais qui à le plus soufert pendant la 2GM). Aujourd'hui il y a une 50aine de site sont considéré en péri, par exemple a cause de raison politique instable, changement climatique et le surtourisme (venise), surexploitation des ressources (forêts malgaches), dégradation écologie (Everglades), aménagement urbain (Genève). Dans 3 cas des sites se sont fait retiré le classement de l'unesco Ex : le sultala. L'unesco classe une aire d'oryx. 2ème en 2009 : la vallé de l'elbe à dresde en alemagne : on a construit un pont à 4 voies (dénaturé) 3ème 2021 : l'ancien port de Liverpool : déclassé car construction des immeubles et des bureaux Comment on est passé de pat matériel a immatériel Conv de 1972 : protéger le pat matériel 2ème conv en 2003 : concerne le pat immatériel La première conv porte sur des architectures, des ensembles, elle privilégie un model de gestion du haut vers le bas (des experts de l'unesco choisissent, les peuples se fond déplacés sans lerus accords des fois) L'unesco prévilégie du pat batié, une vision esthétique et monumentale, une vision européenne et eurocentré. 1ère évo en 92 avec la notion de paysage culturelle : cette évolution exprime la notion de peuple avec son paysage, suis s'intéresse surtout comment les sociétés ont façonné les paysages. Certains paysage renvoi a des techniques spécifiques agricole (riziculture, vignoble en France, \...). D'autres paysages renvoient à des croyances et des pratiques coutumières (bois et forets sacrés, ) ex : - Saint-Emilion avec le vin, - Le val de loire avec des architectures , des villes historiques et des terres cultivés (intéreaction entre l'homme et son environnement) - Polynèsie française : ile de Ra'Iatea -\> classé le site naturel (lagon), on trouve un espace céréminal et funéraire -\> paysage culturelle entre mort et vivant En 2003, on aboutit au patrimoine immatériel. Cette convention a été rédigé en réaction à la première conv. L\'Unesco subit une pression des pays africain, asiatique, d'Amérique latine, etc\.... (riche de tradition, de coutume, différent des codes européens). Il demande à être reconnu autant que ceux européennes de leurs pat imma 1973, 1ère prise de conscience du pat imma -\> la Bolivie demande à l\'Unesco de protéger le pat imma avec le folklore. Dans un premier temps refusé, mais cela engage une réflection des experts de l'unesco de réfléchir sur ce sujet et cela aboutit en 2003 à la convention pour la sauvegarde du patrimoine immatérielle. Dasn le pat imma, on trouve des sites associés a des idées ou des evenements ou des personages célebre. La notion de pat imma permet d'insister sur le carractère vivant et dynamique du patrimoine, il peut être transmit. Le pat imma est porté par des sociétés et des individus. Il faut préserver ses sociétés pour permettre de continuer la trasmission (de bas en haut, du peuple et des communautés vers les experts). Le pat imma répond à une demande des touristes, qui ne veulent plus seulement visiter des monuments mais s'imprégner des modes de vie, y compris où le pat métériel est important. L\'immatériel c'est également des lieux de mémoire ou lié a des personnes célèbres,ex: - Bien politique, l'unesco aborde la question de la guerre nucléaire avec le dome de GENBAKU en 1996, également le site de Lataule de bikini classé en 2010, en mémoire des essais nucléaires américains. - Pour dénoncer le racisme et la haine raciale et religieux : prison de roben island (nelson mandela), Mostar en Bosnie, chacune de ses inscriptions le symboles politique immatériel a jouer un role important. - Les migrations forcé ou contraintes : lié a la traite négrière au Gannat ou du Bénat, ile Maurice site de AAPRAVASI GHAT classé en 2006 avec un demi-million d'indien pour travailler dans des plantations sucrières, encore sur l'ile morice -\> Le MORNE, montagne réfugiant les marrons (esclaves enfuis). Sur ces sites, trace matérielle faible ou délabré -\> lieux de mémoire avec un aspect intangible. L\'intangible à primé sur le matérielle, mais parfois les lieux sont refusés quand l'aspect immatériel et trop dure a montré. EX : maison de Darwin -\> le bâtiment est en grande partie restauré et le lien avec darwin n'est pas assez fort. Les Anglais vont reproposer le dossier en insistant sur le paysage laboratoire mais il est encore refusé. En allemagne, le chateau de la Wartburg est inscrit partimoine de l'umanité avec comme argument qu'il s'agit d'un monument remarcable de l'époque féodale. Mais sa structure est rénové et il date du 19ème. Les caractères immatériels ont primé car c'est dans ce château que Martin Luther a traduit la bible (protestantisme). On ne peut pas trouver une cohérence entre ce qui est classé et ce qu'il ne l'est pas. La place de + en + grande des aspect imma se voit dans les biens en série (plusieurs pas un seul) comme exemple au Gannat les forts liés à la traitre représentent qu'un seul bien. En Espagne 727 sites d'arts rupestres sont considérés comme un seule bien. Bien en série = plusieurs éléments séparés dans l'espace considéré comme un même bien. Administré comme un même bien, parfois les éléments pris un par un ne font aucun sens. Exemple : [Arc géodésique de STRUVE], arc permettant pour la première fois de mesurer un méridien, prouvant une forme elliptique. Marquage : trou dans la roche, cairn (tumulus préhistorique), ect\... 