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These notes cover epithelial tissues, types, functions and classification including different forms and origin. The document has sections on types, such as simple, stratified and pseudostratified, and glandular epithelia. It also details their role in protection and secretion.

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Prof TAHRI 2023/2024 Les épithéliums Il désigne tous les tissus constitués par des cellules étroitement juxtaposées, solidaires les unes aux autres par des systèmes de jonction et séparées du tissu conjonctif sous jacent par une lame basale. Il y a deux catégories d’épithéliums : -Ép...

Prof TAHRI 2023/2024 Les épithéliums Il désigne tous les tissus constitués par des cellules étroitement juxtaposées, solidaires les unes aux autres par des systèmes de jonction et séparées du tissu conjonctif sous jacent par une lame basale. Il y a deux catégories d’épithéliums : -Épithéliums de revêtement : qui tapissent les surfaces du corps et ses cavités naturelles - Épithéliums glandulaires : qui sont composés de cellules épithéliales qui accomplissent la fonction de sécrétion.  Un épithélium se renouvelle grâce à la présence de cellules de remplacement qui sont le siège d’une activité mitotique ; ces cellules sont isolées ou constituent une couche continue appelée assise génératrice ou germinative.  les épithéliums ne sont jamais vascularisés ,ils se nourrissent par imbibition à partir du tissu conjonctif sous jacent (Les échanges se font à travers la lame basale qui joue le rôle de filtre) NB : exception de La rétine visuelle et du canal cochléaire de l’oreille interne.  Un épithélium peut contenir des cellules migratrices (lymphocytes, histiocytes, polynucléaires…) provenant du tissu conjonctif sous jacent. ORIGINE EMBRYOLOGIQUE L’origine embryologique des épithéliums est diverse puisque les 3 feuillets embryonnaires sont impliqués: - L’ectoblaste : donne naissance à l’épiderme et aux annexes de la peau, à la glande mammaire, à l’hypophyse antérieure… - L’entoblaste : donne naissance aux épithéliums du tube digestif, de l’appareil respiratoire, du foie, du pancréas, d’une partie de la vessie, de la thyroïde - le mésoblaste : donne naissance à l’endothélium, aux mésothélium et aux épithéliums constitutifs du rein, de la corticosurrénale et de l’appareil génital. FONCTIONS DES EPITHELIUMS Les épithéliums ont des rôles divers et ceci en fonction du type d’épithélium: - Protection mécanique : épiderme - Protection chimique : épithélium gastrique - Réception sensitive et sensorielle : Tact, chaud, froid, douleur : épiderme -Olfaction : épithélium olfactif -Gustation : épithélium des bourgeons du goût - Absorption : épithélium intestinal par exemple - Secretion : Glandes intra-épithéliales et épithéliums sécréteurs - Excretion : Tubes rénaux par exemple LES ÉPITHÉLIUMS DE REVÊTEMENT Critères de classification Nombre de couches cellulaires  Simple ou unistratifié (une seule couche de cellule) : par une simple filtration / par imbibition à travers la membrane basale. Retrouvés souvent dans les surfaces impliquées dans la diffusion, dans l’absorption et dans la sécrétion. Ils sont fragiles et présentent une faible protection contre l’abrasion mécanique.  Peu stratifie ou pseudo stratifie :apparait formé de plusieurs couches mais les différents étages cellulaires sont attachées à la même membrane basale( par filtration ou imbibition à travers la membrane basale).On trouve ce type dans les voies aériennes supérieures: cavité nasale, trachée, bronches  Stratifie ou pluristratifié : Sont caractérisés par la présence de deux ou plusieurs couches cellulaires où seule la couche basale est en contact avec la lame basale. -Ils assurent une fonction de protection. les cellules de la couche basale sont toujours cubiques. -Présence de papilles choriales : invaginations du chorion et de la MB à l’intérieur de l’épithélium. Forme des cellules superficielles Le deuxième critère est la forme des cellules les plus externes (superficielles). Différenciation des cellules Différenciation de la membrane plasmique apicale : - présence de microvillosités, de cils vibratiles, de stéréocils - Présence de cellules glandulaires - Présence de substance protectrice Quelques variétés d’épithéliums Epithéliums simples : - Epithélium pavimenteux simple  cellules aplaties et juxtaposees, forment une sorte de pavage, de forme généralement irrégulière dont le noyau fait saillit à la surface. Se trouve au niveau de : -l’alvéole pulmonaire -tube urinifère du rein (anse de henlé) -la paroi des vaisseaux où il forme l’endothélium -revêtement de la cavité pleurale, péricadique , péritonéale où il forme le mésothélium ( où les échanges y sont considérables).  -Epithélium cubique simple une seule couche de cellules de hauteur et de largeur à peu près égales. Parfois de forme plus polygonale que cubique. Toutes ces cellules ont un seul noyau arrondi central. Se trouve : des tubes contournés proximal et distal du rein. - Epithélium cylindrique simple  cellules de hauteur qui dépasse largement la largeur. -Le noyau allongé et de position variable, souvent en position basale. Se trouve : l’intestin grêle, l’estomac. -Certains épithéliums cylindriques possèdent des cils à la surface du pôle apical, on parle d’épithélium simple cylindrique cilié; on le trouve essentiellement au niveau du tractus génital féminin dans la trompe de Fallope. Epithéliums pseudostratifiés  Epithélium transitionnel ou épithélium de type urinaire Ne se rencontrent qu’au niveau des voies urinaires (exemple : la vessie)  capable de s’adapter à de fortes distensions et de résister à la toxicité de l’urine.  quand la vessie est rétractée, cet épithélium parait être constitué de 4 à 5 couches cellulaires. : Les cellules basales sont cubiques, les intermédiaires polygonales et les superficielles sont de grosses cellules arrondies parfois binucléées, on les appelle cellules parapluie; et ce sont ces cellules qui protègent les cellules des couches sous jacentes.  à l’état distendu, lorsque la vessie est pleine, cet épithélium semble être constitué que de 2 ou 3 couches cellulaires et les cellules intermédiaires et superficielles sont tassées et aplaties les unes sur les autres.  En microscopie électronique, cet épithélium qui paraissait être pluristratifié est pseudostratifié car toutes les cellules sont en contact avec la lame basale LB. Epithéliums stratifiés Epithéliums cubiques stratifiés (rares) : Une couche de cellules cubiques repose sur l’assise génératrice Ex : canaux excréteurs des glandes sudoripares (bistratifiés) Epithélium stratifiés cylindriques (très rares) : Sur l’assise génératrice, une ou deux couches de cellules polyédriques et une couche superficielle de cellules prismatiques. Ex : urètre pénien Epithéliums stratifiés Pavimenteux: Constitué d’un nombre variable d’assises cellulaires (>ou = à 2) dont la forme varie de la cellule basale cubique à la cellule superficielle aplatie. Les cellules basales se divisent puis vont migrer vers la surface et finissent par dégénérer Ex :.- Epithélium pavimenteux stratifié non kératinisé : L’épithélium de revêtement de l’oesophage - Epithélium pavimenteux stratifié kératinisé: L’épiderme Epithéliums glandulaires Groupements de cellules épithéliales sécrétrices, formant en association avec le tissu conjonctif, les vaisseaux et les nerfs des glandes. Ces dernières lorsqu’elles sont importantes, peuvent être individualisées anatomiquement (exemple : ex : thyroïde, pancréas…). Deux types de glandes : - Les glandes exocrines : déversent leur produit de sécrétion dans le milieu extérieur. - Les glandes endocrines : déversent leur produit de sécrétion dans le milieu intérieur. - Les glandes amphicrines :rassemblent les deux fonctions : -Soit parce qu’elles sont formées par les deux types de cellules exocrines et endocrines.Ex :pancréas -Soit parce que les cellules qui la composent possèdent les deux fonctions comme dans le foie. Les glandes exocrines : La classification des glandes exocrines est fonction de: Architecture glandulaire Les glandes exocrines sont constituées de 2 composants épithéliaux principaux:  Les unités sécrétoires= groupements de cellules spécialisées dans la synthèse et l’excrétion de certaines substances entourant une cavité communiquant avec le milieu extérieur, soit directement, soit par l’intermédiaire d’un canal excréteur.  Le canal excréteur= qui va conduire les substances excrétées jusqu’au niveau de l’extérieur de l’organisme; exp: dans une glande sudoripare ou dans le pancréas exocrine  L’épithélium glandulaire est le plus souvent unistratifié et peut etre multistratifié. Plusieurs formes des unités sécrétoires : Acinus : (grain de raisin ) Exp: glande parotide Tubule Exp: glandes de liberkuhn au niveau de l’intestin (tubuleuses droites) glandes de Brünner au niveau du duodénum (tubuleuses ramifiées et contournées) Alvéole Sac à lumière large, simple (glande mammaire) ou ramifié (glande sébacée) tubuloacinus ou tubulo-alvéole Ex : glande seromuquese sous maxilair Tubulo-acineuse ramifiee tubuleuse ramifiee alveolaire ramifiee Arbre excréteur : Selon l’arbre excréteur, on décrit les glandes simples et les glandes composées  Un seul canal excréteur non ramifié ou pas de canal : glande simple Glande simple acineuse : glandes de Littre, sans canal excréteur (dans la portion spongieuse de l’urètre glande tubuleuse simple pelotonnée : glande sudorale : canal excréteur très long glande tubuleuse simple ramifiée contournée : glande pylorique de l’estomac glande tubuleuse simple ramifiée droite: glande fundique de l’estomac -Littre - sudorale - pylorique de l’estomac - fundique de l’estomac Arbre excréteur ramifié : Les unités sécrétoires débouchent dans un canal excréteur ramifié. Nature des cellules glandulaires les cellules séreuses  En microscopie optique: Ces cellules sont caractérisées par un noyau arrondi, à nucléole bien visible ; le cytoplasme est bien coloré ; on peut mettre en évidence une basophilie du pole basal de la cellule.  