Chapitre 1 - Les théories classiques PDF

Summary

This document is a presentation on classical management theories and their evolution. It covers the historical context, key concepts like rationalization, and the contributions of key figures like Taylor, Fayol, and Weber.

Full Transcript

CHAPITRE I : Les théories classiques Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit (Plein temps) 2024 / 2025 Ghita Bennis – [email protected] Plan du cours Section 1 : L’école classique de l’organisation 1. Le courant scientifique selon TAYLOR 2. Le...

CHAPITRE I : Les théories classiques Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit (Plein temps) 2024 / 2025 Ghita Bennis – [email protected] Plan du cours Section 1 : L’école classique de l’organisation 1. Le courant scientifique selon TAYLOR 2. Le courant administratif d’après FAYOL 3. Le courant bureaucratique de WEBER Section 2 : L’école des relations humaines 1. L’origine de l’école des relations humaines 2. Le développement de l’école des relations humaines 2 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Les théories classiques Objectifs visés - Présentation des principes fondamentaux des grandes écoles de pensée en matière de management. - Les apports de chaque école : comment chaque école a contribué à l’amélioration et l’enrichissement du concept du management. - Examen de l’évolution de la pensée en management afin d’appréhender les pratiques managériales actuelles. 3 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Les théories classiques Introduction générale Les théories Vision mécaniste et classiques scientifique de l’organisation du travail. L’école des relations L’école classique L’école néo-classique humaines - Le management - L’école des -Intégration des est étudié dans relations humaines apports des écoles une approche s’est focalisée sur classiques et surtout rationnelle. la rationalité des des relations - Cette rationalité a comportements. humaines. été étudié de - Les auteurs - Les auteurs se plusieurs manières accordent une basent sur une en fonction des grande importance démarche empirique auteurs. à l’aspect humain. et pragmatique. 4 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations L’école classique : la rationalisation du travail 5 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 1 : L’école classique de l’organisation Notions clés : - Rationalisation du travail. - Direction d’entreprise. - Naissance de la théorie des organisations. Principaux auteurs : - Taylor (1856-1915) - Fayol (1841-1925) - Weber (1864-1920) 6 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 1 : L’école classique de l’organisation Contexte Comment était l’organisation des entreprises au 19 ème siècle ? 1ère moitié du 2ème moitié du 19ème siècle 19ème siècle Travail autonome et peu organisé. Période de progrès scientifiques et techniques considérables partout dans Aucune hiérarchie dans les ateliers le monde. et les connaissances professionnelles. Intégration du progrès par les ingénieurs dans les produits fabriqués Pouvoir aux ouvriers les plus et dans les machines. qualifiés. Élargissement des principes Les ouvriers qualifiés contrôlent les scientifiques à l’organisation du travail embauches et sont libres d’organiser dans l’atelier et dans l’entreprise. 7 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations la production comme ils l’entendent. Section 1 : L’école classique de l’organisation Définition de l’école classique ATTENTION : L’école classique en théorie des organisations ne doit pas être confondue avec l’école classique en économie (Adam Smith, David Ricardo, etc.). Elles n’ont rien en commun, si ce n’est que, dans les deux cas, il s’agit de courants de pensée considérés comme fondateurs de l’école classique. 8 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 1 : L’école classique de l’organisation Définition de l’école classique Selon Jean-Luc CHARRON & Sabine SÉPARI : « l’école classique, ou école formelle, des organisations est un courant de pensée qui regroupe des auteurs aux préoccupations très différentes mais marquées par une même approche de l’organisation : rationalité ». Rationalité : Le comportement des agents qui cherchent une satisfaction maximale au moindre coût. Ici, elle désigne le souhait des auteurs classiques d'assurer un niveau plus satisfaisant de production avec un coût minimal.  L’idée principale de l’école classique c’est qu’il faut obtenir le meilleur 9 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations rendement des facteurs de production. Section 1 : L’école classique de l’organisation Définition de l’école classique Postulats de base : L’entreprise est assimilée à un immense mécanisme où les individus ne sont que des rouages (postulat mécaniste), L’entreprise est composée d’individus et de matériels qui peuvent être maîtrisés par l’esprit de l’organisateur (postulat rationaliste). 