Initiation à la microbiologie (1).pdf

© Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. I. LE MONDE MICROBIEN A. B. C. D. Définition d’un germe Principales catégories de germes Taille des germes Rôles positifs des germes II. RISQUES LIES AUX GERMES A. B. C. D. Germes pathogènes Germes pyrogènes Spores bactériennes Les co...

© Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. I. LE MONDE MICROBIEN A. B. C. D. Définition d’un germe Principales catégories de germes Taille des germes Rôles positifs des germes II. RISQUES LIES AUX GERMES A. B. C. D. Germes pathogènes Germes pyrogènes Spores bactériennes Les contaminations microbiennes en industrie : sources et risques III. MULTIPLICATION DES GERMES ET RISQUES EN INDUSTRIE A. B. C. D. IV. Modes de développement Besoins nutritifs Facteurs influençant la multiplication des germes Lutte contre le développement des germes en industrie et dans les produits de santé DESTRUCTION ET ELIMINATION DES GERMES A. B. C. D. Désinfection Antisepsie Stérilisation Asepsie © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 2 LE MONDE MICROBIEN © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 3 A. DEFINITION  Définition d’un germe : Ensemble des micro-organismes vivants qui sont à l'origine des maladies infectieuses. Ainsi, les germes regroupent aussi bien les bactéries que les virus ou les parasites.  Synonymes : Agent infectieux, micro-organisme, microbe © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 4 B. PRINCIPALES CATEGORIES DE GERMES Les principales catégories de micro-organismes sont :  Les Bactéries  Les Champignons Microscopiques  Les virus © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 5 1. LES BACTERIES Caractéristiques générales :  Germes les plus redoutés en industrie  Présentes partout!  multiplication par scissiparité (se multiplient très vite)  Peuvent être pathogènes ou non  très simples (constitués d’une seule cellule = unicellulaire) © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 6 NOTION DE COLONIE …  Les colonies sont également appelées : U.F.C. (ou C.F.U.) = Unité Formant Colonie Résultat d’un contrôle d’une cuve de mélange : 15 U.F.C. 7 © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 7 NOTION DE COLONIE … Les germes peuvent se développer sur un milieu de culture solide : une Boite de Pétri Ils vont former une colonie c'est-à-dire un amas obtenu par la multiplication d’un micro-organisme. Un micro-organisme est invisible à l’œil nu alors qu’une colonie est visible. On peut trouver des colonies de bactéries, des colonies de levures et des colonies de moisissures. © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 8 POUR IDENTIFIER UNE BACTERIE… Le laboratoire de microbiologie doit mettre en évidence :  la forme de la bactérie  la couleur obtenue par une coloration particulière appelée la coloration de GRAM © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 9 LES DEUX PRINCIPALES FORMES BACTERIENNES 1. Les coques (bactéries sphériques) Exemples : les Staphylocoques © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 10 2. Les bacilles (bactéries cylindriques ou bâtonnets) Exemple : Bacillus © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 11 LES 2 TYPES DE BACTERIES SELON LE GRAM : Le « Gram » est une coloration pratiquée sur les bactéries pour les identifier. La coloration de Gram permet de différencier : Les bactéries à Gram positif (Ex : Staphylocoques), colorées en violet  Les bactéries à Gram négatif (Ex :, E. coli), colorées en rose © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 12 2. LES CHAMPIGNONS MICROSCOPIQUES Caractéristiques générales :  Germes vivants pluricellulaires  Présents dans l’environnement et certaines MP  Se multiplient moins vite que les bactéries Contrôle microbiologique de l’air (flore fongique)  Peuvent être pathogènes ou non  Toujours recherchées en industrie (dans les produits et dans l’environnement de production) © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 13 LES DEUX GROUPES DE CHAMPIGNONS MICROSCOPIQUES 1. Levures : champignons microscopiques, se reproduisent par bourgeonnement (reproduction asexuée) Saccharomyces (levure de « boulangerie ») Colonies de Levure Saccharomyces © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 14 2. Moisissures : champignons pluricellulaires, forment un mycélium (filaments), se reproduisent en formant des spores microscopiques. Colonie de Moisissures Penicillium Aspergillus © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 15 3. LES VIRUS Papillomavirus Virus de la grippe © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 16 CARACTERISTIQUES GENERALES DES VIRUS Les virus sont des parasites obligatoires :  ils ne peuvent pas se développer seuls car non constitués de cellule  Ils doivent entrer dans une cellule cible (l’hôte) et l’utiliser pour fabriquer de nouveaux virus. © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 