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BIOTECHNICIEN Table des matières 1 : « La contention » - TP 2 2 : « Anatomie et physiologie des animaux de laboratoire » 4 3 : « Administrations et prélèvements » - TP...

BIOTECHNICIEN Table des matières 1 : « La contention » - TP 2 2 : « Anatomie et physiologie des animaux de laboratoire » 4 3 : « Administrations et prélèvements » - TP 10 4 : « Chirurgie et sutures » - TP 15 5 : « Euthanasie » 18 6 : « Notions d’élevage » 21 7 : « Génétique et élevage » 25 8 : « Législation » 26 9 : « Ethologie des animaux de laboratoire » 33 10 : « Les degrés de gravité de l’expérience - sévérité » 35 11 : « L’examen clinique de l’animal – les grilles de score » 37 12 : « Statuts sanitaires et hygiène » 40 13 : « la biologie et physiologie des poissons » 49 14 : « L’examen clinique de l’animal – grilles de score » - TP douleur 53 56 15 : « L’autopsie » – TP 57 1 1 : « La contention » - TP Q° : Quelles sont les intérêts de la contention ? Bien-être animal Scientifique Personnel - La réduction des risques - La réduction du stress (morsures, griffures, s’injecter - La pertinence des résultats le produit soi-même, etc.) - La diminution de la douleur - La diminution du nombre - S’habituer pour avoir moins de - La réduction des risques de d’animaux utilisés stress lors de l’acte technique chutes, de blessure et d’évasion Q° : Quelles sont les différentes méthodes de contention ? La méthode dépend de ce que l’on doit faire = elle est adaptée à l’acte et à l’espèce SOURIS RAT LAPIN HAMSTER COBAYE Agressivité Médical Animal Chutes Squelette et dpd des training cardiaque mortelles abdomen souches possible Chutes Solitaire sensibles (ne Morsures+ que Très intelligent mortelles pas le rat et sociable (rupture de la compresser) Vocalise++ colonne) Très craintif Griffes++ PHYSIQUE JAMAIS poser (manuel) sur une grille C (+ contre soi) – X X X rassurant et moins pression thoracique REM : bien soutenir arrière train CUP X X CONTENTION FINE X (préhension X INTERDIT X (peau coup/dos) – par la base de immobilisation la queue) libère des endorphines AVANT-BRAS X (main de X (tête dans le (cahcer les yeux sécurité sur la coude) permet de queue) déstresser l’animal) MECANIQUE TUBE X X CONTENTION Habituation (taille adaptée) possible R+ (caresses) ENRICHISSEMENTS X X X (enroulé (pesée, dans un essuie) déplacement, etc) 2 BOITE X CONTENTION CHIMIQUE Injectable ou gazeux ! sédatif (diminue le seuil de vigilance) ≠ anesthésique (endort mais attention n’empêche pas la douleur donc souvent administrer avec analgésique) Toutes les contentions doivent se faire avec douceur mais sans hésitation. L’habituation est primordiale pour ttes les espèces afin délimiter le stress. 3 2 : « Anatomie et physiologie des animaux de laboratoire » Le squelette Le système musculaire Q° : Quelles sont les 3 sortes de mouvements différents des muscles striés squelettiques ? - Abducteurs >< adducteurs - Fléchisseurs >< extenseurs - Pronateurs >< supinateurs Ligne blanche (= lieu ou deux parois musculaires se relient) est l’endroit qu’on va inciser lors d’opération. La légère vascularisation et l’absence de nerfs va permettre une cicatrisation plus aisée et – douloureuse. Exercice description anomalie : masse ronde crouteuse de 0,5 cm de diamètre face latérale du postérieur gauche. On utilise du vocabulaire adapté et scientifique. Le système respiratoire se compose de la cavité Inspiration : contraction = inspiration par pression négative (active) nasale, thoracique, poumons et le diaphragme. Expiration : relâchement La respiration permet l’apport d’O2 et Une défaillance (tympanisme, parasitisme, gestation, pneumothorax, l’élimination du CO2 = échanges gazeux, ainsi paralysie : effet du curare – bloqueurs neuromusculaires) provoque des difficultés respiratoires qu’assurer l’équilibre acido-basique (CO2 + = PH -) RAT 60 à 220 L’anatomie de(s) : SOURIS 70 à 115 - naseaux LAPIN 30 à 60 - trachée (longueur/largeur) ou encore le façon de respirer (nasale/buccale) induit une résistance à l’écoulement de SPECIFICITE RONGEURS et LAGOMORPHES : l’air différente selon les espèces ou - Voies respiratoires étroites anomalies (mucus, œdème - Cavité thoracique < cavité abdominale inflammatoire, corps étranger, etc) - Thymus (régresse à l’état adulte QUE pour le cobaye) - Le poumon droit à tjs 4 lobes (variable FR : propre à chaque espèce et dpd de l’âge, t°, taille, exercice et pour le gauche) position de l’animal Q° : qu’est-ce que le volume courant ? = qtté d’air inspirée/expirée à chaque mouvement respiratoire (SNC) = 10 ml/kg poids corporel – TUYAU Débit respiratoire = VC x FC (important lors de ventilation artificielle en opération) 4 Le système cardio-vasculaire : Système parasympathique : ralenti la FC – chronotrope – - cœur : Q° : quelles sont les 2 paramètres qui déterminent la qtté de sang Système sympathique : stimule le cœur – chronotrope et qui sera envoyé à chaque contraction ? inotrope + Le rythme et la force de contraction Q° : dans quel cas l’hématocrite est-elle élevée ? Lors de déshydratation, EPO (exception : celle des furets est très élevé 42 à 61%, la moy étant à 40%) Volume sanguin est de 6 à 8% du poids vif de l’animal - vaisseaux : permet le transport du sang et la mesure de la pression sanguine (systole/diastole) Vasoconstriction >< vasodilatation Système nerveux autonome Q° : comment prendre la mesure de la pression sanguine ? - animal au repos - conscient ou pas Elle peut être invasive ou non (tensiomètre) Débit cardiaque : qtté de sang éjectée par le Q° : comment évaluer la perfusion périphérique ? ventricule en une minute = FC x VS (volume - TRC (< rongeurs ou j’ai qu’une paire) à croissance continue (! usure) Absorption et REM : Hamster a des abajoues qui lui réabsorption des permettent de stocker (!médicaments ou nutriments et bébés) eau - Estomac peu développé (vidange rapide) chez le lapin mais caecum volumineux REM : jeune chez les rongeurs et lago (ou max Lieu de la digestion microbienne 2h) risque hypoglycémie ou stase intestinale (ceacum et colon + Q° : à quoi sert la caecotrophie chez le lapin ? rumen pour les Absorption de l’eau ( !diarrhée) Apport de vitamines B et protéines ruminants) microbiennes - Foie : nombre de lobes variable La souris est prédisposée au prolapsus rectal puisque celui-ci est très court REM : le rat n’est pas de vésicule biliaire ncnc 5 Q° : à quoi servent les glandes salivaires ? - Humidifier les aliments - Lubrifier (déglutition) Elles vont dépendre du type d’aliments Le lapin et le cobaye sont très sensible au niveau digestif : - ENTERITES par manque de cellulose ou chgts alimentaire (= transition++), antibiothérapie ou jeune prolongé - CONSTIPATION Q° : comment (entre autres) vérifier l’état de santé d’un animal tel que les rongeurs ? Via la pesée