En microscopie électronique: Elles possèdent un noyau clair, à euchromatine abondante et nucléole développé ; dans le cyoplasme, citernes aplaties de réticulum endoplasmique granuleux, grains denses au pôle apical de la cellule les cellules muqueuses  En microscopie optique : Exemple d’un tubule muqueux : noyau basal, pôle apical clair à H.E., PAS + ; lumière plus large que les cavités séreuses.  En microscopie électronique: Le REG est moins abondant, les grains sont plus volumineux, à contenu clair Finement granuleux lié à présence de chaînes sucrées. Mode d’excrétion A) Le mode mérocrine : c’est le mode retrouvé dans la majorité des glandes. Dans ce processus, seul le produit est évacué (par exocytose ou diffusion) sans altération de la membrane plasmique B) Le mode apocrine : le produit de sécrétion est stocké au pôle apical des cellules sous forme d’une volumineuse vacuole qui est libérée par détachement d’une partie du pôle apical de la cellule Ex : Glande mammaire en lactation C)Holocrine : C’est l’ensemble de la cellule qui forme le produit de sécrétion ; Ex: glande sébacée de peau Les glandes endocrines :  Dépourvues de système canalaire.  Les capillaires sanguins sont très abondants à proximité des éléments sécrétoires. Ces produits de sécrétion sont appelés des hormones. Hormones : messagers chimiques qui sont transportés vers les cellules cibles ; la plupart du temps, ces cellules cibles sont éloignées du lieu d’élaboration. Structure des glandes endocrines  Les cellules sécrétoires sont organisées en cordons, en îlots, ou en vésicules séparés par des capillaires. - En cordons - En vesicules separes par capillaires Types des glandes endocrines  Glandes individualisées en organes: - Glande réticulée: cordons +ou-anastomosés entre eux. Ex: parathyroïde - Glande Fasciculée, réticulée et glomérulée : Ex: Corticosurrénale - Glande Vésiculée : sous forme d’une glande sphérique (la vésicule) faite de cellules cubiques qui la bordent et le centre rempli de colloïde. Ex : la thyroïde Tout autour des vésicules ou des cordons, il y a des capillaires.  Amas cellulaires dispersés entre d’autres formations Ex : - au niveau du testicule, il n’y a pas d’organe glandulaire endocrine bien défini, bien individualisé; c’est simplement des cellules qui sont amassées formant les îlots interstitiels de Leydig -pancréas exocrine sous forme d’îlots de Langerhans  Cellules endocrines isolées Ex: cellules endocrines du tube digestif Les tissus conjonctifs On distingue : - Le tissu conjonctif non spécialisé (commun) : TC - Le tissu conjonctif spécialisé : Tissu adipeux Tissu cartilagineux Tissu osseux Définitions et généralités Tissu conjonctif TC = tissu ubiquitaire disséminé dans tout l’organisme et qui sert essentiellement de support aux différents organes et tissus. Le TC représente la voie de passage habituelle des vaisseaux sanguins et va réguler les échanges de nutriments, de métabolites et de produits de dégradation entre les tissus et la circulation. C’est par les TC que vont cheminer et se distribuer les vaisseaux et les nerfs. Ils se caractérisent par une abondante matrice extracellulaire (MEC), entre les cellules spécifiques, les fibroblastes et les fibrocytes qui l’ont synthétisée. A ces cellules obligatoires peuvent s’ajouter des cellules résidantes (adipocytes) ou provenant de la moelle hématopoïétique. Ces cellules ne sont ni juxtaposées ni jointives et ne sont pas polarisées. La MEC comporte des fibres (élastiques et de collagène) et une substance fondamentale amorphe (SFA). La composition relative en fibres, SFA et cellules permet de classer ces tissus en tissus conjonctifs denses et lâches. Origine embryologique:  Le tissu conjonctif dérive du mésenchyme dérivant lui-même majoritairement du mésoblaste (le feuillet embryonnaire moyen). Matrice extra-cellulaire (MEC) MEC interfibrillaire ou substance fondamentale amorphe SFA Aspect de la substance fondamentale amorphe:  Gel compressible permettant la circulation de l’eau et des molécules dissoutes, organisant l’ensemble de la MEC et régulant la fibrillogénèse.  Ce gel sert également de réservoir de facteurs de signalisation cellulaire à l’état latent mais facilement mobilisables, pour des fonctions diverses comme la migration ou la prolifération. COMPOSITION des Glycosaminoglycane GAG: glycoprotéines de structure ions Protéioglycanes -Acide hyaluronique : GAG non sulfate, de 2000 à et H2O (PGs) fibronectine : son poids moléculaire est de 25 000 disaccharides. Ne s’associe pas à des 440 KD. Elle montre 3 domaines de protéines et est dégradé par des Les PGs qui se lient fixation: hyaluronidases. très grande capacité à retenir à des chaînes l’eau, ce qui est responsable de son aspect de d’acide -pour les cellules epithelial gel. hyaluronique -Pour le collagène IV -Les chondroïtines sulfates forment - pour l’héparane sulfate d’énormes -La dermatane sulfate ces gag sont sulfates complexes laminine :présente dans les lames -la keratine sulfate s’associent a proteine moléculaires basales.une protéine de 850KD. constituée -l’heparane sulfate forment PGs (agrégats de PG). de 3 chaînes polypeptidiques disposées en croix avec 3 domaines de fixation: - Pour les cellules épithéliales Fibres - Pour le collagène IV Fibres de collagène - Et pour l’héparane sulfate Microscopie optique Sont longues, ondulées, jamais anastomosées. Leur diamètre est de 0,5 à 40μ. Elles se teintent en rose en coloration Hémalun-Eosine. Microscopie électronique  Sont faites d’un assemblage de fibrilles à striation périodique.  La striation est d’un intervalle de 64 à 67 nm. Les fibres de collagène : constituées de fibrilles de diamètre élevé (60nm), rassemblées en gros trousseaux denses Les fibres de réticuline : constituées de fibrilles de petit diamètre (30-40nm), isolées les unes des autres ou regroupées en petits trousseaux lâches.  Le diamètre des fibres de collagène varie aussi en fonction de l’organe où elles se trouvent. Biochimie : la famille des molécules de collagène Composées de 3 chaînes polypeptidiques (les chaînes α) portant la répétition d'un motif de 3 acides aminés: Gly-X-Y- où X est souvent la proline et Y l’hydroxyproline.  pathologie du collagène : d’Ehlers Danlos : maladie génétique qui atteint le collagène. Les mutations sur le gène (COL 3A1) codant pour la chaine α1 du collagène III sont à l'origine d’Ehlers Danlos de type IV, dit vasculaire. On distingue :  Les collagènes fibrillaires :formant des fibrilles à striation périodique. Constitués d’une longue triple hélice continue. Sont résistantes à la traction. (collagènes I, II, III majoritaire et V minoritaires )  Les collagènes formant des réseaux : collagène IV des lames basales  les collagènes dits FACITs : dont les molécules sont coudées (collagènes IX du cartilage XII, XIV, XVI et XIX dans le tissu conjonctif].  Chacun des collagènes est caractérisé par sa ou ses chaînes α et chacune de ces chaînes est codée par un gène différent. Biosynthèse de la fibrille de collagène Dans REG synthese des pro-chaînes alpha subissent hydroxylation passent dans l’appareil de golgi subissent N et 0-glycosilation s’associent forment molécule homo ou heterotrimerique Procolagene transporte à la membrane cytoplasmique par des vésicules excrété a l’exterieur propeptides terminaux sont clivés autoassemblage des molecules de collagene Les fibres élastiques Microscopie optique  Mises en évidence par des colorants: l’orceine , La fuchsine-résorcine.  Sous forme d’un réseau de fines fibres rectilignes, anastomosées.  sont peu ou pas colorées par l’hémalun éosine ; elles paraissent réfringentes. Microscopie électronique Aspect hétérogène avec deux zones : - une zone amorphe, - une zone fibrillaire, formée de microfibrilles Composition biochimique Les microfibrilles, sont formées de : Fibrilline 1 (majoritaire chez l’adulte) et fibrilline 2.  La maladie de Marfan : mutations sur le gène codant pour la fibrilline 1 (localisé sur le chromosome 15). une maladie systémique du tissu conjonctif caractérise par une combinaison variable de manifestations cardiovasculaires, musculo-squelettiques, ophtalmologiques et pulmonaires. Les plages amorphes : compose de l’élastine. L’élastine forme des boucles au hasard, non stabilisées par des liaisons hydrogène (l’élastine est pauvre en hydroxyproline et dépourvue d’hydroxylysine) et donc facilement déformables. MEC particulière : la lame basale Synthétisée par les cellules situées à son contact et par les cellules du tissu conjonctif. Microscopie optique :  ligne rougeâtre plus ou moins épaisse PAS positive Microscopie électronique : Formée de 2 feuillets :  La lamina lucida LL (claire) formée surtout de laminines  La lamina densa LD (dense) formée surtout de collagène IV Les lames basales peuvent renfermer trois types de macromolécules:  glycoprotéines collagéniques représentées par le collagène IV  glycoprotéines non collagéniques parmi lesquelles les laminines, l’entactine/nidogène..  