10 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 1 : L’école classique de l’organisation L’école classique est étudiée selon les apports de 3 auteurs principaux : Objectif Approches Rationalité Précurseur Rationalité Approche productive du Frederik W. Taylor, US Améliorer la scientifique (1856-1915) travail production ouvrière par application des Approche Rationalité Henri Fayol, FR méthodes administrative administrative (1841-1925) scientifiques : rationalisation Approche Rationalité Max Weber, GER bureaucratique bureaucratique (1864-1920) 11 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 1 : L’école classique de l’organisation 1. Le courant scientifique : TAYLOR – Rationalité productive  Constat : La faible productivité des ateliers.  Solution : Organisation Scientifique du Travail (OST). Pourquoi il y avait un manque de productivité ?  La flânerie des ouvriers.  Modes de rémunération peu incitatifs.  Pratiques professionnelles empiriques et peu rigoureuses.  Encadrement ignorant de la science de l’organisation. 12 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 1 : L’école classique de l’organisation 1. Le courant scientifique : TAYLOR – Rationalité productive Postulat de base :  L’homme n’aime pas le travail ; il recherche dans celui-ci une récompense matérielle ;  La spécialisation du travail permet d’améliorer les rendements ;  Les patrons et les ouvriers ont un intérêt identique : la prospérité de l’entreprise, les uns pour leurs profits, les autres pour leurs salaires.  L’efficacité du modèle idéal de l’organisation repose sur une parcellisation des tâches, « travail en miettes » de Friedmann. 13 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 1 : L’école classique de l’organisation 1. Le courant scientifique : TAYLOR et le principe de l’OST C’est quoi l’OST ? C’est un système comprenant un ensemble de méthodes et de moyens ayant pour but de transférer la détermination du travail des ouvriers à la direction, de définir la meilleure organisation afin d’améliorer la productivité.  Étude du temps et des mouvements : ONE BEST WAY Trois principaux modes d’OST : - Définition de la séquence idéale des mouvements à effectuer : mode opératoire. - Chronométrage de chaque mouvement : temps opératoire. - Création d’une norme standardisée par tâche : prescrite et généralisée à tous les autres.  Les méthodes de travail vont donc devenir plus rationnelles. 14 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 1 : L’école classique de l’organisation 1. Le courant scientifique : TAYLOR et le principe de l’OST L’application des observations, de la rationalisation et du contrôle des tâches entraine une division du travail. Double division du travail Division Division verticale horizontale Principe de la séparation, de la conception et de Parcellisation des tâches l’exécution. des ouvriers : à chaque Seuls « les bureaux » opérateur est attribué une composés d’ingénieurs seule tâche, la plus simple instruits disposent de : possible afin d’automatiser - Compétences. et d’accélérer les gestes. - Rationalité. - Temps. 15 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 1 : L’école classique de l’organisation 1. Le courant scientifique : TAYLOR – Rationalité productive Principes du taylorisme : Quatre apports fondamentaux de Taylor (OST) à partir de 4 principes d’organisation : La division - Parcellisation du travail et spécialisation des tâches. horizontale du - Étude des temps d’exécution en vue de déterminer le « One Best travail Way ». La division - Distinction entre les exécutants et les concepteurs du travail. verticale du - Réalisation de l’étude scientifique du travail par des spécialistes. travail Un système de - Attribution des primes de productivité au travail. salaire au - Développement de la motivation de l’homme au travail. rendement Un système de - Surveillance des gestes de chaque ouvrier exécutant. contrôle du travail - Mise en en place dans les usines des contremaîtres pour le contrôle de l’activité. 16 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 1 : L’école classique de l’organisation 1. Le courant scientifique : TAYLOR – Rationalité productive Apports de Taylor : - Il fut le premier théoricien connu à avoir mis en place une méthode opérationnelle visant à accroître le niveau de production des organisations. - Le modèle d’organisation du travail qu’il propose est rationnel puisque l’autorité s’exerce au travers de la science du travail : Rationalisation productive du travail.  Son objectif : Définir à chaque individu une seule tâche bien précise qu’il doit exécuter avec un minimum de quantité de production et un salaire 17 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations bien déterminé. Section 1 : L’école classique de l’organisation 1. Le courant scientifique : TAYLOR – Rationalité productive Les limites du Taylorisme : La motivation des salariés reposant sur le simple critère du salaire est remise en cause du fait de la parcellisation des tâches qui rend le travail peu gratifiant et démotivant ; Le taux d'absentéisme augmente régulièrement et au fur et à mesure la recherche de nouveaux gains de productivité se traduit par une augmentation des cadences de production ; Défauts de fabrication ; Sabotage délibéré ; Turn-over important ; 18 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations L'augmentation de la valeur ajoutée n'est pas répartie équitablement entre le Section 1 : L’école classique de l’organisation 2. Le courant administratif : FAYOL – Rationalité administrative Points Division du travail communs « L’ouvrier qui fait toujours la même pièce, le chef qui traite constamment les mêmes affaires acquièrent une habilité, une assurance et une précision qui accroissent leur rendement ». Taylor vs Fayol Taylor : centrée sur les ateliers de production. S’appuie sur des recherches scientifiques. Divergences : Fayol : focalisée sur la direction de l’entreprise et sur la fonction d’administration. Étude de l’optimisation des S’appuie sur sa propre expérience de entreprises dirigeant. 