34 marquages ont été classé sur les 265, pour les comprendre il faut les voir dans un ensemble (répartie sur 12 états, le bien le plus grands de l'Unesco). Des sites classés comme patrimoine matériel et immatériel. Première fois au Kenya -\> les villages KAYA du peuple MIJIKENDA, en premier les villages puis les croyances liées aux peuples, les forets sacrées. Désormais, l'unesco est attentif a la notion **[d'esprit du lieu]**. Cette notion date de 2008 et est exprimé dans la déclaration de Québec qui dit : constitué d'élément matériel et immatériel qui permet au lieu de lui donner un esprit. Le sens qui constinue un lieu sont des composantes matériels et immatériels.\ L'esprit est une synthèse des composantes : l'histoire, l'atmosphère (on la saisit par nos sens mais aussi par notre perception intellectuelle), les fonction et l'évolution des pratiques de ce lieux Les deux types de patrimoines sont dans une relation dynamique, [l\'immatériel donne sens au matériel, le matériel donne sens à l'immatériel]. Ex : dôme de Genbaku, c'est un faux car il allait s'effondrer, la municipalité l'a reconstruit en ruine à l'identique (faux mais qui provoque des émotions authentiques). Ce qui est important ce n'est pas l'objet mais l\'objet comme médiateur. Comment sauvegarder et comment restaurer ? Différentes positions en fonctions des états : - En chine, la révolution culturelle (Mao Zedong 1749) a détruit le patrimoine ancien, il est réhabilité mais pas au sens européen -\> reconstitution a l'identique de temple tibétain, centres anciens\... - En Europe au 19ème, on restaurait sans forcément tenir compte des matériaux ou de la version du bâtiment. Violet le duc 2 conceptions s'opposent : ce qui compte c'est de conserver en l'état et restaurer comme à l'époque.\ Pour d'autres c'est l'esprit du lieu, pour eu il peut avoir des changements mais l'intégrité du lieu doit être maintenue. Aujourd'hui en Europe, domine les positions de respect de l'intégrité matériel du bâtiment. Violet le duc, père fondateur de la conservation, considéré que ce qui comptait le plus, c'est la vision artistique d'origine. Pas l'exécution matériel Violet le duc dit "Restaurer un lieu = ce n'est pas l'entretenir, le réparer, c'est le rétablir dans un état complet qui peut n'avoir jamais exister " (l\'esprit du lieu) Les idées plus que les réalisations matérielles, privilégier l'intangible. Cette vision a perdu du terrain au 20ème scièle, aujourd\'hui cette vision regagne du terrain dans le champ du patrimoine modiale. Depuis 1993 avec la déclaration de NARA. Ce débat est déclenché quand le Japon veut inscrire un ensemble de temples près de NARA parmi les plus vieux édifices en bois du monde. Ils ont été plusieurs fois réparé, démonté et reconstruit, les matériaux abimés ont été rempalcés. Les européens n'ont pas jugé qu'il était authentique mais on perdu (document de NARA). Il définit l'authenticité et met plusieurs critères plus ouverts. La notion d'authenticité differt selon les cultures, la position européenne (conservé avec les matériaux) n'est pas adaptée a la spécificité des bâtiments non occidentaux (matériaux fragiles). Le document apporte une vision sur l'autenticité propre a la culture. Ceci dit, les experts de l'unesco considèrent que la reconstruction est un acte exceptionnel, et continue de dénoncer que la reconstruction doit être éviter un maximum. Transissions doc sur Moodle : quel est l'impact du label Unesco sur la fréquentation des sites touristiques, est ce que tous les sites bénéficient de l'impact ? Pour que le classement soit efficace, il faut que le site soit bien inséré dans des lieux touristiques. Le lien entre tourisme et patrimoine, parce qu'il y du patrimoine qu'il y a des touristes. Dans d'autres cas il y a des touristes donc on va créer un patrimoine. Le patrimoine ne sert pas qu'au touriste. On parle de sur tourisme mais il faut diffuser d'abord le tourisme. TRANSITION Quel est l\'impact du label Unesco sur le tourisme ? Dans une perspective de mondialisation, l'enjeu du label est devenu essentiel pour nombre de territoires. L'inscription d'un site sur la liste du patrimoine mondial est accueillie avec fierté au sein des États. Les lauréats attendent du label une augmentation de la fréquentation touristique et, surtout, une source de développement économique. De 1972 à aujourd\'hui, il y a eu une modification du rôle conféré au label. En 1972, l'objectif était la protection du patrimoine et la lutte contre sa détérioration. Le tourisme était à peine mentionné et lorsqu\'il l\'était, c\'était en tant que contrainte à gérer et non comme une opportunité économique. À l'inverse, aujourd'hui, de plus en plus de pays utilisent la liste à des fins de promotion touristique. C\'est le cas par exemple de la ville du Havre, cité bâtie par l\'architecte Auguste Perret après les destructions de la Seconde Guerre mondiale. Par le classement de 2005, l\'UNESCO reconnait que « le Havre est un exemple d'après-guerre exceptionnel de l'urbanisme et de l'architecture\". La ville a explicitement préparé son inscription dans le but de développer une économie touristique. Dans