protéoglycanes : le perlécane et l’agrine Les molécules de collagène IV et de laminines forment dans l’espace extracellulaire deux réseaux moléculaires distincts: - le premier dans la lamina densa Reunis par interaction avec entactine/nidogen ---- -deuxième dans la lamina lucida Cellules Les fibroblastes-fibrocytes  Cellules jeunes, très actives, mobiles capables de se transformer en fibrocytes moins actifs. L’origine des fibroblastes sont les cellules mésenchymateuses.  En cas de réparation, à la suite d’une plaie, ils se transforment en myofibroblastes. Microscopie optique : Fibrobastes : cellules allongées, +/-étoilées à cytoplasme basophile relativement abondant; au noyau clair et ovalaire, allongé dans le grand axe de la cellule. Fibrocytes : noyau dense, cytoplasme fin, à longs prolongements, éosinophile. Microscopie électronique :  longs et fins prolongements cytoplasmiques unis par des jonctions gap.Leur noyau clair ,riche en euchromatine.  leur cytoplasme contient un REG abondant et légèrement dilaté, un AG bien développé ainsi que des vésicules à clathrine témoignant de leur propriété d’endocytose  On peut parfois observer des faisceaux parallèles de filaments d’actine dans le cytoplasme et les prolongements, attestant que la cellule est en migration. Fonctions des fibroblastes: - Synthèse des macromolécules de la MEC conjonctive. - Participation à la synthèse de la lame basale. - renouvellement de la MEC en synthétisant des métalloprotéases capables de la dégrader. - Phagocytose des fibres (fibroclasie). - la défense de l’organisme par la production de cytokines induisant le recrutement de cellules d’origine sanguine. - cellules mécanosensibles : répondent selon le type de force détecté (tension, compression...)par une augmentation de synthèse de MEC ou au contraire de cytokines inflammatoires. Les mastocytes  Origine est un précurseur hématopoïétique. Microscopie Optique: de 20-30μ, caractérisées par des granulations Métachromasiques Microscopie Electronique: ces granulations sont denses aux électrons et jouent un rôle important dans les réactions allergiques Les plasmocytes  Origine: lymphocytes B ayant rencontré un antigène. Microscopie optique : de 10 à 20μ, au noyau excentré à chromatine en « rayons de roue » Microscopie électronique : un REG très développé  Rôle: synthèse des immunoglobulines Les macrophages  Origine: monocytes Microscopie optique: le noyau réniforme et excentré, le cytoplasme contient parfois des particules phagocytées. Microscopie électronique: nombreuses expansions cytoplasmiques, des lysosomes, des vésicules d'endocytose, des endosomes, des lysosomes homogènes, des phagosomes  Fonction: Défense+++ Autres cellules d'origine sanguine - Lymphocytes - Polynucléaires neutrophiles - Polynucléaires éosinophiles - Polynucléaires basophiles, Adipocytes On distingue deux types: - Les adipocytes blancs - Les adipocytes bruns Capillaires sanguins :  Le tissu conjonctif est le siège de la microcirculation.  Les capillaires sanguins sont bordés par l’endothélium qui repose sur une lame basale CLASSIFICATION DES TISSUS CONJONCTIFS 1 Les tissus conjonctifs lâches a Tissu conjonctif lâche non spécialisé : appelé encore tissu aréolaire comporte tous les éléments décrits précédemment. on le retrouve dans :  Le derme papillaire  Le chorion du tube digestif, des voies respiratoires, urinaires et génitales  La sous muqueuse du tube digestif  Entre les masses musculaires  Le Stoma (charpente) de nombreux organes pleins  Le mésentère b Le tissu mucoïde  très lâche, fibroblastes étoiles, SFA très abondante , les fibres de collagène très fines sont dispersées. C’est le tissu mésenchymateux présent au cours du développement et le tissu conjonctif du cordon ombilical (encore appelé gelée de Wharton). 2 Tissus conjonctifs denses collagéniques:  une prédominance de fibres de collagène, SFA peu abondante a Tissus conjonctifs denses collagéniques orientés les fibres de collagène sont toutes parallèles les unes aux autres, séparées par les fibrocytes qu’on appelle ténocytes. Les ténocytes forment des rangées parallèles de cellules b Tissus conjonctifs denses collagéniques non orientés  les fibres de collagène se disposent dans tous les plans de l’espace.  retrouvé dans le derme réticulaire, sous le derme papillaire, dans les capsules d’organe. 3 Tissus conjonctifs denses élastiques les fibres élastiques prédominent. Ils sont présents :  dans le ligament jaune de la colonne vertébrale au niveau de la nuque et les fausses cordes vocales.  dans la média des gros vaisseaux sous forme de lames  dans les limitantes élastiques interne et externe des artères musculaires où elles se disposent en couches concentriques discontinues 4 Tissu réticulé  Spécialisé des organes lymphoïdes et hématopoïétiques et du foie.  constitué de fines fibres dites de réticuline qui forment un maillage sur lequel s’appuient les cellules réticulaires qui ont sécrété les fibres ; Ex : tissu réticulaire (ou réticulé) des organes lymphoïdes : Ce type constitue un réseau délicat permettant la circulation des cellules et des fluides. LE TISSU ADIPEUX  un tissu conjonctif ou predominent les cellules adipocytes qui peuvent exister sous forme de petits groupes ou en grands agrégats.  un des plus volumineux organes : environ 15-20% du poids de l’homme et 20 à 25% du poids de la femme (avec des variations en fonction de l’âge et selon les individus).  le plus grand réservoir d’énergie de notre organisme sous forme de Triglycérides (TG).  Grande sensibilité aux stimuli nerveux et hormonaux modifications quasiment constantes.  un amortisseur diminue l’impact des chocs, un bon isolant thermique car il conduit mal la chaleur.  remplit différents espaces et participe au maintien des organes.  c’est un tissu richement vascularisé. 2 types de tissu adipeux : Tissu adipeux uniloculaire (Graisse blanche ou graisse jaune)  Sa couleur varie du blanc au jaune en fonction de l’alimentation.  Il est ubiquitaire et représente la principale réserve d’énergie dans notre organisme  Sa distribution varie en fonction de l’âge et du sexe  Il est sous contrôle des hormones corticosurrénaliennes et des hormones sexuelles Traditionnellement, on décrit 3 localisations: - Le pannicule adipeux sous cutané: tissu adipeux qui se trouve sous la peau. - Les régions profondes: mésentère, épiploon (cavité abdominale). - Les plantes des pieds, les paumes des mains et les orbites. L’adipocyte :  grosse , sphérique (quand isolée) , polyédrique (quand cellules juxtaposées tassées les unes contre les autres)  de 50 -150 μ de diamètre. noyau excentré et aplati dans un coin du cytoplasme.  L’appareil de Golgi, le chondriome et le RE très réduits.  La grosse enclave (dite vacuole) remplie de graisse faite de microgouttelettes lipidiques.  Chaque adipocyte est entouré d’une lame basale.  La charpente fibreuse qui soutient ces cellules est faite essentiellement de fibres de réticuline.  La vacuole lipidique parait optiquement vide.  Le tissu adipeux parait grillagé et est richement vascularisé. Rôles du tissu adipeux blanc  Protection mécanique et thermique  Mise en réserve de lipides sous forme de TG  Sécrétion endocrine : sécrétion d’adipokines (leptine) qui jouent des rôles dans la prise alimentaire, dans la résistance à l’insuline, dans l’inflammation… NB : le tissu adipeux apparaît au cours du deuxième trimestre de la vie intra-utérine. Les adipocytes dérivent de cellules mésenchymateuses. Le tissu adipeux brun  tissu formé d’adipocytes multiloculaires au noyau central ou excentré. Tout autour de ces cellules, existe un très fort réseau vasculaire et nerveux.  présent chez le foetus à la naissance dans la région du cou, autour des gros vaisseaux.  Son rôle est la thermogenèse, grâce à une enzyme dite de découplage (thermogénine) permettant la production de chaleur au lieu de la production d’ATP. Le tissu cartilagineux  un tissu conjonctif spécialisé semi-rigide et non minéralisé.  Ses propriétés sont liées à l’abondance et à la nature de la matrice extracellulaire.  un tissu dépourvu de vascularisation et d’innervation. LE CARTILAGE HYALIN Macroscopie: Tissu homogène, blanc nacré Microscopie optique: il est formé de MEC et de cellules les cellules : Les chondrocytes  cellules arrondies de 10 à 40 μ logées dans les chondroplastes.  