Cours 2 : Le développement cognitif inné - Psychologie du développement PDF

Cours 2 : Le développement cognitif inné I. théories du développement inné → idée d'un développement cognitif inné: l'esprit apparaîtrait puis se développerait spontanément hypotypose: le comportement Les hypotypose sur le rôle de l'inné se développe particulièrement au 19siecle. Origine des th...

Cours 2 : Le développement cognitif inné I. théories du développement inné → idée d'un développement cognitif inné: l'esprit apparaîtrait puis se développerait spontanément hypotypose: le comportement Les hypotypose sur le rôle de l'inné se développe particulièrement au 19siecle. Origine des théories sur le développement inné. L\'idée que l\'individu se développe de façon innée a toujours existé, mais s\'est particulièrement développée au XIXème siècle dans le cadre de deux grandes découvertes : **1. les lois de l\'hérédité de Mendel :** sachant qu\'un gène a plusieurs allèles -- a. certains allèles sont dominants et d\'autres récessifs, b. chaque gamète porte un et un seul allèle, et c. les allèles transportés par une gamète sont déterminés indépendamment pour chaque gène 1 allèles dominant/ récessifs **(lois de dominance)** 2 gamète porte sur un seul allèle de chaque gêne **(loi de ségrégation)** 3 les allèles transportées par un gamète ont détermine indépendamment pour chaque gêne **(loi sur l'assortiment indépendant )** Il a étudier sur des petit pois→ pour étudier les 3 lois au dessus **2. la théorie de l\'évolution :** les espèces animales, y compris l\'homme, résultent de l\'évolution d\'espèces antérieures ; **Darwin** a popularisé la théorie de l\'évolution en proposant le mécanisme de sélection naturelle, même si l\'idée d\'évolution est antérieure (voir par exemple la théorie de **Lamarck**). **Darwin est aussi l\'auteur de l\'une des premières observations longitudinales** du développement de l\'enfant à travers le journal qu\'il tenait au sujet de ses enfants ; ce travail a inspiré d\'autres auteurs en psychologie du développement. La théorie de l'évolution suggérer que toute les espèce vivante sont en perpétuelle transformation et subissent des modification physique et psychologique Pour Lamarck \- Les individu s'adapte au milieux, une organe peux s'adapter et elle est transmissible expl : la girafe se sont adapter avec leur long cou pour atteindre les feuille les plus haute sa dépendance Pour Darwin \- les être vivant les adaptés survivent et se reproduisent \- leurs caractéristique sont transmissible a leurs descendance \- les girafes qui ont le cou le plus long ont plus de bébés girafes qui auront aussi un long cou Les idée de Darwin encourage de nbr auteurs a faire le lien entre **phylogenèse et ontogenèse:** **Phylogenèse et ontogenèse.** La phylogenèse décrit le développement (la genèse) d\'une espèce **(phylo = famille)**. L\'ontogenèse décrit le développement (genèse) d\'un individu **(onto = être)**. La psychologie du développement s\'intéresse au développement psychologique d\'un individu, et donc à l\'ontogenèse. **Onto: un individu** **Philo: les espèces** **Théorie de la récapitulation.** Théorie proposant que l\'ontogenèse reproduit les étapes de la phylogenèse : le développement physique ou psychologique d\'un individu passerait par les mêmes étapes que l\'évolution humaine. L\'auteur le plus connu de cette théorie est **Haeckel** (ce n\'est pas le seul : voir par exemple Serres ou Spencer), célèbre pour ses dessins d\'embryons humains : Haeckel pensait que l\'embryon humain ressemble successivement à un poisson, un reptile, un mammifère... avant de ressembler à un être humain. Selon cette idée, l\'enfant humain pourrait passer par un stade psychologique \"reptile\", puis \"singe\"... Cette théorie est complètement obsolète. **Théorie de la récapitulation par Haeckel:** chaque organisme ce développe en passant dans par les étapes organisme ancestraux Il y'a des répercutions: -le développement mental ce créé avec le développement ancestraux → pas sur sur -le développement psychique ce fait en répercutions sur le développement culturel qu'il apparent Il n'y a aucun lien entre l'ontogenèse et la phylogenèse. Le développement de l'individu ne reproduit pas réellement l'histoire de l'espèce **Théorie du cerveau triunique**. Théorie dérivée de la théorie de la récapitulation selon laquelle le cerveau comprend trois parties : \- un **\"cerveau reptilien\" (fonctions de survie)** \- un **\"cerveau mammifère\" (émotions, fonctions cognitives de base)** \- un **\"cerveau humain\" (fonctions supérieures).