Summary

Ce document traite des différents types de protection solaire, en fonction du type de peau et de l'exposition. Il explique quand il est nécessaire de renouveler l'application d'un produit solaire et présente un synopsis sur les PPS et les cancers cutanés.  Il traite également des risques potentiels liés à l'utilisation des filtres solaires.

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Sujets sensibles au soleil (phototype II) : protection moyenne pour les expositions modérées, haute pour les expositions importantes et très haute pour les expositions intenses ; Sujets de sensibilité intermédiaire (phototype III) (majorité de la population française) : photoprotection faible pour...

Sujets sensibles au soleil (phototype II) : protection moyenne pour les expositions modérées, haute pour les expositions importantes et très haute pour les expositions intenses ; Sujets de sensibilité intermédiaire (phototype III) (majorité de la population française) : photoprotection faible pour les expositions modérées, moyenne pour les expositions importantes et haute pour les expositions intenses ; Pour les peaux résistantes (phototypes IV et V) : photoprotection faible pour les expositions modé- rées et importantes et moyenne pour les expositions intenses. 5) Quand faut-il renouveler l'application d'un PPS ? Après un bain, une activité physique, une sudation intense, l'application du PPS doit être renouvelée. La recommandation d'un renouvellement des applications toutes les deux heures ne repose sur aucune base démontrée. Les recommandations de l'OMS, reprises par la HAS, préco- nisent une « réapplication régulière au cours d'une journée à l'extérieur ». La HAS a établi pour sa part des recommandations de bon usage des produits solaires à l'attention des utili- sateurs. Ce bon usage des PPS s'inscrit dans des conseils plus généraux de comportement adapté face aux expositions au soleil : utiliser la protection vestimentaire, ne pas prolonger les expositions sous prétexte d'avoir mis un PPS, ne pas réduire la quantité appliquée sous prétexte d'avoir choisi un très haut SPF, nécessité d'une protection en cas de faible couverture nuageuse. Elles précisent aussi les heures où il convient d'éviter les expositions solaires (12 h-16 h en France métropolitaine) (figure 20.2). 5) PPS et cancers cutanés ? Il apparaît que l'usage régulier d'un PPS réduit la survenue des kératoses actiniques et des carcinomes épidermoïdes et que, au moins dans la population générale, un PPS de protection faible à moyenne est suSisant pour obtenir un tel résultat. Cette constatation est logique puisque la survenue de ces lésions est directement liée à la dose totale d'UV reçue et aux doses reçues les années précédant cette survenue. À l'inverse, cette protection n'est pas retrouvée pour le carci-nome basocellulaire où le rôle du soleil est plus complexe à analyser, avec une apparition non corrélée aux expositions des années immédiatement précédentes. Enfin, la cohorte australienne a montré que l'utilisation régulière pendant cinq ans de ce PPS de SPF 15 prévenait la survenue de méla- nomes les années postérieures. Aucune étude ne montre un tel résultat avec un PPS de très haute protection. Dans les recommandations établies par la FDA (Food and Drug Administration) entrées en vigueur en 2012 aux États-Unis, il est précisé que les PPS de SPF supérieur à 15 et oSrant une couverture UVA peuvent revendiquer une eSicacité dans la prévention des cancers cutanés ; rappe- lons qu'aux États-Unis, les PPS ont le statut de médicament. C) Les produits de protection solaire sont-ils dangereux ? 1) Tolérance locale Les filtres solaires sont connus depuis longtemps pour être à l'origine de dermites allergiques de contact, de dermites irritatives et de photosensibilisation ; la répétition des appli- cations majore ces risques.

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