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Summary

Ce document est un guide d'étude sur l'histoire du Canada, couvrant les explorateurs français au XVIIIe siècle et les loyalistes. Il aborde des sujets tels que la traite des fourrures, les conflits entre la France et la Grande-Bretagne et l'Acte de Québec.

Full Transcript

14 Votre guide d’étude sur la citoyenneté canadienne L’histoire du Canada En 1604, les explorateurs français Pierre de Monts et Samuel de Champlain fondent le premier établissement européen au nord de la Floride – premièrement à l’île Sainte-Croix (aujourd’hui dans le Maine), puis à Port-Royal, en A...

14 Votre guide d’étude sur la citoyenneté canadienne L’histoire du Canada En 1604, les explorateurs français Pierre de Monts et Samuel de Champlain fondent le premier établissement européen au nord de la Floride – premièrement à l’île Sainte-Croix (aujourd’hui dans le Maine), puis à Port-Royal, en Acadie (aujourd’hui en Nouvelle-Écosse). En 1608, Champlain bâtit une forteresse sur l’emplacement actuel de la ville de Québec. Les colons doivent résister au climat rigoureux. Grâce à Champlain, les colons se sont alliés aux Algonquins, aux Montagnais et aux Hurons, ennemis historiques des Iroquois; ces derniers ont formé une confédération de cinq, puis de six Premières Nations, qui s’est battue contre les Français pendant un siècle. Les Français et les Iroquois ont conclu la paix en 1701. Après la guerre, la Grande-Bretagne donne à la colonie le nom de « Province de Québec ». Les francophones catholiques, appelés habitants ou Canadiens, cherchent à préserver leur mode de vie au sein de l’Empire britannique anglophone dirigé par des protestants. Camp indien au temps de la traite des fourrures (Ci-contre) Jean Cabot, Italien ayant immigré en Angleterre, est le premier à tracer la carte de la côte atlantique du Canada. Il débarque à Terre-Neuve ou à l’île du Cap-Breton en 1497 et prend possession de cette nouvelle terre au nom de l’Angleterre. Les Anglais ne commencent à s’y établir qu’en 1610 LA Lutte pour un continent En 1670, le roi Charles II d’Angleterre accorde à la Compagnie de la Baie d’Hudson l’exclusivité du commerce dans le bassin hydrographique se déversant dans la baie d’Hudson. Durant les 100 années qui suivent, la Compagnie fait concurrence aux négociants établis à Montréal. Les hommes habiles et courageux qui se déplacent en canot, appelés voyageurs ou coureurs des bois, forment de solides alliances avec les Premières Nations. Les premiers Européens Les Vikings d’Islande, qui ont colonisé le Groenland il y a 1 000 ans, ont aussi atteint le Labrador et l’île de Terre-Neuve. Les vestiges de leur établissement, l’Anse aux Meadows, sont un site du patrimoine mondial. L’exploration européenne commence véritablement en 1497, avec l’expédition de Jean Cabot, le premier à dessiner une carte de la côte Est du Canada. Un fleuve est exploré, le Canada trouve son nom De 1534 à 1542, Jacques Cartier traverse trois fois l’Atlantique, revendiquant des terres pour le roi de France, François Ier. Cartier entend deux guides qu’il a capturés prononcer le mot iroquois kanata, qui signifie « village ». Dès les années 1550, on voit apparaître le nom Canada sur les cartes. Les colonies anglaises établies dès le début du dix-septième siècle le long de la côte atlantique finissent par devenir plus riches et plus peuplées que la Nouvelle-France. Au dix-huitième siècle, la France et la Grande-Bretagne se font la guerre pour devenir maîtres de l’Amérique du Nord. En 1759, les Britanniques gagnent la bataille des plaines d’Abraham à Québec, marquant ainsi la fin de l’Empire français en Amérique. Les commandants des deux armées, le brigadier James Wolfe et le marquis de Montcalm, sont tués tandis qu’ils mènent leurs troupes au combat. Une tradition d’accommodement Afin de mieux administrer la majorité catholique romaine francophone, le Parlement britannique adopte l’Acte de Québec en 1774. L’un des fondements constitutionnels du Canada, l’Acte de Québec adapte les principes des institutions