Les cellules sont isolées ou regroupées en groupements isogéniques coronaires ou axiaux Matrice extra-cellulaire -Entre les cellules, elle constitue les zones interterritoriales : une substance fondamentale homogène -Selon les fixations et les colorations, la zone territoriale peut apparaître basophile ou PAS + -Le cartilage est entouré d’un périchondre, sauf au niveau du cartilage articulaire. Le périchondre est composé de deux couches :  couche externe : vascularisée, fibrillaire, a cellules de type fibroblaste  couche interne : cellulaire où les cellules prennent un aspect ovalaire c’est une zone de chondrogenèse, permettant la formation de nouveaux chondroblastes. Composition biochimique de la MEC du cartilage hyalin  Une proportion importante d’eau et d’électrolytes (environ 85%)  Une phase solide constituée de : -Collagène : collagène de type II (et XI) associé à un FACIT (IX) -GAG et PG dont les principaux sont :  l’agrécane : grand PG de structure comportant des GAG sulfatés (chondroïtine- sulfate, kératane sulfate), associé par des protéines de liaisons à l’acide hyaluronique (une centaine d’agrécanes se fixent sur l’acide hyaluronique)  de petits PG riches en leucine comme la décorine, le biglycane, la fibromoduline Physiologie du cartilage hyalin La nutrition du cartilage : se fait par le périchondre lorsqu’il existe et par la cavité synoviale pour le cartilage articulaire. La croissance du cartilage : Chez le sujet jeune Croissance interstitielle : Les cellules préexistantes se divisent, donnant des groupements isogéniques axiaux ou coronaires Croissance par apposition : Par activité chondrogène du périchondre Distribution  Chez l’adulte, on le retrouve au niveau des surfaces articulaires, de la cloison nasale, des voies aérophores, du larynx aux bronches, et de la partie terminale des côtes  Chez l’enfant et l’adolescent : on le retrouve au niveau du cartilage de conjugaison  Chez l’embryon et le foetus on le retrouve de plus au niveau de la maquette cartilagineuse des os Propriétés  Résistance à la tension (fibrilles de collagène)  Résistance à la compression et à la déformation (SFA) : lors des phénomènes de compression, l’eau adsorbée sur les PG va être chassée, pour revenir se fixer lors du phénomène de décompression, permettant ainsi la circulation de l’eau et des molécules dissoutes. Ce phénomène est particulièrement important pour la nutrition du cartilage articulaire Le cartilage élastique  Recouvert de périchondre, sa structure de base est identique au cartilage hyalin : chondroblastes, chondrocytes, MEC cartilagineuse.  Dans la MEC, on trouve un réseau dense de fibres élastiques, observées en microscopie optique après coloration du tissu élastique (orcéine, fuchsine-résorcine). Ce réseau élastique confère à ce cartilage la souplesse nécessaire pour ses déformations Distribution  Pavillon de l’oreille,  Conduit auditif externe,  Paroi de la trompe d’Eustache,  Certains cartilages du larynx tel l’épiglotte, Cartilage fibreux ou fibrocartilage  Recouvert de périchondre, sa structure de base est identique au cartilage hyalin : chondroblastes, chondrocytes, MEC cartilagineuse.  Les chondroblastes-chondrocytes sont plus petits que dans le cartilage hyalin  sur la matrice cartilagineuse se sont déposées des fibres de collagène de type I, éosinophiles qui vont conférer à ce cartilage sa très grande résistance mécanique. Localisation  Disques intervertébraux,  Zones d’insertion de certains ligaments et tendons,  Symphyse pubienne. Le tissu osseux LE TISSU OSSEUX est un tissu conjonctif spécialisé rigide calcifié. Il est formé de cellules et de matrice extra-cellulaire. Les cellules : Les cellules ostéoformatrices  L’ostéocyte : cellule adulte  petite cellule ovalaire, à prolongements cytoplasmiques, logée dans une lacune appelée ostéoplaste, entièrement entourée de MEC osseuse ;  Les prolongements de cellules voisines sont en contact dans les canalicules ménagés dans la MEC. Ce contact se fait grâce à des jonctions de type gap.  L’ostéoblaste : cellule jeune  responsable de la synthèse de la MEC osseuse. présente à la surface de travées osseuses en formation.  présente une forme cubique, un cytoplasme basophile, riche en phosphatases alcalines.  repose sur une bordure d’ostéoïde (l’ostéoide étant un tissu osseux jeune non minéralisé non calcifié).  Le noyau est très actif, le RER  Cellules bordantes-endoste  cellules quiescentes présentes à la surface des travées osseuses.  Elles peuvent se réactiver et se transformer en ostéoblastes.  Les cellules ostéodestructrices  dérivent de cellules de la lignée monocytaire, deviennent des préostéoclastes qui fusionnent avant d’adhérer à l’os et constituer des ostéoclastes matures.  Volumineuses, cellules multinucléées, présentes à la surface des travées osseuses  Il existe en regard d’une lacune créée dans l’os (lacune de Howship), une bordure en brosse au niveau de l’ostéoclaste.  Les ostéoclastes adhèrent au tissu osseux calcifié par une zone circulaire, riche du côté cytoplasmique en filaments d’actine (point focal circulaire), surmonté d’une zone dépourvue d’organites.  Le reste de la membrane cytoplasmique se subdivise en deux domaines separes par intégrines : - un domaine comporte une bordure en brosse dont les microvillosités baignent dans une lacune (lacune de Howship) ; - du côté opposé, la membrane cytoplasmique est en contact avec la cavité médullaire ou un canal de Havers en formation.  Dans le cytoplasme de l’ostéoclaste, on observe des lysosomes et des vacuoles d’endocytose, contenant de la matrice organique en voie de résorption, provenant de la lacune de Howship. L’anneau de jonction ( intégrines) va créer un compartiment de résorption (microenvironnement) dont le pH acide est favorable à la dissolution de la phase minérale osseuse. La matrice extracellulaire osseuse Phase organique : forméé de  Collagène : collagène I ,collagène V  Protéoglycanes (1%)  Protéines non collagéniques : L’ostéocalcine, l’ostéonectine, l’ostéopontine Phase minérale Composée principalement de cristaux d’hydroxyapatite déposés sur les fibrilles de collagène NB : L’os, qui contient 98 % du calcium de l’organisme, représente un réservoir de calcium et joue un rôle primordial dans le métabolisme phosphocalcique LES VARIETES DE TISSU OSSEUX Le tissu osseux fibreux  formé de fibres de collagène groupées en faisceaux irréguliers enchevêtrés en tous sens entre lesquels se trouvent les ostéocytes. Le tissu osseux lamellaire  organisé sous forme de lamelles comportant des fibres de collagène parallèles les unes aux autres dans une lamelle, et dont l’orientation des fibres de collagène est différente d’une lamelle à l’autre.  Entre les lamelles se trouve les ostéocytes. Il existe deux variétés de tissu osseux lamellaire : L’os compact ou os haversien : En coupe transversale de la diaphyse :  sous le périoste, un système de lamelles fondamentales externes, parallèles à la surface de l’os  puis une épaisse couche comportant des systèmes lamellaires grossièrement arrondis, systèmes de havers ou ostéones, réunis par des systèmes intermédiaires  puis sous l’endoste du côté de la cavité médullaire, un système de lamelles fondamentales internes.  Le périoste: En périphérie, le périoste comporte deux couches : -Externe : fibreuse, vascularisée - Interne : cellulaire, ostéogène  L’endoste: Au contact de la cavité médullaire, forme une couche aplatie, reposant sur une fine couche d’ostéoïde En coupe longitudinale Les canaux de Havers sont reliés transversalement par les canaux de Volkmann NB : - Un ostéone: petite structure cylindrique comportant, au centre un canal, le canal de Havers, entouré de lamelles osseuses où alternent des rangées régulières d’ostéocytes et la matrice osseuse. -La limite de l’ostéone est marquée par une densification de la matrice, la ligne cémentante. - Le canal de Havers: Bordé par des cellules aplaties, similaires à l’endoste. Il contient du tissu conjonctif et est le lieu de passage des vaisseaux et des nerfs. L’os spongieux ou os trabéculaire Il est localisé dans les épiphyses et métaphyses des os longs, dans les os plats et les os courts, et est formé de travées osseuses délimitant de larges espaces dans lesquels se trouve la moelle hématopoïétique. OSTEOGENESE Ossification primaire Ossification de membrane ou endomembranaire : en milieu conjonctif un modèle ou maquette mésenchymateus est remplacée directement par de l’os. Ex : formation des os de la face ou de la voûte du crâne Ossification enchondrale sur un modèle cartilagineux : le processus par lequel les modèles squelettiques de cartilage sont remplacés par l’os Ex : formation d’un os long  L’ossification primaire produit un os primaire peu résistant Ossification secondaire :  transforme l’os primaire en os lamellaire  L’os primaire va être remanié pour former des systèmes de havers, selon des lignes directrices imposées parles forces qui s’appliquent à l’os.  Ce mécanisme va suivre les règles générales du remodelage osseux ostéolyse suivie d’ostéoformation. Le remodelage osseux  un processus dynamique permanent par lequel la matrice osseuse minéralisée est constamment résorbée et reformée afin de maintenir la quantité et la qualité du tissu osseux et l’homéostasie calcique. Phase de résorption :  Osteoblastes secretent des facteurs de croissane stimulent multiplication des precursseurs des monocytes expression a leur surface du recepteur RANK.  Produits d’apoptose des osteocytes stimulent expression de RANK sur osteoblastes  Chimiottractants produits par osteoblastes attirent precurseurs liason au ligand de l’osteoblaste fusion des preosteoclastes.  Osteoblastes produisent des collagenases digerent petite couche d’osteoide.  activation des ostéoclastes leur reorganisation en regroupant les intégrines.  L’ostéoclaste prêt à la résorption durant laquelle, les ostéoclastes vont agir sur l’os minéralisé de deux manières :  Le minéral va être dissout par l’acidification du milieu réalisé par la libération de protons dans la cavité  La phase organique (collagène I +++) va être détruite par la conjonction de l’acidité et des enzymes libérées dans la cavité.  