CM1-2-3 - La mémoire PDF
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Université Rennes 2
Tracy Louis
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Summary
These notes cover the topic of memory in cognitive psychology. The document discusses the history of memory studies, the different types of memory (explicit and implicit) and theories related to memory, such as the multi-store model.
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lOMoARcPSD|41208894 CM1-2-3 - La mémoire.docx - copie Psychologie Cognitive (Université Rennes-II) Scanne pour ouvrir sur Studocu Studocu n'est pas sponsorisé ou supporté par une université ou un lycée Téléchargé par Tracy Loui...
lOMoARcPSD|41208894 CM1-2-3 - La mémoire.docx - copie Psychologie Cognitive (Université Rennes-II) Scanne pour ouvrir sur Studocu Studocu n'est pas sponsorisé ou supporté par une université ou un lycée Téléchargé par Tracy Louis ([email protected]) lOMoARcPSD|41208894 CM1-2-3-4-5 Psychologie cognitiveL2 – S4 LA MÉMOIRE Introduction Qu’est-ce que la psychologie cognitive ? Elle étudie comment notre système capte les informations, comment il les transforme, les représente, les stocke, comment ces informations permettent d’élaborer des connaissances et comment ces connaissances sont utilisées pour guider, orienter notre conduite. Historique : Il y a eu une période très faste (Antiquité – Moyen Age, Renaissance) car il n’y avait pas encore de support (pas d’imprimerie), donc il était très important que les connaissances soient gardées en mémoire à l’aide de mnémotechnique ou autre. Puis en 1600, D ESCARTES arrive et développe le raisonnement. En 1885, E BBINGHAUS fut le pionnier des études expérimentales de la mémoire. Le behaviorisme (1920) fut une époque particulière car on ne parlait plus de mémoire, mais d’apprentissage. Dans les années 1950 arrive alors la théorie du traitement de l’information (comment elle circule d’une personne à l’autre et à travers nos cerveaux). → La psychologie cognitive est née de ce mouvement là. L’ordinateur a permit de faire des expériences beaucoup plus simplement. La mémoire : La mémoire se manifeste à travers les souvenirs, mais elle est faillible. Il est possible d’avoir accès à ses connaissances en ayant recours à l’introspection (connaissances intuitives/naïves). Le terme mnésique vient de Mnémosyne qui était la déesse de la mémoire et qui a donné son nom à plusieurs mots/adjectifs. Elle permet d’actualiser des informations alors qu’elles sont absentes. La mémoire correspond aux mécanismes, aux systèmes, aux structures impliquées dans le codage, le stockage et la récupération des informations. La mémoire procède par 3 étapes : Encodage → Stockage → Récupération. Il existe différentes modalités de récupération qui donne lieu à différents tests de mémoire : - Rappel (le plus utilisé) : Des images sont présentées successivement au sujet, puis demande de rappel. - Rappel indicé (plus simple que le rappel) : Même procédé que le rappel, mais avec une aide en plus. - Reconnaissance : De l’information est donnée, et le sujet doit dire si elle fait partie de la séquence. - Réapprentissage : Le même matériel est donné plusieurs fois. EBBINGHAUS fut le précurseur de la méthode, il a d’ailleurs beaucoup travaillé avec des suites de syllabes sans signification puis il mesurait le nombre d’essais nécessaires pour une récitation sans hésitation. Après un délai, réapprentissage de la même suite de syllabes et à nouveau mesure d’un nombre d’essais nécessaires pour une récitation sans hésitation. → Mise en évidence du phénomène d’économie au réapprentissage, on apprend plus vite. Mémoire explicite et mémoire implicite : La mémoire fonctionne avec des structures cérébrales différentes. - Récupération volontaire (on cherche dans nos souvenirs/nos connaissances) - Manifestation involontaire (conjugaison, grammaire etc.) - Des modes d’évaluations différents (épreuves directes de mémoire – volontaire, épreuves indirectes de mémoire – pas volontaire) Mémoire rétrospective et prospective : Référence au passé mais aussi engagée sur l’avenir. Deux grands axes pour organiser le cours : - Un axe structural : Les structures (l’architecture cognitive) - Un axe fonctionnel : Les fonctionnements (les processus, les codes, les modes d’accès à l’information) I. Mémoire à court-terme et mémoire à long-terme 1. Capacité limitée – l’empan de mémoire Une mémoire composite : L’homme possède plusieurs mémoires (mémoire composite). J EAN-MARTIN CHARCOT (1825-1893) a proposé une distinction entre la mémoire préservée et la mémoire altérée. THÉODULE RIBOT (1839-1916) a appuyé le fait que la mémoire est composite. → Théorie du traitement de l’information : notre système cognitif est composé de sous systèmes. La première grande distinction est entre la mémoire à court-terme (MCT) et la mémoire à long-terme (MLT). 