Introduction à la Gestion PDF

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This document provides an introduction to management, focusing on entrepreneurship. It covers topics like the definition of entrepreneurship, its importance in preparation, and its cultural aspects in the context of a module. It also includes a summary, chapters, and various aspects related to this field.

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INTRODUCTION À LA GESTION Mme BRAHIM Module 30H UFR Sciences économiques et sociales Sommaire - Module Chapitre 1 : L’entrepreneuriat et la culture entrepreneuriale Chapitre 2 : Finalité & RSE des entreprises Chapitre 3 : Parties...

INTRODUCTION À LA GESTION Mme BRAHIM Module 30H UFR Sciences économiques et sociales Sommaire - Module Chapitre 1 : L’entrepreneuriat et la culture entrepreneuriale Chapitre 2 : Finalité & RSE des entreprises Chapitre 3 : Parties prenantes et gouvernement de l’entreprise Chapitre 4 : Processus de Gestion de l’entreprise Chapitre 5 : Pensée gestionnaire et les compétences des gestionnaires Chapitre 6 : Gestion des ressources humaines (GRH) Chapitre 1 : L’entrepreneuriat et la culture entrepreneuriale Sommaire Introduction I. Vers une définition de l’entrepreneuriat (partie théorique) II. L’importance de la préparation à l’entrepreneuriat (les 7 étapes) III. La culture entrepreneuriale Citations « L’entrepreneuriat n’est pas une science ni un art, c’est une pratique » (Peter DRUCKER) « Chaque bonne réalisation, grande ou petite, connaît ses périodes de corvées et de triomphes; un début, un combat et une victoire » (Mahatma GANDHI) Introduction L’entrepreneuriat, c’est… Saisir une opportunité Avoir confiance en son idée Introduction Être entrepreneur, c’est… Savoir prendre des risques Décider Innover Être créatif Être visionnaire Introduction Les termes liés à l’entrepreneuriat Entreprendre : se décider à faire une chose et s’engager dans son exécution (Ex: un étudiant entreprend des études, un voyage…). Entreprise : unité économique et juridique de production et de commercialisation (biens et services). Entrepreneur : l’entrepreneur est une personne physique qui prend le risque de réunir des capitaux et des hommes, et qui a pour but de réaliser un certain nombre d’objectifs économiques. I. Vers une définition de l’entrepreneuriat Les travaux de A. FAYOLLE (2004) tentent de trouver un cadre intégrateur dans un champ de recherche encore fragmenté. Il considère que les théories autour de l’entrepreneuriat peuvent être classées en 4 paradigmes liés et complémentaires : 1) Le paradigme de l’opportunité d’a aires : Auteurs principaux BYGRAVE, HOFER (1991) , TIMMONS, SHANE et VENKATARAMAN (2000). L’entrepreneur dans cette conception est quelqu’un qui perçoit, évalue et exploite des opportunités d’a aires (source de création de valeur, ce qui exclut de fait le secteur non lucratif), par la création d’une organisation et/ou le contrôle de ressources permettant de les exploiter. 2) Le paradigme de la création d’une organisation : Auteurs : VERSTRAETE, BYGRAVE et HOFER, GARTNER « L’entrepreneuriat est vu comme un phénomène conduisant à la création d’une organisation impulsée par un ou plusieurs individus s’étant associés pour l’occasion » (VERSTRAETE 2003). 3) Le paradigme de la création de valeur : Selon BRUYAT (1993,1994), le champ de l’entrepreneuriat repose sur la relation liant un individu (l’entrepreneur) et la valeur que ce dernier créée (nouvelle organisation, nouveau produit…). 