régulière, le poids est d’ailleurs un des points limite (= arrêt des xp) Q° : Qu’est-ce qui va influencer la consommation d’eau ? - T° Les aliments sont spécifiques - Activité physique à l’espèce, de plus les besoins - Alimentation varient selon l’état - Lactation physiologique et l’espèce également. Le système excréteur : les reins (le droit + haut que le gauche) évacuent les déchets métaboliques, médicaments et toxiques ce qui permet un équilibre acido-basique (// système respiratoire), ainsi que la régulation de l’osmolarité et volémie REM : un animal qui n’arrive pas à concentrer ses urines va éliminer bcp d’eau = déshydratation) Souris et rat – modèles pour insuffisance rénale Lapin – modèles pour la néphrite = inflammation du rein REM : les urines (ou les larmes) des lapins peuvent être rougeâtre, couleur donnée par une substance sécrétée (lors de stress) par les glandes de Harder appelée la porphyrine 6 Ovaires « muriformes » pour la ratte ou en amande Le système reproducteur : - les voies génitales femelles - les voies génitales males La souris a 5 paires de mamelles REM : la puberté (= corps suffisamment développé) ≠ maturité sexuelle (animal prêt physiquement ET psychologiquement pour avoir une grossesse à terme, éduquer les petits, cpt maternel développé) Q° : comment déterminer le sexe des petits (sexage) ? RAT/SOURIS : Via distance anogénital (+ court pour la femelle) + présence mamelles (+ développées pr femelle) LAPIN : Extérioriser le pénis ou la vulve : production de sécrétions (EX : liquide séminal) COBAYE : 7 Le système nerveux : permet la transmission nerfs crâniens et rachidiens : électro-chimique neurones et cellules gliales (myélinisation – évite les pertes de charges) cerveau, cervelet et moelle épinière = transmet l’influx nerveux du SNC au SNP = remonte l’information au SNC La sensibilité et les 5 sens (+ équilibre) – le cortex cérébral : sensibilité < récepteurs sensoriels - Photorécepteurs : lumière La douleur « expérience sensorielle et émotionnelle - Barorécepteurs : pression désagréable, associée à une lésion tissulaire réelle ou - Thermorécepteurs : t° potentielle, ou décrite dans des termes impliquant une telle - Chémorécepteurs : structure moléculaire (ex : lésion (psychosomatique) » papilles gustatives) Elle dépend de la sensibilité = individuelle (une dose égale - Mécanorécepteurs : déplacement d’anti-douleurs n’aura pas le même effet sur tout le monde) : notion de seuil (nocicepteurs) Analgésique périphérique La morphine agit au niveau des et AINS : empêche la récepteurs opioïdes : elle empêche Q° : qu’est-ce que les nocicepteurs ? des récepteurs sensoriels production de ces hormones = ralentir l’influx l’influx (canal rachidien) d’aller jusqu’au (tissus cutané, musculaire, articulaire, viscères) à haut seuil nerveux SNC (douleur+++) qui transforme un stimulus en signal nerveux La douleur est utile : elle protège (ce qu’il serait dangereux c’est de ne rien ressentir), c’est important de pas la réduire à néant surtout en médecine (ex : marcher sur une chirurgie ortho parce qu’on a pas mal grâce aux anti-douleurs pourrait aggraver et provoquer d’autres lésions) La douleur est propagée par les voies afférentes mais pas par les mêmes tissus : - douleur rapide, courte, localisable = fibres myélinisées - douleur à apparition lente, persistante = fibres non myélinisées Q° : qu’est-ce qu’un AINS ? un anti-inflammatoire non stéroïdien Le traitement de la douleur se fait AVANT qu’elle n’arrive. Les anti-douleurs se donnent avant l’anesthésie (l’anesthésique n’étant PAS un anti-douleur) Q° : Quel est le problème de l’anesthésique général ? 8 Il déconnecte le SNC mais n’empêche pas le cheminement de douleur de se faire. Le système thermorégulateur est spécifique à chaque espèce : - ECTOtherme : T° variable (animaux à sang froid) = poikilotherme ou hétérothermes = produit de la chaleur à un moment donné (battement des ailes, contraction musculaire, etc) ex : saumon, dauphin, abeilles → capable de passer ectotherme à endotherme facultatif - ENDOthermes : T° constante dans intervalle de +/- 0,5 à 1° (animaux à sang chaud) = homéotherme La t° est controlé par l’hypothalamus pour les endothermes = thermostat T° létale si > 43/44°C ou ruminants (inefficace pour REM : éviter les tontes trop larges les autres espèces – les (surtout sur les petits animaux) et lors de rongeurs et lagomorphes l’asepsie éviter de mettre du liquide n’ont pas de glandes partout sur l’animal (humidité) – sudoripares) HYPOTHERMIE 9 3 : « Administrations et prélèvements » - TP a. ADMINISTRATION Q° : Quels matériels vais-je utiliser pour administrer ? - Aiguille o DIAMÈTRE (+ chiffre est grand + le diamètre est petit) : dpd de l’animal et de la viscosité du liquide SOURIS 23 à 27G (selon la zone) RAT 23 à 27G LAPIN 23 à 25G o LONGUEUR (mm) : selon le lieu de l’injection (IM, IV, SC, etc) et l’animal (éviter d’empaler l’animal) REM : on utilise une aiguille qu’UNE fois et biseau vers le haut - Seringue : qu’on adapte selon le volume à injecter (on essaye de prendre la seringue avec le volume le plus prés de la qtté que je dois administrée pour réduire la marge d’erreur) Exemple : seringue de 1 ml ( 1 graduation : 0,02ml) à une erreur de graduation de 6,6%. Une seringue de 2 ml (1 graduation = 0,1ml) à une erreur de graduation de 33,3%. REM : tout le matériel est à usage unique SAUF sonde de gavage MÉTALLIQUE Q° : Quelles sont les volumes injectables maximales selon la voie et l’espèce ? Bolus = l’administration du produit est effectuée rapidement, entre 30 secondes et 1 minute. ** : par site REM : IM max 2/jours (pas recommandé chez la souris et rat dû à la petite taille des muscles) 10 Q° : Quelles sont les risques généraux liés à l’administration de substances ? - erreurs de lieu (IV à la place d’une IM) : d’où l’importance d’aspirer avant d’injecter pour vérifier qu’on a pas de sang et connaissance de l’anatomie. - les caractéristiques chimiques de la substance (ex : viscosité) TO DO Identifier l’animal (poids pour la dose et état général) Substances à température de la pièce NOT TO DO Bulles d’air (embolie gazeuse) Huileux IV Enlever aiguille trop vite (évite de perdre du produit et laisse le temps de se diffuser) INTRADERMIQUE (immunisation, allergies) - petits volumes - anesthèsie - asepsie SOUS-CUTANE (antibio, AINS, etc) + courante - aspirer avant injecter pour vérifier absence de sang - dos, flanc, cou (la ou on peut faire un pli de peau) INTRAPERITONEALE Téte vers le bas (permet aux organes (anesthésique, euthanasiant, de remonter vers le diaphragme et réhydratation) libérer l’espace) - gros volumes Vérifier absence urine ou sang - + risqué Injection organe (lésions, - absorption+++ hémorragies, absorption du produit) mésentérique (réseau vasculaire abdominal) - LAPIN INTRAMUSCULAIRE Nécrose possible (volume et précipitation du produit) - petits volumes - + douloureux - produits huileux Sens de - rongeurs (muscles trop l’injectio n petit : risques lésion nerf sciatique) - max 2/J - aspirer avant injecter Injection dans les muscles lombaires (de part et d’autre de la colonne pour le lapin) ou biceps fémoral 11 IM gros animaux INTRAVEINEUSE (réhydratation, RATS/SOURIS – veine latéral de la queue – perfusion continue) le + près du bout - Huileux (embolie) - Asepsie impérative - Absence gonflement péri veineux à vérifier LAPIN -veine latéral de l’oreille - contention nécessaire (voir anesthésie) - Lieu spécifique à l’espèce - Volume++ PER OS (par la bouche) - Training médical possible - A la seringue GAVAGE GASTRIQUE (dans La sonde B est la mieux adaptée l’estomac) Arret si animal tousse, se débat, substance - Via une sonde (longueur revient par les narines ou la bouche appropriée) métal ou plastique - Volume à respecter 12 - contention++ - risques (erreur de lieu, surcharge stomacale, lésions œsophagiennes) INTRANASALE (vaccins) On dépose sur la narine (pas à l’intérieur) - via micropipette INTRACRANIENE - RARE++ - Nécessite opérateur expérimenté et habile - contention+++ b. PRELEVEMENTS (opérateur expérimenté, contention, asepsie, anesthésique local) Q° : Quels matériels ai-je besoin pour un prélèvement sanguin ? Q° : Quelles sont les recommandations de volumes pour les prélèvements sanguins ? - TUYAU Volume sanguin max par rapport au Fréquence volume sanguin total Toutes les 2 semaines 10% Toutes les 4 semaines 20% Régulière à intervalles courts 1% toutes les 24h (mettre un cathéter) Le volume total de sang est de 55 à 70ml/kg de poids corporel pour ttes espèces. TUYAU - être capable de calculer le volume sanguin que l’on peut prélever. Exercice : souris de 30g (Volume sanguin total = entre 1,65 et 2,1mL) à laquelle on doit prélever ttes les 2 semaines. 55ml → 1000g : 1000x30 (poids de ma souris) 1,65 ml de volume de sang total → 30g Ttes les 2 semaines je peux prélever 10% du volume de sang total = 0,16ml à 0,21ml Il y a un risque de choc hypovolémique (>20% de sang) ou une anémie. Q° : Quelles sont les conséquences d’une vitesse de prélèvement excessive ? - Hémolyse GR - Hématome (comprimer la zone pdt 30 secondes pour l’éviter) - Collapsus 13 Q° : Que faire pour avoir une vasodilatation suffisante pour un prélèvement ? - Un garrot - Réchauffer la zone (ex : queue des souris dans de l’eau chaude) Q° : Quelles sont les différentes voies de prélèvement ? VEINEUSE ARTERIELLE INTRACARDIAQUE RETRO-ORBITAIRE Veine latérale de la queue Artère auriculaire prise de sang Veine marginale (latérale) de centrale – lapin : terminale/injection l’oreille – lapin prise de sang euthanasiant sous Veine jugulaire terminale sous anesthésie anesthésie (très douloureux) Artère caudale – rat/souris - Anesthèsie++ REM : on n’injecte - Rare (BEA) Veine saphène (face interne du JAMAIS en intra membre postérieur) - Risques artériel Veine mandibulaire – souris (lésions, hémorragies, énophtalmie) Intervalle de 2 semaines entre 2 prélevements 14 4 : « Chirurgie et sutures » - TP Les principes per-opératoires ENVIRONNEMENT -asepsie -lieu (fermé, t° pas trop élevée, aller-venue, ventilation) -table de travail (propre, organisé) -instruments (prêt à l’emploi – boite stérile) PREPARATION DE L’ANIMAL -mise à jeun : rongeurs (hypoglycémie) et lagomorphes/cobayes (stase intestinale), chien/chats 12h -prémédication (sédatif pour diminuer état de conscience et analgésique pour bloquer la douleur) -anesthésie (injectable ou gazeuse) -préparation champ opératoire tonte pas trop large (évite PREPARATION CHIRURGIEN perte de chaleur), nettoyage au savon, antisepsie (compatible -nettoyage mains avec le savon) et mise en place des champs. -désinfection -gel oculaire -masque -plaque chauffante (pas lampe chauffant en op pcq sèche les -charlotte tissus internes et brule) -gants stériles -overshoes -tablier/blouse stérile STERILISATION ASEPSIE Technique destinée à éliminer tout Méthodes préventives empêchant microorganisme par des méthodes l’introduction de microorganismes dans physiques ou chimiques. l’organisme. L’absence de - Traitement thermique : vapeur d’eau contamination microbiologique d’un site (autoclave à 120°C), chaleur sèche (à opératoire. 160°C mais abime le tranchant des ANTISEPTIQUE instruments), eau bouillante – C’est une substance qui tue ou prévient appertisation (3 cycles à 70°C), flambage la croissance des bactéries et des virus (plus utilisé de nos jours ou en cas de sur les tissus vivants (inhibition ou dépannage). destruction) - Traitement chimique : oxyde Exemple : Isobétadine (iodé), Hibiscrub d’éthylène (pour les instruments (NH4 quaternaire), Hibitane (= délicats à base de plastique comme les chlorexidine) cathéters), formaldéhyde ou glutaraldéhyde (odeur, rémanence. Bien rincer à l’eau stérile ou à l’alcool), alcool – rinçage après DESINFECTION Opération visant à prévenir une - Traitement par irradiation : exposition infection au niveau d’objets inertes à un rayonnement gamma (cobalt 60) de tous le matériel comme les DETERSION (nettoyage) préalable seringues, etc. (usage unique) 15 MATERIEL Q° : Quel est le matériel nécessaire pour effectuer une suture ? CISEAUX Mayo (couper fils de suture) Metzenbaum (couper tissus) PINCE (atraumatique ou traumatique) PORTE AIGUILLE Mayo/mathieu FILS DE SUTURE synthétique ou soie depuis la vache folle (sertie ou en bobine) (résorbable – non résorbable : retrait des fils dans les 10/15jours, permet un suivis post-op) AIGUILLE - tranchante - atraumatique -mixte PROPRIETES des fils de suture -physiques : diamètre, résistance traction (mono VS polyfilament), flexibilité (+fil épais+rigide), sécurité du nœud (+serré sur un monofilament puisque se défait +aisément), caractéristiques et surface de revêtement, capillarité (tressé glisse mieux entre les tissus, l’enduit empêche les uorga de s’y attacher ou aux liquides de remonter) -biologiques : cicatrisation (le – de point possible pour éviter phénomène inflammatoire), infection (accroche des bactéries sur les fils et surtout les polymicrobiens comme les tressés) 16 TECHNIQUES DE SUTURE Les ≠ points 1 -point simple : succession de 7 nœuds (7 nœuds = 1 point simple) L’avantage est que le point peut être enlevé sans détruire la suture entière) -point en croix : L’avantage est qu’il y a une meilleure répartition des tensions – souvent utilisé sur les parois musculaires -point en U : nœud pas dans la plaie et répartition des tensions++ 4 2 sortes de points en U - celui éversant, les bords de plaie vont 3 2 remonter vers l’extérieur (permet une fuite des liquides vers l’extérieur), ou alors inversant (vers l’intérieur, pour des sutures qui doivent être bien hermétique comme la vessie) -surjet : très rapide Il permet d’apposer les bords, donne un bel aspect à la suture puisqu’on ne fait pas de points (// à un corset) Le problème c’est que si le fil se rompt toute la suture lâche Q° : quelles sont les conséquences d’un nœud trop serrer ? Il empêche la vascularisation et provoque des nécroses, ça 3 peut également être douloureux et se rompre plus vite. REM : le premier nœud permet d’apposer les bords de plaie, on ne serre pas ! 