Introduction à la neuropsychologie PDF

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This document provides an introduction to neuropsychology, covering exams, the nervous system, and cognitive functions. It discusses the role of neuropsychologists in evaluating individuals with cognitive impairments.

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Cours 1 répond aux qts envoyées par courriel au cours suivant le livre aide à comprendre les infos vues en cours seulements infos vues en cours qui sont à l’exam 1er exam de 2h le 16 octobre (qcm,court dev) 2eme exam le 11 décembre (sur l’ensemble du cours) la neuropsy s’intéresse au cerveau et au...

Cours 1 répond aux qts envoyées par courriel au cours suivant le livre aide à comprendre les infos vues en cours seulements infos vues en cours qui sont à l’exam 1er exam de 2h le 16 octobre (qcm,court dev) 2eme exam le 11 décembre (sur l’ensemble du cours) la neuropsy s’intéresse au cerveau et au système nerveux système nerveux périphérique c’est plus le neurologue qui s’en occupe car il n’y a pas de perception système nerveux central neurologue et neuropsy vont s’en occuper fonction cognitives - langage - mémoire le cerveau (entité biologique, base organique) supporte une activité psychique (cognitions) qui gère plusieurs fonctions (langage, mémoire, etc…) la neuropsycho s’intéresse au fonctionnement du cerveau et de la cognition lorsqu’il y a une atteinte dans le cerveau (comment fonctionnent les activités cognitives, les fonctions cognitives lorsqu’on enlève une partie du cerveau) pertes dues à un AVC, à une maladie neurodégénérative, à des traumatismes crâniens, trouble neuro-dév, âge, etc… s'intéresse à une personne qui a une dysfonction cognitive pour évaluer le comportement anormal, il faut comprendre-évaluer le comportement normal on parle ici de normalité statistique (95%, 1,5 ET, au delà de ce 1,5 ET on considère que c’est anormal d’un pdv de la statistique) on va toujours se référer à ‘la norme’, on confronte la personne évaluée à une personne référence le neuropsychologue s'intéresse aux personnes qui sont au-dessous ou au-dessus des ETs, donc, tout ce qui est anormal. aphasie --­­> personne qui à perdu le langage (pas la même chose à quelqu’un qui n’a jamais eu la capacité de la parole) activité cognitive dépends de l’activité des neurones, si neurones altéré alors activité cognitive associé va être altérée parfois une lésion dans une région spécifique peut avoir des répercussions sur tout le fonctionnement et non pas juste sur les activitées régies par cette région spécifique on parle du cerveau (les deux hémisphères, le cervelet et le système nerveux central), la plupart des lésions vont toucher les hémisphères mais il y peut y avoir des lésions sur le cervelet et-ou sur le système nerveux central qui vont avoir des conséquences cognitives tronc cérébral à plusieurs éléments (bulbe rachidien, ) neurogénèse → très médiatisé, moins d’1% dans le cerveau adulte, perte de neurones tout au long de notre vie, ce qui est important, ce n’est pas d’avoir beaucoup de neurones mais que ceux qu’on a soient efficaces. Il faut cultiver les bons neurones qui procurent de bonnes réponses. Le cerveau est économique, il veut faire la même action pour le moindre cout (utilise un neurone qui fait une bonne action au lieu d’en utiliser 100 pour la meme action) il faut des arbres dendritique important (ensemble de l’axone se connecte à plusieurs régions du cerveau). on ne sait pas a quoi ça sert plasticité → le problème quand on est adulte c’est que si on tue un neurone, il va falloir trouver un autre n eurone qui va faire la meme fonction que celui qu’on a perdu. Le neurone qui remplace celui qu’on a perdu n’arrivera jamais à arriver à faire la fonction du neurone perdu de façon aussi efficace. (70%-75%) lobes → le cerveau est séparé en plusieurs parties (les lobes). Vont avoir des localisations différentes (frontal, temporaux, pariétaux, occipitaux) Chaque lobes va gérer des fonctions a peut pres différentes dyslexie → trouble de la lecture (à toujours eu de la difficulté à lire, n’a jamais été bon en lecture), dys = trouble développemental a = perte de la capacité due à un trauma l’alexi → perte de la capacité à lire (était capable de lire à 100%, puis suite à un trauma, il y a eu perte de la capacité), la fonction était présente mais ne l’est plus. (ne peut plus l’utiliser ou l’utilise à un degré moindre 10%-15%-20%) mais ce n’est pas toujours le cas dyslexie acquise = alexi (ça veut dire la même chose) dysphasie → enfant qui n’a jamais atteint la capacité du langage à 100% mais souvent on utilise plus le terme aphasie développementale Neuropsychologue 90% de son temps il va faire des évaluations des capacités (fonctions) cognitives d’une personne il va utiliser des tests cognitifs (épreuves qui mettent en jeu des fonctions cognitives particulières), tests de mémoires, attention, langage, etc… soit à l'hôpital, soit en cabinets privés l’évaluation permet de déclencher une prise en charge. Jusqu'à cette année, le terme diagnostique ne pouvait pas être utilisé en neuropsychologie, c’était réservé au domaine médical. on parle d’évaluation et de clients et non pas de diagnostiques et de patients ce qui pose problèmes en termes de prise en charge. car on doit passer par le médecin suite à une évaluation afin d’avoir un dx puis une prise en charge. Le médecin pose un dx, le neuropsychologue et les psychologues posent un terme à son évaluation on doit transmettre l’information dont le médecin à besoin afin de poser un dx COURS 1 Quelques éléments d'introduction - la neuropsychologie est la discipline qui traite des fonctions mentales supérieures dans leurs rapports avec les structures cérébrales - quand on utilise le mot mental, ça veut dire qu’on sait qu’il se passe quelque chose dans le cerveau qui nous permet de penser, bouger, etc… ça ne nous décrit pas comment ça se passe - le mot mental est générique, tout ce que ça dit c’est que quelque chose se passe dans le cerveau\que le cerveau est impliqué. - ça ne nous renseigne pas sur le fonctionnement - le terme santé mentale touche à tout ce qui est psychologique - le modèle cognitif est un modèle de traitement de l’information qui implique différents modules qui vont agir les uns après les autres - les opérations qui se passent durant une action - ex. répondre à une question indique qu’on traite l’information, on utilise la mémoire sémantique afin de comprendre l’information, on utilise notre mémoire afin de trouver une réponse, puis on utilise nos fonctions sémantique puis nos compétences du langage afin de répondre - l’approche neuropsychologique est née au chevet des patients souffrant d’une pathologie cérébrale : il s’agissait de décrire les perturbations présentées par certains malades, de rapprocher cette sémiologie des lésions du cerveau et de formuler des inférences sur le rôle de telle ou telle structure cérébrale dans le comportement du sujet normal - quand la neuropsy est née, on avait pas cette compréhension du cerveau, on ne s’intéressait pas vraiment au pourquoi du comment - un stimulus = une réaction et ça nous suffisait de savoir ça - tous les travaux au début essayaient de comprendre au niveau symbolique comment ça fonctionnait - ils ont créés le modèle cognitif sans prendre compte le cerveau, petit à petit on à essayé d’associer chacunes des fonctions cognitives à une localisation cérébrale - on a compris qu’une atteinte au cerveau vient affecter des fonctions - la neuropsychologie est une discipline très nouvelle - elle n’était pas enseigné il y a 40 ans - Son centre d'intérêt c’est d’étudier l’anormal dans les capacités cognitives. Dès qu’il y a un trouble cognitif, le neuropsychologue va essayer de comprendre le fonctionnement est va essayer de l’associer à une région dans le cerveau. - elle cherche à associer une perturbation à une lésion cérébrale. À partir de l’étude du fonctionnement du cerveau et de la réalisation de tâches - la neurologie et la psychologie ont gardé l’anatomie dans leur discipline - ça à commencé grâce à l’étude de comportements sans s’intéresser au substrat-organique - le concept de localisation cérébrale constitue ainsi l’un des fils conducteurs de l’histoire de la neuropsychologie - localisation des symptômes - la première étape c’est de relever des symptômes (qu’est-ce qui est anormal, évaluation des symptômes que l’on observe chez le patient) - localisation des fonctions mentales - ou sont placées dans le cerveau les différentes fonctions. Il a fallu attendre les premières études sur l’homme pour se rendre compte que si on enlève une partie ou abime une partie du cerveau, l’homme peut vivre mais il aura des troubles du comportement (ceci à pris énormément de temps) - les découvertes étaient à la fois payées par l’Église mais allait aussi à l’encontre de l’église car c’était l’avancement de la science - localisation de processus cognitifs élémentaires 1. Naissance de la neuropsychologie a. rôle déterminant de la neurologie et sa méthode anatomo-clinique 