Les Principaux Rois de France PDF
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This document provides a list of the main French kings and emperors, from Clovis to Napoleon III. It includes details of their reigns and some notes about these historical figures.
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LES PRINCIPAUX ROIS DE FRANCE Ceci est une liste des principaux rois et empereurs qui régnèrent sur la France depuis sa naissance, en 481 avec la proclamation de Clovis jusqu’au dernier monarque, Napoléon III, dont le règne se termine en 1870. Les Mérovingiens La plupart des Mérovingiens ne régnè...
LES PRINCIPAUX ROIS DE FRANCE Ceci est une liste des principaux rois et empereurs qui régnèrent sur la France depuis sa naissance, en 481 avec la proclamation de Clovis jusqu’au dernier monarque, Napoléon III, dont le règne se termine en 1870. Les Mérovingiens La plupart des Mérovingiens ne régnèrent que sur une partie du royaume des Francs, avec un ou plusieurs monarques concurrents. Certains rois parvinrent à réunifier sous leur autorité la totalité du territoire franc. A peu prés 36 rois mérovingiens se sont succédés entre Childéric Ier et Childéric III. Portrait Nom Règne Notes Roi des Francs saliens Childéric Ier 457 - 481 Père de Clovis Premier roi chrétien des Francs, à sa mort, son royaume est partagé entre Clovis Ier 481 – 511 ses quatre fils Clodomir, Thierry, Childebert et Clotaire. Dernier survivant des fils de Clovis, réunifie le royaume. À sa mort, ses quatre fils Clotaire Ier 558 – 561 Caribert, Sigebert, Chilpéric et Gontran se partagent le royaume. Petit-fils de Clotaire Ier, Clotaire II 613 – 629 réunifie le royaume franc. Dagobert Ier 632 – 639 Fils de Clotaire II Accède au trône à la suite d’une longue succession de rois suite à la mort de Childéric III 743 – 751 Dagobert Ier. Déposé par Pépin le Bref. Les Carolingiens Portrait Nom Règne Notes Devient maire du palais de Neustrie à la mort de son père Charles Martel, puis Pépin le bref 751 – 768 d'Austrasie après le retrait de son frère Carloman. Il se fait élire roi des Francs en novembre 751. Devient roi des Francs à la mort de son père Pépin le Bref, conjointement avec son frère Carloman, qui meurt en Charlemagne 768 – 814 771. Est couronné empereur d'Occident par le pape Léon III à Rome le 25 décembre 800. Meurt à Aix-la-Chapelle le 28 janvier 814. Accède au trône à la mort de Louis Ier le Pieux 814 – 840 son père Charlemagne. Accède au trône à la suite d’une longue succession de rois proclamés de père en fils suite à la mort de Louis V le fainéant 986 – 987 Charlemagne Meurt des suites d'un accident de chasse le 22 mai 987 sans descendance. 16 rois carolingiens se sont succédés depuis Pépin le Bref jusque Louis V le Fainéant. Les Carolingiens doivent leur nom au plus illustre des leurs, Charlemagne. Les Capétiens Portrait Nom Règne Notes Fils d'Hugues le Grand, petit- fils de Robert Ier, Duc des Hugues Capet 987 – 996 Francs depuis 960, est élu roi des Francs après la mort de Louis V le Fainéant Accède au trône à la suite d’une succession de rois proclamés de père en fils suite à la mort de Hugues Louis VI le Gros 1108 – 1137 Capet Devient roi des Francs le 29 juillet 1108, à la mort de son père Philippe Ier. Devient roi des Francs à la mort de son père Louis VII, fils de Louis VI le Gros Philippe II Auguste 1180 – 1223 Premier à utiliser le titre de roi de France. Devient roi de France à la Louis VIII le Lion 1223 – 1226 mort de son père Philippe II. Devient roi de France à la Saint Louis mort de son père Louis VIII. 1226 - 1270 (Louis IX) Meurt de la dysenterie le 25 août 1270. Accède au trône à la suite d’une succession de rois proclamés de père en fils suite à la mort de Saint Louis Charles IV le Bel 1322 – 1328 Meurt sans descendance mâle le 1er février 1328. Sa succession complexe entraînera la guerre de Cent Ans. 15 rois mérovingiens se sont succédés depuis Hugues Capet jusque Charles IV le Bel. Les Valois Portrait Nom Règne Notes Neveu de Philippe IV le Bel. Philippe VI 1328 – 1350 Devient roi de France à la mort de son cousin germain Charles IV. Accède au trône à la suite d’une succession de rois proclamés de père en fils suite à la mort de Philippe Charles VIII l’Affable 1483 – 1498 VI. Meurt accidentellement sans descendance mâle pour lui succéder. Devient roi de France à la mort de son cousin (éloigné) Louis XII Charles VIII. 1498 – 1515 le Père du Peulple Meurt le 1er janvier 1515 sans descendance mâle pour lui succéder. Devient roi de France à la mort de son grand-cousin et beau-père Louis XII. François Ier 1515 – 1547 Meurt de septicémie le 31 mars 1547. Devient roi à la mort de son père François Ier. Meurt des suites d'une blessure reçue en tournoi. Henri II 1547 – 1559 Sa femme, Catherine de Médicis, assurera la régence du royaume à la mort de leur fils François II. Fils de Henri II, il devient roi suite à la mort de ses 2 frères François II et Charles IX Henri III 1574 – 1589 Meurt assassiné par Jacques Clément le 2 août 1589. 