Équilibre Concurrentiel PDF

I. ACHETER ET VENDRE 1. Exemple de marché Marché du livre d'économie d'occasion en début de semestre. Offre : étudiants de l'année précédente vendent leurs livres. Demande : nouveaux étudiants cherchent à acheter des livres. Caractéristiques : Un grand nombre d'acheteurs et de vendeur...

I. ACHETER ET VENDRE 1. Exemple de marché Marché du livre d'économie d'occasion en début de semestre. Offre : étudiants de l'année précédente vendent leurs livres. Demande : nouveaux étudiants cherchent à acheter des livres. Caractéristiques : Un grand nombre d'acheteurs et de vendeurs. Tous les livres sont dans le même état. 2. Organisation du marché Historique : Foires et marchés au Moyen Âge. Marchés financiers depuis la Renaissance (Amsterdam, Londres, Chicago, New York). Marchés d'enchères (art, fleurs, bois, poisson). Plateformes modernes : eBay, Vinted. Rencontre entre acheteurs et vendeurs : Découverte d'un gain à l'échange. Recherche du meilleur vendeur par les acheteurs. Recherche du meilleur acheteur par les vendeurs. 3. Émergence du prix d'équilibre P * : prix où la quantité offerte = quantité demandée. Comportement des participants : Vendeurs cherchant à vendre au-dessus de P* ne trouvent pas d'acheteurs. Acheteurs cherchant à acheter en dessous de P* ne trouvent pas de vendeurs. Conditions d'émergence : Produit homogène. Grand nombre d'acheteurs et de vendeurs. Marché bien organisé (échanges observables, faibles coûts de recherche). Pas d'asymétrie d'information sur la qualité du produit. 4. Les firmes prennent le prix comme donné Vendeurs = firmes produisant un produit homogène. Les consommateurs identifient facilement la firme la moins chère. Courbe de demande : plate pour chaque firme. Condition d'optimalité : P* = Coût Marginal (Cm). Si P* > Cm, augmenter la production. Si P* < Cm, diminuer la production. 5. Offre et équilibre Agrégation de l'offre : Chaque firme calcule son offre optimale pour un prix donné. Offre agrégée = somme des offres individuelles. Exemple des boulangeries : 50 boulangeries, chacune produit 120 pains à 2,35€. Offre totale = 6000 pains. 6. Surplus à l'échange Surplus des consommateurs : Différence entre la propension à payer (PAP) et P*. Mesuré par la surface entre la courbe de demande et le prix de marché. Surplus des producteurs : Différence entre le prix de vente et le coût de production. Mesuré par la surface entre la courbe d'offre et le prix de marché. 7. Effet d'un choc sur la demande ou l'offre Facteurs influençant la courbe de demande : PIB, évolution des autres biens, environnement. Facteurs influençant la courbe d'offre : Prix des inputs, innovation technologique. 8. Effet d'une intervention sur le marché  Prix plafond : Crée une pénurie (augmentation de la demande, baisse de l'offre). Impact ambigu sur le surplus des consommateurs. Prix plancher : Augmente le prix mais réduit la quantité. Impact sur la distribution du surplus. 9. Ce qu'il faut retenir La concurrence élimine le pouvoir de marché. Loi du prix unique : un seul prix se forme sur un marché efficace. À l'équilibre, offre = demande et P* = coût marginal. L'équilibre est Pareto-efficace mais pas nécessairement désirable. Les interventions peuvent générer une perte d'efficacité (perte sèche). II. Le marché et le prix d’équilibre 2.1 Organisation du marché Historique des marchés Foires et marchés au Moyen Âge. Marchés financiers depuis la Renaissance (Amsterdam, Londres, Chicago, New York). Marchés d’enchères (art, fleurs, bois, poisson). Émergence des plateformes modernes (eBay, Vinted). Fonctionnement du marché Les acheteurs et vendeurs réalisent qu'il existe un marché. Les acheteurs recherchent le meilleur vendeur (prix de réserve le plus bas). Les vendeurs cherchent le meilleur acheteur (valeur d'usage la plus élevée). Observation des prix Les participants observent les prix des premiers échanges. Les prix se rapprochent pour éviter des transactions désavantageuses. 