** Les enfants développeraient d\'abord leur \"cerveau reptilien\" avec les fonctions de survie de base. Cette théorie est complètement invalide (les enfants ont dès la naissance un cerveau humain, les reptiles ont à peu près les mêmes structures neuroanatomiques que les humains et ont par ailleurs des comportement assez complexes). **Francis Galton.** **Fondateur de la psychologie différentielle**, Francis Galton a inventé les tests psychologiques, les cartes météorologiques, le coefficient de corrélation (utilisé pour déterminer si deux mesures se ressemblent : dans le cadre du cours, on s\'en sert pour déterminer si les parents ressemblent à leurs enfants), et l\'eugénisme, entre autres. **Francis Galton** entre les être humain, c'est l'inventeur des teste psychologique et premier a mesurer le degré de ressemblance entre les parent et les enfant à l'aide d'un coefficient de corrélation Ces idée on donné lieu a des travaux plus modernes sur le rôle de l'hérédité en psychobiologie Coefficient de corrélation: liaison entre deux chose, deux variable **Approche maturationniste de Gesell (1925).** La théorie maturationniste propose que : \- a. tout le potentiel de l\'individu est fixé de façon innée dès la naissance, l\'environnement ne jouant qu\'un rôle négligeable -b. tous les individus passent par la même séquence d\'étapes de développement, définies de façon innée -c. la vitesse à laquelle on traverse ces étapes (et donc la présence éventuelle d\'un retard de développement) est elle-même innée. **Conséquence de cette théorie :** il serait inutile de \"forcer la nature\" en essayant d\'apprendre à un enfant qui a un retard de développement des choses qu\'il n\'est pas encore en capacité de comprendre. La théorie maturationniste d\'Arnold Gesell est très contestable, et la conclusion éducative qu\'il en tire est clairement fausse. Influence des gènes sur le développement du système nerveux. Le génome humain compte 23 paires de chromosomes pour un total d\'environ 100.000 gènes. Plusieurs centaines de ces gènes régulent directement le développement du système nerveux central ; une atteinte de n\'importe lequel de ces gènes provoquera un problème de développement du système nerveux. Beaucoup d\'autres gènes ne concernent pas directement le système nerveux central mais contribuent indirectement à son développement (exemple des gènes impliqués dans la nutrition). Fonctions innées du système nerveux. Le système nerveux central de l\'humain est capable de nombreuses fonctions innées dès la naissance. Le cours aborde quatre exemples : les réflexes archaïques, les schémas moteurs globaux, le langage oral, et l\'imitation sociale (imitation des expressions du visage de l\'adulte, présente spontanément chez le nouveauné). Réflexes archaïques. Les réflexes archaïques sont des mouvements automatiques innés qui apparaissent chez le nouveau-né, en réponse à certaines stimulations. La plupart des réflexes archaïques disparaissent dans le développement normal (et peuvent réapparaître en cas de lésion cérébrale). Les trois exemples abordés dans le cours (liste non-exhaustive) sont : 1\. les réflexes archaïques liés à la protection (réflexe de Moro : dans une situation de détresse, le bébé étend puis referme les bras, pour se raccrocher à la mère ; réflexe Page 8 sur 53 Lexique du cours L1 Psychologie Psychologie du développement glabellaire : le bébé ferme les paupières quand on le tapote entre les deux yeux, pour protéger les yeux) 