1 Téléchargé par Tracy Louis ([email protected]) lOMoARcPSD|41208894 CM1-2-3-4-5 Psychologie cognitiveL2 – S4 On commencera à voir des éléments expérimentaux, qui on pensé cette distinction ainsi que la limitation de la MCT. WILLIAM HAMILTON (1788-1850) a montré grâce aux billes qu’au bout d’un moment, le cerveau ne peut plus appréhender d’un seul coup un ensemble d’élément. Il s’aperçoit que ce nombre d’élément est de 7. Ce 7 revient également avec H ERMAN EBBINGHAUS (1885), cette fois-ci grâce aux syllabes : il pouvait apprendre 7 syllabes en une seule fois. Un peu plus tard avec les travaux de GEORGE MILLER (1956), cette notion de 7 est confirmée (avec une marge d’erreur de 3). Ces expériences ont montré que la MCT est limitée. L’homme a tendance à associer les éléments pour mieux s’en souvenir (d’où ce 7), mais N ELSON COWAN (2001) ou encore M ATHY ET FELDMAN (2012) ont prouvé qu’on ne peut penser que 4 éléments en même temps. → L’empan est limité à 3 ou 4 éléments. 2. Les effets sériels Le principe des effets sériels : Focalisation sur le rappel en fonction de la position sérielle. 2 effets : - Effet de primauté : Bon rappel des premiers mots → Reflète la MLT - Effet de récence : Excellent rappel des derniers mots → Reflète la MCT Facteurs qui influencent la MCT : GLANZER & CUNITZ (1966) on réalisé l’expérience suivante : présentation d’une liste de 15 mots, mais manipulation du délai entre la fin de la liste et le rappel de cette liste. Soit le délai est nul (rappel immédiat – courbe 0) soit délai de 10 secondes avant le rappel (courbe 10), soit délai de 30 secondes avant le rappel (courbe 30). → Il n’y a pas de différence significative entre les 3 situations jusqu’aux 5 derniers mots. Dans la courbe 10 l’effet de récence a baissé par rapport à la courbe 0. Cette diminution est plus importance dans la courbe 30. → Si on rajoute du temps juste après le rappel, l’effet de récence à tendance à être moins efficace. L’augmentation du délai affect l’effet de récence mais pas l’effet de primauté. CRAIK (1970) a manipulé le type de rappel : le matériel était 10 listes de 15 noms communs de 2 syllabes (2 s/mot). Un rappel immédiat était demandé après chaque liste (pendant 1mn). Après le rappel de la dernière liste, il a demandé un rappel différé total (rappel de l’ensemble des mots de toutes les listes sans ordre). → La courbe de l’effet de récence pour le rappel différé total a complètement diminué. Lorsqu’on fait un rappel final total, ce qui va surtout chuter c’est l’effet de récence. BENETH MURDOCK (1963) a fait l’expérience avec 6 groupes expérimentaux : 1 groupe voit 10 mots (2 s/mot), 1 groupe voit 15 mots (2 s/mot), 1 groupe voit 20 mots (2 s/mot), 1 groupe voit 20 mots (1 s/mot), 1 groupe voit 30 mots (1 s/mot), 1 groupe voit 40 mots (1 s/mot). Il y avait 80 listes de mots pour chaque groupe. → P lus il y a de mots à retenir, plus la courbe diminue sur l’effet de primauté. La longueur de la liste affecte l’effet de primauté mais ne modifie pas l’effet de récence. RUNDUS ET ATKINSON (1970) ont travaillé sur l’autorépétition : liste de 20 mots à retenir (5 s/mot) avec la consigne de répéter à voix haute les autres, puis le sujet fait un rappel. Le nombre de répétitions de chaque mot sera mesuré. → Il y a un lien très fort entre l’effet de primauté et le nombre de répétitions. Plus un mot est répété, plus il a de chance d’être rappelé. Conclusion : Des facteurs différents affectent spécifiquement la primauté ou la récence. Il y a indépendance entre ces 2 mémoires. 3. Le modèle des 2 mémoires WILLIAM JAMES (1890) a distingué 2 modèles : - La mémoire primaire – présent psychologique (MCT) - La mémoire secondaire – passé psychologique (MLT) DONALD BROADBEUT (1958) a fait la distinction entre MCT et MLT. ATKINSON ET SHIFFRIN (1968) : Aspects structuraux : - Registre sensoriel – mémoires sensorielles (visuelle, auditive, tactile, olfactive etc.) - MCT - MLT 2 Téléchargé par Tracy Louis ([email protected]) lOMoARcPSD|41208894 CM1-2-3-4-5 Psychologie cognitiveL2 – S4 Processus de contrôle : - Processus de codage de l’information - Autorépétition - Stratégies de récupération en mémoire Entrée de l’information au travers des registres sensoriels (inconscients/conscients) où elle reste un petit moment. Si on y fait attention, qu’elle y reste un certain nombre de temps elle pourra rentrer en MCT notamment grâce