17 LES VIRUS EN INDUSTRIE Non révélés dans les contrôles microbiologiques généralement réalisés en industrie (ne se multiplient pas dans un milieu de culture stérile) les virus ne sont généralement pas recherchés au labo de CQ des industries des produits de santé Exception : les contaminations virales sont à surveiller en cas de procédé industriel utilisant des produits dérivés sanguins © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 18 APPLICATION CATEGORIES DE GERMES  Établir les liens … Levures Micro-organisme parasite obligatoire Champignons Microscopiques germe unicellulaire, ni animal, ni végétal Bactéries Moisissures Virus © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 19 BILAN Les micro-organismes généralement recherchés en industrie des produits de santé sont : les bactéries les champignons microscopiques : levures / moisissures © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 20 Moisissures Levures Bactéries © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 0,01 µm 0,2µm 10 µm 50 µm 100 µm C. TAILLE DES GERMES Virus 21  Le principe de rétention des germes dans un filtre (profondeur) Tamisage Piégeage © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. Seuil de rétention : diamètre de la plus petite particule ou M.O. retenu par le filtre (définition simplifiée) 22 APPLICATIONS EN FILTRATION INDUSTRIELLE Selon le seuil de rétention du filtre, une filtration peut : 1. Décontaminer objectif = éliminer des contaminants (certaines particules, certains germes) Varie en fonction du seuil de rétention utilisé… 2. Stériliser = Filtration stérilisante le seuil de rétention est inférieur ou égal à 0,22 µm : Objectif = retenir tous les germes (bactéries et champignons) M.O. non retenus : les virus de petite taille… © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 23 BANC DE FILTRATION POUR PRODUITS © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 24 D. ROLES POSITIFS DES GERMES 1. Flore commensale : Germes (bactéries et quelques levures) qui vivent une relation de symbiose avec l’Homme :  germes : écran de « protection » pour l’individu  l’Homme : habitat et « nourriture » pour les germes Cette flore est située sur toutes les parties du corps (peau et muqueuses) en contact avec l’extérieur Exemples :  flore de la peau : Staphylocoques  flore intestinale : E. coli © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 25 Flore commensale : © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 26 2. Germes utilisés pour la fabrication de produits de santé : Les contaminations microbiennes sont souvent redoutées en industrie. Il existe cependant des germes très utiles parce qu’ils sont utilisés dans la production de produits de santé. © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 27 3. M.O. utilisés pour la fabrication de produits de santé : a) M.O. agissant en tant que P.A : le produit de santé contient des germes b) M.O. utilisés pour produire un P.A. : le produit de santé ne contient pas de germes © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 28  PRODUITS DE SANTE CONTENANT DES M.O. © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 29  M.O. UTILISES POUR FABRIQUER UN P.A. Naturellement : EX: Pénicilline (antibiotique Amoxicilline) Après manipulation génétique : médicaments « recombinants » :  Insuline  Hépatite B (Engerix B10) © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 30 RISQUES LIES AUX GERMES © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 31 A. GERMES PATHOGENES Leur présence est évidemment à éviter dans les médicaments et les cosmétiques. infections diverses  Infections digestives (Salmonellose…)  Infections de la peau (Mycoses, furoncles, impétigo…)  Infections respiratoires (pneumonie…) © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 32 Classer les agents pathogènes responsables des maladies suivantes dans l’une des catégories citées précédemment (Bactéries, Levures, Moisissures, Virus …)  Mycose : …………………………………………………………………………………  Tuberculose : ………………………………………………………………  Hépatite: ……………………………………………………………………  Panaris: ……………………………………………………………………  Gastro-entérite: ……………………………………………………………………  Angine : …………………………………………………………………… © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 33 Vous êtes technicien de conditionnement primaire dans une entreprise fabriquant des médicaments. Vous arrivez au travail un matin avec un mal de gorge, de la toux et une fatigue importante. Vous suspectez une angine. Que devez vous faire au niveau de votre entreprise ? © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 34 B. GERMES PYROGENES Qu’est ce qu’une substance pyrogène ? Un pyrogène est une molécule qui provoque la fièvre. Eviter les substances pyrogènes dans les médicaments injectables © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 35 Les bactéries à Gram négatif portent des molécules pyrogènes