Les restes de matrice organique seront phagocytés et digérés par les ostéoclastes. Phase d’inversion Les ostéoclastes interrompent la lyse, se détachent de l’os après avoir déposé une couche de glycoprotéines qui formera la ligne cémentante et entrent en apoptose. Des cellules de la lignée ostéoblastique sont recrutées (cellules bordantes, cellules stromales) et se différencient en ostéoblastes. Phase d’apposition Qui consiste en l’apposition de la matrice extracellulaire. Cette phase est sous contrôle essentiellement de la parathormone, de la vitamine D et de la calcitonine. Tissu musculaire  une association de cellules (cellules musculaires) différenciées en vue de la contraction.  La contraction des cellules entraîne le mvmt des tissus auxquels elles sont fixées. Les composants du tissu musculaire : - La membrane cytoplasmique est dite membrane sarcoplasmique (ou sarcolemme) - Le réticulum endoplasmique est dit réticulum sarcoplasmique - Le cytoplasme est dit sarcoplasme. Muscle strié squelettique MSS  le Seul muscle à contraction volontaire. associé au squelette osseux.  responsable des mouvements volontaires du corps et du maintien de notre posture.  Son élément fondamental est la cellule musculaire striée squelettique : multinucléée aux noyaux à localisation périphérique, présente une striation transversale visible en MO qui résulte de l’organisation des myofilaments responsables de la contraction musculaire. Sur coupe transversale, le MSS comporte des gaines conjonctives : Épimysium: entoure la totalité du muscle et envoie des travées à l’intérieur de ce muscle pour délimiter des faisceaux musculaires. Ces travées correspondent au périmysium. Périmysium : envoie des travées conjonctives entourant chaque cellule musculaire formant l’endomysium Ces gaines conjonctives sont constituées:  de fibres de collagène, de fibres de réticuline et de fibres élastiques  de fibrocytes, fibroblastes et adipocytes  vaisseaux sanguins et lymphatiques et nerfs Un rhabdomyocyte  Cellule volumineuse de quelques mm à plusieurs cm. Son diamètre varie en fonction de sa taille (de 10μm à 100μm).  Elle comporte multiple noyaux périphériques.  La plus grande partie du cytoplasme est occupée par des myofibrilles (cylindres de 1 à 2 μm de diamètre disposées parallèlement au grand axe de la cellule).  Montre la présence d’une striation transversale avec alternance de bandes sombres et de bandes claires. Coupe longitudinale  La cellule montre multiples noyaux sous la membrane plasmique.  La majorité du cytoplasme est rempli par les myofibrilles.  entourée de lame basale.  Entre la membrane plasmique et la lame basale, on note la présence de cellules satellites. Coupe transversale  On voit autour du rhabdomyocyte la lame basale.  On peut retrouver de temps en temps les noyaux des cellules satellites. NB : les champs de Conheim: correspondent aux myofibrilles regroupées en petits champs. Structure d’une myofibrille  formée de plusieurs sarcomères mis bout à bout.  Au milieu de la bande claire on voit une ligne plus sombre: la strie Z  le disque sombre appelé disque A à cause de son comportement en lumière polarisée (A pour anisotrope) le disque claire appelé I (I pour isotrope).  La longueur d’un sarcomère varie selon le niveau de contraction du muscle: 1,5 à 2,5 μm Le sarcomère  délimité par 2 stries Z avec au centre le disque A et de chaque coté un demi disque I.  Au centre du disque A, on a une bande plus claire: bande H elle-même centrée par une ligne plus sombre: la ligne M. NB : H: heller plus pâle M: mittel centre  Plusieurs sarcomères mis bout à bout constituent une myofibrille. Ces sarcomères sont constitués de myofilamants parallèles au grand axe de la cellule (striation transversale ) avec des myofilaments fins d’actine et épais de myosine. Agencement des myofilaments : Les myofilaments fins d’actine s’encrent de part et d’autre au niveau de la strie Z. Entre ces myofilaments d’actine existe des myofilaments épais de myosine. Coupe transversale d’un sarcomère  au niveau du disque I, ne se trouvent que des myofilaments fins d’actine qui se disposent de façon à former des hexagones.  Au niveau de la bande H (au centre du disque A), ne se trouvent que des myofilaments épais de myosine.  Dans les parties latérales du disque A, existe à la fois de l’actine et de la myosine.  chaque myofilament épais est entouré de 6 myofilaments fins. Les myofilaments fins d’actine :  constitués que de l’actine.  Il existe la tropomyosine qui est une protéine fibreuse et la troponine qui est une protéine globulaire avec 3 sous unités: T, C et I: - T pour la liaison avec la tropomyosine - C pour la fixation avec le calcium - I pour inhiber la liaison entre l’actine et la myosine  La tropomyosine va se disposer dans la gouttière de la double hélice d’actine à des intervalles réguliers également. Les myofilaments épais de myosine :  constituée de 2 chaines lourdes auxquelles s’ajoutent 2 chaînes légères.  la partie céphalique contient 2 têtes de myosine qui comportent le site de fixation de l’ATP. Ces têtes seront capables d’hydrolyser l’ATP en ADP.  Chaque myofilament est constitué par association de 200 à 300 molécules de myosine associées en torsade de façon à ce que la partie centrale soit dépourvue de têtes de myosine qui sont disposées selon une apparence d’une vis sans fin.  myofilament bipolaire: les têtes pointent dans directions opposées. Protéines associées aux myofilaments  la nébuline qui suit le myofilament fin d’actine sur toute sa longueur  A l’extrémité du myofilament d’actine existe la tropomoduline sur laquelle s’encre la nebuline  la titine : une protéine géante (la plus volumineuse de l’organisme) qui parcours le myofilament épais depuis la ligne M et qui rejoint la strie Z où elle est encrée par des protéines de liaison. Rôles de la titine et de la nébuline  La nébuline détermine la longueur du myofilament fin  La titine par ses propriétés élastiques permettrait un étirement excessif du sarcomère lors de la relaxation musculaire. la ligne M Une protéine supplémentaire: la myomésine qui permet de relier les myofilaments épais de myosine entre eux et permet l’encrage de la titine. La strie Z Permet de relier les extrémités des myofilaments fins de chaque sarcomère entre eux, et avec les extrémités des myofilaments fins du sarcomère adjacent. Elle permet aussi l’ancrage de la titine.  On retrouvera 3protéines: l’alpha actinine, le cap Z (protéine de coiffe) et la téléthonine (permet l’ancrage de la titine). Agencement de ces protéines  sont importantes pour maintenir la conformation du sarcomère  les myofilaments fins d’actine apparaissent reliés par l’alpha actinine.  Le myofilament fin est coiffé par le cap Z. au niveau de la strie Z s’ancre la titine qui elle s’ancre à la téléthonine localisée au niveau de la strie Z. Cytosquelette  Le cytosquelette endosarcomérique avec la titine et la nébuline  Le cytosquelette exosarcomérique en dehors du sarcomère avec MT et FI  Le cytosquelette sous membranaire constituant les costamères qui sont des zones de jonction au niveau de la MP du rhabdomyocyte au niveau de chaque strie Z particularités au niveau des stries Z des jonctions particulières :  l’ensemble intégrine, taline, vinculine : les microfibrilles sont reliées à de la vinculine qui est reliée à la taline puis à des protéines transmembranaire de la famille des intégrines qui peuvent interagir avec les laminines de la lame basale.  le complexe dystrophine et protéines associées: L’actine sous membranaire va interagir avec une molécule de dystrophine qui interagira avec des protéines intracytoplasmiques et des protéines transmembranaires, qui elles-mêmes interagissent avec des protéines extramembranaires. Le Réticulum sarcoplasmique RS et tubules T  sous forme d’un réseau de canalicules et de saccules parallèles au grand axe de la myofibrille.  A la jonction des disques A-I, ces citernes vont se résoudre en citernes terminales avec une orientation perpendiculaire aux canalicules.  Le système T correspond à des canalicules représentant les invaginations en forme de tube de la MP à chaque jonction A-I; donc au niveau terminal des citernes.  Le tubule T est flanqué par une citerne terminale de REL, on parle de triade. Au niveau d’un sarcomère existe donc 2 triades, car existe 2 jonctions A-I. Autres organites Les mitochondries, L’appareil de Golgi, le réticulum endoplasmique rugueux, les gouttelettes lipidiques, le glycogène … Mécanisme de contraction  consiste en une transformation d’une énergie chimique en énergie mécanique.  basée sur l’action entre actine et myosine qui se fait par glissement des myofilaments fins sur les myofilaments épais.  L’influx nerveux déclenché au niveau de la plaque motrice va déclencher la dépolarisation de la membrane plasmique qui va se propager grâce aux tubules T jusqu’aux citernes terminales du RS.  libération du Ca++ dans le cytoplasme de la cellule qui va se fixer sur la troponine.  changement conformationnel de la troponine qui va libérer le site de fixation de la myosine ce qui permettra un contact actine/myosine.  La myosine va interagir à un angle de 90°.  