13 rois valois se sont succédés de Philippe VI à Henri III. Les Bourbons Portrait Nom Règne Notes Descend du dernier fils de Louis IX. Devient roi de France à la mort de son cousin éloigné (on monte de 11 générations Henri IV le Grand 1589 – 1610 et on redescend de 10) Henri III, qui l'a désigné comme successeur. Meurt assassiné par François Ravaillac le 14 mai 1610. Devient roi de France à la mort de son père Henri IV. Il fut l’époux de Anne Louis XIII le Juste 1610 – 1643 d’Autriche, qui assurera la régence après sa mort. Il meurt de la maladie de Crohn. Devient roi de France à la mort de son père Louis XIII Louis IV Ne commence à réellement 1643 – 1715 gouverner qu'après la mort Le Roi Soleil de Mazarin, en 1661. Meurt de la gangrène. Devient roi de France à la Louis XV le Bien-aimé 1715 – 1774 mort de son arrière-grand- père Louis XIV. Devient roi de France à la mort de son grand-père Louis XV. Détrôné le 21 septembre 1792 et guillotiné au terme de son procès le 21 janvier Louis XVI 1774 – 1792 1793. Son fils Louis XVII, emprisonné, est reconnu comme héritier par les royalistes, sans avoir pu être sacré. Bonaparte (Premier Empire) Portrait Nom Règne Notes Premier consul depuis 1799, consul à vie depuis 1802, devient empereur des Français par la constitution du 18 mai 1804. 1804 – 1814 Est déchu par le Sénat le 3 Napoléon Ier 1815 avril 1814, abdique sans conditions le 6. Revient au pouvoir du 20 mars 1815 au 22 juin 1815 lors de la période des Cent- Jours. Les Bourbons (Restauration) Portrait Nom Règne Notes Auto-proclamé roi dès la mort de son neveu Louis XVII, le 8 juin 1795, ne le devient effectivement que le 6 avril 1814, après l'abdication de Napoléon. 1814 – 1815 Louis XVIII le Désiré S'enfuit de Paris dans la nuit 1815 – 1824 du 20 mars 1815. Rappelé par le gouvernement provisoire le 22 juin, date de la seconde abdication de Napoléon, il rentre à Paris le 8 juillet. Devient roi de France à la mort de son frère Louis XVIII. Doit abdiquer suite aux Trois Glorieuses le 2 août Charles X 1824 – 1830 1830. Son fils, Louis XIX, qui abdique lui-même moins d'une heure plus tard, et son petit-fils, Henri V, ne sont ni proclamés ni reconnus. Orléans (Monarchie de Juillet) Portrait Nom Règne Notes Descendant de Louis XIII. Après la révolution de juillet 1830, est d'abord lieutenant général du royaume pour assurer la régence du Louis-Philippe dauphin, puis proclamé roi 1830 – 1848 des Français le 9 août. Le Roi Citoyen Incapable de contenir la révolution qui éclate en février 1848, il abdique. La Seconde République est alors proclamée. Bonaparte (Second Empire) Portrait Nom Règne Notes Neveu de Napoléon Ier. Élu président de la Seconde République en 1848, mène le coup d'État du 2 décembre 1851 qui conduit à l'instauration du Second Empire le 2 décembre 1852, Napoléon III 1852 – 1870 devenant empereur des Français. Vaincu à Sedan, il est fait prisonnier le 2 septembre 1870. La Troisième République est proclamée deux jours plus tard. Clovis Ier Clovis Ier est roi des Francs saliens, puis roi de tous les Francs de 481 à 511. Issu de la dynastie des Mérovingiens, il est le fils de Childéric Ier, roi des Francs saliens de Tournai, et de la reine Basine de Thuringe. Brillant chef militaire, il accroît considérablement le territoire du petit royaume des Francs saliens dont il hérite à la mort de son père pour unifier une grande partie des royaumes francs, repousser Alamans et Burgondes et annexer les territoires des Wisigoths dans le sud de la Gaule. Clovis fut considéré dans l'historiographie comme un des personnages historiques les plus importants de l'histoire de France ; la tradition républicaine reconnut en lui le premier roi de ce qui devint la France. Clovis Ier fut baptisé par l’évèque Rémi de Reims, ce qui fit de lui le premier roi chrétien du royaume des Francs, selon la tradition royale. L'appellation du roi franc dérive de « Hlodovic » puis « Clodovic », latinisé en Chlodovechus, Chlodweg, donne Hlodovicus, Lodoys, Ludovic, « Clovis » et « Clouis », dont est né en français moderne le prénom Louis, porté par dix-sept rois de France. Il donne aussi en allemand Ludwig. Le « Claudius » latin conduit aussi bien au « Louis » français qu'au « Ludwig » germanique (Clodweg, Cludwig En 481 à l’avennement de Clovis, la Gaule est morcelée en plusieurs royaumes barbares, constamment en guerre, cherchant à étendre leurs influences et leurs possessions. - Les Francs, établis au nord-est, ayant longtemps servi l'Empire romain comme troupes auxiliaires sur la frontière rhénane, encore païens à l'avènement de Clovis, eux-mêmes dispersés dans de nombreux royaumes différents - Les Burgondes, établis par Rome en Savoie (en Sapaudie) et dans le Lyonnais, chrétiens ariens et relativement tolérants - Les Wisigoths, peuple puissant établi au sud de la Loire, en Languedoc, surtout dans la vallée de la Garonne, et en Espagne, également ariens, mais moins tolérants envers les chrétiens conciliaires qu'ils dominent. - Les Ostrogoths ne sont présents qu'en Provence (jusqu'à Arles), mais leur roi Théodoric le Grand, depuis l'Italie, cherche à maintenir l'équilibre entre les différents royaumes. - L'empire romain d'Orient exerce une autorité certes largement théorique mais qui garde une valeur symbolique importante dont les souverains germaniques recherchent volontiers la reconnaissance. La conquête du royaume de Syagrius À partir de 486, Clovis mène l'offensive vers le sud, état romain. Syagrius contrôle alors une enclave gallo-romaine entre Meuse et Loire, dernier fragment de l'Empire romain d'Occident. Clovis