2.2 Emergence du prix d’équilibre  Définition du prix d’équilibre (P) P* est le prix où la quantité offerte est égale à la quantité demandée. Les vendeurs au-dessus de P* ne trouvent pas d'acheteurs. Les acheteurs en dessous de P* ne trouvent pas de vendeurs. Caractéristiques de l'équilibre concurrentiel Tous les participants prennent le prix comme donné. La concurrence élimine la capacité de négociation. Conditions d’émergence d’un équilibre concurrentiel Produit homogène (le prix est le seul critère). Grand nombre d’acheteurs et de vendeurs. Marché bien organisé (échanges observables, faibles coûts de recherche). Pas d’asymétrie d’information sur la qualité du produit. 2.3 Les firmes prennent le prix comme donné Demande envers une firme Les firmes produisent un produit homogène. Les consommateurs identifient facilement la firme la moins chère. Condition d’optimalité de l’offre P* = Coût Marginal (Cm). Si P* > Cm, la firme augmente sa production. Si P* < Cm, la firme diminue sa production. 2.4 Offre et équilibre Agrégation de l’offre Chaque firme calcule son offre optimale à un prix donné. L’offre agrégée est la somme des offres individuelles. Exemple des boulangeries 50 boulangeries, chacune produisant 120 pains à 2,35€. Offre totale à ce prix : 6000 pains. Définition de la courbe d’offre agrégée Représente la quantité totale produite par toutes les firmes pour chaque niveau de prix. 2.5 Propriétés de l’équilibre  Signal-prix : P* incite chaque boulanger à produire la quantité demandée. Profit positif pour chaque boulanger à P*. 2.6 Équilibre : Allocation du surplus Surplus à l’échange Surplus des consommateurs : différence entre la propension à payer (PAP) et P*. Surplus des producteurs : différence entre le prix de marché et le coût de production. Propriétés de l’équilibre concurrentiel Prix = coût marginal de la dernière unité produite = PAP de l’acheteur marginal. Distribution du surplus dépend des élasticités de l’offre et de la demande. 2.7 Effet d’un choc sur la demande ou sur l’offre Facteurs influençant la courbe de demande PIB, évolution des autres biens, environnement, etc. Facteurs influençant la courbe d’offre Prix des inputs, innovation technologique. 2.8 Effet d’une intervention sur le marché : prix plafond et prix plancher Variation du surplus social Politique de prix plafond : crée une pénurie, affecte le surplus des consommateurs et des producteurs. Exemple du contrôle des loyers Prix plafond en dessous du niveau de marché, impact sur l’offre. Prix minimaux Politique gouvernementale pour élever les prix, impact sur la distribution du surplus. 2.9 Ce qu’il faut retenir La concurrence élimine le pouvoir de marché.  Loi du prix unique : un seul prix se forme si le marché fonctionne bien. À l’équilibre, offre = demande et P* = coût marginal. L’équilibre concurrentiel est Pareto-efficace, mais pas nécessairement désirable. Les interventions modifiant le prix d’équilibre peuvent générer une perte d’efficacité. III. LES FIRMES PRENNENT LE PRIX COMME DONNÉ Demande envers une firme en concurrence Vendeurs : Firmes qui fabriquent un produit homogène (exemples : pétrole , acier , riz ). Les consommateurs peuvent facilement identifier la firme la moins chère. Les firmes doivent prendre le prix comme donné. Bien que la courbe de demande soit décroissante, chaque firme perçoit une courbe de demande qui est plate. Exemple de boulangeries Considérons une grande ville avec de nombreuses petites boulangeries. Les boulangeries proposent un pain similaire. Le prix du pain est de P = 2,35 €. Chaque boulangerie est preneuse de prix. Condition d’optimalité de l’offre d’une firme en concurrence La firme fait face à une courbe de demande spécifique qui est une droite horizontale à P*. La production optimale est telle que : P = Coût Marginal (Cm) * Si P* > Cm, la firme a intérêt à augmenter sa production. Si P* < Cm, la firme a intérêt à diminuer sa production. La firme maximise son profit quand P = Cm *. Réaction aux signaux de prix  Comment doit réagir le boulanger si P* monte à 3,20 € ou chute à 1,52 € ? La courbe d’offre d’une firme représente la quantité maximisant