19 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 1 : L’école classique de l’organisation 2. Le courant administratif : FAYOL – Rationalité administrative Fayol distingue six fonctions essentielles dans l’entreprise : Fonction Technique : opérations de production, fabrication, transformation, etc. Fonction Commerciale : opérations d’achats, ventes, échanges, etc. Fonction Financière : opérations de recherche et gestion de capitaux. Fonction de Sécurité : opérations de protection des biens et des personnes. Fonction de Comptabilité : opérations d’inventaire, bilan, prix de revient, statistiques, etc. Fonction Administration : Prévoyance, Organisation, Commandement, Coordination, Contrôle (POCCC). ☞ Fayol accorde une importance particulière à la fonction administrative, ce que l’on appelle maintenant « le management ». 20 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 1 : L’école classique de l’organisation 2. Le courant administratif : FAYOL – Rationalité administrative Les cinq principes essentiels de la gestion administrative sont : Prévoir et planifier : préparer de manière rationnelle l’avenir, dresser le programme d’action. Organiser : allouer les différentes ressources indispensables au fonctionnement de l’entreprise : les matériaux, l’outillage, les capitaux et le personnel. Commander : fixer l’ordre de la hiérarchie et des responsabilités, et tirer le meilleur parti possible des agents qui composent l’entreprise. Coordonner : relier, unir, harmoniser, tous les actes et tous les efforts de l’entreprise pour garantir la cohérence et l’efficacité. Contrôler : vérifier si tout se passe conformément au programme adopté, aux principes admis. 21 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 1 : L’école classique de l’organisation 2. Le courant administratif : FAYOL – Rationalité administrative Les quatorze principes généraux d’administration à l’usage des gestionnaires : 1. La division du travail 2. L’autorité et la responsabilité 3. La discipline 4. L’unité de commandement 5. L’unité de direction 6. La subordination de l’intérêt individuel à l’intérêt général 7. La rémunération 22 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 1 : L’école classique de l’organisation 2. Le courant administratif : FAYOL – Rationalité administrative Les quatorze principes généraux d’administration à l’usage des gestionnaires : 8. Le degré de décentralisation 9. La hiérarchie 10. L’ordre 11. L’équité 12. La stabilité du personnel 13. L’initiative 14. L’union du personnel 23 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 1 : L’école classique de l’organisation 3. Le courant bureaucratique : WEBER – Rationalité structurelle Principes de Weber : Il cherche à comprendre la réalité sociale de l’entreprise et légitime le pouvoir par la force de la réglementation rationnelle. Peu importe la légitimité, c’est la croyance en la légitimité du leader qui est importante. La domination doit se baser sur la légitimité. Il existe deux formes de dominations : - la domination par intérêts (propre à la sphère économique). - la domination par autorité (sphère politique), divisée en trois formes de 24 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations légitimité. Section 1 : L’école classique de l’organisation 3. Le courant bureaucratique : WEBER – Rationalité structurelle Weber distingue 3 types de légitimité : Charismatique Traditionnelle Rationnelle Elle est basée sur un Elle repose système de buts et de essentiellement sur les Elle est liée fonctions étudiés qualités personnelles généralement aux rationnellement qui de l’homme qui lui conditions et coutumes permet d’assurer la garantissent une traditionnelles en performance de obéissance auprès du disant « c’est comme l’organisation et groupe géré d’une ça que ça se passait ». l’efficacité de son façon spontanée. fonctionnement. La légitimité rationnelle est la forme la plus efficace et la plus appropriée aux grandes organisations. 25 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 1 : L’école classique de l’organisation 3. Le courant bureaucratique : WEBER – Rationalité structurelle Les caractéristiques de l’organisation bureaucratique peuvent se présenter ainsi : Un système de compétences. La clarté de la hiérarchie. Un salaire fixe. Le respect d’une discipline stricte. Les promotions. La liberté du personnel. L’emploi contractuel. La séparation entre la fonction et l’homme. La sélection des candidats en fonction de leurs qualifications. 