livre la bataille de Soissons contre Syagrius et conquiert les villes de Senlis, Beauvais, Soissons et Paris dont il pille les alentours. La victoire à Soisson permet au royaume de Clovis de contrôler tout le nord de la Gaule. Syagrius se réfugie chez les Wisigoths qui le livrent à Clovis l'année suivante. Le chef gallo-romain est discrètement égorgé. La légende du vase de Soissons C'est après cette bataille, qu'a lieu l'épisode du vase de Soissons, où, contre la loi militaire du partage, le roi demande de soustraire du butin un vase liturgique précieux pour le rendre à l'église de Reims, à la demande de Remi, évêque de cette dernière cité. Une fois sur place, après avoir réuni le butin, il demande à ses guerriers d'ajouter le vase à sa part du butin. Mais un guerrier s'y oppose en frappant le vase de sa hache. Clovis ne laisse pas transparaître ses émotions et en garde ressentiment. Il réussit malgré tout à rendre l'urne à l'envoyé de Remi. L'épilogue de l'histoire se produit le 1er mars 487. Clovis ordonne à son armée de se réunir au Champ-de-Mars pour, selon une pratique romaine, examiner si les armes sont propres et en bon état. Inspectant les soldats, il s'approche du guerrier qui avait frappé l'urne et sous prétexte que ses armes sont mal entretenues, il jette alors la hache du soldat à terre. Au moment où celui-ci se baisse pour la ramasser, Clovis abat sa hache sur la tête du malheureux. Le soldat tombe sans vie, et sur ordre de Clovis, l'armée doit se retirer en silence, laissant le corps exposé au public. La conversion et la bataille de Tolbiac C’est en 496, qu'a lieu la bataille de Tolbiac, contre les Alamans. Ne sachant plus à quel dieu païen se vouer et son armée étant sur le point d'être vaincue, Clovis prie alors le Christ et lui promet de se convertir s'il lui accordait la victoire. Au cœur de la bataille, alors que Clovis est encerclé et va être pris, le chef alaman est tué d'une flèche ou d'un coup de hache, ce qui met son armée en déroute. La victoire est à Clovis qui sera ensuite baptisé par l’évèque Rémi de Reims. L'extension du royaume vers le sud Trois puissances exercent leur domination au sud du royaume de Clovis, les Wisigoths au sud-ouest, les Burgondes au sud-est et plus loin, en Italie, les Ostrogoths. Clovis noue des alliances successives pour continuer l'expansion de son royaume sans avoir à affronter une coalition hostile face à lui. Puis, il s’attaque d’abord aux burgondes, qu’il fera reculer jusqu’à Avignon, avant de s’attaquer aux wisigoths qu’il parviendra à faire reculer jusqu’au Langudoc. En 508, Clovis décide de faire de Paris sa résidence principale. C'est la première accession au statut de capitale de l'ancienne Lutèce, qui porte désormais le nom de l'ancien peuple gaulois des Parisii. Pépin le Bref 715 : Naissance de Pépin, fils de Charles Martel. 73. : Il épouse Leutburgie (dont il aura 5 enfants) 741 : Il devient à 26 ans maire du palais de Neustrie à la mort de son père. 743 : Pépin sort Childéric III du monastère, pour le faire monter sur le trône. 744 : Il organise le concile de Soissons qui mettra en place une hiérarchie au sein du clergé franc, à la tête de laquelle on trouve Boniface. 744 : Il épouse Bertrade de Laon, traditionnellement appelée Berthe au Grand Pied 747 : Son frère Carloman choisit la vie monastique, et lui cède la mairie d'Austrasie. 751 : Pépin dépose Childéric III, et se fait élire roi en novembre à Soissons. 754 : Le nouveau pape Étienne II vient lui demander son aide militaire contre les Lombards qui menacent Rome. En octobre, Pépin envoie une délégation auprès des Lombards mais sans succès. 755 : Pépin lance contre les Lombards une première expédition victorieuse. 756 : Deuxième campagne contre les Lombards, Instauration de la dîme en faveur du clergé et adoption du denier en argent. 757 : Troisième campagne contre les Lombards. 758 : Quatrième campagne contre les Lombards, lors de laquelle il parvint finalement à les repousser hors de l'exarchat de Ravenne. 759 : Il chasse définitivement les Arabes de la Septimanie et reprend Narbonne. 768 : Mort du roi Pépin le Bref, le 24 septembre, à l'abbaye Saint-Denis. Charlemagne Charlemagne est le membre le plus éminent de la dynastie franque des Carolingiens. En 768, à la mort de son père Pépin le Bref, il se partage le royaume avec son frère Carloman. Carloman meurt en 771, et Charles réunit tous les peuples sous son autorité. Il devient par conquête roi des Lombards en 774 (annexant le nord de l’Italie) et est couronné empereur à Rome par le pape Léon III le 25 décembre 800, relevant une dignité disparue depuis l'an 476 en Occident. Monarque guerrier, il agrandit notablement son royaume par une série de campagnes militaires, en particulier contre les Saxons païens (et conquiert ainsi l’Allemagne) dont la soumission a été très difficile et très violente (772-804), mais aussi contre les Musulmans d'Espagne. Souverain réformateur, soucieux d'orthodoxie religieuse et de culture, il protège les arts et les lettres et est à l'origine de la « renaissance carolingienne ». Il poussa les églises à développer les formations intellectuelles de pretres ainsi que tous ceux qui le souhaitait. Se conformant à la coutume successorale germanique, Charlemagne prévoit dès 806 le partage de l'Empire entre ses