au phénomène d’autorépétition (subvocalisation). Une fois que l’information est passée en MCT, elle peut éventuellement passer en MLT pour pouvoir l’encoder. Ce modèle propose que l’information passe forcément par une mémoire sensorielle et une MCT pour aller en MLT. Si on veut récupérer cette information c’est possible : l’information va aller de la MLT à la MCT. Pour faire fonctionner ce modèle, il y a tout un processus de contrôle (autorépétition, gestion du flux d’informations, stratégies de récupération en MLT, décisions de réponses…). Comment expliquer les effets sériels ? NELSON COWAN (2001) ou encore M ATHY ET FELDMAN (2012) pensent que l’empan est limité à 3 ou 4 éléments. Test : rappel libre. Liste : chien, fromage, fraise, lit, ordinateur, repas […] voiture, marché, danseur, rouge. Chien → MCT → Autorépétition suffisante → MLT. Fromage → MCT. Le sujet doit maintenant penser à 2 choses : son temps à penser à ces choses-là est divisé par 2. Fromage → MLT. Fraise → MCT, la MCT sera alors encombrée de 3 mots. Lit → MCT. Tous les mots ne sont pas passés en MLT : ne passent pas en mémoire à long terme. Plus on pense à quelque chose plus il aura de probabilité de rester en MLT. Ordinateur : comme il n’y a plus de place en MCT, un des mots sera éjecté. En moyenne, c’est le mot le plus ancien qui part. A partir du mot Lit la MCT est très occupée, donc peu d’attention portée aux autres mots : probabilité de passer en MLT diminue. A la fin, en MCT les 4 derniers mots seront présents. En revanche, dans la MLT ont été suffisamment vu le 1er , le 2ème , le 3ème etc. Test : rappel différé. Liste : chien, fromage, fraise, lit, ordinateur, repas […] voiture, marché, danseur, rouge. Le début est identique. Quand l’examinateur donne le dernier mot il donne une tâche de décomptage de 3 en 3 à partir de 598. La MCT a été vidée, remplacée par les chiffres. Il reste ce qui a eu le temps de passer en MLT : les 1ers mots de la liste. Un modèle critiquable : linéarité du modèle + la question de la reconnaissance (on ne peut pas ne pas reconnaitre quelque chose que l’on connait, ce qui signifie que l’on pense en MCT au travers de nos connaissances. Les éléments en MCT son t des unités de connaissances) + l’entrée des informations implique la mémoire à long terme. → Dans ce modèle on peut penser sans connaissance. A partir du moment où on pense quelque chose, on le connait déjà. ≠ La mémoire de travail par COWAN 1988 : Mémoire sensorielle → MLT (MCT). Conclusion Nous possédons une MCT et une MLT. Ces 2 mémoires ont des caractéristiques différentes. Les travaux menés avec la technique des effets sériels en constituent des arguments expérimentaux. II. Mémoire à court-terme et mémoire de travail 1. Différences entre MCT et MT TKINSON & SHIFFRIN (1968), MCT → BADDELEY & HITCH (1974) ont imposé le terme de MT. Passage : A 3 Téléchargé par Tracy Louis ([email protected]) lOMoARcPSD|41208894 CM1-2-3-4-5 Psychologie cognitiveL2 – S4 2 mesures différentes de notre espace mental : - Tâche de MCT : stocker de l’information de manière transitoire 5-7-3-9 → « Répétez cette suite de chiffres » - Tâche de MT : stocker et réaliser un traitement de l’information 5-7-3-9 → « Calculez la somme de ces chiffres » 2. Les travaux princeps de Brooks (1968) Code verbal : phrase à mémoriser « Un oiseau dans la main n’est pas dans un buisson ». Consigne : juger chaque mot de la phrase (OUI si c’est un substantif – un nom/NON si ce n’est pas un substantif). 2 modalités de réponses : - Réponse vocale : « non oui non non oui non non non non oui ». - Réponse motrice : pointage d’une succession de « oui » et de « non » figurant sur un support présenté aux participants. Mesures : taux d’erreur, temps de réponse. Objectif : voir si le fait de retenir un élément verbal interférerait moins avec une autre réponse où on devait dire « oui »/ « non ». Code visuo-spatial : forme à mémoriser. Consigne : juger chaque angle de la forme (OUI si c’est un angle situé en haut ou en bas/NON pour les autres angles) 2 modalités de réponses : - Réponse verbale : « oui oui oui non non non non non non oui ». - Réponse motrice : pointage d’une succession de « oui » et de « non » figurant sur un support présenté aux participants. Mesure : taux d’erreur, temps de réalisation de la tâche en secondes Les résultats : Pointage Verbalisation Verbal 9,8 13,8 Visuo-spatial 28,2 11,4 Mémo phrase ↔ Réponse verbale. Mémo F ↔ Réponse spatiale. = Difficile. Existence de sous systèmes spécialisés : un système dédié au verbal et un système dédié au visuo-spatial. 