2. l’essor de la neuropsychologie avec d’autres disciplines scientifiques participant à une meilleure connaissance du cerveau : la neuro-anatomie, la neuro-histologie et l’expérimentation physiologique chez l’animal 3. Les grandes conceptions de la neuropsychologie sont issues des travaux de la psychologie scientifique 4. au total la neuropsychologie est une science pluridisciplinaire au carrefour des sciences neurologiques et du comportement, de la linguistique et plus récemment d’autres sciences cognitives comme l’IA et la modélisation informatique 5. AJD les méthodes d’imagerie cérébrale influencent fortement les pratiques cliniques ainsi que les modèles théoriques en neuropsychologie La période préscientifique - ce n’était pas un chemin tout droit, c’est de l’essai-erreur - de la philosophie se sont différenciées les grandes disciplines scientifiques en délimitant et en fractionnant leur champ d’investigation - du fractionnement de l’esprit en facultés mentales est née la psychologie - du fractionnement du cerveau en plusieurs organes indépendants qui sous-tendaient les diverses facultés mentales, morales et intellectuelles est née la phrénologie - la phrénologie est une pseudoscience dans le sens ou son postulat du fractionnement du cerveau en plusieurs organes indépendants est faux Franz Joseph Gall - Gall est l’un des pères fondateurs de la phrénologie - Gall avait identifié parmi les facultés mentales, une faculté relative à la mémoire verbale et situait son siège dans les lobes antérieurs du cerveau - Gall à l’idée que le cerveau gère plusieurs fonctions (pas qu’une). Il dit aussi que ces fonctions se logent dans des endroits différents dans le cerveau - Il dit que plus on est bon dans une capacité, plus la région du cerveau qui la régit va être développée donc plus grosse. Si région plus grosse, il y aurait déformation de la boîte crânienne et Gall pense donc qu’en mesurant le crâne de quelqu’un on peut déterminer les capacités dans lesquelles il excel - cette doctrine est fausse, il s’agit donc d’une pseudo-science (son postulat est faux) - il avait raison de penser qu’il y avait des régions spécialisées mais non pas qu’elle allaient être plus développées si elles étaient plus efficace - cette déduction était fondée sur l’observation d’une coexistence entre une saillie des globes oculaires et une facilité à mémoriser les informations verbales - on avait aucun moyen d’évaluer les fonctions à l’époque car si on ouvrait le crâne de quelqu’un, il mourrait. Donc, on observait les différences selon la forme de la boîte crânienne - Gall est le penser qu’il y a des régions spécialisées dans le cerveau - cette doctrine des localisations (ou phrénologie) a conduit cet auteur a localisé plusieurs fonctions dans le cortex à partir de l’observation de diverses déformations de la surface du crâne - l’expression ‘la bosse des maths’ constitue un vestige, dans le langage courant, de la pensée phrénologique - Gall aura joué un rôle clé dans le développement des recherches concernant les liens entre fonctions mentales et substrat cérébral - on parle ici d’unicité de l’organe, donc que l’organe est utilisé en entier pour accomplir sa ou ses fonctions (or ce n’est pas vraiment le cas du cerveau) La naissance de la neuropsychologie scientifique - le role primordial des travaux consacrés à l’aphasie (trouble du langage consécutif à une lésion cérébrale acquise) dans l'avènement de la neuropsychologie scientifique - en 1861, Broca formula l’hypothèse d’une localisation du langage articulé dans une aire cérébrale bien délimitée et désignée comme ‘le centre des images motrices des mots’ qui deviendra ‘l’aire de Broca’ - le cerveau d’un patient ayant manifesté des troubles du langage articulé : le cas Leborgne ou ‘tan’, surnommé ainsi car le langage du malade était réduit à cette stéréotypie (répétition) depuis de nombreuses années. l’autopsie avait révélé une atteinte du tiers antérieur de la circonvolution frontale inférieure de l’hémisphère gauche - cas très particulier, c’est un patient que Broca a suivi pendant plusieurs années - à l’époque l’Église cherchait à démontrer la différence entre l’homme et les animaux - le patient présente une aphasie, il est juste capable de dire Tan-Tan, Mais il est capable de se faire comprendre grâce à ses gestes qui sont très expressif (se faire comprendre mais pas grâce à la parole) - Broca se dit, si cette personne était capable de parler mais plus maintenant c’est qu’il a du se passer quelque chose dans son cerveau. Il a donc fait une autopsie (une des premières à être autorisée). Il trouve un lésion cérébrale à un endroit précis. Étant donné que TanTan était toujours capable de se faire comprendre mais pas de parler. Broca en déduit que cette région est en charge de la production du langage (et il a raison). L’Église est contente de cette découverte car la région de Broca se trouve dans le lobe frontal et celui-ci est sous-développé chez les animaux (donc l’homme est capable de parler car son lobe frontal est plus développé que celui de l’animal, ce qui explique donc la différence entre l’homme et l’animal) Localisationnisme Vs Globalisme - L’avènement d’un modèle localisationniste du fonctionnement cérébral est dû Carl Wernicke - En 1874, Wernicke postule un lien de cause à effet entre une lésion du tiers postérieurs de la circonvolution temporale gauche et les troubles de la compréhension du langage - wernicke décrit le cas d’un patient présentant principalement des troubles de la compréhension du langage et porteur d’une lésion du tiers postérieur de la circonvolution temporale gauche - il oppose l’aphasie sensorielle (qui deviendra l’aphasie de Wernicke) à l’aphasie motrice (aphasie de Broca) - Wernicke a un patient qui est capable de parler mais pas de comprendre. Il fait une autopsie afin de voir s’il y a une région qui est associée à la compréhension. Il trouve une lésion dans le lobe temporal. Il doit donc y avoir un centre de la compréhension du langage dans le lobe temporal - découverte de l’asymétrie hémisphérique par ces travaux sur les aphasies à l’aide de la méthode anato-clinique - la spécialisation hémisphérique = l’hémisphère gauche ne fait pas la même chose que l’hémisphère droit, le langage se trouve dans un seul hémisphère (le gauche) - plusieurs régions cérébrales sont impliquées dans le langage - l’aire de Broca (cortex frontal inférieur gauche) pour la production du langage - l’aire de Wernicke (partie supérieure et postérieure et postérieure du lobe temporal gauche) pour le traitement des paroles entendues - L’aire de broca et l’aire de Wernicke sont connectées par un important faisceau de fibres nerveuses appelé faisceau arqué - Wernicke est le premier à dire qu’il doit exister un réseau qui relie l’aire de la compréhension du langage et l’aire de la production du langage (ce qui permet aux deux régions de communiquer) - Les deux hémisphères ne jouent pas des rôles identiques dans al vie mentale - les troubles du langage, du geste et du calcul sont associés à une lésion de l’hémisphère gauche - l’hémisphère gauche est qualifié de verbal, linguistique et analytique, il fait du traitement analytique (analyse plus lente mais plus détaillée) - les troubles altérant les habilités visuo-spatiales, la perception des visages, ou encore les émotions sont associées à une atteinte de l’hémisphère droit - l’hémisphère droit est qualifié de non verbal, visuo-spatial et holistique, il s’occupe aussi de la reconnaissance des visages, et du traitement global (analyse rapide, en mode ‘survie’) - Le globalisme implique une notion unitaire de l’organe. Il n’y a pas de région spécialisé, on a besoin de l’organe en entier afin de faire n’importe quelle fonction - le globalisme est né de la théorie de l’évolution - un phénomène pathologique est considéré comme la dissolution d’un comportement normal - et les comportements sont le résultat de mécanismes psychophysiologiques faisant intervenir plusieurs structures anatomiques - pour Jackson, toute fonction accomplie par le système nerveux central n’Est pas tributaire d’un groupe limité de cellules formant une sorte de dépôt pour cette fonction - elle est sous-tendue par une organisation verticale complexe représentée d’abord au niveau inférieur dans le tronc cérébral puis au niveau moyen dans les secteurs moteurs ou sensoriels du cortex et enfin au niveau supérieur, supposé être celui des régions frontales - pour Jackson, la localisation de la lésion responsable du symptôme lors de l’atteinte d’un secteur limité du système nerveux central ne saurait en aucun cas être assimilée à la localisation des substrats cérébraux de la fonction - cette dernière peut se répartir d’une manière sensiblement plus complexe et avoir une toute autre organisation cérébrale - Freud est un globaliste mais il est d’accord pour dire qu’il y a une spécialisation hémisphérique. Donc l’hémisphère gauche en entier est utilisé pour le langage (il y a pas de zone spécialisées dans le dit hémisphère). Il dit que les hémisphères fonctionnent en réseau (c’est vrai qu’on a besoin d’un réseau entre les zones dans l’hémisphère) - Ses travaux se situent dans le courant de pensée globaliste. Dans sa monographie consacrée à l’aphasie, parue en 1891, il livre à une revue critique des travaux sur les localisation cérébrales, en particulier les thèses localisationnistes (aussi dit associationnistes) de Wernicke - Freud suggère que le substratum neuro-anatomique de la parole et du langage doit être conçu comme ‘une aire corticale continue de l’hémisphère gauche’. La notion de centre telle que le centre de la parole n’a de sens que du pdv de la pathologie, elle ne reflète en rien le fonctionnement du cerveau normal - Pour Henry Head il n’y a pas de centre de capacité mais il y a des spécialisation dans certaines régions. Cela dit, ça ne veut pas dire que d’autres régions ne sont pas capables de faire ces fonctions - il y a donc des régions prédisposées mais d’autres régions sont aussi capables de le faire. Il y a donc des alternatives possibles si une région ne fonctionne pas ou est perdue (ce n’est pas faux, grâce à la plasticité du cerveau) - pour lui l’aphasie est une perturbation de la formulation et de l’expression symbolique. Elle touche la compréhension et l’usage de signes propres au langage mais aussi de signes autres que ceux du langage - head refuse la localisation de fonctions supérieures comme le langage ainsi que la notion de centre - il admet seulement des foyers préférentiels d’intégration et établit un rapport non pas entre des zones du cortex et des aspects du langage, mais entre des lésions circonscrites et des syndromes, associant ainsi à une pratique localisationniste une théorisation globaliste - localisationnisme et globalisme sont deux courants différents qui ont à la fois tord et raison. Les deux ont été nécéssaires afin de faire avancer les connaissances. C’est grâce à ce combat des sciences qu’ajd on comprends le fonctionnement La naissance de la neuropsychologie expérimentale - la neuropsychologie expérimentale implique l’étude de séries de patients et\ou sujets sains et l’utilisation de paradigmes standardisés - cette période s’étend de la fin de WW2 aux années 1970 - la méthode anatomo-clinique focus sur un cas, la méthode expérimentale c’est celle qu’on utilise encore ajd. On prends plusieurs personnes qu’on compare à plusieurs autres personnes et so on observe des différences c’est qu’il y a un problème. Je compare des malades a des non malades afin d’observer la différence entre les deux groupes (comparaison de groupe) - si on l’observe dans un groupe c’est encore plus vrai que si on l’observe chez une seule personne - la methode expérimentale permet de reproduire l’expérience - Les pères fondateurs sont - Henri Hécaen (France) - Alexandre Luria (Union Soviétique) - Hans Lukas Teuber (États-unis) - Brenda Milner (Canada) - E. De Renzi (Italie) - pour Luigi Amedeo Vignolo (2011), les quatre principales caractéristiques de la neuropsychologie expérimentale sont 1. la constitution d’échantillons représentatif de patients atteints de lésions hémisphériques unilatérales a. compare un groupe expérimental (patients) et un groupe témoin (qui ne présente aucun symptôme) 2. l’évaluation quantitative des performances au moyen d’épreuves standard et la définition objective du trouble sur la base des scores obtenus aux même épreuves par un groupe de sujets témoins a. même consignes est passée à tout le monde. On utilise les mêmes tests pour les 2 groupes afin de voir les différences 3. La comparaison de la fréquence et de la sévérité des troubles dans des groupes de malades, distincts selon la latéralisation lésionnelle et la présence d'autres signes d’organicité cérébrale a. quantifier ce qu’on observe mesurer la taille de la lésion, tenir compte du volume manquant et on mesure aussi, grâce aux tests, les capacités 4. l’utilisation de techniques statistiques pour établir avec quel risque d’erreur les conclusions peuvent être généralisées La neuropsychologie cognitive - dans un trouble acquis,il y a une lésion cérébrale qui vient expliquer la difficulté-incapabilité utilisé dans une fonction cognitive - la psychologie cognitive s’intéresse à la personne normale et au dysfonctionnement qui fait suite à une lésion cérébrale - À partir des années 1960, les recherches ont pour objectifs non plus de localiser des fonctions dans le cerveau mais d’identifier et de caractériser des modules fonctionnels et des opérations de traitement dans une architecture hypothétique de l’esprit - c’est la naissance de la psychologie cognitive - À la différence du béhaviorisme (aussi appelé comportementalisme) dont l’objet était l’observation et la quantification des réponses comportementales face à différentes situations contrôlées, la psychologie cognitive s’intéresse au processus mentaux qui s’opèrent entre la présentation d’un stimulus et la réponse comportementale - ce qu’on essaye de comprendre dans la neuropsychologie, c’est de voir si une lésion cérébrale vient poser un problème au niveau d’un ou plusieurs modules utilisés lors d’une fonction - lésion cérébrale n’est pas la même chose que lésion cognitive - une lésion cérébrale c’est une atteinte cérébrale (ex. atrophie, déconnexion), il y a quelque chose qui à touché l’intégrité de la structure lésion cognitive aka lésion d’une fonction cognitive (dysfonctionnement qui s’observe dans le fonctionnement) - si l’objectif principal de la psychologie cognitive est d’élaborer des modèles du traitement de l’information chez le sujet normal, la neuropsychologie cognitive trouve sa spécificité dans l’étude de patients atteints de lésions cérébrales notamment - à l’origine la neuropsychologie cognitive avait comme objectif de développer des modèles théoriques en s’affranchissant des contraintes liées à la structure et au fonctionnement du cerveau - ce niveau d’analyse était strictement cognitif - par la suite la neuropsychologie cognitive a cherché à relier les processus cognitifs aux substrats cérébraux en évaluant les prédictions de modèles cognitivistes aux perturbations présentées par des atteints de lésions cérébrales - en d’autres mots, elle utilise les données de la pathologie cérébrale comme des indicateurs de l’architecture et du fonctionnement du système cognitif chez le sujet normal - on veut faire le lien entre les personnes qui observes les fonctions cognitives et ceux qui s’occupent des substrats cérébraux - ils vont essayer de faire le pont entre les neurologues et les psychologues cognitifs afin de comprendre ce qui se passe/expliquer pourquoi une personne va avoir des comportements affectés - la neuropsychologie cognitive s’intéresse en priorité aux patients présentant un syndrôme cognitif mis en évidence par le jeu des dissociations et des doubles dissociations - ex. des aphasies de Broca/ Wernicke - dissociation - entre le normal et le pathologique - individu normal ayant une lésion qui ne lui permet pas de comprendre (Wernicke) par rapport à un individu normal - double dissociation - dissociation entre deux individus qui ont des lésions à des endroits différents - ex. individu incapable de parler (Broca) par rapport à un individu incapable de comprendre (Wernicke) - symptôme - un élément particulier - syndrome - un ensemble de symptômes qui arrivent en meme temps - les perturbations et les capacités préservées du patient sont interprétées pour être ‘localisées’ dans un système cognitif étudié - ce système hypothétique n’a pas de réalité anatomique mais rend compte des étapes et des connexions dans le système de traitement de l’information - 3 postulats principaux sont nécessaires pour que le profil de perturbations et de capacités préservées d’un patient puisse contribuer à une théorie du fonctionnement cognitif 1. le principe de modularité a. suppose qu’une fonction cognitive, conçue comme un système complexe de traitement de l’information, est décomposable en sous-systèmes et en modules ayant une certaine autonomie fonctionnelle b. la boite noire = plusieurs modules i. chaque système de traitement de l’information peut être composé de sous-systèmes qui sont eux-mêmes composés de différents modules 2. le principe de transparence a. postule que les performances observées chez un patient atteint de lésions cérébrales peuvent être interprétées comme la résultante d’un traitement normal amputé d’un ou plusieurs modules b. l’idée de la transparence c’est que si le module ne fonctionne pas je devrais être capable de l’observer dans les comportements du patient i. la performance cognitive de la personne rend bien compte du module dysfonctionnel ii. ex. avec Broca et Wernicke, dans les deux cas la réponse est altéré et celle-ci nous donne un indice sur quel module est altéré 3. le principe de fractionnement a. rejoint le concept de dissociation. Une lésion cérébrale peut entraîner la perturbation d’un seul module b. le moment ou on lie le cerveau avec tout le reste (les modules et la transparence) c. On relie le cerveau au modèle. c’est l’idée de dire qu’une lésion cérébrale peut causer l’atteinte