1 2 3 1 SUIVI POST-OPERATOIRE CONFORT On met l’animal sur quelque chose de sec et absorbant (alèse, papier, carton) mais pas de litière pour éviter que ça n’entre dans la plaie. CHALEUR On attend que l’animal soit bien réveillé et que la plaie soir propre L’anesthésie induit une baisse de la t°, je (évite cannibalisme) avant de le remettre avec les autres mets donc l’animal sous lampe chauffante (pas trop prêt et de manière qu’il puisse s’en soustraire) ou bouillote, REPRISE ALIMENTAIRE incubateur, etc Assez vite une fois réveillé pour éviter les hypoglycémies et seulement si prise de boisson OK. On fera ça + progressivement chez nos carnivores CONTRÔLE du réveil domestiques (petite qtté si vomissments). -fréquence respiratoire -couleur des muqueuses -éventuels signes de douleurs REPRISE BOISSON -plaie (protection ?) Après réveil TOTAL de l’animal pour éviter les erreurs de lieux REHYDRATATION PARENTERALE QUE si pertes sanguines++ en SC, IP ou IV 17 Attention sérum glucosé QUE en IV ! 5 : « Euthanasie » La mort est la perte de conscience et arrêt des fonctions vitales par arrêt cérébral, irréversible. Elle est caractérisée par une hypoxie cérébrale directe (déséquilibre O2/CO2) ou indirecte (arrete circulation sanguine (rupture tronc cérébral), arrêt cardio-vasculaire, destruction centres nerveux L’euthanasie est une méthode de mise à mort qui n’engendre ni anxiété (l’animal ne doit pas se rendre compte qu’il va mourir), ni stress, ni douleur, ni soufrrance, ni angoisse = perte de conscience la + rapide possible ! Quand ? nécessité éthique (endpoint), pathologie, trouble comportemental, animal non réutilisé parce que déjà beaucoup souffert dans d’autres expériences, etc REM : L’éuthanasie est une ressource importante dans le bien-être animal éviter la perception d’un danger (gene respiratoire - récurent lors d’euthanasie au CO2) ou encore de mélanger des animaux qui ne se connaissent pas (stress nouveaux congénères) Les méthodes : sont acceptables SEULEMENT SI elles ont été approuvées par la commission d’éthique ! RAPIDE MATERIEL CONTAMINATION des tissus Nécessite anesthésie, et Les méthodes physiques : petits rongeurs - dislocation des cervicales (rongeurs 80% du poids adulte pour les femelles - santé - capacités maternelles++ (qui ont déjà eu des jeunes avec un nombre certain et qui ont survécut, qui sont en bonne santé) - cronisme (femelle inexpérimentée, trop jeune, perturbation lors de la mise-bas, manipulation trop précoce des jeunes par l’opérateur) Les effets éthologiques sur la reproduction EFFET Bruce Un male étranger va stopper la gestation d’une femelle récemment fécondée = retour à l’oestrus EFFET Lee-Boot EFFET Whitten L’absence de males dans un groupe de + Une substance dans les de 4 femelles entraine la suppression de urines des males induit et l’oestrus et des pseudos-gestations = accélère l’œstrus des « grossesses nerveuses » femelles On combine généralement l’effet Lee-Boot à l’effet Whitten, ex : on regroupe des femelles pour synchroniser les chaleurs et ensuite on ajoute des males pour avoir une synchronisation des mises-bas également EFFET Ropartz L’odeur des souris en nombre entraine l’hypertrophie des surrénales (cortico) et la diminution de la reproduction → régulation des populations. EFFET Christian Les mâles groupés présentent une gradation d’agressivité et d’activité en fonction de la densité du groupement. Le cortex surrénalien est augmenté, les testicules sont diminués. La reproduction des femelles va diminuer à cause du seuil d’agressivité (les femelles seront pseudo-stérile). 21 LA REPRODUCTION : L’accouplement (pls jours de suite : sur 1 jour seul 1 -accouplement femelle/5 serait gestante) -gestation -monogame -mise-bas -trio (1 male et 2 femelles) -jeunes -en harem (1 male et jusqu’à 10 femelles mais on essaye (allaitement/sevrage) de ne pas dépasser 6 : souris ≠ rats) On met la/les femelle(s) chez le male. MONOGAME On vérifie l’accouplement grâce au bouchon muqueux + : pour les lignées fragiles, laissé par l’éjaculat (polymérisat° de protéines) du male conservat° lignée possible et repro dans le vagin de la femelle. Ce bouchon tombe 12 à 24h post partum facilité après accouplement ce qui permet de dater la mise-bas. - : bcp de cages, bcp de travail, males présents pour l’élevage (++pertes) TRIO La gestation + : jeunes restent au sein de la Elle n’est confirmée QUE par la pesée (d’où cage, productivité/m2 et repro l’importance de peser avant et après) post partum facilitée (12h après REM : le bouchon muqueux ne confirme pas la mise-bas je retire les jeunes pour gestation puisqu’il peut avoir avortement ou autre une repro de suite après) par la suite - : pertes++ et compétition entre les portées La mise-bas HAREM Nécessite matériel de nesting OBLIGATOIRE (législation sinon la femelle risque de ne pas + : productivité/m2++ et facilité s’occuper de ses petits) : carton, ouate et papier (pas d’ouate coton pcq peut s’enrouler autour accouplement pour le personnel des jeunes) ainsi que du calme (sinon cronisme). - : compétition++, suivi génétique La mise-bas se déroule souvent la nuit. La femelle mange le placenta ainsi que les morts nés. compliqué (possible augmentat° consanguinité), taille des cages++ Attention, on ne change pas la litière pdt 1 semaine (la femelle s’attache à ses jeunes par et retirer les femelles en gestation l’olfaction) avant parturition = suivi important Les jeunes On ne pas les manipuler avant plusieurs jours mais après une semaine on peut commencer pour habituer les animaux aux contacts/manipulation de l’homme (= - de stress). On peut également faire du cross fostering = adoption pour équilibrer les portées, pour ce faire les jeunes doivent avoir le même âge. On retire la mère pdt qu’on ajoute les petits et on prend des précautions quant à l’odeur (on frotte les nouveaux petits aux autres) et à la t°. Allaitement On observe sans être invasif et on pèse pour vérifier qu’ils soient bien nourris. Sevrage Quand les jeunes sont autonomes (rat/souris/lapin étant nidicoles) : - Nourrissage - T° - Ouie - Vue Attention que le sevrage étant source de stress – moment critique puisqu’il diminue l’immunité = sujet aux pathologies 22 Mise à la reproduction : 10 mois Ovulation : spontanée Photopériode : tout durant la phase nocturne Accouplement : couple/trio/harem Durée de gestation : +/- 20 jours Nombre de jeunes : 4 à 15 (selon l’âge de la femelle) 6 