trois fils. Après de nombreuses péripéties, l'empire ne sera finalement partagé qu'en 843 entre trois de ses petits-fils (traité de Verdun). Hugues Capet Hugues Capet, fils de Hugues le Grand et de son épouse Hedwige de Saxe, duc des Francs (960- 987), puis roi des Francs (987-996), fut le premier souverain de la dynastie capétienne. Il est élu roi suite à la mort accidentelle lors d'une partie de chasse de Louis V, dernier représentant de la dynastie des Carolingiens. Hugues Capet règna dans un contexte de développement économique et social du royaume : - Progrés agricoles (début des défrichements et augmentation des capacités d'échanges grâce au denier d’argent introduit par les premiers carolingiens) - Une paix relative : fin des invasions et continuité des guerres personnelles entraînent la construction des premiers châteaux privés où peuvent trouver refuge les paysans. - Nouvelle élite guerrière, les chevaliers sont soutenus par l’aristocratie et l’église pour promouvoir le mouvement de la paix de Dieu. Suivant l’exemple de Lothaire, Hugues Capet fait élire et sacrer son fils aîné Robert le 25 décembre 987. Tous ses successeurs, jusqu’à Philippe II Auguste, l’imiteront, établissant ainsi la coutume que la couronne de France se transmette héréditairement selon la règle de primogéniture dans la famille capétienne. Après un court règne sans grand éclat, le premier Capétien s’éteint près de l’abbaye de Saint-Martin- de-Tours, le 22 octobre 996. Philippe Auguste Philippe Auguste est le septième roi de la dynastie dite des Capétiens directs. Il est le fils héritier de Louis VII dit le Jeune et d'Adèle de Champagne. Alliance avec Richard Cœur de Lion Un adversaire redoutable s’oppose à lui dés le début de son règne : la dynastie anglaise des Plantagenêts, installée à l’ouest du royaume de France et gouvernée par Henri II. Philippe Auguste s’allie alors à Richard Cœur de Lion et Jean Sans Terre, les 2 fils de Henri II contre leur père. Richard hérite alors du trône anglais. Les 2 souverains s’entendent bien et partent en 1190 en croisade. La Guerre contre les anglais Philippe Auguste revient en France et profite de l’absence de Richard (emprisonné) pour envahir la Normandie, défendue par Jean Sans Terre. Richard revient en 1194, prends l’avantage de la guerre, mais meurt à la bataille de Courcelles en 1198, laissant le trône à son frère Jean Sans Terre. Vient alors un temps de trève, relativement court car la guerre reprends en 1202. Sa victoire est totale en 1204 et il conquiert la Normandie. La bataille de Bouvines Jean Sans Terre, les ducs de Brabant, de Limbourg et de Lorraine, les comtes de Flandres, de Hollande et de Boulogne et l’empereur d’Allemagne s’unissent alors contre lui. Cette coalition est écrasée en 1214 lors de la bataille de Bouvines, bataille donnant à Philippe Auguste une immense gloire. Le trésor royal est placé sous la garde de l’ordre des Templiers, et la fortreresse du Louvre est édifiée. Saint Louis Louis IX de France, plus connu sous le nom de Saint Louis depuis sa canonisation par l'Église catholique romaine en 1297, fut roi de France de 1226 à 1270, neuvième de la dynastie des Capétiens directs. Il est le fils de Louis VIII (1187-1226), dit Louis le Lion, roi de France, et de Blanche de Castille (1188-1252). Il connait un règne prospère, dans un royaume en pleine croissance économique et en paix intérieure. Il va développer sa politique sur un respect très stricte de la morale chrétienne, raison pour laquelle il sera canonisé. Il développa notamment la justice royale où le roi apparaît alors comme « le justicier suprême » et prends l’habitude de rendre lui-même la justice. Il vainc Henri III, souverain des anglais, qui le reconnait comme suzerain. Il participe égalemntn beaucoup aux croisades. e En 1270, il s’embarque pour la 8 croisade pour Tunis. Il espère convertir le sultan afin qu’il s’allie à lui contre le sultan d’Egypte. Mais il meurt de dysentrie en arrivant à Tunis. François Ier François Ier est sacré roi de France le 25 janvier 1515 dans la cathédrale de Reims, et règne jusqu’à sa mort en 1547. Fils de Charles d’Angoulême et de Louise de Savoie, il appartient à la branche de Valois-Angoulême de la dynastie capétienne. François Ier est considéré comme le monarque emblématique de la période de la Renaissance française. Son règne permet un développement important des arts et des lettres en France. Sur le plan militaire et politique, le règne de François Ier est ponctué de guerres et d’importants faits diplomatiques. Marignan 1515 Héritier du duché de Milan, François Ier reprends la politique d’expansion italienne de Louis XII. Dés 1515, il obtient une victoire éclatante sur les suisses à Marignan qui le couvre de gloire. Un an plus tard, les suisses s’engagent par la paix à ne plus jamais attaquer la France ou Milan. Affrontements avec Charles Quint En 1519, Charles Quint, roi d’Espagne, devient également empereur d’Allemagne. La France est alors encerclée par ses ennemis. Après un refus d’alliance de la part du roi d’Angleterre Henri VIII, il se fait attaquer par Charles Quint, d’abord victorieux. Le célèbre chevalier Bayard, Sans Peur et Sans Reproche meurt d’ailleurs à la défaite de Sesia en 1524. En 1544, François Ier renonce à sa suzeraineté sur l’Artois et la Flandres