Les têtes de myosine vont hydrolyser l’ATP en ADP avec libération d’énergie et changement conformationnel de la myosine: elle va tourner et permettre le glissement de la myosine par rapport à l’actine.  A chaque fois y a fixation d’ATP il y aura libération de la tête de myosine et le cycle recommence tant que la concentration en ca++ est suffisante. Effet de la contraction sur le sarcomère  La bande H diminue de longueur  Les disques I diminuent de longueur  Le disque A reste inchangé Types de cellules musculaires striées squelettiques Fibre de type I : à contraction lente Fibre de type II : à contraction rapide Myogénèse Le rhabdomyocyte se forme par fusion de myoblastes, donnant des myotubes qui sous l’effet de l’innervation vont se transformer en cellules musculaires striées. Régénération du muscle strié En cas de lésion musculaire, apparait une nécrose cellulaire. La cellule dégénère avec afflux de macrophages dans la lésion. Ces macrophages vont activer les cellules satellites et permettre la prolifération. On aura fusion et reformation des myotubes puis régénération musculaire. MUSCLE LISSE  un muscle à contraction involontaire. ne comporte pas de striation visible en MO  formé de cellules musculaires lisses appelées également léiomyocytes ou myocytes lisses. Se retrouve dans : les voies respiratoires, les voies digestives, les voies vasculaires, les voies urinaires, les voies génitales Cellule musculaire lisse en MO  cellule fusiforme , noyau unique et central. Son cytoplasme homogène et éosinophile. entourée d’une lame basale. 5 à 20 μm de diametre. Le plus souvent regroupée en faisceaux.  Sa longueur : 20μm dans la paroi vasculaire, 200μm dans la paroi intestinale, 500μm au niveau du myomètre gravide. Cytosquelette: Desmine ou parfois vimentine (ML intestinal), encrés aux corps denses. Les corps denses cytoplasmiques :  mesurent 100 à 300nm. composés d’alpha actinine.  représentent les points d’ancrage aux FI, à l’actine cytoplasmique et à l’actine contractile.  Ils sont les équivalents aux stries Z du muscle strié. Les plaques denses sous-membranaires  Des structures ovoïdes situées sous le sarcolemme. sont caracteristiques des jonctions adherentes.  Présence d’alpha actinine, de vinculine et de taline. L’appareil contractile constitué de myofilaments fins et épais qui présentent des connexions avec le cytosquelette. l’agencement spacial est irrégulier, c’est ce qui fait que le cytoplasme apparaît homogène (les myofilaments fins et épais ne formant pas de sarcomères mis bout à bout). Variantes des cellules musculaires lisses  Cellules myoépithéliales (exemple des glandes salivaires)  Cellules rameuses Architecture du muscle lisse varie selon la localisation : - Cellules isolées : ex du tissu conjonctif lâche - Muscle isolé fusiforme : ex du muscle arrecteur du poil - Muscle en bande annulaire : ex muscle constricteur de la pupille - Une couche circulaire de cellules : ex artère musculaire - Deux couches de cellules (circulaire interne, longitudinale externe) : ex intestin. MUSCLE CARDIAQUE OU MYOCARDE  constitue la paroi moyenne du coeur. Il présente une striation visible en microscopie optique.  un muscle à contraction involontaire.  Son épaisseur varie en fct de sa localisation.  Le myocarde ventriculaire plus épais que l’auriculaire et le myomètre du ventricule gauche est plus épais que celui du ventricule droit. Le myocarde comporte 3 variétés de cellules :  les cellules myocardiques de travail (ou contractiles) : auriculaires et ventriculaires  les cellules myoendocrines : au niveau des oreillettes  les cellules cardionectrices : les cellules nodales et le faisceau de His et les fibres de Purkinje En microscopie optique : les cardiomyocytes contractiles sont des cellules cylindriques aux extrémités bifurquées reliées entre elles par les disques intercalaires (appelées aussi stries scalariformes). Elles présentent un noyau central. Entre les cellules, qui s’organisent en travées anstomosées, existe un tissu conjonctif lâche richement vascularisé appelé endomysium. Le tissu nerveux  un tissu hautement différencié spécialisé dans la conduction, la transmission et le traitement de l’information.  Il est constitué de deux types cellulaires: les neurones et les cellules gliales. Leur association permet d’exercer un rôle de communication dans l’organisme.  associé à des vaisseaux et des enveloppes (ex: les méninges), forme le système nerveux.  Le système nerveux central SNC : dans la boîte crânienne et le canal rachidien et comporte l’encéphale et la moelle épinière  Le système nerveux périphérique SNP : à l’extérieur de la boîte crânienne et du canal vertébral et présent dans tout le reste de l’organisme.  Dans le SNC, on distingue deux régions : - La substance blanche SB : comporte surtout des axones myélinisés ou non. - La substance grise SG : comporte les corps cellulaires des neurones, leurs dendrites, les synapses et est bien vascularisée. Elle apparait grise à cause de la haute densité des noyaux des cellules nerveuses et des capillaires sanguins. Origine embryologique du système nerveux Les neurones  L’élément fondamental du système  Comporte un corps cellulaire (péricaryon ou soma) qui contient le noyau d’où partent les prolongements dendritiques (les dendrites ont pour fonction de recevoir et de conduire l'influx nerveux (signal), vers le corps cellulaire du neurone), pouvant être multiples, et un axone, unique, à partir du cône d’émergence de l’axone.  Critères de classification morphologique : Nombre de prolongements : Neurones unipolaires Neurones bipolaires Neurones pseudo-unipolaires en T Neurones multipolaires Forme du corps cellulaire fusiforme étoilé arrondi pyramidal Longueur de l’axone court : quelques dizaines de microns long : jusqu’à 1 mètre En microscopie optique  Cellule au noyau volumineux arrondi à chromatine claire franchement nucléolé montrant des corps de Nissl dans leur cytoplasme.  Par les techniques d’imprégnation argentique sur coupes, on voit des neurofibrilles présentes dans le péricaryon et entrant dans les dendrites et l’axone. NB : Avec l’âge, les neurones accumulent des grains de lipofuscine. Microscopie électronique  Les corps de Nissl correspondent à de petites citernes de réticulum endoplasmique rugueux et de ribosomes cytoplasmiques.  L’appareil de Golgi est périnucléaire.  Le cytoplasme du péricaryon contient des neurofilaments, des neurotubules et des microfilaments.  Les centrioles forment un cil primaire.  Les dendrites sont des prolongements courts ramifiés. Le diamètre des dendrites va en s’effilant. Les dendrites de certains neurones présentent des excroissances, ce sont les épines dendritiques (où se feront les synapses interneuronales).  L’axone présente un diamètre uniforme, contient les éléments du cytosquelette: neurotubules, neurofilaments et microfilaments, les mitochondries, des vésicules et des tubules, des lysosomes. Les cellules gliales (nevroglie) 10 fois plus nombreuses que les neurones, constituent avec les neurones un couple indissociable au bon fonctionnement du tissu nerveux. On distingue : Les cellules gliales périphériques : cellules de Schwann, les cellules satellites des cellules ganglionnaires (amphicytes) et les cellules satellites des terminaisons neuronales (cellules de la téloglie). Les cellules gliales centrales : Névroglie épithéliale : épendymocytes et les cellules des plexus choroïdes Névroglie interstitielle: - Macroglie : astrocytes et oligodendrocytes - Microglie La névroglie périphérique : Dérive des crêtes neurales Les cellules de Schwann = les cellules satellites des axones  constituent la gaine de Schwann et produisent la myéline Les amphicytes = les cellules satellites des cellules ganglionnaires :  cellules aplaties en couche continue autour du péricaryon des cellules ganglionnaires.  La cellule ganglionnaire est complètement isolée de son environnement conjonctivo- vasculaire.  Elles jouent un rôle métabolique et de barrière. Les cellules satellites des terminaisons neuronales = cellules de la téloglie  Ces cellules se trouvent au niveau des plaques motrices et des récepteurs sensoriels. La névroglie centrale Elle dérive du tube neural. Les Oligodendrocytes  cellules dendritiques présentes surtout dans la SB mais aussi dans la SG.  responsables de la myélinisation centrale et occupent environ 75% du volume du cerveau.  Leur corps cellulaire est globuleux voire cuboïde de 6 à 8μm de diamètre. Leur noyau est dense.  L’imprégnation argentique montre les prolongements cytoplasmiques qui sont longs, peu nombreux, peu ramifiés. Le cytoplasme est riche en organites et en glycogène. Les astrocytes Ce sont des cellules dendritiques. On distingue :  Astrocytes fibreux (SB )  Astrocytes protoplasmiques: prolongements trapus ramifiés (SG) Astrocytes fibreux: cellules au corps cellulaire étoilé et peu allongé. Les prolongements sont longs, lisses, peu ramifiés et s’orientent parallèlement aux fibres nerveuses. Astrocytes protoplasmiques  Le corps cellulaire de forme étoilée , renferme un gros noyau sphérique et un cytoplasme très riche en organites (témoin d’une haute activité métabolique) et en glycogène.  Le cytoplasme contient des gliofilaments. Les prolongements cytoplasmiques sont courts, très ramifiés et garnis d’épines. Certains prolongements sont en contact avec les neurones, d’autres avec les capillaires sanguins et d’autres s’étendent à la surface du cerveau (astrocytes marginaux) pour former la membrane limitante gliale. Les cellules microgliales= la microglie  cellules provenant de la moelle hématopoïétique. constituent les macrophages du SNC.  