portées max (économiquement rentable) ou jusque 12/18 mois Sevrage : Poids jeunes : 1 à 1,5g Poids adulte : 20 à 40g (male) et 18 à 40g (femelle) Mise à la reproduction : 10 semaines Ovulation : spontanée Photopériode : repro++ si luminosité 12 à 16h Accouplement : harem1 :6 (max) ou monogame Durée de gestation : 21 à 24 jours (espèce nidicole) Femelles gestantes séparées pour mise-bas : évite compétition envers autres femelles Nombre de jeunes : 6 à 12 jeunes Sevrage : 3 semaines Poids adultes : 450 à 520g (male) et 300g (femelle) Poids jeunes : 5 à 7g Puberté : 90 à 120 jours (dpd race naine ou pas) Mise reproduction : +/- 10 mois (jusqu’à 24 mois ou max 11 portées) Ovulation : induite Durée gestation : 30 jours (prévoir un box de mise-bas pour nidification qui se fait 24h avant mise-bas) Nombre jeunes : 4 à 10 de 30/70g Sevrage : +/- 2 mois Poids adultes : 900g à 6kg Allaitement : 1x/jour pdt 5/10 minutes le matin (la femelle s’occupe très peu de ses jeunes) Puberté : male 60 jours et femelle 30 jours Mise reproduction : 3 mois (1ere mise-bas avant âge 7/8 mois sinon symphyse pubienne (empêche le pubis de s’écarter suffisamment) et max jusque 20 mois sinon taille portée et dystocie++ Ovulation : spontanée Durée gestation : 59/72 jours (espèce nidifuge d’où la durée de gestation +longue) Nombre jeunes : 2 à 5 de 60/100g Sevrage : 2/4 semaines (180g) Poids adultes : males (850 à 1200g) et femelle (700 à 900g) donc +/- 1kg 23 EXERCICE TUYAU EXAMEN Vous êtes biotechnicien au sein d’un laboratoire et le maitre d’expérience vous demande de prévoir de la reproduction afin qu’il puisse disposer de 20 souris femelles C57Bl6 âgées de 8 semaines pour le 1er octobre 2020. Combien de mâles et de femelles allez-vous mettre en reproduction et à quelle date sachant que - Le nombre moyen de jeunes par portée dans cette lignée est de 7 - Le sex ratio est considéré égal à 50% - Le taux de survie avant le sevrage est de 90% Pour obtenir 20 souris femelles, comme sex ratio = 0.5 -> il faut 40 jeunes Mais le taux de survie de 90%, donc il faut 45 jeunes au moins pour être sûr d’en avoir 40. (40/0.9=44.4 -> 45) Une femelle met bas en moyenne de 7 jeunes -> 45/7 = 6,4 soit 7 femelles à mettre en reproduction Choix de la méthode : COUPLES : 7 males et 7 femelles (1 :1 dans chaque cage) TRIO : 1 male pour 2 femelles (donc prévoir 4 males et 7 femelles dont 1couple) HAREM : 1 male pour 7 femelles (on peut aller jusque 1 :10 théoriquement) Bien séparer le male des femelles 1 semaine avant mise-bas et les femelles entre elles si en harem. Bien noté que les mâles et femelles ne peuvent être mis en reproduction qu’à partir de 10 semaines Date : Accouplement : 2 ou 3 jours pour fécondité optimale Durée de gestation : 19jours Age des jeunes pour utilisation : 8 semaines TOTAL : 11 semaines Prévoir la reproduction 11 semaines avant le 1er octobre, soit le 16 juillet 2020 24 7 : « Génétique et élevage » Il existe 2 grandes catégories d’animaux d’expérience : ESPECES DOMESTIQUES = modifiés suite ESPECES NON-DOMESTIQUES = non à la sélection de l’homme sélectionnés par l’homme La plupart des animaux de laboratoire ont des gènes communs provenant de 3 sous-espèces principales de souris OUTBRED : hétérogénéité INBRED = lignées pures (les + génétique (< contaminations fécales) L’eau : qtté dpd de la teneur en eau de la nourriture ET apprentissage appareils distributeurs mais aussi de la santé des animaux (boit – qd malade : attention médicament par cette voie) et état physio (gestation/lactation/jeunes besoins ≠ en eau et aliments) REM : coprophagie OK chez les rongeurs (rats, souris) COMPORTEMENT ELIMINATOIRE Il peut être conditionné (apprendre aux COMPORTEMENT THERMOREGULATEUR animaux à le faire dans une litière par COMPORTEMENT SOCIAL Les animaux se regroupent et se collent exemple). OBLIGATION de vivre en groupe (cfr pour avoir chaud. Il permet également la communication. directive UE) SAUF SI agressivité, surpopulation, contexte xp (cage Les rongeurs sont particulièrement COMPORTEMENT REPRODUCTEUR métabolique) ou chgt de cage. sensibles aux variations de t° (!réduct° t° la Cfr. Élevage (effets des hormones) nuit, courants d’air, lumière directe du RATS/SOURIS : vivent seuls sous soleil, proximité source chaleur) et conditions, groupe unisexe 2 à 20 hypothermie (rapport surface/volume individus selon la taille de la cage, élevé – thermogenèse++) lors anesthésie ou mères/jeunes, femelles ou males et ce quand ils sont mouillés (attent° tonte trop HORS REPRO (repro cfr élevage) large). T° idéal : 29 à 32°C PARTICULARITES d’ESPECES LA SOURIS (mus musculus) Nocturne (début de nuit) mais s’adapte vite à la vie diurne (nécessaire pour les xp). Toilettage quotidien = bonne santé (se frotte dans la litière pour lustrer le pelage) – vérifier ongles (coupe griffe si trop long) CRAINTIF mais CURIEUX AGRESSIVITE selon la lignée VUE--- mais odorat/ouïe++ (ultrasons donc !!) Importance des PHEROMONES (stress, stabilité de la colonie, délimitation territoire, attraction partenaires sexuels, attraction jeunes par femelle en lactation, etc) NIDICOLE (jeunes naissent glabres et aveugles) et NID++ (foin et ouate spéciale) REM : combats++ après nettoyage → on laisse un peu litière souillée ce qui permet une couverture olfactive des animaux. LE RAT (rattus norvegicus) NOCTURNE (tout se fait la nuit – boire, manger, repro) CURIEUX, exploration++ (aiment se dresser sur les postérieurs) : absence = mauvais état général présence GLANDE DE HARDER (gl dans la 3e paupière qui secrète de la porphyrine) sert à lubrifier l’œil mais lorsque l’animal est stressé, un excès de production provoque des écoulements rougeâtre sur la face autour de l’œil et des narines. MANIPULABLES++ VUE- (attention, rétine !!! NE PAS exposer à des lumières fortes : dégénérescence) NIDICOLE (//souris) 33 T° : - sensible aux variations MAIS !!! HUMIDITE -- = lésions circulaires de la queue puis perte de la partie distale LE COBAYE (cavia porcellus) CREPUSCULAIRE (mais actifs jour/nuit en labo) Vit en HAREM MANIPULABLES++ (mordent rarement) VOCALISATIONS++ (si sont surpris, ou lorsqu’on les attrape) FACILEMENT ATTRAPABLE AIMENT les CHANGEMENTS (surtout après puberté) NIDIFUGE (les petits naissent entièrement formé) MALOCCLUSION (mauvaise usure des dents) fréquente si alimentation pas adaptée puisque croissance continue des dents. (//lapin) REM : attention lorsqu’ils ont peur ils peuvent s’enfuir et écraser les jeunes si logement en groupe LE LAPIN (oryctolagus cuniculus) NOCTURNES ou CREPUSCULAIRES (mais actifs jour/nuit en labo) MORDENT RAREMENT si manipulés avec douceur (sinon griffes des postérieurs) URINES FONCEES (porphyrines) CAECOTROPHES (apport en protéines microbiennes) TRANSITION ALIMENTAIRE++ (sinon diarrhée et anorexie) VENTILATION++ (très sensible aux infections