26 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 1 : L’école classique de l’organisation 3. Le courant bureaucratique : WEBER – Rationalité structurelle Les 6 principes de l’organisation bureaucratique : La division du La structure La sélection du travail hiérarchique personnel Les règles et les Le caractère règlements impersonnel des L’avancement normalisés relations 27 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 1 : L’école classique de l’organisation Pour résumer… Les théoriciens de l’école classique perçoivent l’organisation comme une machine et l’homme comme un pion. Les deux fonctionnent avec des règles rigides et strictes, permettant d’aborder rationnellement le quotidien. Rationalité Rationalité Rationalité productive administrative structurelle Rationnaliser la Rationnaliser Rationnaliser la production au sein l’administration à bureaucratie, qui des usines et travers les fonctions représente la forme ateliers. et les tâches d’organisation la plus principales des rationnelle. fonctions. 28 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 1 : L’école classique de l’organisation Conclusion - La performance des entreprises passe par une amélioration de leur organisation. Apports - Pionnière parce qu’elle propose d’appliquer une démarche scientifique à l’analyse des organisations. - Augmentation Division de travailde la productivité très poussée. et - prospérité. Considération de l’homme comme étant un Apports et être économique uniquement motivé par le limites salaire. - La séparation entre travail de production et intellectuel. Déshumanis - Démotivation et démobilisation des ation Limites employés. = - Cultive l'obéissance aveugle et la Démotivatio déresponsabilisation. n - Ne permet pas la créativité et le pouvoir de s'exprimer 29 - Ne prend pas Licence en compte l'influence (L3) Comptabilité, de – Théorie des organisations Contrôle, Audit l'environnement sur l'organisation. L’école des relations humaines 30 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines Notions clés : - Satisfaction au travail. - Motivation au travail. - Management participatif. Principaux auteurs : - Elton Mayo (1880-1949) - Abraham Maslow (1908-1970) - Rensis Likert (1903-1981) - Kurt Lewin (1890-1947) - Frederick Herzberg (1925-2000) - Douglas McGregor (1906-1964) 31 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines Introduction L’école des Relations Humaines étudie l’attitude des hommes au travail, leur psychologie et le comportement des groupes de travail. Elle accorde donc à la dimension humaine de l’entreprise une place essentielle. Les principes développés par l’école des RH : Importance du social - La liberté psychologique ou la marge de manœuvre que détiennent les individus contribuent à leur motivation. - Les individus ont naturellement besoin d’appartenir à un groupe. - La considération de la direction à leur égard, contribue à leur satisfaction. 32 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines Origine de l’école des relations humaines 33 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines 1. Origine de l’école des relations humaines - École inspirée de la psychologie : le courant behaviouriste. - La fondation : Expérience de Hawthorne menée de 1924 à 1932. - Lancement d’une étude en collaboration avec des universitaires afin de comprendre les liens entre les conditions de travail et la productivité. - La psychologie expérimentale : + Groupe expérimental : Amélioration des conditions d’éclairage. + Groupe témoin : Conditions d’éclairage inchangées. 34 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines 1. Origine de l’école des relations humaines Résultats surprenants : Augmentation de la productivité dans les deux groupes. Situation initiale Éclairage accrue Éclairage diminué Retour à la situation initiale Productivité Productivité basse Augmentation Augmentation continue de la productivité de la productivité d’augmenter ! Paradoxe? 35 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines 1. Origine de l’école des relations humaines Conclusions : Échec de l’hypothèse initiale (taylorienne) selon laquelle: « une augmentation de l’éclairage entraînera l’augmentation de la productivité ». Les responsables font alors appel à Elton Mayo, connu pour ses travaux sur la fatigue et les temps de repos. Mayo et ses collègues resteront à la Western Electric pendant cinq ans, de 1927 à 1932. 36 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines L'enquête de Mayo sur l'atelier expérimental d'assemblage de relais téléphoniques (1927-1928) 37 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines 1. Origine de l’école des relations humaines MAYO et l’expérience du « test room » Hypothèse de base : La fatigue est le principal facteur de limitation de la production. Expérience « test room » : Isolement d’un petit groupe d’ouvrières dans une pièce. Modification des conditions et des temps de travail. Modification des modes de rémunération. Elton Mayo Les ouvrières se sentaient observées. 