le profit pour chaque niveau de prix. Agrégation de l’offre Pour un prix donné, chaque firme calcule son offre optimale. L’offre agrégée à ce prix est la somme des offres individuelles. Exemple avec 50 boulangeries : À P = 2,35 €, chaque boulangerie produit 120 pains , générant une offre totale de 6000 pains. À P = 1,52 €, chaque boulangerie produit 66 pains , générant une offre totale de 3300 pains. Propriétés de l’équilibre Le signal-prix P = 2 € * incite chaque boulanger à produire la quantité demandée. Il n’y a pas d’organisation centralisée pour dicter les actions des boulangers et des consommateurs. À P = 2 €, le profit de chaque boulanger est positif , ce qui lui confère une rente. IV. OFFRE ET ÉQUILIBRE 1. Agrégation de l'offre Pour un prix donné , chaque firme calcule son offre optimale. L'offre agrégée à ce prix est la somme des offres individuelles. En répétant ce calcul pour tous les niveaux de prix, on obtient la courbe d'offre agrégée. Exemple : Si 50 boulangeries produisent 120 pains chacune à 2,35€, l'offre totale est de 6000 pains. 2. La courbe d'offre agrégée Définition : La courbe d'offre agrégée donne la quantité totale produite par l'ensemble des firmes pour chaque niveau de prix.  Remarques : Les entreprises avec une courbe de coût marginal élevée ne vendront pas beaucoup. Le marché cherche toujours à produire là où c'est moins cher. 3. Propriétés de l'équilibre Le signal-prix P = 2€ * incite chaque boulanger à produire la quantité demandée. Il n'y a pas d'organisation centralisée pour diriger les actions des boulangers et des consommateurs. À 2€, chaque boulanger réalise un profit positif et dispose d'une rente. 4. Équilibre : Allocation du surplus Surplus à l'échange : Les consommateurs « infra-marginaux » ont une propension à payer (PAP) supérieure à P*. Leur surplus est la différence entre leur PAP et P*. Surplus des consommateurs : Mesuré par la surface entre la courbe de demande et le prix de marché. Surplus des producteurs : Mesuré par la surface entre la courbe d'offre et le prix de marché. 5. Propriétés de l'équilibre concurrentiel Prix = coût marginal de la dernière unité produite = PAP de l'acheteur marginal. Force du signal-prix : P* = Cm incite les consommateurs à internaliser le coût collectif. P* = PAP marginale incite les producteurs à produire des biens valorisés par les consommateurs. 6. Distribution du surplus L'équilibre concurrentiel est Pareto-efficace , mais le surplus peut être mal partagé. Le partage dépend des élasticités de l'offre et de la demande. Surplus des consommateurs plus fort si la demande est peu élastique. 7. Effet d'un choc sur la demande ou sur l'offre En l'absence de choc, le prix d'équilibre reste inchangé. La courbe de demande est affectée par : PIB , évolution des autres biens, environnement, etc. La courbe d'offre est affectée par : Prix des inputs , innovation technologique, etc. 8. Effet d'une intervention sur le marché : prix plafond et prix plancher Variation du surplus social : Mesurer les gains et pertes de surplus des consommateurs et producteurs. Prix plafond : Crée une pénurie (augmentation de la demande, baisse de l'offre). Baisse du surplus des producteurs et variation ambiguë du surplus des consommateurs. Prix minimum : Augmente le prix mais réduit la quantité, affectant la distribution du surplus. Exemple : salaire minimum entraîne chômage pour certains travailleurs. 9. Récapitulatif La concurrence élimine le pouvoir de marché : chaque acteur prend le prix comme donné. Loi du prix unique : Un seul prix se forme si le marché fonctionne bien. À l'équilibre, offre = demande et P = coût marginal *. L'équilibre est modifié par des chocs sur l'offre ou la demande. Les interventions modifiant le prix d'équilibre peuvent générer une perte d'efficacité (perte sèche). V. ÉQUILIBRE : ALLOCATION DU SURPLUS Surplus à l’échange Surplus à l’échange : Différence entre la propension à payer (PAP) des consommateurs et le prix d’équilibre (P*).  