respiratoires : ! AMONIAC eau de javel) NIDICOLE (petits ont besoin d’un nid pour thermorégulation les 7 premiers jours puisque la mère ne reste pas au nid et qu’ils sont sans poils) CARTOGRAPHIE DES VAISSEAUX SANGUINS DE L’OREILLE : METHODE ALTERNATIVE D’IDENTIFICATION 34 10 : « Les degrés de gravité de l’expérience - sévérité » L’animal est un être sensible et conscient pourvu de capacités émotionnelles et cognitives, capable de ressentir de la douleur et de souffrir. La réponse de l’animal à la douleur varie selon son espèce, sa « personnalité », son apprentissage, son état de bien-être au départ, son environnement, etc. Le niveau de douleur d’une expérience DOIT être semblable à une piqure ! LES 4 CLASSES DE GRAVITE GRAVITE SEVERE = douleur/inconfort/stress INTERDICTION de faire l’expérience -intense mais court (seuil trop élevé) OU -modéré mais prolongé EX : incident grave de la procédure, procédure sans anesthésie, troubles génétiques importantes, etc L’échelle dépend de : -durée de la douleur -intensité de la douleur -fréquence des interventions -conditions de l’expérience (qui empêche l’animal de satisfaire ses besoins étho) -utilisation d’analgésiques et/ou anesthésiques Le degré augmente si l’animal ne peut se rétablir NON RECOVERY entre 2 manipulations ! = procédure intégrale sous anesthésie générale au terme de GRAVITE LEGERE laquelle l’animal est sacrifié au = douleur/inconfort/stress mineur de moyen d’une méthode humaine courte durée (= rapide et faible GRAVITE MODEREE sans reprise de conscience. intensité) = douleur/inconfort/stress PAS DE MANIPULATION AVANT !! EX : prise sang non répétée, implant SC, -important mais court biopsies oreille/queue, élevage OÙ phénotype léger, etc -légère mais longue EX : chirurgie sous anesthésie, étude toxicité, etc Q° : comment et quand évaluer le degré de gravité ? A PRIORI Lors de la création du projet. On prend en considération ce que l’on va faire subir à l’animal et ainsi on vérifie que la souffrance animale soit PENDANT L’EXPERIENCE minimisée. C’est le groupe d’animaux qui subit la Afin de rester dans les limites de contrainte la plus sévère qui définit le degré de l’évaluation couts/bénéfices. gravité du projet. REELLE = douleur ressentie réellement par l’animal. Méthode FELASA Ça permet de revoir le degré de gravité 35 réelle avant de poursuivre les études (permet la publication de statistiques) Q° : peut-on réutiliser un animal (conséquences) ? OUI, mais seulement si : -l’animal n’a pas subi de douleur plus que modéré -l’animal à entièrement retrouvé son état de santé et de bien-être -accord du vétérinaire en prenant en compte le sort de l’animal concerné sur toute sa durée de vie (la souffrance cumulée). -pas sur une expérience plus élevée en gravité que celle déjà subie LES POINTS LIMITES DE L’EXPERIENCE =human end point (HEP) = point limite éthiquement acceptable = indicateur précoce qui va déterminer le moment auquel la souffrance et/ou la détresse d’un animal d’expérimentation doit être arrêtée, minimisée ou diminuée soit : -par un traitement visant à le soulager -arrêt de la procédure -euthanasie Q° : comment les choisir ? Les indicateurs sont choisis avant de mettre en place l’expérience. Les indicateurs doivent être objectifs, facilement détectable, rapidement observable et facilement compatible avec l’expérimentation EN COURS : raffiner et/ou re-valider les critères La présence d'un ou de plusieurs de ces critères justifie l'euthanasie de l'animal : - Incapacité irréversible ou prolongée à s'alimenter ou à s'abreuver (ex: immobilité prolongée, obstruction de la cavité orale) ; - Souffrance ou une douleur sévère et ne pouvant être soulagée par l'emploi d'agents analgésiques ou autres traitements (ex: fracture, auto-traumatisme, posture ou mouvements anormaux, plaie ouverte, ulcère cornéen, vocalisation anormale); - Perte de poids rapide ou chronique supérieure à 20% (chez les animaux en croissance, leur poids doit être comparé au groupe contrôle) - Tumeur excédant 10% du poids corporel de l'animal ou mesurant plus de 2 cm3 chez la souris et 10 cm3 chez le rat ou masse ulcérée, infectée ou nécrotique - Hypothermie ou hyperthermie sévère ou prolongée La mort doit être évitée en tant que point limite dans une procédure et remplacée par des points limités précoces adaptés ! 36 11 : « L’examen clinique de l’animal – les grilles de score » (+Cfr sur le chapitre « TP évaluation douleur ») Avant de pouvoir remarquer un changement chez un animal, il faut savoir ce qui est normal, dans l’apparence (ce qui est visible) ou dans le comportement. Un signe clinique est un changement ou une anomalie dans le comportement normal de l’animal. Il est nécessaire d’observer et décrire ce que l’on voit OBJECTIVEMENT (sans donner de diagnostique) EXEMPLE Qu’est-ce que c’est ? Une orange ? Cette réponse est déjà un diagnostic ! La bonne réponse est : « objet sphérique de couleur orange, avec une surface brillante et ridée. La dépression sur le dessus de l’objet présente un petit morceau de matériel vert » L’EXAMEN DE L’ANIMAL Il se fait méthodiquement, ce qui permet de ne rien omettre : -examiner cage de l’extérieur et indiquer les conditions de la pièce (t°, luminosité, humidité) -ouvrir la cage -examiner l’intérieur de la cage : présence et qualité de l’eau/aliments, présence/absence matières fécales (+consistance), parois de la cage et la litière, organisation du nid (le nid doit ressembler à un cratère 24h après nouveau matériel de nidification) -examiner le comportement et les postures de l’animal DANS la cage -prendre l’animal -examiner le dos, la face ventrale et les extrémités de l’animal (tête, queue, membres et doigts) REM : la t° de confort thermique d’une souris est de 29°/32°C or, la t° idéale de la pièce où se trouve les cages est de 22° +/- 2°C c’est pour ça que les souris se blottissent les unes aux autres Q° : comment décrire l’animal ? a. Espèce, lignée, poids, âge, sexe, historique de l’animal b. Observation elles-mêmes c. Localisation de l’anomalie sur l’animal d. Taille/niveau de l’anomalie (léger, modéré, sévère) et description du signe clinique e. Historique de l’apparition : depuis quand ? (Intermittent, transitoire, persistant) f. Animaux avec les mêmes signes cliniques ? g. Autres descriptions (signes dans la cage) LES GRILLES DE SCORES Observation globale de la cage -nid (cfr TP douleur) -matières fécales (constipation, diarrhée, couleur) REM : chez le lapin, si on retrouve des selles collantes (caecotrophes) dans la cage = problème puisqu’il les mange le matin 37 Observation des animaux -en groupe ou isolé -poils : grooming (self, allo OU absence de toilettage) ou OVERgrooming (stéréotypie) ou alopécie (naturelle ou pas) ou barbering = souris dominante (femelle) épile la souris dominée de manière bilatérale sur le haut du dos, le