le dossier de presse constitué à l'occasion de son inscription, la ville du Havre annonçait que « des retombées économiques positives étaient attendues à plus long terme. L'image de marque renouvelée du Havre ainsi que la lisibilité internationale du label UNESCO permettront en effet de développer une dynamique commerciale et la venue d'investisseurs\", ainsi qu\'une nouvelle offre touristique de portée internationale. L'inscription ne garantit en rien une manne touristique et financière. Régulièrement, les villes inscrites annoncent des fréquentations en hausse. Si les enquêtes des organismes spécialisés, comme Atout France, corroborent le plus souvent ces analyses, les travaux scientifiques se montrent plus prudents. Une étude universitaire sur le cas français 1 conclut même que l'impact de l'inscription est marginal. Ce qui attire les touristes, ce n\'est pas le classement Unesco mais d\'autres facteurs (notamment climat, accessibilité, environnement - littoral, montagne- etc). Les effets réels d\'un classement sont très souvent difficiles à mesurer. Si l'effet Unesco peut exister, son ampleur ne doit donc pas être surévaluée. Les annonces positives constituent trop souvent des discours promotionnels destinés à glorifier les efforts des autorités locales. L'inscription n'est ni un facteur nécessaire ni une condition suffisante pour garantir une manne touristique et financière. La majeure partie des sites Patrimoine mondial de l'humanité sont dans les pays qui accueillent le plus grand nombre de touristes internationaux. Parmi les 10 premiers pays par le nombre de sites inscrits sur la liste de l'Unesco, 7 font partie des 10 premiers pays d'accueil des touristes internationaux. Dans ces pays, les sites du patrimoine mondial sont des attractions touristiques majeures. Mais attention à la diversité des situations. Certains sites étaient déjà très touristiques avant leur inscription, et le classement ne fait que confirmer une position. Les sites congestionnés (Venise, Versailles) l'étaient avant leur classement. Dans d'autres cas en revanche, le classement unesco fait partie d'une stratégie de mise en tourisme dans la mesure il peut entrainer une augmentation de la fréquentation. Au Havre, est valorisée la reconstruction de la ville par Perret après les bombardements de la 2 GM. Enjeu est d\'attirer des touristes par voie terrestre mais également de retenir dans la ville les croisiéristes qui font escale au Havre. L'inscription est certainement un facteur favorable au développement touristique. Dès qu'un site est classé, il est cité dans le guides touristiques. L'inscription sur la liste du Patrimoine mondial fonctionne comme un « label de reconnaissance », facilement lisible internationalement (le « logo » de l'UNESCO concurrence aujourd'hui en lisibilité et reconnaissance internationale les anneaux olympiques). Mais les sites qui attirent réellement des touristes sont ceux qui sont déjà bien insérés dans les systèmes de la mobilité internationale, dans la plupart des cas situés à proximité des lieux réceptifs. Ce qui veut dire que la reconnaissance Patrimoine mondial a plus de probabilités d'avoir des impacts dans le cas d'une ville disposant un grand aéroport, située à proximité de réseaux autoroutiers, à côté de lieux touristiques anciens et consolidés. **Le patrimoine, un élément attractif** Valoriser le patrimoine permet d'une part d'attirer les touristes dans un lieu et d'autre part de les faire rester plus longtemps sur place. Le lien entre tourisme et patrimoine a deux facettes : si le patrimoine est un élément d'attractivité pour les touristes, il arrive également que la présence de touristes conduise à la valorisation du patrimoine. Dans un certain nombre de cas, la présence d'un patrimoine remarquable attire les touristes par ex. Mont St Michel, Châteaux de la Loire etc. Près d'un quart des touristes européens séjournant en France ont choisi leur destination à cause du patrimoine culturel. Dans d'autres régions, il y a création patrimoniale pour répondre à la demande des touristes. Deux ex : la Louisiane et Bali En Louisiane, le tourisme a stimulé la production patrimoniale dans le pays cadien. Les Cadiens sont des populations francophones et vivent ds le sud des EU, leur capitale est Lafayette, en Louisiane. Ils sont les descendants de populations qui migrent d'Acadie au 18éme. Jusqu'aux années 1970 voire 1990, la culture cadienne est dévalorisée, les Cadiens sont considérés plutôt de façon négative. Ce sont les élites cadiennes qui, en développant le tourisme, vont permettre que cette image se modifie. Le développement de l\'industrie touristique en Louisiane a entrainé la promotion de la culture cadienne. Cela résulte de la conjonction de deux facteurs : le mouvement de renouveau identitaire à la fin des années 1960, qui réhabilite la culture francophone, et la nécessité de diversifier une économie ravagée par la crise pétrolière des années 1980. Dès lors, la culture cadienne apparait comme un atout pour la promotion touristique de la région. Le développement du tourisme ds le pays cadien a suscité la valorisation du patrimoine identitaire cadien. Ainsi, un certain nombre de monuments ont été réhabilités. Et ces bâtiments restaurés, dont