Cours de Droit des Affaires PDF

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Ce document présente un aperçu du droit des affaires, couvrant les principes fondamentaux à retenir, les différents points clés et les contrats d'affaires. Il est une ressource utile pour les étudiants en droit et ceux qui travaillent dans le domaine.

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Droit des affaires Séance 1 : Présentation et introduction du cours Les différents points à retenir : Le principe et les limites de la liberté d’entreprendre et de faire des affaires La définition du droit des affaires Les définitions de professionnel, non-professionne...

Droit des affaires Séance 1 : Présentation et introduction du cours Les différents points à retenir : Le principe et les limites de la liberté d’entreprendre et de faire des affaires La définition du droit des affaires Les définitions de professionnel, non-professionnel et consommateur La définition de la profession habituelle Le rappel sur le droit des contrats Les principaux contrats d’affaires Les exemples de grandes opérations juridiques de droit des affaires Les parties prenantes du droit des affaires 1. Le principe et les limites de la liberté d’entreprendre et de faire des affaires Principe : La liberté d'entreprendre est un droit fondamental en France, consacré pour la première fois par le décret d'Allarde en 1791. Elle permet à toute personne de créer une entreprise et de mener des activités commerciales, industrielles ou artisanales de manière autonome. Limites : La liberté d'entreprendre est encadrée par des restrictions : Restrictions légales : Certaines personnes ne peuvent exercer des activités commerciales, notamment en raison de leur statut (ex : mineurs, majeurs sous tutelle) ou de condamnations pénales qui interdisent l’exercice de professions indépendantes. Certaines activités nécessitent aussi des diplômes spécifiques ou des autorisations (ex : avocats, médecins). Restrictions conventionnelles : Des clauses de non-concurrence peuvent être insérées dans des contrats d'affaires, limitant ainsi la capacité d’une personne à exercer certaines activités concurrentes, à condition que cette limitation soit raisonnable en termes de temps et de territoire. Monopoles d'État : Certaines activités relèvent du monopole de l’État, comme les jeux de loterie ou l’énergie. 2. La définition du droit des affaires Le droit des affaires est une branche du droit privé qui regroupe l’ensemble des règles encadrant les activités commerciales, industrielles, et plus largement, les activités des acteurs économiques. Il vise à structurer les transactions commerciales, les relations entre professionnels, et les rapports entre entreprises et consommateurs. Le droit des affaires comprend plusieurs branches comme le droit commercial, le droit des sociétés, le droit des contrats commerciaux. L'élément central permettant d’identifier une situation relevant du droit des affaires est le critère de la "profession habituelle", qui caractérise une activité exercée régulièrement dans un cadre professionnel. 3. Définitions de professionnel, non-professionnel et consommateur Professionnel : Un professionnel est une personne physique ou morale qui agit dans le cadre de son activité commerciale, industrielle, artisanale… Cela signifie qu’elle exerce une activité régulière à des fins lucratives. Non-professionnel : Un non-professionnel est toute personne morale qui n'agit pas à des fins professionnelles. Elle ne possède pas d'expertise ni de finalité commerciale dans le contexte de la relation juridique. Consommateur : Le consommateur est une personne physique qui achète des biens ou des services pour un usage personnel et non dans le cadre de son activité professionnelle. En droit des affaires, les relations entre un professionnel et un consommateur sont soumises à une réglementation protectrice des droits du consommateur. 4. Définition de la profession habituelle La profession habituelle est une activité exercée de manière régulière, avec l’objectif de générer un revenu. Selon la jurisprudence de la Cour de cassation, elle désigne une occupation sérieuse et continue qui permet de subvenir aux besoins de l’existence. Cette notion est fondamentale en droit des affaires car elle permet de déterminer si une activité relève ou non du droit des affaires. 5. Rappel sur le droit des contrats Le contrat est un accord de volontés entre deux ou plusieurs parties, destiné à créer, modifier, transmettre ou éteindre des obligations. En droit des affaires, le contrat permet aux entreprises et aux professionnels de formaliser leurs relations. Voici quelques principes fondamentaux : Liberté contractuelle : Les parties sont libres de définir le contenu du contrat, sous réserve de respecter l’ordre public. Force obligatoire : Un contrat valablement conclu a force obligatoire pour les parties, qui sont tenues de le respecter. Responsabilité contractuelle : En cas de manquement à une obligation contractuelle, la partie fautive peut être tenue pour responsable et contrainte à des dommages-intérêts. 