Elles sont appelées endotoxines Ces endotoxines sont thermorésistantes : une stérilisation à l’autoclavage (121°C, 20 min.) ne les détruit pas Lors d’une stérilisation par autoclavage, les bactéries sont détruites et libèrent leurs endotoxines, qui deviennent actives. La stérilité ne garanti donc pas l’élimination de substances pyrogènes. © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 36 Comment dépyrogéner ? articles de conditionnement thermorésistants (flacons…) : on utilise principalement le four tunnel (chaleur sèche). Les barèmes les plus utilisés pour cette « dépyrogénation » en four tunnel sont par exemple 30 minutes à 250°C (Ph. européenne > ou égal à 220°C). produits : filtration stérilisante des injectables avant leur conditionnement primaire permet de retenir les bactéries et donc les endotoxines fixées sur leur paroi. © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 37 C. LES SPORES BACTERIENNES Définition : Spore = petite unité sphérique développée dans une bactérie quand les conditions sont défavorables à la vie microbienne La spore est libérée dans le milieu à la mort de la bactérie. Elle est incapable de se multiplier mais conserve toutes les facultés de la bactérie. Bacillus sporulé © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 38 Les bactéries capables de sporuler sont issues de l’environnement : air, sol (ex : Bacillus) © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 39 La spore constitue une forme de survie, résistance importante à/aux :  Rayons  Chaleur (80°, 10min. par exemple)  Certains nutriments  Manque d’eau Bacillus avec spores  pH extrêmes Quand les conditions redeviennent favorables, la spore « germe » pour redevenir une bactérie. © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 40 Les barèmes de stérilisation ont été déterminés grâce aux connaissances concernant la bactérie. Les spores doivent être éliminées par la stérilisation. Les indicateurs biologiques : sont des dispositifs qui sont placés en même temps que la charge à stériliser dans le stérilisateur Sont constitués de spores bactériennes (= témoin) Permettent de vérifier l’efficacité de la stérilisation SterilAmp® (indicateur biologique) © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 41 EN RESUME  Les spores bactériennes sont les micro-organismes les plus difficiles à détruire  Toute méthode de stérilisation détruit (ou élimine dans le cas de la filtration stérilisante) les spores bactériennes © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 42 D. CONTAMINATION MICROBIENNE EN INDUSTRIE 1. La notion de source de contamination Exercice Repérer les différentes sources de contamination microbienne du produit sur la ligne de remplissage flacon ci-dessous © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 43 Pour résumer, les principales sources de contamination microbienne en industrie sont : Le main d’oeuvre Le matériel La méthode La matière première Le milieu © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 44 2. Risque d’altération des produits de santé par les germes Altération des caractères organoleptiques :  aspect  odeur  texture Modifications chimiques des constituants du PDS (P.A., excipients) BILAN  Stabilité non assurée  Modification de l’efficacité du médicament © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 45 MULTIPLICATION DES GERMES © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 46 Pour se multiplier, les germes ont besoin :  d’un facteur de croissance  d’eau,  de substances nutritives,  de certaines conditions physico-chimiques (température non extrême, pH non extrême, présence d’oxygène ou non) © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 47 Les germes se multiplient en formant :  une colonie (multiplication en gélose) ou  un trouble (multiplication en bouillon). © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 48 A. MODE DE DEVELOPPEMENT Les bactéries : division binaire, reproduction asexuée et très rapide © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 49 Les champignons microscopiques : reproduction sexuée et asexuée, moins rapide que les bactéries Les levures se multiplient par bourgeonnement Les moisissures se multiplient en formant des spores Exemples de modes de groupement des spores de moisissures © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 50 B. BESOINS NUTRITIFS  Comme tous les êtres vivants, les micro-organismes se nourrissent de substances minérales et organiques trouvées dans leur environnement.  