En MO, apparaissent ramifiées souvent au voisinage des vaisseaux. Les épendymocytes  bordent les cavités du SNC où circule le liquide céphalo-rachidien LCR  permettent les échanges entre le LCR et le liquide interstitiel du tissu nerveux.  ont une forme cubo-cylindrique unies à leur pôle apical par des systèmes de jonction et forment un épithélium simple. Le pôle apical porte des cils vibratiles et quelques microvillosités. Le pôle basal en contact direct avec les éléments nerveux sans interposition de membrane basale. Le pôle basal se termine par une expansion cytoplasmique difficilement perceptible. Les cellules du plexus choroïde Les plexus choroïdes : formations qui se trouvent dans certains endroits des ventricules cérébraux. constituées d’un épithélium épendymaire particulier reposant sur une membrane basale.  cellules cubiques au noyau sphérique central couvrant les plexus choroïdes. Le pôle apical porte des microvillosités.  Leur rôle est la production du LCR. NB : Le LCR est contenu dans les cavités des ventricules cérébraux, dans le canal de l’épendyme et dans les espaces sous arachnoïdiens cérébraux et spinaux. Les fonctions de la névroglie centrale  Soutien neuronal  Production du LCR  Rôles métaboliquues : glycogénolyse par les astrocytes pour fournir le glucose au neurone  Phagocytose de bactéries et de débris de cellules mortes (notamment par la microglie)  Formation de la gaine de myéline (par les oligodendrocytes)  Barrière hémato-encéphalique BHE : Les constituants les plus importants de cette barrière sont : - Les astrocytes - L’endothélium vasculaire Les fibres nerveuses :  un prolongement d’un neurone qui correspond le plus souvent à un axone.  Ce prolongement peut être nu ou entouré d’une ou de deux gaines : celle de myéline et celle de Schwann, on distingue ainsi selon l’absence et la présence de telle ou telle gaine plusieurs variétés de fibres. Gaine de Myéline Gaine de Schwann SG 0 0 SB + 0 SNP Fibres de la vie de relations : sensibilité consciente et motricité volontaire + + Fibres des voies végétatives : sensibilité inconsciente et motricité involontaire 0 + La fibre nerveuse myélinisée avec gaine de Schwann : La myéline :- formation qui entoure les axones de grand diamètre des systèmes nerveux central et périphérique. - De nature protéo-lipidique, permet le transport rapide du potentiel d’action le long de la fibre nerveuse. -De composition biochimique différente, les deux sortes de myéline sont formées par deux types cellulaires différents ; les oligodendrocytes forment la myéline centrale et les cellules de Schwann la myéline périphérique. Myélinisation périphérique En microscopie optique les neuroblastes qui vont se différencier en neurones, et les lemnoblastes qui sont à l’origine des cellules de Schwann. on peut distinguer 4 stades :  Une série de lemnoblastes vient se ranger le long de l’axone en croissance pour se différencier ensuite en cellules de Schwann.  Chaque lemnoblaste s’étale à la surface de l’axone.  Les lemnoblastes s’enroulent chacun autour de l’axone et forment ainsi la gaine de Schwann.  Entre l’axone et la gaine de Schwann y a une structure de plus en plus épaisse, la myéline, c’est la myélinisation. En microscopie électronique  Contact entre axone et lemnoblaste  L’axone se place dans une invagination du lemnoblaste  Le lemnoblaste devenu cellule de Schwann entoure complètement l’axone  les deux extrémités de la cellule de Schwann se rejoingnent et fusionnent au niveau des feuillets externes de la membrane plasmique. L’ensemble constitue le mésaxone.  Le mésaxone s’allonge tout en s’enroulant en spirale autour de l’axone. Au début, les tours de spire du mésaxone sont séparés par du cytoplasme.  la disparition du cytoplasme n’est pas totale, il en persiste une couche cytoplasmique tout le long de la périphérie de la cellule de Schwann, une très fine couche autour de l’axone ainsi que dans les canalicules (les incisures). NB : -Chez l’Homme, la myélinisation commence pendant la vie embryonnaire et se poursuit pendant les 10 premières années de vie. -Chez le rat, la souris, le lapin, elle commence le deuxième jour après la naissance. En Microscopie optique  la fibre nerveuse a une section arrondie de diamètre de 1 à 20μ.  la gaine de Schwann a la peripherie de couche cytoplasmique très mince, s’élargit dans la région du noyau. L’axone occupe l’axe de la fibre. Son diamètre environ la moitié de la fibre.  entre la gaine de Schwann et le cylindraxe se trouve la gaine de myéline qui contient des filaments protéiques dispersés (filaments de neurokératine) et pour la conserver on utilise une fixation osmique. Son epaisseur proportionnelle au diamètre de l’axone.  la gaine de myéline est interrompue par des noeuds de Ranvier distants les uns des autres de 25 à 1000μ selon l’épaisseur de la gaine.  Dans chaque segment internodal il y a les incisures de schmidt- Lanterman et un seul noyau. En microscopie électronique  l’axone occupe l’axe de la fibre , entouré par membrane trilamellaire et son cytoplasme contient des mitochondries, des cavités de REL, des neurotubules, des neurofilaments ainsi que des vésicules.  L’axone entouré par fine couche de cytoplasme : le compartiment cytoplasmique interne.  la gaine de Schwann représentée par le compartiment cytoplasmique externe s’élargit dans la région qui contient le noyau et la majorité des organites. la gaine de Schwann est tapissée par une lame basale.  la gaine de myéline constituée par l’alternance de lignes denses majeures périodiques résultant de l’accolement des feuillets internes de la membrane plasmique, et de lignes denses mineures intrapériodiques provenant de l’accolement des feuillets externes, là où l’espace extracellulaire.  au niveau du noeud de Ranvier, les gaines de Schwann et de myéline sont interrompues.  l’axone comporte une forte dilatation avec de nombreuses microvillosités interdigitées aux 2 cellules de Schwann voisines.  toutes les couches de la myéline se terminent chacune par dilatation cytoplasmique. toutes les dilatations (renflements digitiformes) sont en contact avec l’axolemme auxquelles elles sont reliées par des densifications, les barres denses. Rôles des différents éléments L’axone ou cylindraxe  parcouru par 2 flux axoplasmiques antérogrades et rétrograde, responsables du transport de vésicules du péricaryon vers l’extrémité de l’axone et inversement.  l’axolemme est le siège de la dépolarisation membranaire, caractéristique de la propagation de l’influx nerveux. La gaine de Schwann  rôle métabolique et protecteur  responsables de la myélinisation ; interviennent dans les phénomènes de régénération en cas de lésion nerveuse La gaine de myéline  constitue un isolant électrique ; mais du fait de son interruption au niveau des noeuds de Ranvier, ces régions constituent des zones de faible résistance électrique.  au niveau de ces régions se déclenche le potentiel d’action qui ensuite se propage au noeud suivant ; par conséquent, la conduction se fait de façon saltatoire, et donc accélérée.  au niveau des noeuds de Ranvier que sont concentrés la plupart des canaux sodiques de l’axone. NB : -les fibres de la moelle épinière n’étaient pas myélinisées, elle devrait avoir plusieurs mètres de diamètre pour que les vitesses de conduction soient conservées. -la gaine de myéline est isolant, permet une conduction très précise de l’information : ce sont des fibres de la motricité volontaire se terminant au niveau des muscles striés squelettiques et des fibres de la sensibilité consciente La fibre nerveuse avec gaine de Schwann sans gaine de myéline (ou fibre de Remack) En microscopie optique  mince, moins de 2μ. plusieurs axones enclavés à l’intérieur d’une cellule de Schwann. Il peut y avoir 10 à12 axones par cellules. En microscopie électronique  à la périphérie de la cellule de Schwann existe une lame basale.  Les axones se trouvent dans des invaginations de la cellule de Schwann, restent en relation avec l’extérieur par une fente située au niveau du mésaxone. Rôle  A son absence les courants locaux sont continus et donc la dépolarisation est continue et les fibres sont mal isolées et donc l’influx diffuse facilement vers le milieu ambiant l’information est par conséquent moins précise et diffuse dans tout le territoire. Ces fibres innervent les muscles lisses et intéressent la sensibilité inconsciente. Les fibres nerveuses myéliniques centrales  Dans SB, la coloration blanche due à la gaine de myéline. Les couches de myéline plus réduites qu périphériques. la longueur des segments interannulaires est inf de quelques nm et les incisures de Schmidt-Lanterman n’existent pas. pas de gaine de Schwann. pas d’expansions digitiformes permettant ainsi à l’axone d’avoir des contacts avec les astrocytes.  sont en rapport étroit avec les oligodendrocytes. Chaque prolongement de l’oligodendrocyte se met en rapport avec une fibre myélinique qu’il entoure.  Un oligodendrocyte peut assurer la myélinisation de 7 à 70 segments selon l’espèce et selon la localisation. Rôle La conduction est de type saltatoire. Les oligodendrocytes ont comme rôle la formation de la gaine de myéline. Biochimie  La myéline du SNC est différente de celle du SNP.  