4) Le paradigme de l’innovation: Selon CARLAND, HOY, BOULTON, l’innovation est ce qui distingue les entrepreneurs des managers. Et selon JULIEN et MARCHESNAY « l’innovation constitue le fondement de l’entrepreneuriat puisque celui-ci suppose des idées nouvelles pour o rir ou produire de nouveaux B/S ou encore, réorganiser l’entreprise ». I. Vers une définition de l’entrepreneuriat Tous ces paradigmes sont liés et la définition de l’entrepreneuriat fait apparaitre ces 4 aspects L’acte de La saisie de création La création L’innovation l’opportunité d’une de la valeur organisation La définition de A. FAYOLLE (2005) : l’entrepreneuriat est « l’initiative portée par un individu (ou plusieurs individus s’associant pour l’occasion) construisant ou saisissant une opportunité d’affaires (…) dont le profit n’est pas forcément d’ordre pécuniaire, par l’impulsion d’une organisation pouvant faire naître une ou plusieurs entités et créant de la valeur nouvelle pour les parties prenantes auxquelles le projet s’adresse ». II. L’importance de la préparation à l’entrepreneuriat Les 7 étapes de la création d’une entreprise 1. Trouver une idée 2. Réaliser une étude de marché 3. Monter un business plan 4. Chercher des financements 5. Trouver des aides et des subventions 6. Choisir un statut juridique 7. Réaliser les formalités administratives auprès du CFE III. La culture entrepreneuriale A. Quelques chi res Au niveau de la société et de l’économie dans son ensemble, on assiste à une véritable mode de l’entrepreneuriat perçu comme source de dynamisme pour une économie en berne et surtout comme la solution à tous les maux économiques et sociaux de la France (emploi, croissance et innovation). Le nombre annuel de créations d’entreprises en France n’a cessé de croitre (+187% entre 2000 et 2010) avant de décroitre à nouveau en 2011 (-12%) et de se stabiliser autour de 550 000 créations depuis 2012. En 2017, la création d’entreprises est dynamique (591 000 créations d’entreprise) et en 2018 une hausse record de +17% avec 691 000 créations d’entreprises. La France est devenue la première « productrice » de startups en Europe. Les auto-entrepreneurs représentent plus de la moitié des créations annuelles mais leur nombre a connu un fort ralentissement en 2015 et 2016 suite à l’encadrement de leur statut avec la loi Pinel du 18 juin 2014; appellation d’auto-entrepreneur disparaitra au profit de « micro- entrepreneur ». III. La culture entrepreneuriale B. L’esprit entrepreneurial L’entrepreneuriat se développe de plus en plus en France… L’entrepreneuriat est avant tout une mentalité, un état d’esprit => certains individus aiment prendre des risques, saisir des opportunités, les exploiter et les transformer en créant de la valeur, en développant des nouveautés (innovations)… Mais cela ne su t pas => il faut également Une forte détermination De fortes aptitudes et compétences Des valeurs importantes Disposer d’idées et d’un marché III. La culture entrepreneuriale C. L’entrepreneuriat, recouvre de multiples réalités Au sens strict, l’entrepreneuriat recouvre la création d’entreprise mais cette dernière est à multiples facette. Il existe 3 types de situations : La création « ex nihilo » : par un individu ou un groupe, entité nouvelle créée; La reprise d’entreprise : création d’une entreprise reprenant partiellement ou totalement les activités et les actifs d’une entreprise ancienne. La réactivation d’entreprises : redémarrage des entreprises en sommeil. NB : d’autres formes variées existent comme la création de filiale, création par franchise… Mais le champ de l’entrepreneuriat ne s’arrête pas, on voit émerger la notion de comportement entrepreneurial voire d’entrepreneuriat organisationnel à travers les notions de « structure projet », d’essaimage, d’intrapreneuriat et d’extrapreneuriat. III. La culture entrepreneuriale C. L’entrepreneuriat, recouvre de multiples réalités 1. L’intrapreneuriat Définition L’intrapreneuriat est considéré comme de l’entrepreneuriat, une dynamique entrepreneuriale dans le contexte d’une organisation déjà établie (ANTONCIC et HIRSICH, 2000, 2001). « L’intrapreneuriat désigne une capacité collective et organisationnelle pour encourager et accompagner la prise d’initiatives, à tous niveaux dans une entreprise » (Thierry PICQ, 2005). « La mise en œuvre d’une innovation par un employé, un groupe