d’un ou plusieurs modules cognitifs ce qu’on sera capable d’observer grâce aux comportements du patient - en somme la démarche de la neuropsychologie cognitive - s’appuie toujours sur un modèle de traitement de l’information - recherche la lésion fonctionnelle responsable des troubles - nécessite l’utilisation d’une méthodologie précise pour caractériser cette localisation ‘sur le papier’ c’est-à-dire dans le modèle de fonctionnement cognitif choisi - ex. dans la spécification du trouble du langage : comparaison des performances selon différentes modalités (dénomination, répétition, lecture, écriture, etc…) - c’est un modèle très conceptuel Cours 2 : Historique et concepts de la neuropsychologie (suite), évaluation la neuropsychologie cognitive - cette démarche complexe s’applique en priorité à un patient unique, les études de groupe moyennant nécessairement des données hétérogènes, y compris chez des malades présentant a priori les mêmes symptômes ‘de surface’ - la neuropsychologie cognitive a également fait évoluer la rééducation d’une pratique empirique visant à corriger des symptômes vers une démarche plus rationnelle et scientifique cherchant d'abord à comprendre sur un plan théorique les perturbations du patient - le diagnostic cognitif permet alors de proposer un programme précis et contrôlé de rééducation - présentée surtout comme une discipline fondamentale, la neuropsychologie cognitive a néanmoins contribué à modifier les pratiques cliniques tout en conservant sa spécificité au plan théorique et méthodologique - Un autre débat qui anime la neuropsychologie cognitive porte sur les liens entre cognition et cerveau. - une des limites c’est qu’il y avait peu d’outils qui nous aide à comprendre le fonctionnement des structures cérébrales d’une personne normale - pour rapprocher les modèles cognitifs aux modèles neurobiologiques elle doit intégrer - les contraintes neurobiologiques - les techniques d’exploration du cerveau - l’avancement des connaissances - un exemple de l’extension du champ de la neuropsychologie cognitive concerne les pathologies exemptes d’atteintes neuronales patentes - c’est le cas de diverses pathologies développementales - ex. pour les dyslexies développementales ou pour les TSA, les modèles issus de la pathologie lésionnelle focale de l’adulte ont d’abord été appliqué aux perturbations observées chez l’enfant - l’étude des perturbations cognitives chez l’enfant a par la suite acquis ses propres méthodes, outils et modélisations théoriques - le modèle cognitif dont on parle permet d’expliquer le modèle cognitif normal chez une personne qui s’est développé normalement - ce modèle est vrai chez l’adulte, chez l’enfant c’est différent - c’est le cas des pathologies psychiatriques - rapprochement entre neuropsychologie et psychopathologie pour l’étude de la schizophrénie par ex. - on sait qu’en schizophrénie, il y a un développement du cerveau anormal, il y a une prédisposition qui fait en sorte que le cerveau mature d’une façon différente du développement d’une personne ‘normale’ (ce qui vient développer son autonomie et/ou son développement social) - de plus en plus on peut voir des différences dans le volume de certaines régions du cerveau entre des patients ‘normaux’ et des patient schizophrènes - la maturation du cerveau est très différente d’un enfant à l’autre - avènement de la psychopathologie cognitive qui entretient des liens étroit avec la neuropsychologie La neuropsychologie fonctionnelle - ce courant de recherche a pour objectif de mettre en relation un comportement (et plus précisément une activité cognitive) et une activité cérébrale - on va baser la compréhension du fonctionnement cognitif à travers l’activité cérébrale - il ne peut pas y avoir de cognition si il n’y a pas de neurone qui s’active - l’étude des modifications de l’activité cérébrale locale lors de tâches utilise préférentiellement l’IRMf - le fonctionnement du cerveau est mesuré au moyen de différents indices - électriques (EEG) - magnétiques (MEG et IRM) - physico-chimiques - cet axe de recherche est étroitement lié à l'évolution de diverses techniques et s’appuie sur des modèles physiques et mathématiques qui permettent la fabrication d’image de l’activité fonctionnelle cérébrale - ce domaine implique l’utilisation de technologies sophistiquées et contraignantes et la construction de paradigmes cognitifs pertinents - dans l’évolution des idées en neuropsychologie, cette approche fonctionnelle a permis de concilier une modélisation cognitive et des explorations dynamiques de plus en plus précises du cerveau humain - l’une des originalité de cette approche est d’être applicable au sujet sain : les méthodes d’imagerie fonctionnelle permettent ainsi de visualiser ‘directement’ les structures cérébrales impliquées dans différentes opérations cognitives - ces méthodes de neuroimagerie sont aussi utilisées chez des patients atteints de pathologies neurologique ou psychiatrique, et fournissent dans ce cas des arguments physiopathologiques à la compréhension de ces maladies - il s’agit en quelque sorte d’une nouvelle neuropsychologie où les ‘corrélations’ ne sont plus uniquement anatomo-cliniques mais intègrent la dimension de l’activité fonctionnelle cérébrale - cette approche permet de surcroît de mieux comprendre les phénomènes de compensation qui se mettent en place lors d’affections cérébrales - l’utilisation de l’imagerie cérébrale fonctionnelle est également en passe de modifier certaines procédures de diagnostic - ex. dans le domaine des maladies neurodégénératives, notamment à leur phase précoce, où elle complète les investigation cliniques - de plus, les explorations de la pathologie constituent un outil puissant pour modéliser le fonctionnement cognitif et cérébral - les différences techniques disponibles présentent toutefois des limites comme des avantages spécifiques - la résolution spatiale de l’électroencéphalographie (EEG) et de ses dérivés est imprécise mais son excellente résolution temporelle en fait un outil précieux : les indices correspondent à des modifications de l’activité électrique cérébrale recueillies pendant des durées très courtes et même pour certains paramètres ‘en temps réel’ EEG - l’électroencéphalogramme - première technique qu’on a eu pour mesurer l’activité cérébrale - on a deux ou plusieurs électrodes qu’on va placer sur le dessus du crâne afin de mesurer l’activité cérébrale car les travaux de biologie nous a fait nous rendre compte que le neurone communique de 2 façons - à l’intérieur du neurone, il transmet l’information avec une activité électrique de sa tête jusqu’aux dendrites - d’un neurone à l’autre, il transmet l’information grâce à des neurotransmetteurs - le cortex est une couche très fine de matière grise (neurones) à la surface de l’hémisphère - c’est cette activité qu’on va mesurer - la matière balance est à l’intérieur - L’EEG mesure l’activité de la matière grise afin de trouver les zones qui s’activent face à certains stimuli - peut mesurer l’activité sous-corticale TEP - la tomographie par émission de positon - mesure physico-chimique - mesure indirecte car on mesure la consommation de glucose et non pas l’activité - consommation veut dire activité - cette technique repose sur comment est ce que le cerveau (les neurones) fonctionne. Le neurones cherche à recharger son énergie (avec des glucose) donc ca va mesurer la consommation de glucose au niveau du cerveau - en rouge il y a eu de la consommation de glucose - injecte un liquide radioactif une heure avant la mesure. Le liquide va aller dans tout le corps, la partie qui va dans le cerveau s’associe au sucre et cette molécule va nous permettre de voir de la radioactivité dans cet endroit - le cerveau a des réserves de sucre, quand la cellule s’active, elle va ensuite reconstituer sa réserve de sucre et c’est à ce moment qu’on va voir la couleur - la durée de la radioactivité dure 30min à une heure, donc ne met personne en danger mais nous permet de voir les régions qui consomment du sucre (donc celles qui ont été activées) quand la personne était dans la machine - bonne résolution spatiale (comparable à l’IRM) et permet notamment de visualiser les structures sous-corticales. - activité sous-corticale = activité qui se passe dans des structures qui ne sont pas à la surface. - résolution temporelle, de l’ordre d’une minute (pour les paradigmes d’activation), reste très imparfaite en regard de la rapidité des opérations cognitives MEG - magnétoencéphalographie - magnétique - mesure indirecte - un peu la même idée que l’IRM mais en beaucoup plus petit - mesure le champ magnétique des neurones en mesurant le champ magnétique lorsqu’un neurone est activé - il ne peut pas y avoir une activité électrique sans champ magnétique - permet de mesurer le décours temporel de l’activité cérébrale au 100 miliseconde - analyse un peu plus longue - il ne faut pas trop de lumière dans la salle IRM - magnétique - permet de voir les contrastes dans les tissus dans l’organisme et permet de voir comment ils sont organisés - mesure indirecte - sert aussi un peu de radio (permet de voir les structures) - IRMf et IRMm utilisent le même appareil, l’un donne une photo qui montre les structures mais pas l’activité l’autre montre l’activité mais pas les structures - IRM morphologique - permet de me rendre compte des structures cérébrales mais ne me dit pas quelle structure est activée - en fonction des différents tissus (os, organes, peau, etc…) ont une consommation d’hydrogène différents. Plus il y a d’hydrogène, plus c’est noir (quand c’est noir, c’est le liquide céphalorachidien) moins il y a d’hydrogène - IRM fonctionnelle - mesure l’état des globules rouges - Le cerveau va consommer de l'oxygène quand il s'active. Donc quand un globule rouge arrive en transportant de l'oxygène c'est ça qu'on observe grâce à ce type d'imagerie - hémoglobine = globule rouge avec atome d'oxygène - désoxyhémoglobine = globule rouge sans atome d'oxygène - Lorsqu'un neurone prend l'oxygène du globule rouge, il devient chargé et c'est ça qu'on arrive à quantifier - nous permet de mesurer l’activité des différentes structures - il faut faire un contraste entre le cerveau de la personne lorsqu’elle fait la tâche qu’on mesure Vs lorsque la personne la personne n’est pas occupée. On va ensuite soustraire l’activité cérébrale de la personne qui fait la tâche Vs quand elle ne fait rien - il est impossible d’éteindre le cerveau - l’image qui en sort montre des images jaunes et rouges qui montrent ou se trouve l’activité cérébrale mais ne nous montre pas le cerveau. On va voir des zones de couleur Les évaluations psychométriques - la psychométrie se caractérise par l’emploi de tests mentaux, aussi appelés tests psychométriques - ces tests sont différents des ‘tests cognitifs’ qui sont des outils développés dans le cadre d’une ‘approche cognitive’ - un test mental est une épreuve standardisée dans sa consigne, son matériel, ses conditions de passation et dans l’interprétation des résultats - il y a une ordre déterminé à suivre - test retest - le résultat sera le même si elle le repasse dans le futur - ??? - mesure la capacité du test de donner le même résultat même si la personne qui le donne est différent - il doit présenter des qualités - de fidélité - reproductibilité des résultats d’un examinateur à l’autre et d’un moment à l’autre - de validité - mesure spécifique de ce qu’il est censé mesurer - de sensibilité - capacité à détecter les individus qui s’écartent significativement de la norme - le pouvoir discriminant d’un test est la résultante de sa sensibilité et de sa spécificité - la sensibilité sera privilégiée si l’on cherche à repérer tous les individus ‘anormaux’ et la spécificité, si l’on cherche à repérer uniquement les individus ‘anormaux’ - l’étalonnage fournit des données normatives qui permettent de situer un sujet dans une population de référence - ces étalonnages sont généralement réalisés par groupes d’âge, plus rarement en fonction du sexe et du niveau socioculturel - ces différentes variables permettent de prendre en compte la variabilité de la population de référence et d’améliorer le pouvoir discriminant de l’épreuve - il y a des évaluation psychométriques qui n’utilisent pas les tests cognitifs - mais les tests cognitifs utilisent les tests psychométriques - quand on parle de test cognitif c’est qu’on assume qu’il a été construit sur les bases d’un modèle cognitif sous-jacent - ex. modèle du langage, de la mémoire, etc… - 3 types de tests psychométriques - les épreuves d’efficience intellectuelle - les tests d’aptitudes - les tests de personnalité - les premières évaluations neuropsychologiques vont utiliser les tests d’efficience intellectuelle et ceux d’aptitude - les tests d’efficience intellectuelle sont censés ‘mesurer les effets de l’intelligence’ - echelle de binet fondé sur l’idée qu’il existe un facteur psychologique commun à toutes ces épreuves. Ce facteur général (facteur G) a parfois été assimilé à l’intelligence - echelle d’intelligence de Wechsler pour adulte (WAIS) - les matrices progressives de Raven - Il existe un certain décalage entre la neuropsychologie d’aujourd’hui, ses modèles, son mode de pensée et les fondements théoriques initiaux de nombreux outils psychométriques utilisés dans la pratique quotidienne. - L’inadéquation entre les fondements théoriques des tests psychomé è triques et les modèles de la neuropsychologie pose des problèmes à la fois d’interprétation et de validité de la mesure. - Dans toute situation d’évaluation, il convient de distinguer la performance à une épreuve (ce qui est réellement mesuré) et les processus cognitifs censés être appréhendés. Un test n’est jamais « pur », il met toujours en jeu une diversité de processus cognitifs, malgré le soin apporté à sa construction. les évaluations cognitives - les tests cognitifs sont construits sur la base de modèle du fonctionnement cognitif les échelles comportementales - dans certains cas, le fonctionnement cognitif est normal ou subnormal et la pathologie se manifeste surtout par des troubles comportementaux - les outils standardisés et validés sont indispensables pour une évaluation objective des modifications du comportement et de l’humeur d’un patient - les échelles d’hétéro-évaluation reposent sur l’observation par les proches des modifications du comportement susceptibles d’être présentées par le patient - demande aux proches d’évaluer le patient Les méthodes d’imagerie fonctionnelle cérébrale - deux types de méthodes d’imagerie cérébrale fonctionnelle peuvent être distingués - l’EEG et le MEG présentent une résolution temporelle précise (milliseconde) mais une résolution spatiale imprecise - le TEP et l’IRM ont une résolution temporelle imprécise et une résolution spatiale précise. - ce sont des méthodes événementielles qui permettent d’enregistrer l’activité cérébrale pendant le traitement d’un item (seconde) Cours 3 : les syndromes amnésiques L’évaluation neuropsychologique - pour valider un nouveau test, il vaut mesurer sa sensibilité et sa spécificité - à l’aide d’un groupe d'individus dont on sait déjà s’ils ont le trouble neuropsychologique (ex. une amnésie antérograde), on mesure la capacité du test à détecter cette amnésie - test très sensible me permet de trouver tous les cas où la personne a vraiment une amnésie - Le risque là dedans c'est les faux positifs. (pas trop gênant si le traitement n'as pas d'effets sur la personne qui n'est pas malade) - spécificité c'est la capacité du test va discriminer tous les non malades. Quand le test sort négatif, ça veut dire que la personne n'as pas la maladie (si personne n'a vrm pas la maladie c'est un vria négatif) le risque c'est les faux négatifs - vrai positif - amnésie présente, test positif - vrai négatif - amnésie absente, test négatif - faux négatif - amnésie présente, test négatif - faux positif - amnésie absente, test positif - la sensibilité est la probabilité que le test soit positif si l’amnésie est présente - elle se mesure chez les individus amnésiques seulement - sensibilité = vrais positifs/ (vrai positifs + faux négatifs ) - la spécificité est la probabilité que le test soit négatif si l’amnésie n’est pas présente - elle se mesure chez les individus non-amnésiques seulement - spécificité = vrai négatif / (vrai négatif + faux positif) les syndromes amnésiques - les syndromes amnésiques sont la conséquence de lésions cérébrales - ils sont caractérisés par un trouble isolé le plus souvent, c-a-d que le trouble de la mémoire est centrale dans le tableau clinique du patient - on va retrouver des troubles de mémoire dans des maladies dégénératives, des AVCs, des conflits intrapsychiques, traumatismes, etc… - les syndromes amnésiques se différencient des amnésies fonctionnelles, aussi appelées amnésies psychogène - l’amnésie psychogène la plus courante est celle associée à l’expérience d’un événement traumatisant (ex. agression). L’épisode amnésique peut durer de quelques heures à plusieurs jours - amnésie fonctionnelle c'est la fonction de mémoire qui va être altérée à cause d'une lésion - dans l'amnésie psychogène, il n'y a pas de lésion cérébrale, ce qui veut dire qu'à un moment donné, cette personne pourrait retrouver la mémoire Amnésies rétrogrades et antérogrades - rétrograde - on oublie le passé mais selon le gradient de Ribot - gradient de Ribot = pas noir ou blanc, c'est un gradient temporel. On oublie tout des années proches de l'accident, on se souvient des années loin de l'accident - antérograde - plus capable d'Apprendre de nouvelles informations depuis l'accident. Tous les jours, la personne va prendre conscience qu'elle est amnésique. Généralement, on va devoir trouver des stratégies. On leur donne un livre ou on leur explique leur situation pour les remettre à la page. L'une des grosses difficultés est qu'elle est généralement massive. Personne peut-être fonctionnelle de 5 à 15 min, elle sera toujours absorbée par ce qu'elle est entrain de faire. Elle utilise sa mémoire de travail - mémoire procédurale - mémoire que l’on peut solliciter sans se rendre