6. Les principaux contrats d’affaires Voici quelques exemples de contrats couramment rencontrés en droit des affaires : Contrat de vente : Un accord par lequel un vendeur s’engage à livrer un bien, et l’acheteur à le payer. Contrat de bail : Un contrat permettant à une personne d’utiliser un bien pour une durée limitée contre paiement d’un loyer. Contrat de licence : Dans le cadre de la propriété intellectuelle, il permet au titulaire d'un droit (marque, brevet) d’en autoriser l'usage à un tiers. Contrat de franchise : Une entreprise (franchiseur) accorde à une autre (franchisé) le droit d’utiliser sa marque et son savoir-faire contre une rémunération. 7. Exemples de grandes opérations juridiques de droit des affaires Fusions et acquisitions : Opérations complexes par lesquelles une entreprise en absorbe une autre (fusion-absorption) ou crée une nouvelle entité avec une autre société (fusion de création). Joint-ventures : Coopération entre entreprises sous forme de partenariat ou par la création d’une entité commune, souvent dans des projets à fort potentiel de développement. Financement d’entreprise : En droit des affaires, les entreprises recourent souvent à des financements par actions, emprunts bancaires, ou obligations pour développer leurs activités. 8. Les parties prenantes du droit des affaires Les parties prenantes du droit des affaires sont variées et incluent : Les entreprises et leurs dirigeants : Ils sont les principaux acteurs, responsables de la gestion et de la direction des affaires de la société. Les associés et actionnaires : Ils détiennent des parts de la société et peuvent participer aux décisions stratégiques. Les employés : Ils jouent un rôle essentiel dans la réalisation des activités économiques. Les clients et consommateurs : Ce sont les destinataires finaux des biens et services produits. Les fournisseurs et partenaires commerciaux : Ils fournissent les ressources et services nécessaires aux entreprises pour fonctionner. Les régulateurs et autorités de contrôle : Ils veillent au respect des lois et réglementations applicables aux activités commerciales (ex : Autorité de la concurrence). Les juristes et avocats d’affaires : Ils conseillent les entreprises et les représentent dans leurs opérations et litiges commerciaux. Séance 2 : Les contrats conclus entre professionnels Les différents points à retenir : La théorie de l’asymétrie de l’information La prise en compte de l’asymétrie d’information par le droit Les règles de formation des contrats professionnels Les règles et les actes spécifiques aux négociations des contrats professionnels La rupture brutale des négociations Les règles d’exécution des contrats entre professionnels Les règles applicables lors des litiges entre les professionnels L’application des usages et de la coutume dans les contrats d’affaires entre professionnels Le déséquilibre et la sanction du déséquilibre dans les contrats entre professionnels L’abus de position dominante Les ententes anti-concurrentielles 1. La théorie de l’asymétrie de l’information L’asymétrie d’information, développée par l’économiste George Akerlof, se produit lorsqu’une partie possède plus d’information que l’autre dans une transaction, ce qui peut entraîner une sélection adverse. Par exemple, un vendeur de voiture connaît mieux l'état du véhicule que l'acheteur. En droit des affaires, cette théorie illustre les situations où un professionnel, mieux informé, peut en tirer avantage au détriment d’un autre professionnel ou consommateur moins informé. 2. La prise en compte de l’asymétrie d’information par le droit Pour remédier aux déséquilibres créés par l’asymétrie d’information, le droit impose plusieurs obligations aux professionnels, comme l’obligation d’information, la transparence des conditions contractuelles, et la responsabilité pour vice caché. En droit des affaires, ces mesures visent à limiter l'exploitation abusive de cette asymétrie lors de la formation et de l'exécution des contrats. 3. Les règles de formation des contrats professionnels Les contrats professionnels sont généralement consensuels, se formant par la rencontre d’une offre et d’une acceptation. En droit des affaires, une acceptation tacite ou par le silence peut être admise, contrairement au droit commun. De plus, les négociations doivent se faire de bonne foi, avec la possibilité d’insérer des clauses limitatives de responsabilité. 4. Les règles et les actes spécifiques aux négociations des contrats professionnels Lors des négociations, les professionnels peuvent conclure des accords d’exclusivité, des lettres d’intention ou des accords de confidentialité pour structurer leurs échanges. La confidentialité des négociations est aussi protégée par la loi, et les tribunaux sanctionnent les ruptures brutales de négociation sans motif légitime, particulièrement si elles interviennent après un engagement sérieux. 