2\. les réflexes archaïques liés à l\'alimentation (réflexe de fouissement : quand on touche le bébé sur la joue près de la bouche, il tourne la tête dans cette direction et ouvre la bouche, pour chercher le sein ; réflexe de succion : quand on place un objet dans la bouche d\'un bébé et qu\'on touche le palais supérieur, il presse l\'objet et tourne la langue autour, pour téter) 3\. les réflexes archaïques liés à la préhension (réflexe de l\'escrimeur : quand on tourne la tête d\'un bébé, il tend le bras dans cette direction, pour se préparer à saisir un objet ; réflexe de grasping \[saisie\] : quand on place quelque chose dans la paume d\'un bébé, il referme les doigts, pour saisir l\'objet). Schémas moteurs innés. Concept proche des réflexes archaïques : certains schémas de motricité globale sont innés et fonctionnent dès la naissance. C\'est le cas de la respiration, mais aussi de la marche et de la nage : un bébé tenu à la verticale imprime un mouvement alternatif des jambes comme pour marcher. Ces schémas moteurs globaux ne sont pas gérés par le cerveau mais par le tronc cérébral (région du mésencéphale), au sommet de la moelle épinière. Exemples chez l\'animal : une stimulation électrique dans le tronc cérébral du cheval le fait passer de l\'arrêt au pas, du pas au trot, du trot au galop ; un poulet décapité peut continuer à respirer, marcher et voler. Aire de Broca et aire de Wernicke. L\'aire de Broca (lobe frontal) est l\'aire cérébrale qui assure la production motrice de la parole. L\'aire de Wernicke (lobe temporal) est l\'aire cérébrale qui traite la signification du langage. Une lésion de l\'aire de Broca donne une aphasie (a = privation, phasie = langage oral) de Broca : le patient comprend le langage mais ne peut plus articuler de mots. Une lésion de l\'aire de Wernicke donne une aphasie de Wernicke : le patient peut produire des mots mais ce qu\'il dit n\'a pas de sens, et il ne comprend plus le sens de ce qu\'on lui dit. Ces deux aires sont fonctionnelles dès la naissance, et le langage oral est donc inné (contrairement au langage écrit qui n\'a pas d\'aires cérébrales dédiées). Pathologies congénitales. L\'existence de pathologies congénitales affectant le développement cognitif montre que les différences de raisonnement entre individus peuvent être d\'origine innée (argument 1). Toutes les pathologies congénitales ne sont pas d\'origine génétique (exemple de l\'anencéphalie : bébés naissant sans cerveau), mais la plupart le sont. La pathologie génétique touchant le raisonnement la plus connue est la trisomie 21 qui donne une déficience légère marquée, mais il en existe bien d\'autres, presque aussi fréquentes (syndrome de Klinefelter \[XXY\], syndrome triple X \[XXX\], syndrome du X fragile, trisomie 18, syndrome de Williams...) ou nettement plus rares (par exemple pentasomie X \[XXXXX\]). Le degré de déficience intellectuelle est très variable d\'un syndrome à l\'autre, voire d\'un individu à l\'autre au sein d\'un même syndrome. Les anomalies sont généralement multiples (trisomie 21 : anomalies dans le fonctionnement du cerveau, dans l\'anatomie des aires cérébrales, dans la structure des neurones, et même au niveau moléculaire). Jumeaux monozygotes et jumeaux dizygotes. Les jumeaux monozygotes sont de vrais jumeaux (issus d\'un seul zygote : 100% de gènes en commun). Les jumeaux dizygotes sont de faux jumeaux (issus de deux zygotes différents : environ 50% de gènes en commun, exactement comme deux frères et sœurs non-jumeaux). Le coefficient de corrélation entre les quotients intellectuels (QIs) de jumeaux monozygotes est plus élevé que la corrélation entre les jumeaux dizygotes : autrement dit, les vrais jumeaux ont des aptitudes plus proches. Cela montre qu\'il y a un effet des gènes sur l\'intelligence, et donc que les différences entre individus sont en partie innées (argument 2). Méthode des adoptions. La méthode des adoptions consiste à tester le coefficient de corrélation entre des enfants adoptés à la naissance et leurs