Leurs exigences nutritives sont différentes étant donné que leur habitat est varié : sols, eaux, matières organiques en décomposition, « cohabitation » avec des animaux, hommes ou plantes … © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 51 Tout milieu (atelier, local stockage) est propice au développement microbien. Donc attention à la filtration de l’air dans les locaux, attention au séchage après les opérations de nettoyage. Tout produit contenant de l’eau est susceptible de permettre la multiplication des germes : attention aux formes liquides et aux formes pâteuses contenant de l’eau (émulsions huiles dans eau ou eau dans huile) © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 52  les substances organiques et minérales Toute trace de matières ou produit sur un matériel (mauvais nettoyage et/ou séchage ) peut permettre un développement microbien. © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 53 C. FACTEURS INFLUENCANT LA MULTIPLICATION DES GERMES 1. Effet de la température  La plupart des germes courants se développent bien entre 15°C et 45°C. Ils sont appelés mésophiles (ex E.Coli). Ces germes peuvent donc se multiplier à température ambiante. © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 54 Effet de la température / CAS PARTICULIERS  Germes qui apprécient les basses températures (0°C à 15°C)  Germes qui peuvent commencer à se multiplier à partir de 0°C. Ces germes peuvent donc se multiplier dans les produits stériles (vaccins, certains collyres, certains injectables…) Germes qui apprécient les températures élevées (au dessus de 45°C) : thermophiles © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 55 2. Besoin en oxygène Les germes n’ont pas tous besoin d’oxygène pour se développer. On distingue les germes :  Aérobie : besoin d’oxygène  Anaérobies : l’oxygène empêche leur multiplication  Facultatifs : se développent en présence ou en absence d’oxygène Donc, l’absence d’oxygène dans un produit ne garanti pas une inhibition totale du développement microbien. © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 56 3. Le pH En général, les germes supportent une large gamme de pH (E coli : pH 4,5 à pH 9) Beaucoup de bactéries préfèrent généralement se multiplier à un pH proche de la peau (6,5 à 7,5). La plupart des produits de santé ont un pH proche de la neutralité ou légèrement acide (cosmétique), ce qui n’empêche donc pas le développement microbien.  Il existe des germes appréciant les pH acides :  Flore lactique  La flore fongique © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 57 4. Concentration en sucre Si la concentration en sucre est très élevée, l’eau est piégée :  empêche la multiplication de la plupart des germes. cas particuliers : Il existe des germes se multipliant dans des milieux très sucrés. Par exemple, certains champignons se développent dans des sirops de sucre en industrie. © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 58 Exercice d’application Cocher les situations favorables au développement de germes :  Reste d’eau de lavage au fond d’une cuve  Sac de lactose (poudre)  Tuyau humide posé à l’horizontale  Flacon de collyre unidose entamé  Comprimé  Sirop pour la toux  Rouge à lèvres © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 59 D. LUTTE CONTRE LE DEVELOPPEMENT DES GERMES Citer les différentes méthodes/procédés permettant de limiter le développement des germes dans un produit de santé …  …………………………..  …………………………..  …………………………..  ………………………….. © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 60 LES CONSERVATEURS ANTIMICROBIENS  But : assurer la stabilité du produit en limitant la multiplication microbienne.  Les parabens sont utilisés pour les formes liquides, pâteuses et sèches : Le parahydroxybenzoate (PHB) de méthyl (E 218) est plutôt bactériostatique. Et le PHB de propyl (E 216) est plutôt bactéricide. © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 61 ELIMINATION DE L’EAU / DESHYDRATATION Beaucoup de produits pharmaceutiques sont dépourvus d’eau :  Lyophilisats  granulés  comprimés  Poudres obtenues par atomisation © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 62 LA REFRIGERATION Certains produits pharmaceutiques (vaccins, collyres, suspensions reconstituées, insuline) et cosmétiques (crèmes, laits) sont conservés entre 2 et 8°C. A ces températures, la plupart des germes ne peuvent pas (ou peu) se développer. © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 63 FORTE CONCENTRATION EN SUCRE Certains sirops peuvent contenir de fortes concentrations en sucre. A partir de 65% de saccharose, le sirop est protégé de tout développement microbien. En dessous, l’utilisation d’un autre moyen de lutte contre le développement des germes est indispensable. © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 64 DESTRUCTION ET ELIMINATION DES GERMES © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 65 3 MOYENS DE LUTTE CONTRE LES GERMES STERILISATION MATERIEL / PRODUITS ANTISEPTIE DESINFECTION MATÉRIEL ET LOCAUX © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 66 a) La désinfection : Opération au résultat momentané permettant, de tuer ou d’éliminer les micro-organismes portés par les milieux inertes contaminés, en fonction des objectifs fixés (AFNOR, NFT 72 101) * Tous les germes ne sont