5. La rupture brutale des négociations La rupture brutale des négociations est sanctionnée lorsque l’une des parties met fin sans préavis raisonnable à des discussions bien avancées. Le droit impose donc de respecter un préavis en fonction de la durée des relations. La rupture sans préavis expose l’auteur à des dommages et intérêts pour compenser le préjudice causé à la partie lésée. 6. Les règles d’exécution des contrats entre professionnels L’exécution des contrats entre professionnels est encadrée par l’obligation de bonne foi, et les clauses d'exécution doivent être respectées. Les parties peuvent également prévoir des modalités spécifiques de résolution des conflits, telles que l’arbitrage, en insérant des clauses attributives de compétence qui désignent un tribunal ou une instance d’arbitrage pour régler les litiges. Les professionnels sont aussi libres d'inclure des clauses limitant la responsabilité en cas de manquement. 7. Les règles applicables lors des litiges entre les professionnels En cas de litige, le tribunal de commerce compétent est celui du domicile du défendeur, à moins qu’une clause attributive de compétence n’en désigne un autre. De plus, les parties peuvent opter pour des modes alternatifs de règlement, comme l’arbitrage ou l’expertise amiable, afin d’éviter les procédures judiciaires longues et coûteuses. Ces clauses doivent être négociées et inscrites dans le contrat pour être valides. 8. L’application des usages et de la coutume dans les contrats d’affaires entre professionnels En droit des affaires, les usages sont des pratiques répétées dans un secteur, sans force obligatoire, mais ayant une valeur supplétive en cas de lacune contractuelle. Par exemple, l’usage peut limiter la responsabilité dans le secteur du transport. La coutume, en revanche, est une pratique ancienne et constante avec une force obligatoire, sous réserve qu'elle n'entre pas en conflit avec la loi. Elle peut aussi jouer un rôle important dans l’interprétation des clauses des contrats. 9. Le déséquilibre et la sanction du déséquilibre dans les contrats entre professionnels La notion de déséquilibre significatif désigne les clauses manifestement disproportionnées. Une entreprise qui impose des obligations déraisonnables, ou un avantage sans contrepartie, engage sa responsabilité et peut être tenue de réparer le préjudice subi par l’autre partie. Cette disposition vise à assurer l’équité dans les transactions commerciales et à limiter les abus de pouvoir. 10. L’abus de position dominante Une entreprise est en position dominante lorsqu'elle peut se comporter de manière indépendante sur le marché. L’abus de position dominante est sanctionné lorsqu'une entreprise exploite son pouvoir de manière déloyale, par exemple en imposant des prix excessifs, en limitant l’accès des concurrents au marché, ou en appliquant des conditions de vente inéquitables. 11. Les ententes anti-concurrentielles Les ententes anticoncurrentielles, sont des accords entre entreprises ayant pour objet ou effet de fausser la concurrence (ex : fixation des prix, répartition des marchés, limitation de la production). Ces pratiques sont strictement interdites car elles portent atteinte au libre jeu de la concurrence et nuisent aux consommateurs. Les sanctions incluent des amendes et la nullité des contrats illicites. Séance 3 : Les contrats conclus entre professionnels et consommateurs Les différents points à retenir : Les règles légales applicables au contrats conclus entre professionnels et des consommateurs La définition des clause abusives et leur interdiction Les pratiques commerciales agressives Les pratiques commerciales trompeuses Le régime juridique de la publicité La publicité trompeuse La publicité comparative Le dénigrement et son application à la publicité Le parasitisme et son application à la publicité. 1. Les règles légales applicables aux contrats conclus entre professionnels et consommateurs Le droit de la consommation encadre les relations entre professionnels et consommateurs pour équilibrer leurs droits et obligations. Ces règles imposent notamment une obligation d’information précontractuelle, un délai de rétractation pour les contrats à distance ou les démarchages, et des garanties spécifiques (ex : garantie de conformité) pour protéger le consommateur et s’assurer que le produit répond aux attentes. 2. La définition des clauses abusives et leur interdiction Une clause est qualifiée d’abusive si elle crée un déséquilibre significatif au détriment du consommateur dans les droits et obligations entre les parties. Le Code de la consommation prévoit deux listes de clauses : Liste noire : clauses toujours présumées abusives (ex. : exonération de responsabilité pour un vice caché). Liste grise : clauses présumées abusives sauf si le professionnel peut justifier leur nécessité. Les clauses abusives sont réputées non écrites, ce qui signifie qu’elles sont inapplicables et sans effet. 