d’employés ou tout individu travaillant sous le contrôle de l’entreprise » (CARRIER, 1997). III. La culture entrepreneuriale C. L’entrepreneuriat, recouvre de multiples réalités Les objectifs de l’intrapreneuriat Les objectifs principaux de l’entrepreneuriat seraient donc de combiner les avantages de la PME (agilité, opportunisme) et ceux de la grande entreprise (ressources importantes). En général, une grande entreprise s’engageant dans une dynamique intrapreneuriale poursuit deux principaux axes : La dynamisation de la gestion des RH en faisant des salariés des agents de changement, libérer l’énergie entrepreneuriale des équipes. L’encouragement de l’innovation et le business développement, libérer la créativité pour repérer des opportunités et ainsi développer de nouveaux business. III. La culture entrepreneuriale C. L’entrepreneuriat, recouvre de multiples réalités 2. Extrapreneuriat et essaimage Définition L’extrapreneuriat est la création d’une entreprise issue d’une organisation parente et s’appuyant de manière formelle ou informelle sur des actifs tangibles ou intangibles issus de cette organisation. LEGRAIN (2007) : « L’extrapreneuriat est le processus de croissance, de création d’entreprise, et de revitalisation d’une entreprise, mené à l’extérieur de celle-ci, sa mission consiste à aider à la création et au développement d’entités juridiquement autonomes avec lesquelles elle travaille en réseau » En France, on a tendance à assimiler l’extrapreneuriat à l’essaimage. Selon l’ACPE : l’essaimage désigne le soutien (financier, formation, accompagnement, appuis logistiques…) apporté par une entreprise à ses salariés pour la création ou la reprise d’une entreprise. En 2010, l’INSEE a mesuré qu’un tiers des créateurs d’entreprises (à plusieurs) étaient salariés dans une entreprise avant de créer leur entreprise. III. La culture entrepreneuriale C. L’entrepreneuriat, recouvre de multiples réalités 2. Extrapreneuriat et essaimage Les di érentes formes d’extrapreneuriat - L’extrapreneuriat social : est souvent un extrapreneuriat « appauvri » dans le sens où il est mobilisé dans le cadre des restructurations, une gestion « à froid » ou « à chaud » des e ectifs. Ex : Orange - L’extrapreneuriat de désinvestissement : s’inscrit dans une stratégie de recentrage, lorsque les entreprises souhaitent abandonner certains DAS. Ex : Toyota - L’extrapreneuriat technologique : est le fait pour une entreprise de chercher à valoriser une technologie développée en interne. De ce fait l’extrapreneuriat peut être le suivi de l’intrapreneuriat. Leviers et freins de l’extrapreneuriat Les avantages dont dispose le salarié : une information cumulée dans son organisation parente qui lui permet de faciliter la construction d’une opportunité entrepreneuriale; l’accès à un ensemble d’informations et de connaissances sur lesquels il peut s’appuyer lors de la création d’entreprise et un transfert de ressources tangibles et intangibles. A l’inverse des freins importants restent présents pour développer l’extrapreneuriat : le salarié acteur est finalement « un perturbateur », un élément de source « de divergence », qui se heurte aux règles préétablies en cherchant à faire bouger les choses. De plus, le salarié acteur doit établir un processus de « désencastrement ». Il doit faire le lien avec d’autres réseaux en externe à l’entreprise. Conclusion L’entrepreneuriat renvoie à di érents termes (entreprendre, entreprise…) ; Les qualités de l’entrepreneur (visionnaire, créatif, innovateur…) ; La définition de l’entrepreneur (à partie des 4 paradigmes) La préparation de la création d’entreprise est importante et nécessite le respect de 7 étapes. La culture entrepreneuriale est très développée en France et va jusqu’à intégrer l’interne des entreprises (intrapreneuriat, extrapreneuriat) et même les dépasser pour former un réseau d’entreprises.

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