La myéline centrale contient 70% de lipides et 30% de protéines.  Les principaux lipides : phospholipides, les glycolipides, le cholestérol.  Parmi les glycolipides, le galactocérébroside qui est très rare dans les autres membranes.  Les principales protéines du SNC sont les protéolipides et les protéines basiques de la myéline. Les fibres amyéliniques centrales  un axone uniquement qui chemine entre les cellules de la névroglie. Ces fibres sont très courtes et peu isolées. Elles appartiennent à la SG. Les synapses interneuronales :  L’information est transmise d’une cellule à une autre cellule en des points de contact particuliers, les synapses. Certains neurones peuvent avoir 1000 à 10 000 synapses et peuvent recevoir des informations de 1000 autres neurones (la cellule de Purkinje est associée à environ 100 000 neurones).  Le nombre de synapses serait 1000 fois celui des neurones.  Dans le SNC, les synapses situées dans la SG, la SB en est totalement dépourvue.  Dans le SNP, les synapses se trouvent dans les ganglions et dans les organes (récepteurs ou effecteurs).  plusieurs variétés qui dépendent des parties neuronales en contact : synapses axo- somatiques, axo-dendritiques, somato-somatiques, dendro-dendritiques, dendro- somatiques, et axo-axoniques.  Les synapses entre neurones et cellules effectrices, et celles entre neurones et cellules réceptrices sont classées à part.  une synapse est soit excitatrice soit inhibitrice. Les neurotransmetteurs : - classiques : Acétyl choline, cathécholamines (adrénaline, noradrénaline, Dopamine) - Les purines - Les neuropeptides Exemple de SNP: Nerf périphérique  Le nerf ou tronc neveux fait d’éléments nerveux conjonctifs et vasculaires. Une coupe transversale montre que le tronc nerveux est formé de troncules.  Le troncule est entouré par une zone dense, le périnèvre en dedans duquel il y a un tissu conjonctif lâche constituant l’endonèvre.  Les troncules sont reliés entre eux par un tissu conjonctif, l’épinèvre. L’endonèvre  Tissu conjonctif lâche abondant situé à l’intérieur du troncule nerveux où il forme des cloisons délimitant des logettes plus ou moins cylindriques.  Les cloisons sont formées de fibres de collagène, de fibroblastes et de capillaires sanguins. Le périnèvre  limite des formations cylindriques, les troncules.  une gaine lamellaire résistante, faite de plusieurs couches cellulaires et fibrillaires. L’épinèvre  Tissu conjonctif lâche reliant les troncules entre eux.  Il contient des vaisseaux sanguins et lymphatiques, des fibres nerveuses ainsi que de nombreux adipocytes.  Le troncule peut être isolé et forme un petit nerf qui est lui aussi entouré d’épinèvre. Tissu sanguin  Le sang représente 8% environ de la masse du corps humain.  Les éléments figurés du sang occupent 45% du volume sanguin Les fonctions du sang  Transport de l’oxygène, du gaz carbonique, des nutriments absorbés au niveau de l’intestin aux différents organes, des déchets, d’hormones  Homéostasie  Défense grâce à la présence et au transport de cellules spécialisées ainsi qu’à la diffusion de diverses molécules parmi lesquelles des immunoglobines  Coagulation Méthode d’étude morphologique On réalise un frottis sanguin qu’on va colorer au MGG puis on observe au microscope LE GLOBULE ROUGE  un élément anucléé chez les mammifères ; il est par contre nucléé chez les vertébrés inférieurs (oiseaux, battraciens, poissons).  chargées d’hémoglobine, pigment respiratoire responsable du transport d’oxygène et de gaz carbonique.  de face : circulaire de 7,5μ de diamètre  de profil : forme d’un disque biconcave (discocyte) d’épaisseur de 2μ à la périphérie et 1μ au centre. ANOMALIES De taille :  hématies normocytaires : volume de 80 à 95 μm  la microcytose : diminution de diamètre et de volume  la macrocytose : L’augmentation de diamètre  L’anisocytose : tailles différentes De forme  sphérocytose : forme sphérique (anémies hémolytiques )  faucille ou drépanocytes : de forme allongée et recourbée (Drépanocytose : anémie ou falciforme hémoglobinose S )  élliptocytose : forme ovale.  poïkilocytose : formes différentes NB : certaines spherocytose et elliptocytose dues aux anomalies du cytosquelette Colorabilité au MGG  GR normal acidophile, se colore en rose ou orange, avec pâleur centrale ; il est dit normochrome  hypochromi : pâleur centrale plus large que normalement (supérieure au tiers)  Anisochromie : GR colorés différemment  Les hématies en cible (target cell) présentent un centre et une périphérie dense séparée par un anneau pâle. Peuvent se voir dans les syndromes thalassémiques Nombre chez l’homme adulte 5 000 000/mm3 et chez la femme 4 000 000/mm3. Constitution du GR Le stroma cytosquelette qui contient entre ses mailles l’Hb, l’eau et différentes molécules nécessaires à sa fonction. L’ensemble est entouré d’une membrane trilamellaire.  Le GR se présente sous un aspect grisâtre au ME. L’hémoglobine (Hb) Formée de globine et de l’hème Evolution du GR  se forment dans la paroi de la vésicule vitelline dans les îlots de Wolff et Pander. Ensuite dans le foie et la rate, puis dans la moelle osseuse( unique lieu de production après la naissance) passent dans le sang sous forme de réticulocyte qui contient un réseau basophile. ce réticulocyte en perdant ce réseau se différenciera en globule rouge  Durée de vie : 120 jours Propriétés  La plasticité  Quelques paramètres :  taux d’hémoglobine : 16g/100ml chez homme,14g/100ml chez femme  hématocrite : Chez la femme, il est d’environ 40%  volume globulaire moyen VGM : 85 à 95μm3  Résistance osmotique globulaire : hémolyse lorsque les GR sont dans solution de NaCl de 0,45%. La membrane plasmique de GR siège des antigènes qui déterminent les groupes sanguins (A,B,0 et Rhésus) LES GLOBULES BLANCS Leucocytes sont les éléments nucléés du sang. Ils jouent un rôle fondamental dans la défense de l’organisme. Classification : Les GB constituent un groupe hétérogène de cellules Les polynucléaires ou granulocytes noyau plurilobé , cytoplasme siège de granulations qui sont 2 types :  Granulations non spécifiques primaires, riches en hydrolases et peroxydases  Granulations secondaires spécifiques Neutrophiles PNN  95% des polynucléaires, Durée de vie 24 h environ, Leurs granulations spécifiques sont neutrophiles. Cytochimie des granulations Granulations primaires : de nature lysosomales Granulations secondaires : plus petites, plus nombreuses et contiennent des lysozymes, des collagénases…  En périphérie de la cellule existe une bande riche en filaments d'actine. Fonction des PNN : Défense non spécifique de l'organisme et la lutte anti-bactérienne grâce:  Amiboisme - Diapédèse - Chimiotaxie /chimiotactisme - Phagocytose Les polynucléaires éosinophiles PNE  1 à 3 % des globules blancs, Leur demi-vie dans le sang circulant est de 4 à 5 heures.  peuvent passer dans les tissus (peau, poumons, tractus digestif) où elles restent 8 à 10 jours.  La proportion d'éosinophiles dans les tissus est 100 fois plus importante que celle du sang. Cytochimie des granulations  Les granulations spécifiques contiennent une matrice granulaire ou se trouve une formation cristalloïde allongée : Protéine cationique éosinophile ECP et Péroxydase de l’éosinophile EPO  Ces granulations contiennent une péroxydase (différente de la myélopéroxydase des neutrophiles) et des hydrolases acides. Fonction des PN éosinophiles  Diapédèse - Destructions des parasites- Réactions d'hypersensibilité Les polynucléaires basophiles: PNB  Les granulations spécifiques homogènes, formées de petits grains denses entourés d'une membrane. contiennent de l'histamine et de l'héparine, Leur durée de vie est de 3 à 4 jours. Rôle des basophiles : cellule des manifestations allergiques de type immédiat Les monocytes:  2 à 9 % des GB, leur durée de vie dans le milieu sanguin très courte.  Ils passent ensuite dans les tissus par diapédèse où elles se différencient en histiocytes. Rôle  jouent un rôle de phagocytose, dans le sang périphérique et dans les tissus. Ils phagocytent les débris cellulaires, bactéries, déchets bactériens,...  Ils stimulent les lymphocytes T. Les lymphocytes  Les cellules sont mononucléées de rapport nucléo-cytoplasmique RNP élevé (9/10). La durée de vie variable (lymphocytes mémoires).  La population lymphocytaire sanguine comprend: 8 à 12 % de lymphocytes B : se differencient dans la moelle osseuse en plasmocytes qui synthetisent les anticorps. 70 à 80 % de lymphocytes T : différenciation et maturation dans thymus. Parmi ces lymphocytes matures y a les CD4, CD8. participent à la réponse immunitaire humorale 5 à 15 % de cellules NK : lymphocytes du système immunitaire inné capables de tuer des cellules tumorales et des cellules infectées. PLAQUETTES SANGUINES OU THROMBOCYTES  Des fragments cellulaires anucléés de 2 à 5 μm de diamètre. Leur durée de vie est de 8 à 12 jours. Un thrombocyte comporte deux zones :  le centre de la cellule (chronomère) contenant des granulations azurophiles rougeâtres/pourpres  la périphérie (hyalomère) plus homogène Fonction des plaquettes : Rôle fondamental dans les phénomènes initiaux de coagulation (hémostase) qui est celui de la formation du clou thrombocytaire. IKRAM BENCHLIH

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