3. Les pratiques commerciales agressives Ces pratiques visent à forcer ou manipuler le consommateur par des moyens de pression (ex. : harcèlement téléphonique, contraintes physiques ou morales) pour le pousser à acheter. Les pratiques agressives sont interdites par l’article L.121-6 du Code de la consommation et sont listées dans l’article L.121-7 (ex. : impression de ne pouvoir quitter les lieux sans acheter). 4. Les pratiques commerciales trompeuses Les pratiques commerciales trompeuses consistent à induire le consommateur en erreur sur les caractéristiques d’un produit, ses avantages, ou son prix. Ces pratiques peuvent être faites par action (déclarations fausses) ou omission (rétention d’informations essentielles). Ces comportements sont réprimés par la loi et n’exigent pas la preuve d’une intention de tromper. 5 Le régime juridique de la publicité La publicité est régie par des règles strictes visant à garantir la transparence et la véracité des informations. Elle doit permettre au consommateur de se faire une opinion éclairée sans être induit en erreur. La publicité mensongère, trompeuse ou exagérée est sanctionnée, et des normes encadrent aussi la publicité comparative et les pratiques de dénigrement et de parasitisme. 6. La publicité trompeuse La publicité trompeuse consiste en des annonces qui induisent en erreur les consommateurs, notamment sur les caractéristiques, la disponibilité, ou le prix des produits. Par exemple, annoncer un produit à un prix réduit alors que ce n’est pas le cas constitue une publicité trompeuse. Ces publicités sont strictement prohibées, car elles nuisent au consommateur en altérant son choix. 7. La publicité comparative La publicité comparative met en parallèle deux produits ou services en les identifiant explicitement. Cette publicité est licite si elle respecte certaines conditions : elle doit comparer objectivement des biens ou services similaires, ne doit pas induire en erreur ni être trompeuse, et ne doit pas discréditer ou dénigrer un concurrent. Elle est encadrée pour éviter les abus, tout en permettant au consommateur de comparer les offres. 8. Le dénigrement et son application à la publicité Le dénigrement est une pratique consistant à discréditer un concurrent, ses produits ou ses services dans une publicité. Le dénigrement est interdit lorsqu’il porte atteinte de manière déloyale à la réputation ou à l’image de la marque concurrente. Il s’agit d’une forme de publicité comparative abusive qui entraîne des sanctions civiles pour le préjudice causé au concurrent. 9. Le parasitisme et son application à la publicité Le parasitisme consiste à exploiter sans contrepartie les efforts ou la notoriété d’un concurrent sans son autorisation pour en tirer un avantage commercial. Un exemple est la reprise d’éléments identiques ou très similaires dans des campagnes publicitaires (ex. : un design ou un slogan évocateur d’une autre marque). Séance 5 : La société Les différents points à retenir : La définition de la personne morale La définition de la société Le contrat de société L’affectio societatis L’entreprise commune Les apports Le partage des bénéfices La contribution aux dettes La définition de la clause léonine La prohibition des clauses léonines 1. La définition de la personne morale Une personne morale est un groupement doté de la personnalité juridique, lui permettant d’exercer des droits et d’assumer des obligations de manière distincte de celles des individus qui la composent. Elle possède une autonomie patrimoniale, ce qui signifie qu’elle détient des biens propres, indépendants de ceux de ses membres. La personne morale a également la capacité d’ester en justice, de conclure des contrats, et de prendre des engagements. Ses caractéristiques spécifiques varient selon son type (ex : association, société). 2. La définition de la société La société est un groupement de personnes qui convient, par contrat, d'affecter des ressources à une activité économique commune, dans le but de partager les bénéfices ou de profiter des économies réalisées. La société implique la contribution de chacun des associés aux pertes, tout en poursuivant un objectif économique commun. Elle se distingue d’autres entités, telles que les associations, dont l’objectif n’est pas lucratif. 3. Le contrat de société Le contrat de société est le fondement de la création de la société, matérialisant l’accord des associés de s’engager ensemble dans une activité. Il contient les engagements pris par chacun et détermine la structure juridique et les règles de fonctionnement de la société. La conclusion de ce contrat nécessite la volonté claire de coopérer, un élément central pour garantir la validité de l’entité juridique créée. Dans certains cas prévus par la loi, une société peut être fondée par une seule personne (ex : EURL, SASU). 