la visite était d'abord destinée aux touristes, sont ensuite réappropriés comme élément identitaire par les jeunes cadiens. Le tourisme en tant que regard de l'autre a stimulé la production patrimoniale. Autrement dit, cet exemple montre que le tourisme ne détruit pas le patrimoine mais peut parfois être à l'origine de sa valorisation. A Bali (Indonésie) également, la culture a été valorisée pour répondre à la demande touristique. La venue en nombre de touristes à Bali a eu comme conséquence de renforcer l'attachement des Balinais pour leurs traditions culturelles. L'argent des touristes a relancé l'intérêt des Balinais pour des traditions qui étaient sur le point de tomber en désuétude. Et surtout, l'admiration des visiteurs pour la culture de l'île renforce chez les Balinais fierté et sentiment identitaire. A Bali, la culture est devenue un capital, et non plus seulement un patrimoine. Les Balinais ont commencé à considérer leur culture comme un patrimoine à 4 conserver avec soin à partir du moment où cette culture pouvait faire l'objet de transactions financières dans le cadre du tourisme international. Le patrimoine n'a pas seulement une fonction touristique. En modifiant l\'image de la ville, la valorisation du patrimoine poursuit un objectif politique et social. Le patrimoine s'adresse aux touristes ainsi qu\'aux habitants du lieu. Le patrimoine est une source de développement local et est un élément constitutif de l'attractivité et de la différenciation des territoires. Le patrimoine participe de l'attractivité d'un territoire au même titre que les infrastructures éducatives, les autres éléments de l'offre culturelle, la qualité des transports, etc. Les exemples réussis de croissance par le patrimoine sont surtout des exemples de croissance avec le patrimoine, lorsque le patrimoine est au service d'une politique globale qui allie préservation du passé et du patrimoine et créativité, innovation, dynamisme du cadre urbain, etc. Enjeu de la valorisation du patrimoine est alors d'attirer des entreprises et de retenir les habitants du lieu. La valorisation du patrimoine permet également l'appropriation du territoire par les habitants afin que se développe la volonté et le goût de vivre ensemble. Patrimoine agit sur la cohésion des groupes. « La valeur patrimoniale fonde une mémoire commune » explique le géographe Di Méo, qui insiste sur la « fonction identitaire » du patrimoine et sur son rôle de « ciment social » Le patrimoine est donc présenté comme composante indispensable à la construction territoriale. La valorisation du patrimoine peut aider à modifier l'image d'une ville ou d'une région. C'est ce qu'ont fait certaines villes souffrant d'une image négative cf Le musée Guggenheim a permis de redynamiser la ville de Bilbao. Conçu par l'architecte F. Gehry, le musée est inauguré en 1997. Dans les villes de Metz (Centre Pompidou inauguré en mai 2010) et de Lens (Décembre 2012, inauguration du Louvre Lens), un investissement culturel majeur a été pensé comme un moyen non seulement de susciter un regain d'intérêt pour des investissements de toute nature, mais aussi comme un outil de revitalisation d'une ville ou d'une région par un renversement d'image. Ces politiques ne sont cependant pas toujours suivies d\'effets. ***Accueillir le public*** Patrimoine doit attirer du public, notamment des touristes mais pas seulement. L'accueil du public est problématique. Le problème essentiel est comment faire pour que coexistent la 5 protection du patrimoine culturel et la fréquentation. Par exemple, ds les discours officiels, tourisme justifie la préservation du patrimoine et en même temps, on considère que le tourisme concourt à la perte de l'authenticité du patrimoine. L'activité touristique est à la fois source de revenus et de reconnaissance. Et en même temps, les touristes peuvent être considérés comme des menaces pour l'intégrité des sites La fréquentation présente deux approches apparemment contradictoires : il faut la développer (objectif économique) et la maitriser (objectif de protection du patrimoine et de qualité de la visite). On parle bcp de masses, voire de hordes défilant au Mt St Michel, à Versailles, à Chambord. Ms fréquentation intensive s\'inscrit ds des périodes et des plages horaires précises et relativement limitées. De +, le nombre de monuments sur visités est limité. En gal, le problème est plutôt d\'accroitre la clientèle. Dans certains sites, il y a réellement effets de congestion, avec une forte concentration des visites sur un petit nombre de musées et de sites. Une illustration de cette concentration : en France, 50 % de la fréquentation muséale est concentrée sur 1 % des musées. En France, seuls 6 musées font plus d'un million d'entrées / an, tous situés à Paris ou en région parisienne : le Louvre, Versailles, Musée d\'Orsay, Centre Pompidou, Quai Branly, musée de l'Armée. Le public se concentrent également dans quelques monuments historiques essentiellement parisiens : La Tour Eiffel, le Sacré cœur, Arc de triomphe, la Sainte Chapelle. Et hors Paris, Mt st Michel et Carcassonne. Il faut longtemps patienter pour visiter Versailles, mais des sites demeurent désespérément déserts. On rencontre là un effet de l'attrait du