et abandonne Milan à Charles Quint, ce qui cloture les affrontements entre les 2 souverains. Le Prince de la Renaissance Il fonde le Collège des lecteurs royaux (ancêtre du Collège de France) et l’imprimerie royale. Il attire à la cour des artistes italiens renommés comme Léonard De Vinci. Il fait ériger le château de Chambord et surtout, à partir de 1526, Fontainebleau symbole du style de la renaissance propre à la France. Henri IV le Grand Henri IV fut le premier souverain français de la branche dite de Bourbon de la dynastie capétienne. Il était le fils de Jeanne III, reine de Navarre et d'Antoine de Bourbon, chef de la maison de Bourbon, descendant du roi Louis IX et premier prince du sang. En vertu de la « loi salique » cette filiation fera d'Henri le successeur naturel du roi de France en 1584. Henri IV était un roi très populaire car plein d’humour et très paternaliste avec son peuple. C’était un séducteur infatiguable qui multipliait les maitresses. Il eut pour épouses, la Reine Margot (Marguerite de Valois) et Marie de Médicis. Avant son arrivée au pouvoir, la France était en guerre civile, divisée entre les catholiques et les protestants. L’édit de Nantes En 1598, Henri IV rétablit la paix religieuse en signant l’édit de Nantes, qui reconnait le catholiscisme comme religion d’Etat et accorde aux protestants des privilèges (lieux de culte et égalité civile). Cela met fin à 30 ans de guerre civile. La reconstriction de la France Sortant d’une guerre civile de 30 ans, Henri IV à la charge de remettre le pays à flots. Il ne mène pas une politique extérieure agressive et cherche surtout à reconstruire le pays. Sully, à la tête des finances redresse l’économie du royaume (en combattant les détournements de fonds, en équilibrant les impots et en gérant le budget d’une manière prévisionnelle). Il favorise également le développement de l’agriculture et l’artisanat de luxe. Il meurt à Paris, assassiné par le fanatique François Ravaillac, peut être manipulé par l’Espagne. Louis XIII le Juste Louis XIII dit le Juste est le fils d'Henri IV et de Marie de Médicis. Il fut l’époux de Anne d’Autriche et le père de Louis XIV. Son règne est marqué par l'affaiblissement des Grands et des protestants et la lutte contre la maison de Habsbourg. L'image de ce roi est inséparable de celle de son principal ministre, le cardinal de Richelieu. A la mot de son père, il n’a que 9 ans. Marie de Médicis assure alors la régence du royaume avec Concini. Il fait alors assassiner Concili pour mettre son favori à la place, et Marie de Médicis, commence alors la révolte des Grands Seigneurs, battue en 1620. Marie et Louis seront ensuite réconciliés grâce au ministre Richelieu. Le cardinal Richelieu Richelieu gouverna durant tout le règne de Louis XIII, avec le soutien de celui-ci. Il est à l’origine de toutes les grandes orientations politiques, alliances, ennemis etc… Il met également en place des intendants dans toutes les provinces et inflige un très lourd impôt aux paysans. Les révoltes sont toutes durement réprimées. Il relance également le combat contre les protestants français, dont il veut réduire les privilèges. Juste avant sa mort, il recommande au roi le conseillé Mazarin, mais Louis XIII meurt peu de temps après lui. Louis XIV le Grand Louis XIV dit le Roi-Soleil ou Louis le Grand est le fils de Louis XIII et l'arrière-grand-père de Louis XV. Il est l’époux de Marie-Thérese d’Autriche puis de Françoise d’Aubigné. C'est le troisième des rois de la famille Bourbon. Son règne de 72 ans (du décès de son père le 14 mai 1643 à sa mort) est le plus long de l'histoire européenne. La Fronde A l’âge de 12 ans, Louis XIV est confronté à la fronde, une contestation de l'autorité royale par les parlements et la noblesse qui allait marquer durablement le monarque. Il doit même fuir Paris un certain temps, jusqu’à ce que la révolte soit matée par Turenne, qui s’occupera plus tard de la formation militaire du suzerain.. En réaction à ces événements, Louis XIV s'appliqua plus tard à continuer le travail commencé par Richelieu : affaiblir les membres de la noblesse d'épée en les obligeant à servir comme membres de sa cour. Le cardinal Mazarin Tout comme Richelieu, le cardinal Mazarin gouverna le royaume jusqu’à sa mort en 1661. Louis XIV assume alors personnellement le gouvernement à la mort de ce dernier en ne prenant plus de ministre principal. Un règne absolu et centralisé A la mort de Mazarin, Louis XIV ne prends plus de ministre principal, mais s’entoure de conseillés, qui ne font pas parti de la noblesse mais de la bourgeoisie. Plusieurs conseils, tels que celui des finances, à la tête duquel sera placé Colbert, guident ainsi le jugement du roi. Le roi avait été informé par Jean-Baptiste Colbert du délabrement des finances après la guerre ruineuse contre la Maison d’Espagne et les 5 années de Fronde et de l’enrichissement personnel effréné de Mazarin et de Fouquet. Il fait alors arréter ce dernier au grand jour par D’Artagnan. Il réhausse alors l’économie en créant de puissantes compagnies de commerce, comme la Compagnie des Indes orientales, pour favoriser les échanges avec les colonies. Le roi se lance par la suite dans de grandes réformes et édits. Le Code Louis, pouvant s’assimiler à un code civil, est promulgué en 1667, le Code