CM6 - Nature des Risques et Conduite à Tenir en Cas d'Incident PDF

CM6- Nature des risques et conduite à tenir en cas d’incident I. Mode d’exposition A. Exposition (irritation) externe La personne se trouve à distance de la source, mais si cette source émet des rayonnements qui ont un long parcours dans l’air, la personne sera alors exposée aux rayonnements ionis...

CM6- Nature des risques et conduite à tenir en cas d’incident I. Mode d’exposition A. Exposition (irritation) externe La personne se trouve à distance de la source, mais si cette source émet des rayonnements qui ont un long parcours dans l’air, la personne sera alors exposée aux rayonnements ionisants. En fonction de l'endroit où est placé la source, une partie du corps peut-être atteinte ( exposition partielle) ou tout le corps (Exposition globale). Sur le schéma présenté, nous remarquons que nous sommes tous exposés à de la radioactivité naturelle externe. En effet il existe des rejets de radioactivité dans l’atmosphère ou encore des sites de déco dans le sol. B. Contamination externe Si l'on a une plaie qui conduit à une pénétration à travers la peau, cette contamination externe se transformera en un risque de contamination interne. Page 1 sur 9 C. Contamination interne La personne contaminée émet de la radioactivité, c'est pour cela que l'on dit qu'elle est contaminantes pour elle-même et pour son entourage. *RN: Radionucléide , dépend de son parcours dans la matière. D. Exposition au dépôt radioactifs persistant dans l'environnement après rejet atmosphérique accidentel. Nous allons à présent voir ce qu'il va se passer lorsqu'il y a un rejet atmosphérique accidentel de radioactivité, cad lorsqu’il y a une exposition de dépôts radioactifs qui persiste dans l’environnement. Nous avons donc risque d'exposition des trois types que nous venons de voir. E. Dangerosité des rayonnements en fonction de leur nature et du mode d’exposition. Page 2 sur 9 ➡ Exposition Externe: nous rappelons que les particules alpha et bêta ont un faible parcours dans la matière, à l'inverse des rayonnements électromagnétiques qui sont très pénétrants. Si la source est mais des rayonnement alpha et bêta; sachant que la source n'est pas en contact direct, il y a peu de risque d’exposition. Si la source émet des rayonnements très pénétrants, très traversants de la matière, on sera exposés à de la radioactivité. ➡ Contamination externe : la source est au contact de la peau. La couche cornée (couche la plus superficielle) constituée de kératinocytes (=cellules mortes); épaisseur d’environ 0,7 mm chez l’homme, ne laisse pas passer les rayonnement alpha. Donc risque de contamination peu important. Les particules bêta traversent la couche cornée et vont aller atteindre la couche basale de l’épiderme qui est constituée de cellules vivantes (=très actives concernant la reproduction cellulaire). Dans le cas des des rayonnements électromagnétiques ; très pénétrants, il y a un fort risque de contamination. ➡ La contamination interne: évidemment lorsque l'on ingère ou l'on inhale des RN, on aura une atteinte profonde de l’organisme quelque soit le type de rayonnement ionisants. Les particules alpha ne sont dangereuses quand contamination interne. Elles sont le sont vraiment car leur transfert linéique d’énergie est élevé et vont donc déposer énormément d’énergie à faible parcours. Pour les particules bêta, en contamination externe elles sont très dangereuses car le faible parcours va les amener à libérer toute leur énergie au début (couche basale). Les rayonnements électromagnétiques constitue en général la principale source de danger. II. Grandeurs Utilisées en radiologie et en radioprotection Page 3 sur 9 A. Activité radioactive ( A). B. Dose Absorbé (D). C. Dose Équivalente La dose équivalente tient compte de la nocivité car elle fait intervenir le facteur de pondération et Wr qui dépend de la nature et de l’énergie du Rayonnement. Les neutrons et les particules ⍺ sont très ionisantes et causent de gros dégâts a/n des tissus. Dans le cas des particules ⍺ le Wr est =20, donc la dose équivalente=20x la dose absorbée. D. Dose efficace E Elle tient compte du type de rayonnement (=nocivité) mais aussi du type de tissus (=radiosensibilité). Page 4 sur 9 Pour bien comprendre la relation entre les grandeurs et les unités, nous utilisons le schéma suivant tel que: En résumé E. Evaluation de la dose efficace engagée Au niveau des sols nous avons des dépôts radioactifs qui vont pouvoir être remis en suspension. Il en est de même pour l’atmosphère qui peut être contaminé par de la radioactivité. Tout cela conduit à l'activité inhalée puisque l'on absorbe ses substances. Cela constitue une contamination interne que l'on va pouvoir calculer la dos effective interne que l’on va vraiment inhaler On prend pour cela en compte un facteur que l’on appelle DPUI (= Dose Par Unité Incorporée). Page 5 sur 9  Permet de déduire la dose efficace à laquelle on a été soumis par contamination interne. III. Conduite à tenir en cas d’incident A. Origines diverses Qu’elle soit Chimique, biologique , nucléaire ou radiologique Nucléaire * ASN: Autorité de Sureté Nucléaire. Page 6 sur 9  Toutes les mesures indiquées plus haut seront précisée par arrêté. L’arrêté précisera les conditions d’information de la population, quels seront le contenus des informations, quelles informations devront être délivrée, à quelle fréquence, quel type de message , etc. Le détecteur approprié va détecter le radionucléide concerné Décontaminant cutané: produit spécifique afin d’enlever la radioactivité On accélère l’élimination en donnant un laxatif Il faut boire abondamment pour favoriser l’élimination du radionucléide. Page 7 sur 9  , baliser la zone De façon à ne pas étendre la contamination Il existe certains antidotes qui sont spécifiques de certains nucléides. C’est ce que nous retrouvons dan les Fiches Piratome, lié au plan Piratome. Il existe d’autres fiches qui détaillent antidotes par antidotes, comment les utiliser et pour quel type de radionucléides. Par exemple, nous avons ci dessous des principes de traitements et des choix d’antidotes. Page 8 sur 9  Dans la première colonne, nous avons les radionucléides. Ensuite, nous avons les antidotes qui leur correspondent avec parfois des commentaires. Ce qui est intéressant pour nous aider à choisir, est que nous avons des niveaux de preuves scientifiques d’efficacité. En effet, certains sont déjà connu comme étant efficaces ( les antidotes) contre tel ou tel radionucléides. Si on a pas de preuves scientifique il faut regarder le « bénéfice/risque du traitement », soit son efficacité. Elles vont décrire les recommandations et les réponses thérapeutiques d’urgence à mettre en oeuvre pour les victimes dans les premières heures. Page 9 sur 9