38 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines 1. Origine de l’école des relations humaines MAYO et l’expérience du « test room » Résultats : Augmentation de la productivité de 25 % globalement ; La production moyenne de chacune des ouvrières, qui était de 2 400 relais par semaine au début de l'expérience, atteindra 3.000 relais à la fin de l'expérience. Maintien des gains en productivité en revenant à des conditions moins avantageuses pour les ouvrières.  Effet « Hawthorne ». L’effet de Hawthorne désigne la tendance des travailleurs qui bénéficient d’une attention particulière à donner les résultats escomptés. 39 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines 1. Origine de l’école des relations humaines MAYO et l’expérience du « test room » Les principales conclusions de Mayo à travers cette étude : - Les ouvriers travaillent mieux lorsqu’on s’occupe d’eux. - La capacité de travail accomplie par un individu n’est pas déterminée par sa capacité physique (approche taylorienne) mais par sa capacité sociale. - Les individus ont naturellement besoin d’appartenir à un groupe. - Les récompenses non financières (estime, relations sociales) jouent un rôle essentiel dans la motivation. 40 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines Développement de l’école des relations humaines 41 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines 2. Développement de l’école des relations humaines Les théories des besoins et des motivations Les théoriciens célèbres de cette théorie sont :  Abraham Maslow ;  Frederik Herzberg ;  Douglas Mac Gregor. 42 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines 2. Développement de l’école des relations humaines MASLOW et la pyramide des besoins Postulats de base : L’individu agit en fonction d’une série de besoins ; Ces besoins sont hiérarchisés en une série de niveaux ; Abraham Maslow Une fois un besoin d’ordre est satisfait, il cesse d’être important, et cède de la place à un besoin supérieur d’ordre n+1. 43 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines 2. Développement de l’école des relations humaines MASLOW et la pyramide des besoins Besoins d’accomplissement Besoins d’estime Besoins de reconnaissance Besoins de sécurité Besoins physiologiques Hiérarchisation des besoins : Pyramide de Maslow 44 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines HERZBERG et la théorie « bifactorielle » des besoins L’analyse de Herzberg part de l’étude de la motivation à partir des besoins. Son approche repose sur l’idée qu’il existe une force interne, qui pousse chacun de nous à chercher la satisfaction des besoins qu’il ressent. Durant les années 50 et 60, Herzberg étudie les facteurs déterminants de la productivité d’un employé. Idée principale : les circonstances qui conduisent à la satisfaction dans le travail sont de nature différente de celles qui procurent l’insatisfaction ou le mécontentement au travail. Si insatisfaction faible = Enquête portantindifférence apaisement, sur la satisfaction, statu quo en interrogent des personnes en milieu de travail (comptables). (inaction). 45 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Résultat : certains facteurs causent de l’insatisfaction et diminuent la productivité. Section 2 : L’école des relations humaines HERZBERG et la théorie « bifactorielle » des besoins Dans le modèle «bifactoriel» des satisfactions, Herzberg distingue deux types de besoins : Les besoins extrinsèques ou Les besoins intrinsèques ou de d’hygiène motivation -La politique générale de - L’intérêt de l’emploi. l’entreprise et de la rémunération. - L’amélioration de la carrière -La qualité de la supervision - L’accomplissement au travail. -L’intérêt pour le travail. - La reconnaissance des -Les relations de travail avec les réalisations collègues et la hiérarchie. - La responsabilité. -La sécurité de l’emploi. - La promotion ou l’avancement. -La vie personnelle. C’est des facteurs pouvant C’est des facteurs à l’origine prévenir l’insatisfaction de la satisfaction professionnelle. professionnelle. 46 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines HERZBERG et la théorie « bifactorielle » des besoins Facteurs influant sur le comportement au travail d’après Herzberg 47 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines HERZBERG et la théorie « bifactorielle » des besoins Herzberg préconise six recommandations pour enrichir le travail : Retirer certains contrôles sans supprimer la vérification ou instituer des autocontrôles ; Accroître l’initiative ; Accorder plus de pouvoir et plus de liberté aux employés dans l’accomplissement de leur travail ; Introduire des tâches plus complexes ; Affecter à des tâches nouvelles ; Proposer d’acquérir une expertise. 48 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines HERZBERG et la théorie « bifactorielle » des besoins La particularité de la « Théorie bi factorielle des besoins » émane du fait : - Le contraire de la satisfaction n’est pas l’insatisfaction ; - La motivation ne vient pas de l’élimination des facteurs d’insatisfaction (donc de l’amélioration des facteurs d’hygiène) - La motivation s’obtient par le développement des facteurs de motivation. 