criminel en 1670, le Code forestier en 1669, l’ordonnance de commerce en 1673 et le Code noir, portant sur l’esclavage, en 1685. Le rayonnement du Roi Soleil Outre l’organisation de son règne, Louis XIV est un homme qui attache une importance capitale à l’image du royaume. Ce n’est donc pas par hasard qu’il a choisi le Soleil comme emblème. D’une prestance exceptionnelle, il veut que le pays rayonne à tous les niveaux, autant que lui-même. Depuis son enfance, il s’est toujours passionné par l’art et la culture, bien que n’étant pas un grand intellectuel. Aidé de Colbert, il s’applique ainsi à valoriser ce domaine au sein du pays, en fondant tout d’abord l’Académie royale de peinture et de sculpture (1655), puis la Petite Académie (qui deviendra l’Académie des inscriptions et belles-lettres), l’Académie royale d’architecture, l’Observatoire et bien d’autres encore. Louis XIV se fait également le mécène de nombreux artistes, tels que Lully, Racine ou Molière. Parallèlement, il applique son désir de grandeur et de rayonnement culturel à l’architecture. C’est ainsi que naissent, entre autres, la colonnade du Louvre, l’hôtel des Invalides et la future place Vendôme. C’est aussi dans cette optique qu’il fait agrandir le château de Versailles et lui donne ainsi une splendeur sans pareille. Il en fait d’ailleurs le centre du royaume en y installant définitivement la Cour en 1682. La révocation de l’édit de Nantes Louis XIV, qui tire son pouvoir du droit divin, défend le catholicisme. Ainsi ,il révoque l’édit de Nantes en 1685, interdisant le protestantisme dans tout le royaume. L’homme de guerre Louis XIV ne conçoit pas son règne sans conquête. Tout commence avec la modernisation de l’armée française, ainsi que de la marine, placée sous la responsabilité de Le Tellier puis de son fils, Louvois. Cette totale réorganisation militaire accroît considérablement la force et l’enthousiasme de l’armée. Avec elle, le roi marche tout d’abord vers les Pays-Bas, déclenchant la guerre de Dévolution (1667- 1668). Grâce à cette première entreprise, il obtient Lille et une partie de la Flandre. Le conflit est suivi de la guerre de Hollande, qui commence dès 1672 et se conclut en 1678 par la paix de Nimègue. Le roi détient désormais la Franche-Comté, mais s’est trouvé un ennemi en la personne de Guillaume d’Orange, roi d’Angleterre. Louis VI Louis XVI est le fils du Dauphin Louis-Ferdinand de France et de Marie-Josèphe de Saxe. Il succède à son grand-père Louis XV en 1774. Il est le frère aîné des futurs rois Louis XVIII et Charles X, de Clotilde de France, reine de Sardaigne qui a été Vénérable en 1808 et d' Élisabeth de France. Il fut l’époux de Marie-Antoinette d’Autriche. Influencé par la philosophie des Lumières, le nouveau Roi tente d'être un roi bienfaisant : - Rétablissement des parlements en 1974 - Abolition de la torture en 1781 et 1788 - Abolition du servage dans le domaine royal en 1779 - Abolition du péage corporel des juifs d'Alsace en 1784 - Edit de tolérance des protestants en 1787 Ministère TURGOT : 1ere tentative de réforme Louis XVI tenta dés le début de son règne de réformer profondemment les finances du royaume par l'instauration d'un impôt direct égalitaire (en remplacement de la taille inégalitaire), à l’aide de son ministre des finances TURGOT. Cette tentative de réforme fut aussitôt refusée par les privilégiés (nobles, parlementaires et gens de la Cour, en particulier Marie-Antoinette), et TURGOT due démissionner. Une politique extérieure forte Pour retrouver le prestige perdu par les défaites successives du règne précédent, Louis XVI mène une politique extérieure forte, notemment en soutenant la guerre d’Indépendance en Amérique. Les Français apportent une aide réelle à Georges Washington. Cette politique menée également aux Indes et en Europe entraîne un déficit budgétaire important. e Ministère NECKER : 2 tentative de réforme Suite au départ de TURGOT, c’est le Genevois Jacques Necker qui fut nommé directeur général des finances en 1777. Mais il ne parvint pas plus que son prédécesseur à imposer les réformes nécessaires et la publication en 1781 de son Compte-Rendu décrivant l’état exact des finances du royaume lui valut son renvoi. e Ministère CALONNE : 3 tentative de réforme Louis XVI appelle Charles Alexandre de Calonne, qui avait une réputation de bon technicien de la finance, comme contrôleur général des Finances (novembre 1783) puis ministre d'État pour remplacer Necker. Calonne entreprend pendant trois années une politique de dépenses et d’emprunts, de « relance » selon certains (grands travaux dans les transports, l'industrie, traité de commerce avec l'Angleterre en 1786), destiné à rétablir le crédit de l'État par les moyens inverses de ceux du rigoureux Necker. Mais c'est l'échec. Calonne doit se résoudre au même plan de réformes que ses prédécesseurs, une fois de plus refusé par les privilégiés. e Ministère BRIENNE : 4 tentative de réforme, prémices de la révolution Le 1er mai 1787, Louis XVI appelle l'évêque libertin Etienne-Charles de Loménie de Brienne au Contrôle général des Finances. Brienne reprend toujours les mêmes réformes indispensables, mais ce heurte toujours aux mêmes réticenses des privilégiés. La crise financière se double d’une crise morale, politique et sociale. Les débordements