touriste pour le plus visible et le plus connu. Mais cette concentration ds quelques sites est aussi le résultat de l'insuffisance de la formation et de l'information qui pousse à ne visiter que ce dont chacun parle et dont on croit connaître la qualité. Ce « star sytem » se traduit par une extrême inégalité de revenus : seuls cinq monuments parmi ceux que gère le Centre des monuments nationaux sont bénéficiaires si l'on prend en compte les dépenses de fonctionnement et d'investissement, car ces derniers, essentiellement parisiens, ont la fréquentation la plus élevée. Une meilleure répartition des visites est un enjeu essentiel. Pour que les visiteurs se rendent sur des sites peu fréquentés, il est nécessaire de mieux communiquer sur la diversité de l\'offre culturelle. Cela peut également passer par la mise en 6 place d'animations innovantes, d'évènements temporaires attrayants, de nouvelles formes de médiations patrimoniale basées par exemple sur le jeu, le numérique etc. Comment gérer les flux dans les équipements qui attirent un grand nombre de visiteurs ? Ds les espaces ouverts (parcs) ou fermés, les flux de visiteurs doivent être répartis de façon équilibrée ds l\'espace et le temps. Pour cela, plusieurs techniques peuvent être mises en œuvre : \- évaluation prévisionnelle et dc jour de forte affluence, prévoir suffisamment de caisses ouvertes, arrêter de délivrer des billets quand il y a trop de monde sur le site. \- zonage ie interdire de façon permanente ou temporaire l\'accès à certaines zones. \- organiser des circuits de visite avec l\'audio-guidage, dt la durée est déterminée. Proposer deux circuits de visites, un central pour le grand public, des petites salles sur les côtés pour le public + averti. Ds les sites naturels fragiles, la visite guidée peut être obligatoire et le nombre de visiteurs est contingenté. \- contingentement et réservation par avance. Dans les principaux musées et monuments, les visiteurs achètent leurs billets d\'avance et réservent pour un jour et une tranche horaire précise. -- La tarification : certains sites proposent des tarifs réduits pour certaines tranches horaires comme la fin de l\'après-midi. Depuis avril 2024, taxe de 5 euros pour les touristes se rendant à Venise sans y loger, lors des jours de grande affluence (par exemple les WE de printemps et d\'été). La sur fréquentation est complexe à gérer car plus un site est difficile d\'accès et apparait comme réservé à des privilégiés, plus il est désirable. Notion importante est celle de capacité de charge d\'un site cad le maximum de visiteurs qu\'un site puisse supporter. On peut définir nombre maximum de visiteurs simultanés que peut recevoir le site sans que : \- la qualité de la visite soit amoindrie \- l\'intégrité du site soit affectée \- la qualité de vie des résidents permanents en soit affectée. Donc ne se définit pas de façon mathématique ms en prenant en compte des éléments subjectifs qui varient selon les lieux. **[2)Médiation et valorisation du patrimoine]** La médiation c'est l'ensemble des dispositifs de mise en relation entre l'artiste ou le patrimoine ET le visiteur. Médiation dans les musées : la reconnaissance institutionnel des musées date de janvier 2002, qui énonce que chaque musée de france doit proposé un service ayant en charge l'acceuil du public ainsi que l'animation et la médiation culturel. Ces actions culturelles doivent être confié a des professionnels confirmés. Débat sur la médiation a partir de 1970, les fraçais ont de plus en plus de temps libre, cela amène a se préocuper de son temps libre. Comment les institu culturel peuvent acceuillir le public ? Les pro de l'enseignement et de la culture souhaitent que l'accroissement du temps libre devient un temps de culture et d'enseignement. Parallèlement le monde des musées par un courant "la muséologie nouvelle", Ces acteurs veulent raprocher le musée des citoyens et considèrent que le musée à un role sociale a jouer. Les musées vont évoluer, ne vont plus être pensé uniquement comme représentation d'une culture classique, mais vont s'intéressé au térritoire, aux groupes sociaux, les musées doivent être un lieu de débat, d'éducation et de connaissance. A coté des conservateurs, on retrouve dans les musées des nouveaux acterus qui permet de faire le lien avec la population. C'est a la fin 70 que la question de la médiation va se poser, a partir des "Grands travaux présidentiels". Le premier en 1977, George Pompidou a va créer le centre George Pompidou avec comme but de favoriser la communication sociale, entre les différents groupes sociaux par le biais de la culture. Le deuxième La cité des sciences et de l'industrie, voulu Par Valérie Giscard d'Estain. On a recruté des animateurs scientifiques. C'est un partenaire a part entière Dernier grand projet, en 1993 par Mitterrand Le Louvre. On trouve un service culturel qui comprend un secteur sur l'étude et le développement des publics, et un spécialement sur les activités pédagogiques. Il apparait qu'il faut un personnel spécialisé, formé a l'accueil et aux différents publics. Le médiateur apparait vers 1982 à la cité des sciences, car c'est un monde peu accessible. La question de la médiation porte et sur l'élargissement des