museau et moustaches. + agaçant qu’autre chose mais à vérifier que sur le long terme la souris n’en souffre pas. REM : + rare chez les males puisqu’eux se battent -expressions faciales : nez pincé, tête baissée, oreilles en arrière, etc -posture : dos vouté, appuis sur les parois de la cage, regarder son ventre (ex : coliques chez le cheval) lorsqu’il y a douleur, vocalisations, abdomen creusé, décubitus Activités de l’animal -comportement grégaire ou animal isolé -automutilation suite au tatouage -animal en permanence sur ses gardes (2pattes) : inquiétude, hypercativité, etc -agressivité -animal ne bouge pas même quand il est dérangé ou dans une position inconfortable -dyspnée -… (voir grille) Ici on additionne les points de notre grille Pour la stéréotypie, il est important d’indiquer quand elle apparait Observation de l’animal lors de la manipulation : intensité de la réponse On ne prend l’animal QUE S’IL y a quelque chose et on n’examine pas sur la cage même ! Une technique est de prendre l’animal Les signes cliniques lors de la manipulation par la queue (bien qu’il soit demandé de -peau épaisse/fine, parasites, crevasses ne plus le faire mais d’utiliser le matériel -hyperkératose d’enrichissement pour limiter le stress) -abrasion et de palper son abdomen -hématome après prise de sang -plaie lié à une bagarre, ulcération, plaie ouverte, lacération 38 On vérifie également l’absence/présence de : -masses (tumeurs ?abcès ?) -yeux/nez : chromodacryorrhée : larmes/croutes rougeâtre (=porphyrine produite par les glandes de Harder) Les animaux malades se toilettent moins/pas et donc on peut voir les sécrétions -yeux : épiphora : dépilation autour des yeux provoquée par l’obstruction du canal lacrymal et la corrosion des larmes chez le lapin -yeux : taille, myosis, mydriase, voile blanc, dilatation inégale des pupilles, anophtalmie (absence d’un ou des 2 yeux), microphtalmie (mini yeux ou oeil) -bouche : malocclusion = usure irrégulière des dents (les dents des rongeurs et lagomorphes poussent continuellement) -oreilles : lésions, parasites -orifices génitaux et anus : propreté, paraphimosis, phimosis, vulve ou clitoris gonflé, prolapsus utérin (fréquent chez les cobayes qui mettent bas après 10 mois : symphyse pubienne), gestation/pseudogestation, dystocie, septum vaginal, membrane obturant le vagin -orifices naturels : propreté, polyurie, dysurie, incontinence, diarrhée -pattes : arthrite, pododermatite (lésions provoquées avant par les grillages des cages), longueurs des ongles (impossibilité de les user en cage), dermatite (ulcérative chez la souris qui peut être diminué par la coupe des griffes), polydactylie, fracture, -queue : lésions, gonflement, dépigmentation, peau arrachée, queue cassée, nécrose, -HEP si > 20% -selon une table de référence -croissance anormale poids/âge -animal trop grand ou trop petit par rapport à ses congénères REM : obésité peut être une manière chez la souris de se réchauffer 39 12 : « Statuts sanitaires et hygiène » Quelles sont les deux sortes de confinement des animaux de laboratoire ? LES STATUTS SANITAIRES (tuyau) = état microbiologique d’une population animale (pathogène ou non-pathogène des micro-organismes que cette population héberge) EOPS = exempt d’organismes pathogène spécifique SPF = specific pathogen free : liste positive de référence d’organismes pathogènes pour l’espèce considérée = animaux axéniques qui sont souvent animaux contaminés expérimentalement par (FELASA) immunodéprimés une flore bien définie SOPF= specific and opportunistic pathogen free : liste de référence EOPS + bactéries opportunistes Q° : qu’est-ce que FELASA ? = federation of european laboratory animal science associations Une fédération qui a créé la liste positive ou liste d’exclusion = germes dont l’animal doit être indemne pour que l’expérimentation soit de qualité, que le personnel soit protégé des zoonoses, que les résultats des différents laboratoires soient cohérents (harmonisation) mais aussi pour la sensibilité des animaux (OGM) Q° : comment maintenir un statut sanitaire ? -procédures hygiène du personnel : douche et vêtements stériles -filtration de l’air qui entre -procédures d’entrée des consommables, produits et équipements : désinfection AVANT utilisation -gestion de crise : isolement/éradication/vide sanitaire/…. et pour les animaux : -marche en avant -quarantaine -transport adapté (cage avec filtre) -certificat à l’entrée (contrôles à l’entrée des animaux dans l’animalerie) -spécificité d’hébergement -contrôles/dépistages réguliers selon le statut sanitaire 40 HOLOXENIQUE (conventionnel) -zoonoses -cages ouvertes -dans les élevages de moyennes et grandes espèces (bovins, ovins, caprins, équins, chiens, chats, etc) puisque difficile d’avoir des animaux SPF et cout plus important. CONDITIONS : -hygiène -séparation des espèces -quarantaine -lutte contre insectes et rongeurs sauvages AXENIQUES et HETEROXENIQUES (gnoto-) Q° : comment avoir des animaux axéniques ou hétéroxéniques ? -dérivation par hystérectomie aseptique (on euthanasie la mère prête à mettre bas et les petits sont adoptés par une nourrice axénique ou hétéroxénique) REM : on peut le faire chez le porc sous bulle pour éviter d’euthanasier la mère -dérivation par transplantation embryonnaire SPF ET EOPS (hétéroxénique) Les animaux sont élevés dans des isolateurs à pression positive (pression + élevée à l’intérieur qu’à l’extérieur) (milieu stérile) Les animaux hétéroxéniques sont dans des cages IVC (=individual ventilated cage) ou avec filtre La litière est changée sous PSM (flux laminaire) Le matériel et aliments sont autoclavé ou stérilisé SOPF (hétéroxénique) LA QUARANTAINE La mise en quarantaine est immédiate et la période précise (selon l’espèce, l’agent pathogène et l’état sanitaire à l’entrée) bien qu’elle doive être suffisamment longue pour permettre de faire les divers tests, que la maladie se déclare et qu’un soin ou vaccination soit mis en route. Elle est indispensable pour les animaux : -nouvellement livrés, dont l’état est inconnu -de l’établissement qui présente une mauvaise santé -qui reviennent après avoir été transférés dans des locaux extérieurs Les animaux possédant un certificat et bilan sanitaire = élevés et transportés par un établissement agréé ne sont pas mis en quarantaine. Les animaux en quarantaine PEUVENT être expérimenté si pas de risques pour les autres animaux ou le personnel. 