3. La mémoire de travail BADDELEY & HITCH, 1974/BADDELEY, 1986/BADDELEY, 2000. Expérience (Baddeley & Hitch, 1974) : Effet d’une charge concurrente. Tâche principale : rappel libre de listes de 16 mots entrecoupées (ou pas) de chiffres entre chaque mot. Tâche synchrone concurrente : retenir des chiffres (0, 3, ou 6 chiffres). → Rappel des mots puis des chiffres. as d’effet de la tâche Résultat : pas de différence sur l’effet de récence et très peu sur l’effet de primauté. → P concurrente sur l’effet de récence. Conclusion : En saturant la MCT possibilité de réaliser des tâches complexes (raisonnement, compréhension des textes) + effet de récence intact. BADDELEY propose qu’il y a autre chose que le MCT : la MT, un processus plus complexe où on peut stocker des éléments et réaliser des tâches en plus, ce qui libère de l’espace en MCT. Un peu plus tard, des études vont confirmer que les performances aux activités complexes sont corrélées avec les mesures de MT, mais pas (ou beaucoup moins) avec la mesures de MCT. 4 Téléchargé par Tracy Louis ([email protected]) lOMoARcPSD|41208894 CM1-2-3-4-5 Psychologie cognitiveL2 – S4 Hypothèse : les tâches complexes n’ont pas lieu (uniquement) en MCT mais au sein d’un système plus complexe appelé la MT. Le modèle de MT : Modèle construit sur l’idée d’une relative indépendance des systèmes esclaves. La boucle articulatoire : 1 - Stockage phonologique : Composant passif. Info sous forme phonologique. Ne peut maintenir l’information que pendant une durée très brève à cause du déclin de la trace : ± 1,5 à 2 sec. 2 - Récapitulation articulatoire (subvocalisation) : Composant actif. Permet le maintient actif de l’info dans le stock grâce au processus de récapitulation articulatoire (= répétition subvocale ou autorépétition). Le calepin visuo-spatial : Spécialisé dans le stockage à court terme de l’information visuo-spatiale. Impliqué dans la génération et la manipulation des images mentales. 2 sous-composants principaux : - Le « cache visuel » assure le maintien temporaire de l’information visuo-spatiale. - Le « scribe interne » assure rafraichissement de cette information en la réécrivant séquentiellement dans le cache visuel. Le système central exécutif : Les 2 systèmes esclaves sont pris en charge par le système central exécutif. 1 - Coordonner l’info venant des systèmes esclaves. 2 - Gérer le passage de l’info en MLT. Le modèle de MT Système central exécutif ↔ Système Attentionnel Superviseur (SAS, NORMAN ET SHALLICE, 1986). Ce modèle suppose que l’action puisse être contrôlée : - Soit par la mise en œuvre d’une série de schémas préexistants. - Soit par le biais du système attentionnel superviseur qui prend le contrôle des opérations, lors de tâches nouvelles lorsque les schémas préexistants ne sont pas adaptés. Buffer Episodique : Rajoutée en 2000. Système à capacité limitée utilisé pour le stockage temporaire d’informations multimodales. Malgré la saturation de la boucle phonologique, l’empan de chiffres reste de 3 ou 4 (BADDELEY, L EWIS & VALLAR, 1984). Comment expliquer que l’on peut encoder en même temps de l’information visuelle et verbale (la situation que vous vivez actuellement) ? la MT ne permet pas de rendre compte toute les données donc ajout de ce modèle. Difficile d’expliquer que des patients avec une MCT phono quasi-nulle peuvent rappeler 4 chiffres suite à une présentation visuelle 4. La mémoire de travail : Cowan 1988 3 niveaux d’activations : La MCT et la MLT serait la même chose, mais avec des niveaux d’activations variables en fonction de l’attention portée. - Le premier niveau : la MLT. Différentes formes de connaissances stockées en MLT (nos connaissances). - Le second niveau : la MCT. Des éléments de la MLT peuvent être activés à partir de stimuli sensoriels (ex : j’entends des mots), à partir de l’engagement attentionnel du sujet (ex : je pense à ce que j’ai fait ce matin). → La partie activée de la MLT. - Le troisième niveau : le focus attentionnel. Certains éléments de la MCT sont dans le focus attentionnel (ex : j’active 278 + 867). certains elements de la MCT sont dans le focus attentionnel des éléments de la MLT sont activés: - a partir des stimulis sensoriels - a partir de l’engaement attentionnel du sujet 5 Téléchargé par Tracy Louis ([email protected]) lOMoARcPSD|41208894 CM1-2-3-4-5 Psychologie cognitiveL2 – S4 On retrouve les 3 éléments du modèle d’Atkinson (sensorielle, MCT, MLT), mais ils sont agencés différemment. Tout rentre par la mémoire sensorielle, mais la MLT active des éléments en MCT. La MCT est dans la MLT : c’est bien la partie activée. COWAN a ajouté le niveau central du focus attentionnel et le processus exécutif-attention, orientation de l’attention et contrôle volontaire (équivaut au processus de contrôle et du système central exécutif) : ils dirigent l’information. Ajout d’action contrôlée et action automatique : ce concept va engendrer une action contrôlée ou automatique. 