Consommateurs infra-marginals : Ceux dont la PAP est supérieure à P*. Ils étaient prêts à payer jusqu’à PAP pour le bien. Ils ne paient que P*, ce qui leur génère un surplus à l’échange. Surplus des consommateurs Définition : Avantage total que les consommateurs reçoivent au-delà du prix payé. Exemple : Prix de marché : 5 €. Un consommateur prêt à payer 9 € : Surplus = 9 € - 5 € = 4 €. Représentation graphique : Surface entre la courbe de demande et le prix de marché. Mesure : Avantage net total des consommateurs. Surplus des producteurs Définition : Avantage total que les producteurs reçoivent au-delà de leurs coûts de production. Exemple : Coût de production : 3 €. Prix de vente : 5 € : Surplus = 5 € - 3 € = 2 €. Représentation graphique : Surface entre la courbe d’offre et le prix de marché. Mesure : Avantage net total des producteurs. Propriétés de l’équilibre concurrentiel Conditions : P = Coût marginal (Cm) * de la dernière unité produite. P = PAP * de l’acheteur marginal. Incitations : Les consommateurs internalisent le coût collectif de leur consommation. Les producteurs sont incités à produire des biens valorisés par les consommateurs. Distribution du surplus Efficacité de l’équilibre : L’équilibre concurrentiel est Pareto-efficace , mais la distribution du surplus peut être inégale. Facteurs influençant la distribution : Élasticité de la demande : Plus la demande est inélastique, plus le surplus des consommateurs est élevé. Élasticité de l’offre : Influence la capacité des producteurs à bénéficier d’un surplus. Effets d’un choc sur la demande ou sur l’offre Changements de prix : En l’absence de choc, le prix d’équilibre reste stable. Facteurs affectant la demande : PIB, évolution des biens, environnement, etc. Facteurs affectant l’offre : Prix des inputs, innovations technologiques, etc. Effets d’une intervention sur le marché Prix plafond : Crée une pénurie : Augmentation de la demande et baisse de l’offre. Impact ambigu sur le surplus des consommateurs. Prix plancher : Augmente le prix, mais réduit la quantité échangée. Pertes de surplus pour les consommateurs et producteurs. Perte sèche : Mesure de l’inefficacité des contrôles de prix, calculée par l’aire des triangles de perte. Résumé des points clés Concurrence : Élimine le pouvoir de marché, chaque acteur prend le prix comme donné. Loi du prix unique : Un seul prix se forme si le marché fonctionne bien. Équilibre : Offre = demande, P* = coût marginal. Efficacité : L’équilibre est Pareto-efficace, mais pas nécessairement désirable. Interventions : Modifications du prix d’équilibre peuvent entraîner une perte d’efficacité. VI. EFFET D’UN CHOC SUR LA DEMANDE OU SUR L’OFFRE Facteurs influençant la demande PIB : Une augmentation du PIB peut accroître la demande pour certains biens. Évolution des autres biens : Les biens substituts ou complémentaires peuvent influencer la demande. Environnement : Les changements environnementaux peuvent affecter les préférences des consommateurs. Découverte de bienfaits : La prise de conscience des avantages d'un produit peut augmenter sa demande. Facteurs influençant l'offre Prix des inputs : Une hausse des coûts des matières premières peut réduire l'offre. Innovation technologique : Les avancées technologiques peuvent accroître l'efficacité de production, augmentant ainsi l'offre. Exemple : Prix réel des études universitaires aux États-Unis Augmentation de 55 % entre 1970 et 2002. Hausse des coûts : Modernisation des infrastructures et augmentation des salaires, entraînant une baisse de l'offre. Augmentation du nombre d'étudiants : Plus de lycéens poursuivent des études supérieures, entraînant une hausse de la demande. Conséquences des chocs sur le marché En l'absence de chocs, le prix d'équilibre reste stable. Un choc sur la demande ou l'offre modifie l'équilibre : Choc positif sur la demande : Déplacement de la courbe de demande vers la droite, entraînant une augmentation du prix et de la quantité échangée. Choc négatif sur l'offre : Déplacement de la courbe d'offre vers la gauche, entraînant une augmentation du prix et une diminution de la quantité