pas détruits * Le résultat est limité aux germes éliminés lors de l’opération. © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 67 attention aux paramètres d’utilisation du désinfectant 5 minutes ? > 10 minutes ? TEMPS À 20°C ? A 50°C ? TEMPERATURE AGIR AVEC TACT ACTION Pulvérisation NEP laveuse CONCENTRATION 0,5 % ? Pur ? © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 68 Identifier les règles d’utilisation : fiches techniques Précautions liées aux produits : fiches de données sécurité Page 69 Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 69 Les différents produits :  Désinfectants : Agents antimicrobiens (bactéricides, fongicides, virucides, sporicides…)  Détergents / désinfectants :  substances tensioactives  Agents antimicrobiens (bactéricides, sporicides…)  Pouvoir détergent moindre fongicides, virucides, 70  Consulter la fiche technique et la fiche de données sécurité  Il ne faut jamais mélanger les produits  Il faut utiliser les produits prévus dans la procédure de désinfection  Il faut respecter la procédure de désinfection  Tous les contenants produits doivent être étiquetés  Un produit désinfectant s’applique sur une surface propre  Attention :  conditions de stockage  précautions de manipulation (FDS)  péremption du produit pur, du produit dilué : à déterminer… © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 71 72 Spectre d’activité idéal : Mycobactéricide Bactéricide fongicide Virucide sporicide Page 73 Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 73 b) antisepsie : Même définition que la désinfection sauf qu’il s’agit d’une application au niveau de tissus vivants. Exemples d’antiseptiques : savon antiseptique, gel hydro-alcoolique, solution… © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 74 C) Stérilisation  destruction de tous les M-O (y compris les spores bactériennes),  effet durable tant que le matériel/produit stérilisé est protégé de toute nouvelle contamination.  Selon les BPF : « la stérilité est l’absence de tout germe ……………… » © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 75 méthodes de stérilisation utilisables pour les produits et/ou AC  Chaleur sèche , équipement type : four tunnel  vapeur , équipement type : autoclave TUNNEL A STERILISER LES FLACONS STERILISATEUR A VAPEUR © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 76 méthodes de stérilisation utilisables pour les produits et/ou AC  Radiations ionisants : exemples : rayon bêta et rayons gamma  par le gaz : -exemples : oxyde d’éthylène, vapeur de peroxyde d’hydrogène (dans certaines conditions)  Filtration stérilisante - Seuil de rétention < ou = à 0,22 µm © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 77 Remarque : En centre hospitalier, d’autres méthodes peuvent être utilisées, notamment pour les dispositifs médicaux thermosensibles. On utilise dans certains cas la stérilisation par gaz plasma, en particulier par plasma de peroxyde d’hydrogène. Exercice : Quelles sont les deux méthodes les plus utilisées en industrie des produits de santé pour les produits obligatoirement stériles ? …………… …………… © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 78 LES CONTRÔLES ASSOCIES A LA STERILISATION  Témoins de passage : ce sont souvent des rubans adhésifs placés sur la charge à stériliser. Après exposition au process de stérilisation, des rayures foncées apparaissent sur le ruban  Indicateurs biologiques : préparations de spores de bactéries sélectionnées. utilisées pour évaluer l’efficacité d’un procédé de stérilisation sur la destruction des germes. © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 79 Contrôles des paramètres de stérilisation : Contrôles réalisés en autoclave à l’aide de sondes. On mesure les paramètres incontournables du procédé de stérilisation. Ex : température, temps, pression © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 80 CONTRÔLES DE L’AUTOCLAVE Test d’étanchéité au vide, test de Bowie Dick pour vérifier la qualité de la diffusion de la vapeur dans l’enceinte et du vide (photo ci-dessous) Test de Bowie Dick : Avant stérilisation Après stérilisation © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 81 Exercice Vous travaillez dans un service de stérilisation, à la préparation du matériel à stériliser (lavage, emballage…). Pourquoi l’hygiène entourant la préparation de ce matériel est-elle si importante alors que ce matériel sera stérilisé juste après ? © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 82 D) Asepsie :  TRAVAIL EN ASEPSIE = EVITER MICROBIENNE PENDANT LA MANIPULATION TOUTE CONTAMINATION  Ex. : remplissage aseptique des produits stérilisés par filtration © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 83 D) Asepsie : Deux Techniques pour travailler en conditions aseptiques en industrie : isolateur Flux unidirectionnel (laminaire) © Groupe IMT. Toute reproduction sans autorisation est interdite. 84