4. L’affectio societatis L’affectio societatis désigne la volonté des associés de travailler ensemble, et sur un pied d'égalité, sur un projet commun dans le but de réaliser des bénéfices. Cela implique une collaboration durable entre les membres, où chaque associé accepte de prendre part aux risques et aux bénéfices. L’affectio societatis est un élément essentiel pour distinguer une société d’un simple investissement financier ou d’un partenariat, car il repose sur l’engagement personnel des associés à agir pour le bien commun. 5. L’entreprise commune L’entreprise commune est l’activité économique pour laquelle la société est créée. Elle se définit par l’objet social, qui précise la nature de l’activité exercée. Cet objet doit être licite et clairement déterminé dans les statuts, car il limite l’étendue des actes juridiques que la société peut réaliser. Toute activité menée en dehors de cet objet peut engager la responsabilité de la société et même des associés. 6. Les apports Les apports sont les contributions des associés pour constituer le capital social de la société. Ils peuvent être en numéraire (argent), en nature (biens), ou en industrie (savoir-faire, compétences). Les apports en numéraire et en nature forment le capital social, sur lequel les créanciers peuvent se reposer, tandis que l’apport en industrie ne contribue pas au capital et ne peut être saisi. Les associés reçoivent en retour des parts sociales ou des actions, proportionnelles à leurs apports, qui déterminent leurs droits dans la société. 7. Le partage des bénéfices L’objectif de la société est la réalisation de bénéfices, partagés entre les associés. Le bénéfice est un gain financier issu de l’activité sociale, alors que l’économie correspond aux avantages indirects ou non pécuniaires. La répartition des bénéfices se fait en proportion des parts ou actions détenues, sauf stipulation contraire. Les bénéfices non distribués peuvent être mis en réserve pour financer des projets futurs. Dans certaines sociétés (ex : coopératives), les associés tirent un profit sous forme d’économies plutôt que de bénéfices. 8. La contribution aux dettes Les associés s’engagent à contribuer aux pertes de la société, ce qui signifie qu’ils acceptent les risques financiers liés aux éventuelles dettes. Dans les sociétés de personnes, la responsabilité des associés est généralement illimitée et solidaire, chacun pouvant être poursuivi pour la totalité des dettes. En revanche, dans les sociétés de capitaux (SA, SAS), la responsabilité est limitée aux apports, ce qui protège le patrimoine personnel des actionnaires. Ce partage des risques est essentiel pour l’engagement des associés et le fonctionnement de la société. 9. La définition de la clause léonine Une clause léonine est une disposition dans les statuts d’une société qui attribue la totalité des bénéfices à un ou plusieurs associés, ou qui exempte certains associés de toute contribution aux pertes. Ces clauses créent un déséquilibre excessif et faussent l’esprit de coopération et de partage inhérent à la société, ce qui va à l’encontre des principes d’équité et de solidarité entre associés. 10. La prohibition des clauses léonines Les clauses léonines sont prohibées par le droit, et toute clause de ce type est réputée non écrite, sans entraîner la nullité de la société elle-même. Cette interdiction vise à garantir l’équité et le respect de l’engagement mutuel des associés. En interdisant de telles clauses, la loi assure que chaque associé participe de manière équitable aux bénéfices et aux pertes, préservant ainsi l’équilibre de la société et le lien d’association. Séance 6 : La société 2 A retenir : La société de personnes La société de capitaux La contribution aux pertes L’obligation à la dette La responsabilité juridique de la société La responsabilité juridique des dirigeants La responsabilité juridique des associés 1. La société de personnes La société de personnes repose sur la relation de confiance entre associés (intuitu personae), rendant l’identité de chaque associé cruciale. Dans ce type de société, la responsabilité est souvent illimitée : les associés peuvent être tenus de contribuer aux dettes de la société sur leur patrimoine personnel. La transmission des parts sociales est généralement soumise à l’accord de tous les associés. Les sociétés de personnes sont fiscalement soumises à l'impôt sur le revenu (IR), bien qu'une option pour l'impôt sur les sociétés (IS) soit parfois possible. 2. La société de capitaux Dans une société de capitaux, la priorité est donnée aux apports financiers, et non aux individus. Les associés, appelés actionnaires, ont une responsabilité limitée à leurs apports initiaux, ce qui protège leur patrimoine personnel. Les parts sociales, souvent appelées actions, sont plus facilement transmissibles et facilitent ainsi l’entrée de nouveaux investisseurs. Ce type de société est soumis à l’impôt sur les sociétés (IS), et les actionnaires ne sont pas responsables des dettes au-delà de leurs apports. 