5. Mémoire de travail et fonctions exécutives Fractionnement du système exécutif en fonctions exécutives : B ADDELEY (2001) en dénombre 5. MIYAKE ET AL. (2000) en dénombre 3 : - Mise à jour de l’information (updating). Ex : la tâche N-Back (séquence de lettres, donner l’élément qui est à 2 positions en arrière de celui qu’on vous donne). - Flexibilité mentale (shifting). Ex : Trail Making Test - Inhibition (inhibition). Ex : le stroop. Conclusion ADDELEY et de C Passage de la MCT à la MT (stockage et traitement). Des sous-systèmes spécialisés. Modèles de B OWAN. Lien entre MT et FE. III. L’oubli 1. L’oubli en MCT/MT La technique de Brown – Peterson 1958-1959 : Présentation de 3 lettres à retenir, introduction d’un délai (0s-18s) avec un compte à rebours de 3 en 3. Quel est l’effet de ce délai : l’oubli suit une fonction de type exponentielle qui décroit avec la durée du délai. Ils ont prouvé le déclin de la trace. La technique d’aujourd’hui : présentation d’items à rappeler, introduction d’un délai avec tâche interférente. → L’oubli varie en fonction de la durée du délai. Les sources de l’oubli en mémoire : le déclin de la trace et interférence. Le déclin de la trace (Baddeley et Cowan) : Le modèle de B ADDELEY en 1986, avec la boucle articulatoire : 1) Stock phonologique, composant passif de stockage : information sous forme phonologique, ne peut maintenir l’information que pendant une durée très brève à cause du déclin de la trace : ±1,5 à 2s. 2) Récapitulation articulatoire (processus de contrôle articulatoire), composant actif de récapitulation articulatoire : permet le maintien actif de l’information dans le stock grâce au processus de récapitulation articulatoire (répétition subvocale). Ce modèle permet d’expliquer l’effet de longueur des mots : on oublie plus facilement une liste de mots longs qu’une liste de mots courts (toutes choses égales par ailleurs). Le modèle de COWAN en 1988, avec les 3 niveaux d’activation : quand le sujet ne pense plus au concept, la trace de ce concept va peu à peu décliner. Au bout de 20s, le concept à disparu. Tâche : il faut retenir des éléments (BFL), mais il faut répéter D toutes les secondes. Selon le modèle de Cowan, BFL sera dans le focus attentionnel. Pendant que je prononce D, la trace en mémoire de BFL va diminuer. Une fois que j’ai finis de prononcer D, BFL remonte, etc. A la fin BFL est récupéré. Si D est remplacé par DSP, la trace en mémoire de BFL sera d’autant plus faible, BFL sera difficilement ou pas remémoré. L’interférence (Oberauer et al.) : Modèle basé sur un mécanisme anti-apprentissage (anti-learning). Tâche d’apprentissage de BFL, mais en comptant à partir de 1 avec un nombre toutes les 2s. Selon OBERAUER, l’oubli n’est pas dû au déclin de la trace mais à l’interférence : mon attention n’est pas détournée, mais une autre information va 6 Téléchargé par Tracy Louis ([email protected]) lOMoARcPSD|41208894 CM1-2-3-4-5 Psychologie cognitiveL2 – S4 venir interférer. Les traces de 1 écrasent les traces de BFL. Il faut désapprendre que 1 vient après BFL (ça met un peu de temps) et ainsi de suite. 2. L’oubli en MLT Interférence rétroactive : On est en train d’apprendre une information, et elle aura un effet négatif sur une information qu’on a apprit avant. Une nouvelle information va avoir un effet sur un apprentissage apprit dans le passé. L’interférence proactive : On est en train d’apprendre une information, et ce qu’on a apprit avant va faire une interférence. Une ancienne information a un effet négatif sur l’information apprise actuellement. Limitation proactive est limitée à +2. Les effets sériels : Peuvent être expliqués par l’intervention conjuguée des interférences proactives et rétroactives. Conclusion Les sources de l’oubli en mémoire : MLT → Interférence, MCT/MT → Interférence + déclin de la trace. IV. Différents systèmes de mémoire 1. La mémoire sensorielle visuelle Une mémoire éphémère : Expérience de SPERLING en 1960 : Montre une matrice (3 lignes de 3 lettres) très rapidement (50ms), puis rappel total immédiat : ± 4/5 lettres rappelées. Quand on fait du rappel total, les personnes gardent en tête toute la matrice, mais le temps de donner les éléments, ils disparaissent de la mémoire sensorielle. Pour voir ce qu’ils ont vraiment en tête, il faut les tester lignes par lignes. Il fait donc la même expérience mais avec un