et le gaspillage de la Cour, la baisse des revenus agricoles, le manque de réformes fiscales, font que le mécontentement populaire s’accentue. Le roi mal entouré, d’une indécision constante, ne sut pas faire face à la montée révolutionnaire. Face à une agitation grandissante, Louis XVI charge Loménie de Brienne de convoquer les Etats Généraux. Dès la convocation faite, Louis XVI le renvoie et rappelle Necker. La Révolution Française Les Etats Généraux sont donc convoqués le 1er Mai 1789. Louis XVI refuse de répondre à la question du système de vote, ce qui provoque une totale désillusion au sein de la bourgeoisie. Le mécontentement de la bourgeoisie, associé à celui du peuple, il accepte alors la proclamation des Etat Généraux en Assembler Nationale, invitant la Noblesse et le Clergé à s’y associer, ce qui sonne le glas de l’absolutisme royal : la Révolution est en marche. Le 9 juillet l’Assemblée nationale se proclame constituante. Le 17 juillet 1789 Louis XVI renvoie Necker pour la seconde fois et le remplace par la baron de Breteuil, un contre-révolutionnaire notoire. En octobre le peuple se rend à Versailles pour ramener la famille royale à Paris, et le 14 juillet 1790 le roi prête serment de fidélité à la Nation durant la fête de la Fédération. Il décide de fuir à l’étranger mais est arrêté à Varennes la nuit du 20 au 21 juin 1791. Suspendu de ses fonctions durant un mois, il devient « rois des français » le 14 septembre 1791 après avoir juré fidélité à la Constitution. De nombreuses maladresses et des contacts mal dissimulés avec les chancelleries étrangères, ne firent qu’augmenter l’hostilité des révolutionnaires, et le 10 août 1792, les Tuileries sont prises, le roi est arrêté : c’est la chute de la royauté. Déchu, prisonnier au Temple, Louis XVI appelé par dérision Louis Capet, est accusé de « conspiration contre la liberté publique » et jugé par la Convention. Ses défenseurs : Malesherbes, Tronchet et Romain de Séze ne peuvent le sauver. Sa culpabilité fut reconnue à la majorité : 387 voix contre 334. Condamné à mort, il fut exécuté sur la place de la Révolution actuellement place de la Concorde le 21 janvier 1793. Napoléon Ier Né à Ajaccio le 15 août 1769 Napoléon quitte très jeune sa Corse natale et, à quinze ans entre à l’Ecole royale militaire de Paris. Progressive montée au pouvoir En 1795, il se fait distinguer en réprimant l’insurrection royaliste. En récompense, le Directoire le nomme général en chef des armées d’Italie. La foudroyante campagne de 1796-1797 fait de Bonaparte un héros qui dote Paris et le musée du Louvre de chefs-d’oeuvre de la Renaissance italienne. Ses succès inquiètent le Directoire : le trop glorieux général est envoyé en Egypte. Mais « l’aigle ne marche pas, il vole »... Et la campagne d’Egypte ne fait qu’illuminer d’avantage aux yeux du peuple ce général toujours victorieux. Novembre 1799, le coup d’état qui fait Bonaparte Premier consul, n’est dès lors qu’une formalité. Le 2 décembre 1804, Bonaparte se fait sacrer empereur des Français sous le nom de Napoléon 1er à Notre-Dame de Paris, il ne rencontre aucune opposition. Le code civil, le Concordat avec le pape, le traité d’Amiens qui garantit la paix avec l’Angleterre rassurent les citoyens Prospérité de l’Empire Paris profite de l’accalmie et de la renaissance des fastes aux Tuileries, notamment à l’occasion du mariage de l’Empereur avec Marie-Louise, fille de l’empereur d’Autriche : l’artisanat de luxe retrouve son dynamisme perdu sous la Révolution. Des projets grandioses de l’Empereur pour la capitale subsistent deux arcs de triomphe à la gloire de ses armées, la colonne Vendôme, la Madeleine et la Bourse. La vie quotidienne des Parisiens est améliorée : ouverture de marchés et d’abattoirs, meilleure distribution de l’eau, circulation facilitée par le percement de nouvelles voies et création de ponts sur la Seine... Il porte le territoire français à son extension maximale avec 134 départements en 1812, transformant Rome, Hambourg, Barcelone ou Amsterdam en chefs-lieux de départements français. Il est aussi président de la République italienne de 1802 à 1805, puis roi d’Italie du 17 mars 1805 au 11 avril 1814, mais encore médiateur de la Confédération suisse de 1803 à 1813 et protecteur de la Confédération du Rhin de 1806 à 1813. Il conquiert et gouverne la majeure partie de l’Europe continentale et place les membres de sa famille sur les trônes de plusieurs royaumes européens. La campagne de France En 1814 se forme une alliance entre le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande, l'Empire russe, le Royaume de Prusse et l’Empire d'Autriche. Malgré une série de victoires (batailles de Champaubert, Montmirail,...) remportées par Napoléon, Paris tombe le 31 mars et les maréchaux forcent l'Empereur à abdiquer. Il est, par la suite, déchu par le Sénat le 3 avril et exilé à l’île d’Elbe, selon le traité de Fontainebleau signé le 11 avril, conservant le titre d’Empereur mais ne régnant que sur cette petite île. Les Cent-Jours En France, Louis XVIII écarte « Napoléon II » et prend le pouvoir. Napoléon s’inquiète du sort de sa femme et surtout de son fils qui est aux mains des Autrichiens. Le gouvernement royaliste refuse bientôt de lui verser la pension promise et des rumeurs circulent quant à sa déportation