publics, ainsi que sur la vulgarisation scientifique. Il s'agit de proposer des outils différents du système scolaire, séparé médiation et éducation Médiation : temps court et plaisir, intéractivité (Médiation face au public, ou médiation différé (support intéractif)) Éducation : long, horrible, sortez-moi de là Action de médiation dans les musées : - exposition est en elle meme une médiation, il a fallu sélectionner des œuvres, ce choix montre ce que le conservateur veut raconter (sénographie,\...) - Les textes dans les musées permettent de rendre imédiatement compréhensible les propos du médiateur (3 types : txt sur panneaux, étiquette et cartelle, la signalitique graphique) apparement les visiteus de lisent pas les panneaux, mais en faite on lit partiellement et on retient des idées Aujoud'hui dans les musées l'écrit et important car c'est efficace et peu onéreux, de plus les outils numériques privilégies l'écrit. - Les visites guidées proposes des parcours thématisés en fonction des groupes (s'adapter aux publics). Généralement sur des crénaux précis et en nombre précis. Depuis quelque année des applis numérique permette de faire des visites. Elles ne permettent pas de faire des visites sur mesures pour chauque visiteurs (bien que des musées vont loin comem l'institut d'art de Chicago qui propose des tablettes a l'entré qui permette de choisir des thématiques 200k de combinaisons, on peut imprimer son parcours avec des bonus. Le louvres ont aussi une appli avec 4 critères (thème, durée, public, jours), on peut alors imprimer la visite avant d'y aller. Mais on ne peut pas tout faire car tout les critères ne sont pas pris en comptes. Il arrive également une médiatrice soit là pour nous aider à construire notre projet L\'idéale serait que les visites numériques soit personnalisé et personnel, le parcours idéale est celui qu'on rêve mais on ne le connais pas. Les principaux critères pour définir des visites personnalisées : thème, l'âge, niveau d'expertise, l'age, handicap, humeur (apprendre, jouer). Cela se traduirait par des miliers de possibilité qui n'existe pas encore mais des recherches sur des visites multi critères. Autrement dit on passe du souhait de transmettre des connaissances du conservateur à un désir de s'adapter au public, au visiteur. Les enjeux de tel visite numérique sont nombreux : 2 fondamentaux - Maintenir une cohérence face au contenu culturel proposer, créer du lien entre les thèmes choisis - Ouvrir le visiteur à de nouvelle connaissance, ne pas enfermer le visiteur dans une bulle de confort. La visite doit surprendre, lui faire découvrir ce qu'il ne connait pas. - Les données à caractères personnels, comment peuvent être utilisé ? Un des enjeux de la médiation est de concérir de nouveau public notamment dans des zones défavorisées à la culture. La médiation passe par 2 choses : intégré des éléments qui connaissent, de la culture populaire ou ethnique. Ils peuvent également considérés les visiteurs éloignés comme partenaire -\> leurs permettre d'exposer leurs oeuvre, participer\... Ex musée : Musée des beaux Art à Montréal, il a adopté un programme Musée en partage, l'objectif est d'acceuilir des visiteurs qui n'ont pas l'habitude. Notamment les communautés culturels (non canada), les personnes agés, les handicaps, ainsi que les familles et personnes défavorisés. Ils considères que le role du médiateur d'accompagner le visiteur afin qu'il soit de +e =n+ autonome, qu'il soit capable de s'étonner de ce qu'ils voient.\ Comment est mis en place ? Ce qui change est le niveau de langage (personnalisé selon les individus), groupes plus petits, relation plus proche, le visiteur qui vient pour la première fois on y fait particulièrement attention. Approche positive par rapport à l'art, ne font pas des descriptions classiques mais font un échange avec les visiteurs (souvenirs, favorisé la conversation), on fait appel au visiteur pour qu'il puisse se réapproprier le tableau et qu'il s'exprime et crée un lien avec l'œuvre.\ Pour le primaire, des artistes interviennes dans des classes, ils vont après dans le musée. Puis ils réaliseront un dessin qui sera exposé dans un musée (passe famille gratuite). Action en faveur des toxicos ou des sdf, ils seront initier a différentes techniques et seront également exposé (sortir de l'isolement). Le musée travail avec des assos, des hôpitaux. Travailler sur le développement personnel et pas uniquement l'histoire de l'art. Un médecin travail au sein de l'institution et les patients sont pris en charge par des art-thérapeutes, le parcours n'est plus constitué par l'art mais également la médecine ou autre. En france on a des opérations par le ministre de la culture pour promouvoir la culture (journée du patrimoine, cinéville, Le musée au centre d'interprétation : Aujourdhui le musée est un centre de l'interprétation, donnée acces a un patrimoine avec l'aide d'autre chose qu'une collection d'objet ou de tableau. Quand il y a un projet muséale qui ne se base pas sur une collection, on va interprétern fournir des clés de compréhentions a partir d'autre support. Le centre d'interp sert pour présenter un territoire, une historie ou du patrimoine immatériel Il apparait en 1957, théorisé par Mr. Tilden , il le met