3. La contribution aux pertes Dans les sociétés de capitaux, les actionnaires contribuent aux pertes uniquement jusqu’à concurrence de leurs apports, protégeant ainsi leur patrimoine personnel. En revanche, dans les sociétés de personnes, les associés peuvent être amenés à couvrir les pertes au-delà de leurs apports initiaux. En cas de pertes importantes, les associés d'une société de personnes peuvent donc être tenus de puiser dans leur patrimoine personnel. 4. L’obligation à la dette L'obligation à la dette désigne la responsabilité des associés ou actionnaires de répondre des dettes de la société. Dans une société de capitaux, cette obligation est limitée à la contribution au capital social, les créanciers ne pouvant se retourner que contre le patrimoine de la société. Dans une société de personnes, cependant, les créanciers peuvent exiger des associés qu’ils couvrent les dettes de la société, au besoin sur leurs biens personnels. 5. La responsabilité juridique de la société La société, en tant que personne morale, a une responsabilité juridique distincte de celle de ses associés. Elle peut engager sa responsabilité civile en cas de préjudice causé à des tiers par ses actions, et elle peut également être tenue pénalement responsable des infractions commises pour son compte par ses dirigeants ou employés. Cette responsabilité protège en principe les associés et dirigeants, sauf en cas de faute personnelle. 6. La responsabilité juridique des dirigeants Les dirigeants d'une société engagent leur responsabilité civile lorsqu’ils commettent une faute de gestion, une négligence, ou agissent en contradiction avec l’intérêt social. En cas de faute grave ou de violation de la loi, leur responsabilité pénale peut aussi être engagée pour des infractions telles que l’abus de biens sociaux, la fraude ou le non-respect des règles de sécurité. La responsabilité des dirigeants peut donc être invoquée à la fois par la société et par les tiers lésés. 7. La responsabilité juridique des associés La responsabilité des associés dépend de la forme de la société. Dans les sociétés de capitaux, leur responsabilité est limitée à leurs apports. Dans les sociétés de personnes, leur responsabilité est illimitée et solidaire, exposant leur patrimoine personnel aux créanciers. Toutefois, même dans les sociétés de capitaux, un associé peut voir sa responsabilité engagée s’il commet une faute personnelle, comme une fraude ou une immixtion excessive dans la gestion. 1. Principe de la liberté d'entreprendre 2. Droit des affaires 3. Professionnel 4. Non-Professionnel 5. Consommateur 6. Profession habituelle 7. Contrat (droit des contrats) 8. Théorie de l'asymétrie d'information 9. Usage/Coutume 10. Déséquilibre significatif 11. Abus de position dominante 12. Ententes anti-concurrentielles 13. Pratiques commerciales trompeuses/agressives 14. Publicité trompeuse/comparative 15. Dénigrement + Parasitisme 16. Personne morale 17. Société 18. Contrat de société 19. Affecto societatis 20. Entreprise commune (objet social) 21. Apports 22. Clauses léonines (+++) 23. Société de personnes 24. Société de capitaux https: Quel est l'objectif principal du marketing d'affiliation ? L'objectif principal du marketing d'affiliation est d'obtenir davantage de ventes pour un produit ou un service. Pour ce faire, on travaille avec des partenaires externes appelés « affiliés ». Ces partenaires recommandent les produits ou services d'une entreprise à leur groupe cible. S'ils réussissent à réaliser des ventes ou certaines actions, ils reçoivent en contrepartie une récompense appelée « commission ». Quelles sont les méthodes utilisées dans le marketing d'affiliation pour augmenter le chiffre d'affaires ? Le marketing d'affiliation utilise plusieurs méthodes simples pour augmenter les ventes. Tout d'abord, les affiliés créent des contenus tels que des articles ou des vidéos dans lesquels ils recommandent des produits ou des services. Ensuite, ils insèrent des liens spéciaux qui conduisent les gens directement sur le site web de l'entreprise, et pour chaque vente réalisée via ces liens, ils reçoivent une commission. Parfois, ils partagent également des codes de réduction qui incitent les gens à acheter. Les affiliés envoient également des e-mails à leurs abonnés, dans lesquels ils parlent des produits et donnent des informations sur les offres. Enfin, il existe des sites de comparaison et d'évaluation sur lesquels les utilisateurs peuvent lire des avis et comparer des produits avant de cliquer pour les acheter. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)//docs.google.com/document/d/1OwRC3n9b8anY4RpYkZ26BnOH6ilkAZMi_XCVrcYx 9vo/edit?tab=t.0

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