compte que l’on est entrain de l’utiliser - c’est un automatisme, on est pas conscient de l’utiliser - on parle de syndrome amnésique quand il y a deux choses que la personne n’est plus capable de faire : se rappeler de son passé (personne ne va oublier son enfance, elle va oublier les moments) - les syndromes amnésiques comportent tous des perturbations sévères de la mémoire où sont associées une amnésie antérograde et une amnésie rétrograde - l’amnésie antérograde désigne l’impossibilité d’acquérir des informations nouvelles depuis la survenue de l’affection - alors que l’amnésie rétrograde fait référence au déficit du rappel d’informations acquises avant l’épisode pathologique - le gradient de Ribot est un gradient temporel où les souvenirs récents sont plus sujets à l’amnésie que les souvenirs plus anciens Amnésie hippocampique - causes - anoxie ou ischémie - lobectomie temporale - si lésion gauche uniquement : déficit de mémoire verbale - si lésion droite uniquement, déficit de mémoire spatiale - encéphalite herpétique - maladie d’alzheimer Patient H.M - en 1956, Brenda Milner et William Scoville : ablation du lobe temporal médian (hippocampe-cortex entorhinal) du patient HM - épilepsie pharmaco-résistante (ne réagit pas aux médicaments) - foyer épileptogène = endroit dans le cerveau va entrer en transe à cause de l’activation non voulue d’une région particulière, le traitement c’est d’enlever cette région - suite à cette ablation HM présente - amnésie antérograde (oubli à mesure) - conservation de certaines habiletés perceptivo-motrice, du langage, des connaissances générales des faits et des concepts - capacité de retenir des informations durant plusieurs minutes - amnésie rétrograde - gradient de Ribot - Brenda essayer de voir s’il existait des mémoires qui n’étaient pas conscientes - la mémoire épisodique - capacité qu'on a d’être conscient, retrouver des infos qu'on a déjà vu, un contexte particulier, une odeur, le mood dans lequel j'étais à ce moment la - demande à HM de dessiner une étoile en miroir (utilise une procédure d'apprentissage en miroir). L'idée c'est de reproduire le dessin d'étoile en modèle sans dépasser, au fur et à mesure des séances, HM faisait de moins en moins de ratures, il dépassait moins, il a fini par apprendre a dessiner en miroir (cependant lui il ne se souvenait pas avoir déjà essayé de dessiner en mémoire (il pensait que l'on lui demandait de dessiner en miroir pour la première fois)) - la mémoire procédurale - capable d’apprentissage car elle ne dépends pas de l’hippocampe - celle de HM est conservée - grâce à ce cas nous nous somme rendu compte qu’il y a plusieurs types de mémoire l’amnésie diencéphalique - Syndrome de Korsakoff - dû à une carence de vitamine B1 - la cause la plus fréquente est l’alcoolisme - patient présente : - mémoire à court terme, implicite et sémantique préservées - jugement et raisonnement à peu près conservés - profond déficit de la mémoire épisodique - amnésie antérograde - oubli à mesure - problème d'encodage, stockage partiellement préservé, utilisation d’indices contextuels, éveil, motivation, sensibilité aux interférences - désorientation temporo-spatiale - amnésie rétrograde (gradient de Ribot) - anosognosie - ne sait pas qu’il a une maladie - perte de la connaissance de la maladie - fabulation et fausse reconnaissances - ces patients là vont retourner sur leurs paroles (on va les prendre pour des menteurs mais ce n'est pas conscient. ). Il n'est pas conscient qu'il n'as pas de souvenir - Il essaye de trouver ce qui peut remplir ce dont je ne me souviens pas. Comme je ne suis pas conscient du fait que je ne me souviens pas,je vais prendre pour vrai ce que je suis entrain de dire - Il va reconstruire sur la base de son imaginaire les souvenirs dont il ne se souvient pas - dans le syndrome de Korsakoff, on retrouve une atteinte bilatérale des corps mamillaires de l’hypothalamus - pigmentation particulière de la matière grise autour du troisième ventricule - se met à mourir du au manque de vitamine B1 - si on donne de la vitamine B1 a la personne qui souffre de ce syndrome, cela va stopper le processus - pourrait pttr regagner un petit peu mais ca ne va pas renverser le processus - on se demande pourquoi est ce que les alcooliques ont un manque de vitamine B1, c'est car ils oublient de manger, ils ont donc une alimentation qui laisse à désirer. - Il y a aussi des personnes qui ne sont pas capables de fixer des vitamines B1 qui vont donc développer un syndrome de korsakoff même si ce ne sont pas des alcooliques l’ictus amnésique ou amnésie globale transitoire - survient chez les personnes de plus de 50 ans en général - trouble soudain, massif et isolé de la mémoire - durée brève (entre 4h et 7h), n’excédant pas 24h - aucune lésion cérébrale définitive - durant la crise, le patient présente une amnésie antérograde majeure - oublie instantané de tout ce qui vient de se passer et une amnésie rétrograde couvrant plusieurs décennies - mécanisme physiopathologique inconnu - hypothèse la plus probable est d’ordre vasculaire Cours 4 : Aphasies et troubles de la communication - les gestes, le ton de la voix, le débit sont des éléments qui vont véhiculer du sens mais qui ne sont pas verbaux Aphasie - définition - trouble acquis du langage secondaire à une lésion cérébrale ou en contexte de trouble neurocognitif - accident vasculaire cérébral (AVC) - tumeur cérébrale - dans le cerveau, on sait pas pourquoi mais parfois on va développer des tumeurs (cancéreuse ou pas) Sauf que la boîte crânienne ne peut pas grandir les tumeurs qui prennent de l'espace peuvent empêcher d'autres régions de fonctionner en appuyant sur ces structures à la place - quand on enlève la tumeur, dans un delais de 1 semaine à 1 mois, on devrait retrouver les capacités qui étaient perdues quand la tumeur appuyait sur le cerveau - traumatisme crânio-cérébral (TCC) - infection - épilepsie - affecte la compréhension et/ou l’expression du langage, à l’oral et/ou à l’écrit, à des degrés divers Les bases biologiques du langage - modèle cérébral du langage : Wernicke-Geschwind (1960-70) - modèle connexionniste - chaque module prend en charge une des différentes caractéristiques du langage - ces modules sont reliés entre eux par une chaîne de connexions précises - le centre moteur qui est l’articulation des mots, va être produite dans l’aire de Broca - les deux voies fonctionnent en parallèle - ce modèle nous dit qu’on est capable de répéter sans comprendre et inversement, il y a donc une voie qui permet la répétition et une autre qui permet la compréhension - MAIS la production d’une fonction aussi complexe que le langage NE PEUT reposer sur des régions aussi circonscrites que les aires de Broca et Wernicke - Apport de la neuroimagerie - distribution beaucoup plus large et étendue des aires cérébrales impliquées dans les fonctions langagières que ce que le suggérait la conception classique - lésions non circonscrites à l’aire de Broca chez les patients de Broca - Modèle cérébral du langage : Réseaux distribués - les fonctions primaires auditives et visuelles sont localisées dans des zones spécialisées circonscrites - les fonctions cognitives sont distribuées sur des aires anatomiquement distinctes qui traitent l'information en parallèle, plutôt que de façon sérielle d’une aire du langage à une autre - ex. rôle des ganglions de la base du cervelet dans le traitement du langage - ici plus c’est rouge plus c’est activé - entendre un mot - activation au niveau du cortex auditif. L’aire de Wernicke va s’activer d'emblée à partir du moment où on reconnaît que c’est un mot - quand on voit un mot - activation au niveau du cortex visuel. Quand on voit un mot, il y a une activité de lecture automatique qui va se produire (on ne peut pas s’empêcher de le lire) - speaking word (répétition) - activation au niveau du cortex moteur mais l’aire prémotrice va aussi s’activer (elle se trouve au niveau frontal) - spécialisation hémisphérique pour le langage - chez environ 99% des personnes aphasiques droitières, la lésion est située dans l’hémisphère gauche → latéralisation du langage à gauche - toutefois, chez les personnes aphasiques gauchères, la lésion est située dans l’hémisphère gauche dans 70% des cas et dans l’hémisphère droit dans 30% des cas → latéralisation du langage à gauche pour la majorité, mais davantage de variabilité - la spécialisation hémisphérique est également marquée sur le plan anatomique - l’aire de Broca est plus grande que son homologue dans l’hémisphère droit - hémisphère gauche - traitement séquentiel de l’information langagière - phonologie - morphologie - syntaxe - praxies - calcul - hémisphère droit - peu de capacités linguistiques - prosodie émotionnelle - pragmatique - habiletés spatiales - reconnaissance des visages Les tableaux classiques en aphasie - production orale - est ce que la personne est capable de parler - compréhension - est ce que la personne me comprends - est qu’elle répond correctement à mes questions - répétition - est-ce que la personne est