vers une petite île de l’océan Atlantique sud. Napoléon décide donc de retourner sur le continent pour reprendre le pouvoir. Napoléon arrive sans coup férir à Paris et reprends le pouvoir des mains de Louis XVIII. Cette montée à Paris est connue comme le « Vol de l’Aigle » le retour de Napoléon aux Tuileries marquent le début de la période dite des Cent-Jours. Les alliés n’acceptent pas ce retour et reprennent les armes contre la France. L’armée napoléonienne est finalement défaite à la bataille de Waterloo le 18 juin 1815. Napoléon est déporté et emprisonné par les Britanniques sur l’île Sainte-Hélène. Hudson Lowe, geôlier de Napoléon à Sainte-Hélène, devant son lit de mort, déclara : « Messieurs, c’était le plus grand ennemi de l’Angleterre, c’était aussi le mien. Mais je lui pardonne tout. À la mort d’un si grand homme, on ne doit éprouver que tristesse et profond regret. » Louis-Philippe Louis-Philippe est le cousin de Louis XVI, Louis XVII, Charles X et fils aîné de Louis Philippe Joseph, duc de Bourgogne. L’arrivée au pouvoir En 1830, Charles X (successeur de Louis XVIII) est au pouvoir. L’insurrection communes des républicains et des bonapartistes provoque ce que l’on appelle la révolution de juillet 1830, qui entraina la fuite de Charles X. Louis-Philippe est d’abord présenté aux parisiens du balcon de l’hotel de ville. Le 7 août 1830 suite à un vote favorable des Chambres il devient Louis-Philippe 1er. Une politique libérale Afin de ménager les républicains, les bonapartistes et la majorité de la classe politique, Louis-Philippe va choisir une politique libérale. Pour se faire il va nommer le banquier Jacques Laffitte à la tête de la présidence du conseil. Très vite les républicains deviennent menaçants, pour calmer le jeu Louis-Philippe appelle Casimir Perier à la tête du gouvernement en mars 1831. Persécution des bonapartistes et des républicains Avec ce nouveau gouvernement arrivent les persécutions contre les bonapartistes, les républicains, les légitimistes et les émeutiers, tels les Canuts de Lyon. En 1832 Casimir Perier succombe au choléra et c’est Soult qui sous l’étroite surveillance de Louis-Philippe continuera cette politique. La monarchie devient de plus en plus conservatrice. Les républicains déclenchent des insurrections très violentes en avril 1834 à Lyon et Paris, qui débouchent sur la sanglante répression de la rue Transnonain le 15 avril 1834. Plus impopulaire que jamais, Louis-Philippe est victime de plusieurs attentats dont celui de Fieschi le 28 juillet 1835. Les présidents du Conseil se succèdent, Adolphe Thiers en 1836 et 1840, Molé et Soult qui feront de brefs intérims. C’est enfin Guizot qui accède au pouvoir. Il ignorera les classes défavorisées et la petite bourgeoisie trop peu fortunée pour accéder au droit de vote. Il sera président du Conseil pendant 8 ans. La fin de la monarchie de Juillet La crise économique qui frappe le pays à partir du milieu des années 1840, la mort de l’héritier de la couronne, le très populaire duc d’Orléans, le vieillissement d’un roi inconscient de la ruine qui menace son trône mènent à la fin de la monarchie de Juillet. L’interdiction et la répression d’un banquet radical le 21 février 1848 vont entraîner la démission de Guizot le 23 février. Ce même jour, la fusillade du boulevard des Capucines lance dans la capitale un vaste mouvement révolutionnaire. Pour ne pas faire tirer sur le peuple, Louis-Philippe choisit d’abdiquer en faveur de son petit-fils, le comte de Paris le 24 février. C’est trop tard ! C’est la fin de la monarchie. Louis-Philippe quitte le territoire à destination de la Grande-Bretagne. La reine Victoria met à sa disposition le château de Claremont (dans le Surrey) où il meurt deux ans plus tard, le 26 août 1850. Napoléon III Charles Louis Napoléon Bonaparte, dit Louis-Napoléon Bonaparte puis Napoléon III est le premier président de la République française, élu le 10 décembre 1848 au suffrage universel masculin, avant de devenir empereur des Français du 2 décembre 1852 au 4 septembre 1870 sous le nom de Napoléon III. Issu de la famille Bonaparte, prince français à sa naissance et prince de Hollande, il est le neveu de Napoléon Ier et le troisième fils de Louis Bonaparte, roi de Hollande, et d'Hortense de Beauharnais, fille de l'impératrice Joséphine. Il devient héritier présomptif du trône impérial après les morts successives de son frère aîné Napoléon Louis en 1831 et du duc de Reichstadt (Napoléon II, roi de Rome) en 1832. Ses premières tentatives de coup d'État, mal conçues et sans base populaire, échouent mais il profite des suites de la Révolution française de 1848 pour s'imposer en politique et se faire élire représentant du peuple puis président de la République. Son coup d'État du 2 décembre 1851 met fin à la Deuxième République, et le proclame empereur Napoléon III. Le règne de cet admirateur de la modernité britannique est marqué par un développement industriel, économique et financier considérable, et par la transformation de Paris sous l'autorité du préfet Haussmann. La fin de son régime est scellée à l'issue de la bataille de Sedan, le 2 septembre 1870, lors de la guerre franco-prussienne. Le 4 septembre 1870, la République est proclamée. Napoléon III part en exil en Angleterre, où il meurt en janvier 1873.