49 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines 2. Développement de l’école des relations humaines MacGregor : Théorie X et théorie Y Postulats de base : Le style de management il est déterminé par une idéologie ou des croyances. L’autorité ne devrait donc pas être le moyen exclusif de la direction des hommes. Douglas Mac Gregor Le comportement du dirigeant peut engendrer deux forces : motivation ou démotivation. 50 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines MacGregor : Théorie X et théorie Y Théorie X : Management autoritaire Elle se fonde sur 3 hypothèses : L’individu moyen a une aversion innée pour le travail et fait tout pour l’éviter ; À cause de l’hypothèse 1, il faut contrôler, diriger, contraindre, menacer et sanctionner ; L’individu moyen préfère être dirigé, fuit la responsabilité, montre peu d’ambition, cherche la sécurité avant tout. 51 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines MacGregor : Théorie X et théorie Y confirme Il en résulte Théorie X Peur des Prescriptions et responsabilités contrôles sévères Pas d’initiatives Passivité au travail conduit à conduit à 52 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines MacGregor : Théorie X et théorie Y Théorie Y : Management participatif Les assomptions de cette théorie sont les suivantes : L'effort physique et mental dans le travail est aussi naturelle que le jeu et le repos. L'homme peut se diriger et se contrôler lui-même lorsqu'il travaille pour des objectifs envers lesquels il se sent responsable. L'individu moyen apprend, dans les conditions voulues, à rechercher des responsabilités. Les ressources d’imagination, de créativité…ne sont pas étroitement distribuées dans la population. Dans les conditions de la vie industrielle moderne, le potentiel intellectuel de l'individu moyen n'est que partiellement employé. 53 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines MacGregor : Théorie X et théorie Y confirme Il en résulte Théorie Y Initiative et sens Liberté d’action de responsabilité Contrôle de soi Application au travail conduit à conduit à 54 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines MacGregor : Théorie X et théorie Y Macgregor ne sous-entend pas que l'être humain soit de type X ou Y. Il le place plutôt quelque part entre ces 2 extrêmes. Macgregor estime que le dirigeant doit également avoir des présomptions sur son rôle au sein de l'organisation. Il doit donc se poser des questions sur : - l'importance de sa place dans l'environnement des subordonnés ; - la valorisation, la reconnaissance et le respect de ses subordonnés ; - l'assistance et le soutien accordé aux subordonnés pour qu'ils puissent satisfaire leurs besoins d'ordre supérieur… 55 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines 2. Développement de l’école des relations humaines Les styles de commandement et la dynamique des groupes Les théoriciens célèbres sont : Likert Rensis. Kurt Lewin. 56 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines Des besoins à la Besoin productivité Motivation Productivité - Les besoins d’estime de soi. Satisfaction Types - Les besoins de réalisation et d’accomplissement de soi. - Abandonner les principes de l’école classique de Besoins la gestion. - Revoir le style de management (à rendre participatif). - Revoir le contenu du travail (à enrichir). - Revoir les structures organisationnelles (à Réponses aux rendre horizontales). besoins 57 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines LEWIN et la notion du management participatif ou démocratique Le management participatif : un processus de décision collectif impliquant tous les salariés. Il ne s’agit pas simplement d’informer ou de consulter les salariés mais de : dialoguer, de négocier, de résoudre collectivement les problèmes, décider en commun des solutions et de leur mise en œuvre.  La supériorité du management participatif sur le directif, permet en renforçant la cohésion et la dynamique du groupe de : - Rendre les individus plus satisfaits et plus ouverts au changement. - Atteindre des niveaux de performances individuelles et collectives plus élevés. Formes du management participatif : - Groupe d’amélioration continue. - Équipe autonome. - Groupe de travail. - Procédure de décision par vote - Cercle de qualité. collectif. 58 - Groupe d’expression. Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines La nécessité d’un management participatif Dans toute démarche où l'implication, la participation et l'intelligence de tous sont nécessaires, le style de management doit être participatif et totalement à l'écoute des individus et de leurs potentialités. La pratique du management participatif consiste donc à utiliser au maximum les potentiels de chacun et à réveiller l'intelligence de l'organisation. Le succès de la mise en œuvre de tout programme de motivation, favorisant la participation, nécessite respectivement : - un engagement inconditionnel des dirigeants ; - une transition vers une structure organisationnelle transversale ; - une adhésion des membres aux objectifs d'amélioration concernant 59 l'organisation. Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines LEWIN et la dynamique du groupe Parmi ces travaux on trouve l’expérimentation étudiant les influences du leadership sur un groupe en fonction. Cette recherche avait pour but d’analyser le style du leader et son comportement lorsqu’il s’agit de : - Prendre des décisions. - Répartir les tâches. - Décider de la structure des sous-groupes. - Évaluer le travail réalisé. - Participer aux activités du groupe.  Cette expérience a permis à LEWIN de distinguer Licence 3 styles (L3) de leader. Comptabilité, 60 Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines LEWIN et l’exercice du leadership Lewin distingue trois modes de l’exercice du Leadership : Le leadership Le leadership Le leadership du autoritaire démocratique laisser-faire - Direction du groupe - Direction du groupe - Direction du groupe avec prise en par des ordres. sans implication - compte de ses Rendement élevé. émotionnelle. - remarques et de ses - Manque de Le groupe reste suggestions. confiance dans la - constamment en Relations amicales relation entre le quête d’informations et chaleureuses. leader et les - et de consignes de la Départ du leader membres : actes de part d’un leader peu n’affecte pas la rébellion. impliqué. continuité du travail. 61 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines LIKERT et la typologie des styles de management : Likert a distingué quatre styles de management : 1- Le style autoritaire exploiteur 2- Le style autoritaire paternaliste  Motivation fondée sur la crainte, les  Motivation fondée sur les menaces et les sanctions. récompenses et les sanctions, attitude soumise des subordonnés.  Communications peu nombreuses,  Faible conscience des responsabilités surtout descendantes avec de de la part des subordonnés. grandes déformations.  Filtrage des informations remontante.  Éloignement psychologique des chefs  Quelques décisions mineures sont et des subordonnés. laissées aux subordonnés.  Très faible esprit d’équipe.  Faible incitation au travail en équipe.  Forte centralisation.  Existence d’une organisation  Décisions prises au sommet sans informelle plus ou moins hostile à la consultation des subordonnés. poursuite des objectifs de l’organisation formelle. 62 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines LIKERT et la typologie des styles de management : 3- Le style consultatif 4- Le style participatif  Motivation plutôt bonne.  La prise de décision, la définition des  Recherche de l’implication des objectifs, le règlement des conflits se subordonnés dans la prise de font avec les groupes. décision.  La communication se fait librement,  Communication ascendante et verticalement, horizontalement. descendante fiable.  Bonne coopération latérale.  L’organisation trouve sa cohésion grâce à la participation de chaque  Encouragement au travail en équipe. groupe.  Subordonnés consultés sur des  Large décentralisation des contrôles. décisions importantes.  La direction tranche in-fine. Le management participatif est le plus efficace pour obtenir les meilleures performances et pour motiver les salariés. 63 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Section 2 : L’école des relations humaines Conclusion - Contrepoids des excès du Taylorisme. - Vision plus humanisante du travail. Apports - L’individu réagit en tant que membre d’un groupe. - Motivation et récompenses intangibles. - Révèle les facteurs humains et psychologiques pour réussir la conduite du changement dans une Apports et organisation. limites - Sur le plan méthodologie : Difficultés à mesurer objectivement les états psychologiques et Limites émotionnels des individus. - Sur le plan pratique : Manipulation possible des salariés. - Marginalisation des paramètres de l’environnement. 64 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Les théories classiques Conclusion générale On constate que les auteurs de l’école classique et de l’école des relations humaines ont commis les mêmes erreurs : - Les auteurs de l’école classique ont basé et fondé tous leurs modèles sur l’organisation en négligeant les relations humaines.  Capacités physiques des ouvriers. - Les auteurs de l’école des relations humaines ont basé tous leurs modèles sur les relations humaines et ont négligé l’organisation.  Capacités morales des ouvriers. 