capable de répéter ce que je dis Aphasie anomique - personne est capable de parler, comprendre et répéter - personne n’est plus capable de nommer les choses (manque du mot) - je lui montre une tasse et il n’est pas capable de le nommer - il reconnaît l’objet mais n’arrive pas à retrouver le mot - souvent vu dans la maladie d’alzheimer - localisation de la lésion - absence d’un lien clair entre le déficit et une région cérébrale - anomie pour les noms - lésions au lobe temporal gauche - anomie pour les verbes - lésion au lobe frontal gauche - compréhension - préservée - production - fluent - anomie - capacité à savoir comment placer mes mains/ les actions nécessaires afin d’utiliser un objet - les personnes qui ont un manque du mot vont souvent avoir un trouble de la reconnaissance de l’objet - autres troubles pouvant être associés - apraxie idéomotrice et idéatoire - agnosie visuelle Aphasie de conduction - personne est capable de parler, comprendre mais pas de répéter - incapacité à répéter ce qu’elle entend - personne est obligée de passer par la voie sémantique et n’arrive pas à répéter Aphasie transcortical sensorielle - personne est capable de parler, et de répéter mais pas de comprendre Aphasie de Wernicke - Personne est capable de parler mais pas de comprendre ou répéter - TanTan - localisation de la lésion - régions postérieure des gyrus temporaux médian et supérieur gauche - peut aussi inclue - lobe pariétal inférieur gauche - compréhension - très altérée, même au niveau du mot simple - possibilité de surdité verbale - sourds aux mots - production - discours fluent ou logorrhée - débit excessif - anomie - production de jargon - paraphasies phonologiques - langage proche au niveau phonologique (la personne va utiliser un nouveau mot très proche de ce qu’on aurait entendu mais ce n’est pas exactement le mot voulu) - on comprend ce qu’il va dire même s’il utilise un mot qui n’existe pas - pouvant mener à la production de néologismes - erreurs morphologiques et syntaxiques - répétition altérée - autres troubles pouvant être associés - anosognosie - hémianopsie - héminégligence droite - vont se concentrer sur une partie du leur champs visuel (généralement droit) et vont négliger l’autre Aphasie transcortical motrice - personne est capable de comprendre et de répéter mais il n’est pas fluent Aphasie de Broca - Personne est capable de comprendre mais pas de répéter et il n’est pas fluent - localisation de la lésion - partie inférieure-postérieure du gyrus frontal gauche - peut aussi inclure, dans l’hémisphère gauche : cortex préfrontal dorsolatéral, gyrus - compréhension - compréhension fonctionnelle bien préservée - altérée pour les structures syntaxiques complexe - production - discours non fluent - présence possible d’apraxie de la parole et/ou dysarthrie - apraxie de la parole - la personne oublie comment placer sa bouche, ses lèvres, sa langue et sa respiration pour que le son sorte de la bonne façon - anomie - manque du mot - utilisation d’expression figées ou de stéréotypies - agrammatisme - ne respecte pas les règles de grammaire - répétition altérée - incapacité à répéter les phrases - autres troubles pouvants être associés - hémiplégie / parésie droite - lésion dans l’hémisphère gauche - vient affecter les fonctions motrices du côté droit du corps - apraxie bucco-faciale - apraxie idéomotrice bilatérale Aphasie mixte ou globale - personne n’est pas capable de parler ou de comprendre, elle peut répéter ou pas Les tableaux classiques en aphasie - critères de la sémiologie classique 1. critères généraux qui ne tiennent pas compte des niveaux multiples de la structure linguistique a. phonologie, morphologie, syntaxe, sémantique, pragmatique 2. classification basée sur l’absence ou la présence de symptômes, alors qu’un symptôme n’est pas nécessairement obligatoire pour que le diagnostic soit posé 3. classification basée sur le lien entre un ensemble de symptômes et une lésion dans une région ou un réseau cérébral en particulier alors que ces relations ne sont pas directes Approche cognitive - modèle d’architecture fonctionnelle du langage - il y a deux voies ici, est ce que c’est entendu ou lu (auditif ou visuel) - l’idée c’est de voir ce qui se passe une fois qu’on présente un mot - les mots ne se trouvent pas entièrement dans le même module dans le cerveau - partie orthographique et sémantique dans des modules différents - avec un mot écrit - on commence par le module analyse visuelle - permet de traiter le contenu et de se rendre compte que ça contient des mots - puis le lexique orthographique d’entrée - c’est un ensemble de mot orthographié de manière visuelle - contient tous les mots qu’on connaît et permet de façon très rapide de savoir si ce qu’on voit est un mot ou un non-mot - on dit orthographique car on voit une série de lettres - puis la mémoire sémantique - permet de savoir ce que le mot veut dire - interprétation des troubles du langage en termes de déficit spécifiques dans le traitement du langage - composantes du systèmes du traitement du langage 1. modules a. différentes étapes de traitement i. composantes de stockage et de traitement 2. flèches a. flux, transmission des informations entre les différentes composantes b. en vert i. pas langagier ii. ce qu’on est capable de répéter/ recopier c. en orange i. permet de traduire ce que j’entends en mot écrit - grande utilité en clinique - évaluation et intervention théoriquement appuyées - facilite l’identification des composantes déficitaires - fournit des pistes intéressantes pour la rééducation orthophonique Les modèles de lecture - voie lexicale-sémantique (pour les mots familiers) - analyse visuelle → construction d’une représentation graphémique abstraite - activation d’une représentation orthographique dans le lexique orthographique d’entrée - activation du concept correspondant dans le système sémantique - activation d’une représentation phonologique dans le lexique phonologique de sortie - maintien dans la mémoire tampon phonologique - planification des gestes articulatoires - lecture à voix haute - voie non lexicale (voie d’assemblage. C’est pour les non mots et les mots non familiers) - on commence par l’analyse visuelle - on va ensuite trouver une correspondance grapho-phonémique 1. segmentation graphémique 2. conversion des graphèmes en phonèmes 3. assemblage phonémique - maintien dans la mémoire tampon phonologique Les types de mots - mot régulier - mots dont toutes les correspondances graphèmes-phonèmes sont typiques dans la langue - suit la règle graphème-phonème - table, chocolat - peuvent être lu par les deux voies - mot irréguliers - mots dont au moins une correspondance graphème-phonème dévie des règles de la langue - ne suit pas la règle - on va lire chorale cho et non ko - lu correctement que par la voie lexicale-sémantique - non-mots - mots qui n’existent pas dans une langue donnée - pritou, fanton - eux et le nouveaux mots vont être principalement lus par la voie non-lexicale - les mots connus, fréquents, familiers - principalement lus par la voie lexicale-sémantique - MAIS - les 2 voies sont activées simultanéments en parallèle - la voie lexicale est plus rapide que la voie non lexicale La dyslexie de surface - atteinte de la voie lexicale-sémantique - personne est toujours capable de lire grace à la voie graphème phonème - déficit dans la lecture des mots irréguliers - orchidée, chorale, paon - type d’erreur - régularisation - mots irréguliers lus comme des mots réguliers - j’applique des règles que je ne devrais pas appliquer dyslexie phonologique - atteinte de la voie non lexicale - voie graphème-phonème est affecté donc tout les nouveaux mots/ non mots vont être difficiles à lire - on va donc essayer de lire les mots en cherchant dans son lexique afin de trouver un mot qui s’en rapproche - déficit dans la lecture des non-mots ou des mots non-familiers - prata - la personne est consciente que la phrase ne veut rien dire car le mot qu’elle lit n’est pas le bon mot - elle n’est donc pas capable de trouver le vrai sens du mot - type d’erreur - lexicalisation - non mots lus comme des vrais mots ou erreurs de conversion - frata va être lu fracas Dyslexie profonde - atteinte des voies lexicales ET non lexicale - déficit dans la lecture de tous les types de mots - type d’erreur - paralexies verbale sémantique - paralexie sémantique, on va utiliser le mot chat au lieu du mot chien - paralexie visuelle - crayon et carton ont une écriture similaire ce qui peut mener à des erreurs - paralexie morphologique - bonne racine du mot mais mal utilisé, on va dire conduite au lieu de conducteur Troubles de la communication chez les CLD - impacts sur la communication - hétérogénéité de la population - difficultés soit dans l’expression soit dans la réception du contenu - les troubles observés chez les CLD (lésion dans l’hémisphère droit) touchent principalement 4 composantes de la communication - prosodie - difficulté à décoder les gestes et la mélodie associés au langage - émotionnel - la façon dont je vais véhiculer mon