britanniques à la réalité de la province. Il accorde la liberté religieuse aux catholiques et leur permet d’exercer des fonctions officielles, une pratique non autorisée en Grande-Bretagne à l’époque. L’Acte de Québec prévoit que les règles juridiques françaises seront de nouveau appliquées pour les affaires civiles, et que les règles juridiques anglaises continueront d’être appliquées pour les affaires criminelles. (De gauche à droite) Le comte de Frontenac refuse de livrer Québec aux Anglais en 1690, déclarant : « Je n’ai point de réponse à faire à votre général que par la bouche de mes canons… » Pierre Le Moyne, sieur d’Iberville, était un héros important de la NouvelleFrance; il a remporté de nombreuses victoires sur les Anglais, de la baie James au nord à Nevis dans les Caraïbes, à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle Sir Guy Carleton (lord Dorchester) a, en tant que gouverneur du Québec, défendu les droits des Canadiens, repoussé l’invasion américaine de Québec de 1775 et supervisé la migration des loyalistes vers la Nouvelle-Écosse et le Québec en 17821783 Les loyalistes de l’empire-uni En 1776, les treize colonies britanniques au sud du Québec proclament leur indépendance et forment les États-Unis. L’Amérique du Nord est de nouveau divisée par la guerre. Plus de 40 000 personnes fidèles à la Couronne, les « loyalistes », fuient l’oppression de la Révolution américaine afin de s’établir en Nouvelle-Écosse et au Québec. Joseph Brant conduit des milliers d’Indiens mohawks loyalistes au Canada. Les loyalistes sont notamment d’origine hollandaise, allemande, britannique, scandinave, autochtone et d’autres origines, et de confession presbytérienne, anglicane, baptiste, méthodiste, juive, quaker et catholique. Quelque 3 000 loyalistes noirs, esclaves ou affranchis, viennent vers le nord à la recherche d’une vie meilleure. Par la suite, certains Néo-Écossais noirs, ayant reçu des terres stériles, se sont rendus en Afrique de l’Ouest en 1792 afin d’y établir Freetown, en Sierra Leone, nouvelle colonie britannique pour les esclaves affranchis. na da Les Français et les Autochtones collaborent à l’important commerce de la traite des fourrures, stimulé par la forte demande pour les peaux de castor en Europe. Des dirigeants exceptionnels, comme Jean Talon, Monseigneur de Laval et le comte de Frontenac, bâtissent en Amérique du Nord un empire français qui s’étend de la baie d’Hudson au golfe du Mexique. (Ci-dessus) Jacques Cartier est le premier Européen à explorer le fleuve SaintLaurent et à découvrir les lieux sur lesquels seront fondées les villes de Québec et de Montréal La province de Québec Ca L’arrivée des négociants en fourrures, des missionnaires, des soldats et des colons européens modifie à jamais le mode de vie autochtone. Un grand nombre d’Autochtones meurent de maladies transmises par les Européens, contre lesquelles ils ne sont pas immunisés. Malgré tout, durant les 200 premières années de leur coexistence, Autochtones et Européens forment des liens économiques, religieux et militaires solides qui jettent les bases du Canada. La Nouvelle-France royale r le Lorsque les Européens arrivent au Canada, ils constatent que toutes les régions sont habitées par des peuples autochtones, qu’ils appellent « Indiens », car les premiers explorateurs croyaient avoir atteint les Indes orientales. Ces peuples vivent de la terre, certains de la chasse et de la cueillette, d’autres, de l’agriculture. Les Hurons-Wendats de la région des Grands Lacs sont, comme les Iroquois, des agriculteurs et des chasseurs. Les Cris et les Dénés du NordOuest sont des chasseurs-cueilleurs. Les Sioux sont des nomades qui suivent les troupeaux de bisons. Les Inuits se nourrissent des animaux sauvages de l’Arctique. Les Autochtones de la côte Ouest font sécher et fumer le poisson pour le conserver. Les groupes autochtones se font souvent la guerre pour agrandir leur territoire, maîtriser les ressources et accroître leur prestige. Dé cou vri Les peuples autochtones 15

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