autre type de rappel : partiel (au hasard). Première étape identique, puis quand la matrice a disparue, on demande grâce à un son de rappeler soit le haut (aigue), soit le milieu (medium), soit le bas (grave). Plusieurs délais possibles (0, 150, 300, 500, 1000 ms). Une ligne avec un délai de 0 → 3 rappelés donc 9 accessibles (on imagine qu’ils en ont 3 sur chacune des lignes). On estime que la mémoire sensorielle a une durée de 600 ms. Effets d’indiçage : Expérience d’AVERBACH ET CORIEL, 1961 : Présentation de 2*8 lettres – 50 ms. Délai de 50 à 500 ms. Présentation d’un indice – point – en dessous ou dessus d’une lettre. Le sujet doit rappeler la lettre indicée. Délai court : l’image des lettres et l’image de l’indice se « superposent », il y a un effet d’indiçage. Délai court → performance améliorée, délai long → performance difficile. Effet de masquage : Expérience d’AVERBACH ET CORIEL, 1961 : Présentation de 2*8 lettres – 50 ms. Délai de 50 à 500 ms. Présentation d’un cercle opaque (indice) à l’emplacement d’une des lettres. Le sujet doit rappeler la lettre encerclée. Mise en évidence d’un phénomène de masquage. Délai court : l’image des lettres et l’image du cercle se « superposent », il y a un effet de masquage. → La mémoire sensorielle visuelle est très brève, mais elle permet de capter beaucoup de choses. 2. La mémoire sensorielle auditive Une mémoire auditive brève : Expérience de DARWIN, TURVEY & CROWDER (1972) : Procédure inspirée de Sperling mais en modalité auditive. Présentation de 3 séries d’informations à droite, à gauche et en position centrale (dans le casque). Le rappel partiel est meilleur que le rappel total tant que le délai de rappel est inférieur à 4 secondes. Trace en mémoire sensorielle, RIS : Registres d’Informations Sensorielles. Pour mémoriser durablement : - Sélection - Codage ou recodage de l’information - Traitements dans d’autres mémoires 3. La mémoire lexicale → Mémoire de tous les mots que nous connaissons (mais pas leur sens). Expérience de PETERSON ET JOHNSON, 1971 : présentation visuelle ou auditive. Séries de 3 ou 4 lettres avec manipulation du délai de rappel (0, 3, 6, 9, 12). Décalage entre auditif et visuel (en général meilleur en auditif pour les lettres). Le plus important c’est qu’à 12s, auditif et visuel arrivent à la même performance. → A 0, on utilise encore la mémoire 7 Téléchargé par Tracy Louis ([email protected]) lOMoARcPSD|41208894 CM1-2-3-4-5 Psychologie cognitiveL2 – S4 sensorielle (visuelle ou auditive), mais au fur et à mesure on ne peut plus les utiliser. A 12s les performances sont identiques parce que l’information a disparue du registre sensorielle visuelle et auditive et maintenant on utilise la mémoire lexicale, où l’auditif et le visuel sont confondus. Expérience de JOHN MORTON, 1970 : recodage des informations en un code commun. → Code lexical avec mémoire lexical basée sur le lexique interne. Accès au lexique mental : Expérience de RUBENSTEIN ET AL., 1970 : tâche de décision lexicale. Présentation d’un mot plus ou moins fréquent, ou inventé. Le sujet doit dire s’il fait parti des mots connus (exprimer un jugement sur une suite de lettres). Tâche utilisée pour explorer le lexique de la population, comment il est structuré, et comment est structurée la mémoire sémantique. Mesure du temps de réponse. Moins le mot est fréquent plus le temps de réponse est élevé. Plus un mot est fréquent plus son accès en mémoire est rapide. RUBENSTEIN étudie l’accès aux non-mots : présentation visuelle de non-mot homophobe (rain – rein) et de non-mot non-homophobe (rani-rein). Les graphismes sont recodés phonétiquement, ce recodage provoque une interférence. D écalage entre indices graphiques – « ça n’est pas un mot » – et les indices phonétiques – « c’est un mot ». Lexique et mémoire sémantique : Code lexical – morphologie du mot. Code sémantique – caractères conceptuels. Aphasie nominale : compréhension de l’objet mais incapacité à le dénommer. Mot sur le bout de la langue : accès aux caractéristiques sémantiques. 