65 Licence (L3) Comptabilité, Contrôle, Audit – Théorie des organisations Les théories classiques Analyse comparative entre école classique et école des RH L’école des relations L’école classique humaines Type de management Management autoritaire Management participatif Prise de décision Centralisée Décentralisée Attention portée sur La production, les tâches Les hommes Type de contrôle Étroit et formel Souple et informel Unité de base de Individu Groupe l’organisation Structure Formelle Formelle (et) informelle Contenu et conditions du Facteurs de motivation Ressources financières travail Nature de l’autorité Autorité rationnelle-légale Leadership informel Attitude Sourcevis-à-vis du & : Barabel, M., Meier, O. (2022). Concepts et théories en management: Décryptage et Démotivation Favorise Licence (L3) Comptabilité, un lien Contrôle, Audit social – Théorie 66 des organisations travail analyse. Éditions EMS. Les théories classiques Bibliographies Barabel, M., & Meier, O. (2022). Concepts et théories en management: Décryptage et analyse. Éditions EMS. Fayol, H. (1917). Administration industrielle et générale. Paris. Dunod et Pinat. Herzberg, F. I. (1966). Work and the Nature of Man, Cleveland, World Pub. Co. Likert, R. (1967). The human organization: its management and values, McGraw-Hill, New York. Maslow, H., (1943), « A theory of human motivation », Psychological Review, Vol.50, 370- 396. Mayo, E. (1933). The Human Problems of an Industrial Civilization. Salem, NH: Ayer. MacGregor, D. (1960). The human side of enterprise (Vol. 21, No. 166.1960). McGraw‐Hill: New York. 67 QCM Répondre par Vrai ou Faux. Justifiez. Les modèles de management datent tous du XVIIIe siècle. Taylor a très rapidement compris que les ouvriers étaient des êtres humains complexes, qu’ils avaient besoin d’autonomie et de liberté. Pour Henri Fayol, la fonction de contrôle n’est pas une fonction de manager. Henri Fayol est le père du management scientifique. Selon la théorie Y, les individus sont capables d’autocontrôle. 68 QCM Choisissez parmi les propositions suivantes : 1. Pour l’école classique, le plus important est : A. Le capital. B. Le travail divisé en tâches. C. L’humain dans le management de l’entreprise. D. La culture de l’entreprise. 2. Selon Fayol, la fonction technique s’occupe de : E. La recherche et gestion de capitaux. F. La production. G. La protection des équipements de l’entreprise. H. Déroulement des inventaires. 3. Que signifie « modèles d’organisation » d’après Max Weber? I. Formes d’autorité. J. Théories d’organisation. K. Corps de règles organisationnelles abstraites. L. Modèles de division de travail. 69 QCM Choisissez parmi les propositions suivantes : 4. Max Weber recommande le modèle organisationnel suivant puisqu’il est réputé légal et rationnel, il s’agit de : A. L’autorité bureaucratique. B. L’autorité traditionnelle. C. L’autorité charismatique. D. L’autorité patriarcale. 5. Les études de Hawthorne sont importantes car elles ont rendu les managers attentifs à l’impact sur la productivité de : A. La rémunération. B. La hiérarchie. C. Les conditions de travail. D. La division du travail. 6. Cherchez l’intrus dans les principes de la Bureaucratie Wéberienne : E. Les normes sont imposées par la direction générale. F. L’établissement de normes se fait par accord mutuel ou par application de la rationalité. G. Ceux en position d’autorité occupent « une fonction » dans l’exercice de laquelle ils sont sujets à 70 ordre impersonnel. QCM Choisissez parmi les propositions suivantes : 7. L’un des enseignements des études de Hawthorne est : A. L’étude des mouvements et des routines. B. Les employés répondent favorablement aux incitations monétaires. C. Les managers doivent éviter les contacts avec les employés. D. L’interaction entre managers et employés peut améliorer la productivité. 8. Si l’entreprise enregistrait de mauvaises performances, que proposerait Henri Fayol pour remédier à cette situation ? A. Enseigner au manager comment mieux planifier, organiser, diriger et contrôler. B. Donner accès aux employés à une meilleure technologie. C. Améliorer le TQM. D. Rémunérer les employés en fonction de leur productivité. 9. Un des principes suivants ne fait pas partie des principes de Taylor : A. Analyse et organisation du travail. B. Distinction entre l’autorité statutaire et l’autorité personnelle. C. Sélection scientifique des ouvriers et leur entraînement. D. Principe hiérarchique. 71 QCM Choisissez parmi les propositions suivantes : 10. « Une place pour chaque personne et chaque personne a sa place » c’est le principe de : A. La division horizontale du travail. B. La division verticale du travail. C. L’ordre. D. La hiérarchie. 11. Le principe hiérarchique désigne : A. Les subalternes pensent et exécutent le travail. B. Les subalternes commandent et les ouvriers exécutent. C. Les supérieurs pensent et exécutent le travail. D. Les contremaîtres commandent et les ouvriers exécutent. 12. Repérer l’intrus dans la hiérarchie des besoins de Maslow : - Besoins sociaux. - Besoins d’accomplissement. - Besoins d’estime. - Besoins psychologiques. 72 QCM Choisissez parmi les propositions suivantes : 13. Dans la division horizontale du travail, les tâches sont : A. Mécanisées, monotones et spécialisées. B. Spécialisées, motivantes et mécanisées. C. Monotones, temporaires et motivantes. D. Mécanisées, répétitives et élargies. 14. Quel est le problème de l’autorité charismatique selon Weber : E. Difficulté de s’adapter avec l’entreprise. F. Création des conflits entre le chef et les ouvriers. G. Difficulté de trouver un successeur. H. Difficulté d’application. 15. Repérer l’intrus parmi les auteurs de l’école des relations humaines : I. Abraham Maslow J. Elton Mayo K. Kurt Lewin L. Alfred Sloan 73

Use Quizgecko on...
Browser
Browser