contenu - ex. si je me mets à crier on va comprendre qu'il y a un contenu émotionnel véhiculé - la personne aura de la difficulté à comprendre - plus touchée que prosodie linguistique - accentuation d’un mot-clé, phrase interrogative Ou exclamative - expressif Vs réceptif - expressif - aplanissement de la courbe prosodique - discour décrit comme ‘monotone’ - réceptif - difficulté à identifier la modalité ou l’émotion/ l’intention exprimée - le ton de la voix en lien avec la peur et la colère (la personne ne sera pas capable de comprendre ces émotions ) - la personne n'est pas capable de décrypter la façon dont on prononce notre discour (elle se fie seulement sur le contenu) - discours - expressif - non respect de la cohérence - dans une histoire on est sensé avoir une suite logique mais ces personnes vont avoir un discour décousu - diminution du contenu informatif - vocabulaire et référents imprécis - moins précis, moins de vocabulaire, moins de lexique - discours tangentiel - réceptif - augmentation de la rétention et de l’intégration des infos entendues - difficulté à faire des liens de sens, des inférences, des déductions - sémantique lexicale - déficit légers - expressif - recherche de mots - lexique imprécis - paraphasie sémantique - lenteur d’évocation - réceptif - difficulté à comprendre le sens des mots peu fréquents, peu imageables ou abstraits - difficulté à faire des liens entre les mots - pragmatique - le savoir faire associé au discours 1. bris des règles de conversation a. non respect des tours de parole b. non respect du savoir partagé c. non respect du thème (discour tangentiel) d. augmentation du contact visuel 2. traitement du langage non littéral a. compréhension i. actes de langage indirects, ironie, sarcasme, humour, métaphores - atteintes les plus frappantes chez les CLD - impact significatif sur les relations interpersonnelles - autres troubles cognitifs - anosognosie - troubles attentionnels - troubles visuoperceptuels - troubles des fonctions exécutives Cours 5 : Les agnosies les agnosies - l’agnosie est la perte de la capacité à identifier les stimuli de l’environnement à travers une modalité perceptive donnée - elle est la conséquence d’une atteinte cérébrale - elle n’est pas due par un trouble sensoriel ou par une détérioration intellectuelle - les agnosies peuvent être multisensorielles mais nous allons voir les cas ‘uni’ sensoriels - un patient avec une agnosie visuelle ne reconnaît pas un stimulus qu’il voit pourtant bien - un patient qui souffre d’agnosie auditive ne reconnaît pas un stimulus qu’il entend - on peut faire une première classification des agnosies selon la nature du déficit fonctionnel responsable des troubles de la reconnaissance Agnosie aperceptive - déficit des processus perceptifs, empêchant de construire une représentation interne d’un objet - les patients ont de la difficultés à reconnaitre des objets familiers présentés sous des angles inhabituels, ou sous la forme de silhouette ou d’ombres projetées, alors que leurs performances sont normales lorsqu’il s’agit d’identifier les mêmes objets représentés dans des orientations conventionnelles (vue canonique) - patient n’est pas capable de reproduire l’objet mais il est capable de le nommer - le déficit se produit dans les premières étapes de l’identification de l’objet - tant qu’il ne se pose pas la question ‘qu’est-ce que c’est’ il n’est pas capable de voir le tout cohérent - il manque de profondeur, comme si tout était lié Agnosie associative - patient est capable de reproduire l’objet mais pas de le nommer - les processus perceptifs sont préservés mais la représentation de l’objet correctement construit n’est pas ‘associée ’ aux propriétés fonctionnelles et sémantiques de l’objet d’où l’échec à comprendre sa signification - les patient sont capables de percevoir les objets en tant que tels mais ne peuvent ni les nommer, ni expliquer leur usage L’Agnosie visuelle des objets - l’agnosie visuelle se limite à une seule modalité sensorielle donc lorsque le patient touche les clés, il le reconnaît - dans une certaine modalité, ils ne vont plus être capable de reconnaître l’objet - les patients sont incapables de reconnaitre visuellement les objets mêmes les plus usuels - l’agnosie visuelle est mis en évidence lors d’un test où sont présentés des objets réels où des représentations de ces objets (dessins, image, photo). Des tâches spécifiques permettent d’évaluer les étapes de la reconnaissance visuelle d’objet - l’analyse perceptive élémentaire (forme, taille, descriptif structurel - le traitement sémantique (catégorie sémantique) - l’accès au nom (reconnaître le nom au milieu distracteur phonétique, morphologique, sémantique) - certaines agnosies visuelles d’objets sont spécifiques à une catégorie sémantique - ex. animaux, outils La prosopagnosie - spécifique aux visages - c’est une agnosie visuelle affectant sélectivement la capacité d’identifier les visages antérieurement familiers, en l’absence de tout autres altérations des fonctions perceptives élémentaires ou cognitives - ces patients ne présentent aucune déficience de langage de la mémoire ou de la reconnaissance. C’est l’accès aux informations relatives au visage qui est pertubé - ils ne sont pas capables de déterminer le genre à partir des informations faciales (analyse structurale), incapacité à extraire les invariants, ou une configuration, absence du sentiment de familiarité, pas de lien avec les informations biographiques L’anosognosie - elle désigne la méconnaissance par l’individu de sa maladie, de son état, de la perte de capacité fonctionnelle dont il est atteint, particulièrement, dans le cas d’affections comme la cécité, l’hémiplégie ou le membre fantôme - le terme d’anosognosie est issu du grec nosos signifiant maladie et gnosis qui porte la signification de connaissance - l’anosognosie se rencontre souvent suite à un accident vasculaire cérébral et est souvent immédiate et brutale en ce cas - l’exemple de l’héminégligence gauche est caractéristiques - un patient héminégligent ne fera plus attention aux parties gauches des objets de son environnement ou de lui-même Cours 5 1/2 : l’héminégligence ou la négligence spatiale unilatérale l'héminégligence - les gens vont arrêter de prêter attention à une partie de l’information dans une partie du champs visuel - je ne traite pas l’information qui est en dehors de mon champs visuel préférentiel - ce n’est pas une agnosie - Ce n'est pas que la personne ne reconnaît pas les objets, c’est qu’elle n’y prête pas attention. - Cette personne traite seulement l’information qui se trouve dans le côté droit d’un champs visuel mais aussi la partie droite des objets - la personne ne se rend pas compte qu’elle est entrain de négliger une partie de son champs de vision - la représentation de ce que je me fait, de ce que je vois. - je porte mon attention seulement sur ce qui se trouve à droite - se définit comme l’incapacité à prendre en compte des stimuli venant de l’hémi-espace opposé à la lésion cérébrale - les patients qui souffrent d’héminégligence ont des difficultés à détecter, identifier ou s’orienter vers des stimuli situés dans la moitié de l’espace controlatérale à l’hémisphère cérébral lésé - la cause la plus fréquente de l’héminégligence est une AVC au niveau du lobe pariétal (le plus souvent à droite) - on parle donc d’héminégligence gauche car la lésion est à droite - les visions des patients négligents est parfaite puisqu’ils ne présentent ni de trouble ophtalmique, ni de trouble du traitement visuel - le syndrome d’héminégligence peut se manifester dans les modalités visuelles, auditive ou tactile d’appréhension de l’espace, et survenir en l’absence de déficit sensoriel - les manifestations de ce syndrome peuvent être détectées par la simple observation du patient dans son environnement - ex. les patients avec une héminégligence heurtent fréquemment des obstacles qui se présentent du côté opposé à l’hémisphère lésé, mangent seulement la moitié du contenu de leur assiette, ou bien encore peuvent ne raser, ou ne maquiller qu’une moitié de leur visage - l’héminégligence est un trouble attentionnel, les patients n’ont pas conscience qu’ils négligent leur hémi-espace - ces patients sont donc anosognosiques - ils n’ont pas conscience de leur trouble - la rééducation mise en place passent par la levée de l’anosognosie afin de les inciter à corriger eux-mêmes l’orientation de leur attention dans l’espace Tests - barrage de trait (Albert) - Barrage de lettres - test des cloches - exactement le même principe mais au lieu d’avoir un matériel verbal on prend un matériel visuel (les cloches au lieu des lettres ou des traits) - bissection de lignes - doit couper une ligne en deux avec un trait - effet de présentation - gauche > droite - pour lui, quand il coupe, il coupe au milieu - effet de longueur - long > court - quand je présente une longue ligne, il va avoir tendance à décaler le centre - cela est moins sévère quand la ligne est plus courte

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