en place dans le cadre des parcs naturels. Il faut donc présenter de façon simple et attractif le patrimoine. Pas d'œuvre, de spécimen, mais plutôt des maquettes, reproduction, films\... Quand on a du patrimoine immatériel, avec un grand monument, site archéologique, parc naturel et historique\... Ex centre d'interprétation : Cite du pont du Gard -\> on a aménagé les espaces a coté de l'aqueduc, ainsi qu'une zone d'explication du site. Centre d'inter à Suippes qui propose une présentation vivante et moderne de la première guerre mondiale. À Saint-Nazaire, centre "escale atlantique" -\> ancien port qui met en scène la vie des bateaux Les grands musées ont les mêmes propos, certains écomusées, de plus en plus cette démarche des centres d'interprétation, cette limite tend à ce confondre (ex : la cité des sciences). La seule différence c'est qu'au musée il y a une collection, au centre d'interprétation au parle a un public. La découverte du patrimoine n\'est pas un but en soi -\> conscience des menaces et de la fragilité du patrimoine. Elle est affichée dans les centre lié a la mémoire ou naturel -\> engagement citoyen. **Médiation et nouvelle technologique** outils technique: -QR code  \>valoriser le pat en faisant visiter la ville  -VR \>enrichir la perception du lieu réel grace a l'ajout d'elements fictif ou reconstitution d'evenement passé, valoriser les savoir faire  -lunette connecté \>regarder l'oeuvre en ayant accès a d'autre truc  pas trop en france immersion dans l'oeuvre  -montre connecté  \>notif a l'approche de l'oeuvre selectionné avec infos et commentaires sur l'oeuvre (guide invisible) meilleur immersion -VR  \>reconstitution diff avec médiation classique  \>dimension ludique est tout aussi importante que la dimension pédagogique - Dernier type la réalité virtuel : en 3d , reconstituer Ce n'est plus un spectateur mais un acteur de son propre parcours. Aujourd'hui toute ses reconstitutions permettent une mise en scène des monuments ludique en proposant des explications, une recontextualisation Ex app : l'appli des jardins du château de Versailles. Ex : Cherbourg -\> le château fort, on peut le visualiser alors qu'aujourd'hui il n'y a plus de trace Ex Culture Kick par le gouv : propose de visiter des monuments et bat historiques comme avant La visite d'une ville comme Bordeau au 18ème dans 9 points dans la ville La réalité augmentée est disponible dans des lieux fermés comme Cluny sur tablette Cela permet d'accroitre les visiteurs, leurs durées et intéresser les enfants donc un public familial. Pour réaliser ses produits il faut des recherches documentaires et scientifiques solides En matière de médiation patrimoniale, cela concerne principalement le patrimoine culturel mais peu pour le patrimoine naturel. Autre façon de l'utilisation du numérique : le jeu Les jeux sérieux : jeux vidéo à finalité éducative, joué chez soi. L'attention de départ et de combiner des aspect sérieux scientifiques avec l'aspect ludique du jeu vidéo. Certains jeux sont là pour sensibiliser les joueurs (enfant adulte. Au pc ou sur tablette. De quelques minutes à 40h). Ces jeux reposent sur des bases similaire -\> on est un expert avec une mise en scène de légende du lieu où il faudra accomplir une quête. 2 ex a Versailles : Pagaille à Versailles (il faudra reconstruire Versailles) & Enigme à Versailles (on explore le jardin et le château) La majorité de ces jeux visent un joueur qui n'est pas encore informé, novice, mais d'autres non. 3 Grands cas de figures : - Pas de contenue sur le patrimoine avant ou après le contenue, l'apprentissage pendant le jeu - L\'apprentissage précède le jeu (ex : tour de Londres) - On joue d'abord puis on a accès au contenue Ces jeux n'on pas le but de mémoriser le contenue. Ils vont mémoriser un ensemble, le visuel, on va orienter le regard du joueur, regarder les détails. Des jeux s'adressant aux enfants visent a casser les images négatives le patrimoine. Attirer les jeunes de 18 à 30 ans, qui sont des amateurs de jeu et de fantastique mais c'est aussi ce public qui déserte les lieux patrimoniaux. Certains jeux valorisent des territoires : le géocatching. Cela permet de faire sortir les gens, de découvire la richesse du patrimoine avec chaque cache. Dernière manière numérique : le mapping vidéo -\> projeter des lumières et des vidéos **[Fêtes et festivales ]** Des évènements culturels qui permettent de valoriser le patrimoine. L'évènement est une façon ludique et festive de proposer des médiations sur le patrimoine matériel et immatérielle. Les fêtes et festivales se multiplient depuis 1980. Différence fête et festival : la fête est une activité lucrative localisé, souvent d'un niveau d'une commune, activité de balle, inscrit dans l'espace publique et le + gratuit possible. Beaucoup d'amateur et de bénévole Le festival évoque des spectacles artistiques, le financement et le public et beaucoup plus large -\> met en scène une région, niveau élevé de pro, souvent dans des espaces fermés, publique ou privé. Le festival est plus indépendant de la ville que la fête (changer de lieu). Aujourd\'hui la tendance est au rapprochement entre fête et festival. Les fêtes intègrent de plus en plus des spectacles réalisés par des pro. Les festivales