4. La mémoire sémantique Définition : Nos connaissances générales et abstraites sur le monde qui nous entoure. Cette mémoire nous permet de donner une signification aux choses qui nous entourent (≠ aux souvenirs). Les associations sémantiques : Les concepts ne sont pas indépendants, ils sont plus ou moins liés, associés (« Un mot peut en évoquer un autre », « les idées ne sont pas indépendantes »). L’établissement de normes associatives : créer des normes associatives en demandant aux gens « à quoi vous fait penser ce mot ? ». On peut créer des cartographies mentales. Les normes catégorielles : on demande de créer des instances. L’organisation de nos connaissances est liée aux caractéristiques de notre environnement. Similitude inter-sujet concernant l’organisation des connaissances. Organisation propre à un contexte socioculturel. Le modèle de Collins et Quillian, 1969 : Les premiers à avoir essayé d’imaginer la structure de nos connaissances. Le réseau sémantique est structuré par 2 principes : la hiérarchie catégorielle et l’économie cognitive (avec le principe d’héritage des propriétés). Economie cognitive : un concept qui est plus bas va hériter des propriétés du concept au-dessus. Ils ont utilisé un jugement de véracité de phrases (« un canari est jaune »). Plus on va vers le général, plus les gens sont lents. Ils vont penser à canari et en fonction de la question ils vont se balader sur ce réseau sémantique. Le modèle de COLLINS ET QUILLIAN va petit à petit se complexifier grâce aux ajouts d’autres chercheurs. Des principes discutés : Expérience de RIPS, SHOBEN AND SMITH (1932) : l’effet de distance sémantique n’est pas constant. Un ours est un mammifère – réponse lente, un ours est un animal – réponse rapide. Les exemplaires n’ont pas tous le même statut. Poulet est un oiseau – réponse lente, perroquet est un oiseau – réponse rapide. Typicalité et prototype : Expérience de ROSCH (1975) : Certains concepts sont catégorisés très rapidement par rapport à d’autres. Certains concepts sont des prototypes. Bon accord intersujet et accord intrasujet. Elle va essayer d’expliquer autrement les données de Collins et Quillian en proposant un modèle de comparaisons de traits. → Rapidité de jugement des prototypes parce qu’ils partagent un grand nombre de traits avec leur catégorie. Selon elle, on utilise la comparaison si ces 2 choses ont des traits en communs. On est plus rapide pour certains types de prototypes car ils partagent plus de traits avec leur catégorie. Mais aussi rapidité de jugement des anomalies saillantes (« manganèse est un animal ou éléphant est un oiseau »). Le modèle de Collins et Quillian ne peut pas expliquer ça : si « canari est un poisson », normalement, on va se promener sur le schéma en partant de canari et remonter. Ca devrait prendre pas mal de temps puisque les 8 Téléchargé par Tracy Louis ([email protected]) lOMoARcPSD|41208894 CM1-2-3-4-5 Psychologie cognitiveL2 – S4 catégories ne sont pas liées pourtant on est plutôt rapide. En revanche, l’idée de comparaison de traits par Rosch fonctionne : on s’aperçoit rapidement qu’ils n’ont pas de traits en commun. Réseau hiérarchique ou comparaisons de traits ? On effectue les 2 en parallèle : recherche dans le réseau et recherche parmi les traits des concepts en jeu. Ce compromis permet d’expliquer la rapidité des réponses vraies et la rapidité des réponses fausses. Activation et inhibition dans le réseau : Le modèle en réseau (network model) par COLLINS ET LOFTUS (1975) : composé de la théorie de la diffusion de l’activation (spreading activation theory) en laissant de côté l’organisation en réseau. Structure, hiérarchie complètement différente : les concepts sont des nœuds, où les relations sont des arcs/liens. Quand on traite un concept, ça active un nœud, et cette activation se diffuse aux concepts liés ou voisins. Les convergences d’activation se cumulent. Naturellement on ne garder pas l’énergie sur un élément, elle va se diffuser aux éléments liés. 5. La mémoire sémantique Définition : « Mémoire des épisodes, des évènements temporellement datés de notre vie, ainsi que de leurs relations spatio-temporelles » T ULVING (1972). → Chargée non seulement de la mémorisation d’événements personnellement vécus situés dans leur contexte temporel et spatial d’acquisition, mais aussi du sentiment de reviviscence qui caractérise leur récupération. TULVING ENDEL (1995), Organisation of memory : Mémoire épisodique (ex : dans les apprentissages) Mémoire de travail Stocke temporairement les choses Mémoire sémantique Nous rend capable de comprendre le monde qui nous entoure Système de représentation perceptive Connaissances perceptive Mémoire procédurale Mémoire épisodique : La plus évoluée selon T ULVING, seuls les humains la possèdent. Sans les différentes bases, les mémoires supérieures ne pourraient pas fonctionner. Toutes les connaissances commencent par la mémoire épisodique. La sémantisation est le phénomène de décontextualisation des souvenirs épisodiques en mémoire (on oublie les informations sur l’obtention de l’information tout en gardant le contenu). Dans certaines pathologies (autisme), il y a moins de sémantisation que dans la plus grande partie des cas : ils sont capables de garder en tête les contextes d’apprentissage. La mémoire à long-terme est enfaite la mémoire épisodique : pour faire le rappel de mots présentés, il faut que je récupère l’épisode de présentation de la liste. Dans les rappels de liste on test principalement la mémoire épisodique. Pour évaluer la mémoire sémantique on utilise des tests de connaissance : « Quelle est la capitale du Togo ? », pour voir si l’information est toujours en mémoire épisodique (« L’autre jour j’ai appris/on m’a parlé »). Effet du contexte et épisode : TULVING fait une distinction entre mémoire sémantique et mémoire épisodique par rapport au contexte d’apprentissage. En mémoire épisodique on encode les informations avec des éléments contextuels. 6. La mémoire des images Développement technique – affichage sur écran Développement de la recherche sur la mémoire des images (PAIVIO, BOWER, FRAISSE, DENIS). L’activité d’imagerie : similitude entre situation perceptive et situation d’imagerie. Ce qu’on a découvert pour la perception, et ce qui se passe quand on perçoit une image, c’est souvent la même chose que lorsqu’on imagine l’image. Distance et image mentale : Expérience de KOSSLYN, BAIL & REISER, 1978 : Mémorisation de la carte de l’île (plage, cabane, puits, marécage), avec consigne de déplacement, et mesure du temps de « déplacement mental ». Ils ont ensuite regardé la corrélation entre la distance et le temps mis pour parcourir mentalement (plus la distance est grande, plus le temps de « déplacement mental » est grand). 9 Téléchargé par Tracy Louis ([email protected]) lOMoARcPSD|41208894 CM1-2-3-4-5 Psychologie cognitiveL2 – S4 La supériorité de l’image sur le mot : Expérience de LIEURY & PICHON, 1991 : Ils demandaient de retenir soit 16 mots soit 16 dessins (mêmes concepts). Plusieurs types de rappel : RI/RD/Reco (mélangé à d’autres stimuli). → Supériorité des images sur les mots clairement visible. Quand on a affaire à des dessins, on va assez rapidement dénommer l’image : donc double-codage de l’item. Le double codage : Expérience de DUCHARME & FRAISSE (1965) sur la dénomination des images : demandent aux participants soit de rappeler des mots, soit des dessins, soit des dessins et des mots correspondants. Encore une fois, supériorité du dessin par rapport au mot, mais quand le dessin est à côté d’un mot il n’y a pas de différence. Les 2 conditions sont équivalentes. La supériorité des images sur les mots serait due à un double codage des dessins. Expérience de LIEURY & CALVEZ (1986) : Veulent savoir quand intervient la supériorité des images. Temps de présentation différent entre mots et dessins (plus ou moins rapide) : quand les temps de présentation sont rapides, différence minime entre mots et dessins, quand les temps de présentation sont longs, grosse différence entre mots et dessins (en faveur des mots). Expérience de PAIVIO (1971) sur l’activité d’imagerie mentale à partir des mots : montre que les mots concrets sont mieux rappelés que les mots abstraits. Expérience de DENIS (1975) : tous les mots n’ont pas la même valeur d’imagerie (carotte > concept). Pour les mots concrets, on peut se fabriquer une image et donc en quelque sorte double coder les mots, ce qui explique cette différence. 7. La mémoire de l’action Expérience de ENGELKAMP & SIMMER (1986) : Voulaient tester si on était meilleurs pour se rappeler d’une action, de mots ou d’images. Les participants devaient retenir une liste d’actions, plusieurs formes de présentation : - Forme verbale – phrase (« manger une banane ») - Forme imagée – dessin (un dessin de quelqu’un mangeant une banane) - Forme verbale + consigne d’imagerie – imaginé (s’imaginer l’action) - Programme moteur (l’action elle-même) – actions (mimer l’action) Résultats : Action < Dessin = Imaginé < Phrase. Amélioration si exécution des actions. Variante de l’expérience : Présentation d’une action dans différents formats : - Verbal – phrase - Imaginé – phrase + imaginer l’action - Action Une phrase est ensuite présentée (une action) et les participants doivent indiquer si c’est la même ou non. Jugement d’identification de similitude (correspond à l’action mémorisée ?). La phrase que l’on doit vérifier est très proche de la forme verbal-phrase, donc ceux qui ont eu cette condition devraient être avantagés. Malgré ça, l’action est toujours mieux rappelée lorsqu’on a fait l’action (moteur < imaginé < phrase). → Très performant lorsqu’on utilise la mémoire des gestes. Proposition d’un triple codage : image / verbal / moteur, très intéressant en terme de performance. 10 Téléchargé par Tracy Louis ([email protected])