échangée. Résumé des effets des chocs | Type de choc | Effet sur la demande | Effet sur l'offre | Conséquence sur le prix | Conséquence sur la quantité | |-----------------------|----------------------|-------------------|-------------------------|--- --------------------------| | Choc positif | Augmentation | Stable | Augmentation | Augmentation | | Choc négatif | Stable | Diminution | Augmentation | Diminution | | Choc négatif sur la demande | Diminution | Stable | Diminution | Diminution | | Choc positif sur l'offre | Stable | Augmentation | Diminution | Augmentation | Conclusion : Les chocs sur l'offre et la demande entraînent des ajustements dans les prix et les quantités échangées sur le marché, affectant ainsi l'équilibre concurrentiel. VII. EFFET D’UNE INTERVENTION SUR LE MARCHÉ : PRIX PLAFOND ET PRIX PLANCHER Variation du surplus social Mesure des effets : Pour évaluer l'impact d'une politique gouvernementale sur le bien-être social, on analyse les gains et pertes de surplus des consommateurs et des producteurs. La variation du surplus des consommateurs : prix plafond Définition : Un prix plafond est un prix maximum fixé par le gouvernement, inférieur au prix de marché. Conséquences : Pénurie : Augmentation de la quantité demandée et diminution de la quantité produite. Impact sur les consommateurs : Certains consommateurs ne peuvent plus acheter le bien ou sont rationnés, entraînant une baisse de leur surplus. D'autres consommateurs bénéficient d'un prix plus bas, augmentant leur surplus. Conclusion : Variation ambiguë du surplus des consommateurs. La variation du surplus des producteurs : prix plafond  Impact sur les producteurs : Certains producteurs vendent moins et à un prix plus bas, entraînant une baisse de leur surplus. D'autres producteurs quittent le marché, ce qui réduit encore leur surplus. Conclusion : Perte du surplus des producteurs. Contrôle des prix et effets sur le bien-être : prix plafond Perte nette de surplus : La perte de surplus des producteurs n'est jamais compensée par l'augmentation du surplus des consommateurs, entraînant une perte nette de surplus pour la société (zones B + C). Mesure de l'inefficacité : Cette perte totale de surplus est une indication de l'inefficacité des contrôles de prix. Exemple : contrôle des loyers Définition : Un prix plafond sur les loyers est souvent utilisé pour limiter les augmentations de loyer. Efficacité : L'efficacité dépend de l'offre ; si l'offre est très inélastique, l'effet peut être favorable. Les prix minimaux Définition : Les politiques gouvernementales peuvent également chercher à établir un prix minimum, supérieur au niveau d'équilibre. Exemples : Salaires minimaux. Régulations dans le transport aérien. Politiques agricoles.  Conséquences : Augmentation des prix : Le prix augmente, mais la quantité échangée diminue. Impact sur le surplus : Pertes de surplus des consommateurs : A + B (augmentation du prix pour la quantité achetée et quantité non achetée). Gains de surplus des producteurs : A - C (augmentation du prix pour la quantité vendue et quantité non vendue). Perte sèche : Les triangles B et C représentent une perte d’efficacité due à l'imposition d'un prix supérieur au prix d'équilibre. Exemple : salaire minimum Définition : Un salaire minimum fixé au-dessus du salaire d'équilibre. Conséquences : Diminution de la demande de travail par les entreprises, entraînant du chômage. Les travailleurs qui conservent leur emploi bénéficient d'un salaire plus élevé. VIII. CE QU’IL FAUT RETENIR La concurrence élimine le pouvoir de marché : chaque acteur prend le prix comme donné. Loi du prix unique : Si le marché fonctionne bien, un seul prix se formera. À l’équilibre , offre = demande. À l’équilibre , P * = coût marginal. L’équilibre concurrentiel est Pareto-efficace , mais pas nécessairement désirable. L’équilibre est modifié suite à des chocs sur les paramètres qui influencent l’offre ou la demande. Les interventions modifiant le prix d’équilibre sont susceptibles de générer une perte d’efficacité (perte sèche).