offrent de + en + des animations gratuites et c'est toute la ville qui est en fête. Ces 2 familles sont des outils idéologiques, la fête a pour but de réenchanter la ville, une cohabitation harmonieuse. Festival internationale de la soupe à Lille -- Wazemmes (quartiers) Organiser un moment de moment de rencontre, la soupe a un côté commun mais unique ! Rpz\ Un moyen de rencontre entre les communautés. On trouve souvent des fêtes anciennes ou des manifestations contemporaines, même les fêtes récentes s'inscrivent dans une tradition et leur logique. La bataille de Castillon fait référence à la guerre de 100 ans, c'est d'abord un prétexte pour faire la fête. Beaucoup de fêtes en Europe ont pour but de revitaliser les rites agraires, aujourd'hui devenu fête patrimonial et identitaire. (Fête des saints patrons viticoles, \...). Parfois, la modernité de ces fêtes s'accompagne de leur laïcisation, on voit également des rites anciens se transformer en spectacle moderne ex : fête des lumières à Lyon, depuis plus d'un siècle, de base juste une bougie sur les fenêtres, puis peu a peu abandonné et remis à l'honneur en 1999. Dans cette nouvelle formule, l'objectif n'est pas de retrouver le but populaire d'autrefois mais la mise en lumière artistique des espaces urbains, confié par des professionnels, pendant 4 soirées. Cela attire un public nombreux (résident ou touriste). Elle permet de construire et diffusé l'image d'une ville innovante, a la pointe des innovations technologiques et de l'esthétisme. 2ème ex : une fête contemporaine resté proche de l'histoire -\> La fête du Palio dans la ville de Sienne. L'enjeux de cette fête est l'unité de la ville malgré la diversité de ses composantes. Elle existe depuis la fin du moyen Age, 1ère étape défilée, puis affrontement sur courses à cheval, le vainqueur reçois le palio. Aujourd'hui la fête se déroule de la même façon, c'est une fête folklorique et symbolique pour les habitants Il y a également des fêtes contemporaines qui s'inspire de la tradition -\> fête des moissons, du blé, du cheval, \... Elles ont décliné voir disparu mais cette historie agricole ou maritime est devenu mémoire, et elle est intégré dans le paysage touristique. L'évocation des traditions se fait sur le plan de la dérision. Ex : les vieilles charrues (festival de musique). Se positionner de la ville de Breizh, elle décide de célébrer les vieux gréements (vieux navires à voiles). C'est en opposition qu'on a appelé ça vieille charrue. Les fêtes permettent de valoriser des identités nationales, mettre en scène une région et son patrimoine. Les fêtes de Bayonne son vu comme fête basques qui attire énormément alors qu'avant 70 il n'y avait pas de valorisation du territoire. C'est la même chose que le festival interceltique à Lorient. Des événements sans facteur traditionnel -\> la nuit blanche à Paris dans des lieux insolites, cassé les codes des espaces publics (projets artistiques sur les quais de la Senne). Paris a une image de ville musée, souhaite de venir dynamique et innovante. Estuaire à Nantes -\> sur 60km on découvre des installations artistiques sur le long de la Loire Quelles est l'impact des événements culturels sur le développement local ? Les fête et festivale ont un rôle de + en + important dans l'économie local, ils sont des marqueurs identitaires forts pour la population locale, des activités lucratives en plus d'attirer des touristes. A travers la création de manifestation, les collectivités veulent montrer leur dynamisme. Le festival est un atout touristique au même titre que les musées et monuments. Bien souvent on identifie un événement et un lieu. Depuis près de 20 ans les vilels se font une courses à l'image avec les événements culturels, le cas des villes moyennes qui on placé au coeur de la communication les fête et festival pour accroitre leurs notoriétés. La créaation d'événement permet aux habitants d'avoir une image positive sur la ville. D'assurer des scpectacles de qualité aux plus grands nombres. Les évents les mieux encré dans le territoire sont ceux qui toutes l'année vont proposer des animations et activité aux résidents du territoire. Pour qu'il y ai des évents de qualité il faut des pro : artistes mais également des techniciens, des ingé culturels. Il y a des concurrences entre les villes ou entre les festivales. L\'objectif assigné au event culturel : - attirer les touristes, animer la période touristique, proposer des animations hors saison - Permet d'élargir et démocratisation des publics (ex :fête de la musique, J du patrimoine, fête de la science, carnal de limoux, Rio, Venise, Dunkerque) - Conçu pour apporter a un public local des spectacles de qualité en se déplaçant peu, permet de palier à cette insuffisance d'offre - Les retombés économiques sont importantes : crée des emplois - Des retombés éco local ou régionale : souvent estimé car touche des secteurs très différents (café, bar, hotel, \...). Dans les villes de grands festivales, les réservations d'hotels sont très importantes Tout ce qui peut être relier de près ou de loin a la fête est mis en vente : Tshirt, certains symboles liés à la fête, cartes postales, affiches des fêtes, écocup, togbag

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