parents biologiques. On observe que le QI des enfants adoptés est corrélé (ressemble) à celui de leurs parents biologiques. Puisqu\'ils n\'ont pas grandi avec leurs parents biologiques, cette ressemblance ne peut pas être due à un effet de l\'environnement : c\'est forcément un effet des gènes, ce qui montre que les différences entre individus sont en partie innées (argument 3). Part de l\'inné et de l\'acquis. Il est certain que les différences entre individus sont à la fois d\'origine innée et d\'origine acquise, mais il est impossible de quantifier la part de l\'inné et la part de l\'acquis, pour trois raisons : 1\. la part de l\'inné et de l\'acquis varie d\'une tâche à l\'autre (le vocabulaire par exemple relève beaucoup plus de l\'acquis que les compétences motrices), 2\. la part de l\'inné et de l\'acquis varie d\'une population à l\'autre (les différences génétiques jouent un plus grand rôle dans les différences entre deux étudiants de L1 psychologie en France, qu\'entre un étudiant de L1 psychologie en France et une jeune Page 11 sur 53 Lexique du cours L1 Psychologie Psychologie du développement aborigène australienne), 3\. l\'effet des gènes dépend de l\'environnement dans lequel on place l\'individu (épigénétique). Epigénétique. L\'idée de l\'épigénétique est que l\'expression des gènes dépend de l\'environnement dans lequel on place l\'individu. Un même gène peut s\'exprimer dans un environnement favorable ou ne pas s\'exprimer dans un environnement défavorable. On peut dire que les gènes représentent un \"potentiel de développement\" qui va, ou non, se réaliser. On peut résumer cette idée en disant que l\'inné et l\'acquis (les gènes et l\'environnement) interagissent, et donc que les différences entre individus sont à la fois 100% innées et 100% acquises. Coefficient d\'héritabilité. Coefficient visant à quantifier la part des gènes dans la détermination des différences entre individus. Cette mesure apparaît parfois dans la presse de vulgarisation en psychologie. Elle a été conçue pour la sélection du bétail et ne s\'applique pas du tout au cas de caractères complexes comme l\'intelligence chez l\'humain. Eugénisme. Doctrine visant à améliorer la qualité de l\'espèce humaine en encourageant les individus génétiquement \"supérieurs\" à avoir plus de descendants (et les individus génétiquement \"inférieurs\" à en avoir moins). L\'intention de base est peut-être louable, mais cette doctrine est impossible à mettre en application sans de nombreuses dérives (qui décide quels individus sont supérieurs ?) de type racistes par exemple. Les dérives de l\'eugénisme illustrent la nécessité de relativiser le rôle des facteurs innés en tenant compte du rôle des facteurs acquis Arnold Geselle theorie maturaturisme 1\. l'esprie de l'enfant ce developpe selon une séquence inné identiques cheez tous les enfant humains 2\. la vitese a laquelle l'enfant traverse ces étape dépend de ses gènes : un retard est donc aussi inné 3\. → l'influance de l'environnement est négligable 4.→ l'environnement doit se conformer a l'inné : on ne doit apprendre des à unn enfant que s'il a attend un stade de maturation qui lui permet de les apprendre 23 paire de chromosome qui sont vecteur dérediter plusieur centene de gène régule le développement du systeme nerveux central lfonction précable ineee qui sont present des lz naissence : \- les réflexe archaique sont héridités de l'evolution humaine, sont indispensable a la survie de l'enfant, ces reflexe apparesse et disparesse deuxieme exple : la motrisiter certain schema moteur sont innés : la respiration, la marche, la nage Ces schéma innés ne sont pas générs par le cervau, mais par le mésencerebral expl : l'imitation perinatale certaine fonction social sont aussi innées le nouveau né imite spontanément les expression du visage on ne pas quantifier la part d'innées et la par d'acquis il est certain que les facteur innée joue un rôle mais ce n'est parce que il y 'a une differance qu'est lordre de l'inné cours a compléter avec lucas