41 LE SUIVI SANITAIRE = -observation quotidienne des animaux pour détecter l’apparition de signes cliniques -autopsie des animaux morts subitement -envoi régulier de prélèvements ➔ dépistage régulier pour éviter que les agents opportunistes/pathogènes n’interférent avec les expériences réalisées ou qu’ils ne présentent un risque pour l’homme ou animaux. COMMENT ? -animaux sentinelles -tests diagnostiques sur les filtres des cages -tests diagnostiques animaux prélevés au hasard BIOCONFINEMENT (protection de l’homme) -quelle est la virulence du pathogène ? -excrétion ou pas ? On inocule aux animaux des agents infectieux auxquels l’homme peut -quelle voie d’excrétion ? (salive, urine, être sensible fèces, etc) = création modèle animal de pathologie -pendant combien de temps ? = animaleries avec : Les réponses aux questions nous -animaux contaminés volontairement par des germes donnerons le niveau de risques -animaux génétiquement modifiés → REGLES DE BIOSECURITE La biosécurité va définir : -le choix du confinement -les équipements de protection -le traitement et élimination des déchets -le mode d’inoculation (gestes techniques) Q° : comment maintenir la biosécurité ? -procédures pour l’homme : douche à la sortie -protection individuelle -protection collective -filtration de l’air sortant -pression négative ou dépression -gestion des déchets procédures de sorties des équipements, consommables, etc APRES utilisation -agencement de l’animalerie -pratiques de travail C’est règles de biosécurité se trouvent dans un arrêté régional Bruxellois du 8 novembre 2001 LES RISQUES GENERAUX LIES AU TRAVAIL EN ANIMALERIE « Un risque est la probabilité de survenue d’un dommage (préjudice ou effet nocif) d’une certaine gravité durant l’exposition (ex : utilisation de produits ou réalisation d’activités) à un danger (ex : produit ou agent biologique) » 42 LES VOIES DE CONTAMINATIONS CHEZ L’HOMME LES ≠ RISQUES MECANIQUES/ERGONOMIQUES -mécaniques/ergonomiques -liés à l’utilisation d’objets coupants, tranchants ou -transport de charges lourdes (litière, nourriture) : utiliser le matériel ou piquants/AES (accidents avec exposition au sang) demander de l’aide (charge max femmes code du travail : 15kg) -physiques -nettoyage : matériel adéquat, attention sol humide -chimiques -gestes répétitifs/mauvaises postures -biologiques -examen des cages -zoonotiques -déplacement des cages : trop hautes/basses -allergiques/irritations -morsures/griffures : contention, formation, connaitre statut de -radioactifs l’animal !! -lasers et autres sources lumineuses -psychologiques REM : lors de griffures/morsures : interrompre le travail, nettoyer la plaie à l’eau et savon, rincer, désinfecter (temps de contact 5minutes) AES/CTP !NE PAS faire saigner EXPOSITIONS ACCIDENTELLES PRIMAIRES -accidents par piqure en raison d’une collaboration non coordonnée (mouvements du patient, transmettre objets tranchants) -incidents (chute objet tranchant, cassure inattendue) -libération accidentelle de liquides biologiques (saignement accidentel, éclaboussure lors des soins, incident lors de la déconnection des tubulures, etc) EXPOSITIONS ACCIDENTELLES SECONDAIRES -rangement et nettoyage des objets tranchants réutilisables -élimination du matériel à usage unique -transport matériel ou déchets -aiguilles abandonnées BONNES PRATIQUES -mains lavées et désinfectée -gants (à changer entre 2 patients) -tenue adapté risques de projection -matériel usage UNIQUE -recapuchone son aiguille -matériel avec sécurités -supprimer usage inutile de PCT ELIMINATION DES OBJETS PCT -… -conteneur adapté (volume/orifice) -vérifier l’état lors du 1er usage -éviter de trop remplir -fermer définitivement quand c’est rempli 43 -conteneur à côté du lieu d’utilisation -pas casser les objets PCT après emploi PHYSIQUES -t° élevée (15 à 28°C selon les espèces, laverie 30°C) -humidité élevée (entre 55 et 80% → chute) -niveau sonore trop important (seuil de nocivité pour l’ouïe = 80db pour une exposition de 8h/j → fatigue/baisse de vigilance) CHIMIQUES -gaz anesthésiques – isoflurane le + utilisé (travailler prêt système d’aspiration ou charbon actif, boite induction nettoyée après usage avec aussi un système aspiration à proximité) -formaldéhyde en perfusion post-mortem – permet la conservation des tissus (sous hotte, EPI, cancérogène et toxique par inhalation !!FOETUS) -induction de tumeurs par cancérogenèse chimique (sous hotte, EPI, cages jetables, élimination des déjections donc litière contaminée) !!! CANCERIGENE POUR L’HOMME AUSSI ! -gaz comprimés (attacher au mur, avec bouchon dessus si pas branché, pression de la bouteille à 0 avant de fermer la valve principale, ne pas lever par le manchon, et déplacer avec un chariot) -détergents/désinfectants : irritants et allergisants et corrosifs (dermatite, irritation des yeux, risque inhalation → EPI) BIOLOGIQUES = ensemble de risques à l’origine de pathologies ayant pour cause des microorganismes pathogènes rencontrés en milieu professionnel ZOONOTIQUES = maladies infectieuses ou parasitaires qui se transmettent naturellement des animaux vertébrés à l’homme et vice-versa RARE puisqu’on connait le statut sanitaire des animaux (sauf conventionnels) et qu’ils sont souvent contrôlés, mais aussi grâce à la lutte contre rongeurs sauvages et la mise en quarantaine. Le risque est plus élevé chez les animaux de sources mal documenté (chien, chat, bétail et primates) ALLERGIQUES/IRRITATIONS (20 à 30% du personnel) Les voies de contaminations sont : = hypersensibilité de l’organisme à des substances généralement direct/indirect/vecteur inoffensives et présentes dans l’environnement La contamination se fait par contact ou inhalation 1ere SOURCE DE CONTAMINATION Allergènes animaux : urine, salive, squames, poils, sérum, matières fécales SURTOUT rongeurs et lapins L’intensité et la durée de l’exposition sont responsables et en corrélation directe avec la gravité des symptômes. Les risques sont également plus élevés si antécédents allergie, atopie ou tabagisme. 44 2e SOURCE DE CONTAMINATION La litière → poussière (du plus allergisant au moins) sciure>copeaux de bois>rafle de mais AUTRES SOURCES -gants en latex -produits entretien/désinfection -aliments Quelles sont les symptômes d’allergies ? -rhino-conjonctivite -urticaire/eczéma -asthme : respiration sifflante, toux, difficulté respiratoire, essoufflements -anaphylaxie : picotements de la peau, rougeur au visage, œdème (difficulté à avaler/respirer/parler), hypotension, collapsus Quelles sont les traitements ? -antistaminiques -désensibilisation (succès 30%) -EPI Comment prévenir les risques d’allergies ? -éviter contact direct -ventilation -test de provocation (asthme ?) pour rats/souris -hygiène -nettoyage humide = maladie professionnelle -manipulation sous hotte -papier absorbant dans les cages (urines) -humidité relative à 50/60% RADIOCATIF -cage avec filtres, hermétiques et ventilées -nombre d’animaux par animalerie respecté -masque anti-poussière avec filtre -gants LASERS ET AUTRES SOURCES LUMINEUSES -examen ophtalmologique obligatoire -formation obligatoire -EPI -affichage sur les portes (doit indiquer le niveau de laser le plus élevé dans la pièce) PSYCHOLOGIQUES -harcèlement moral -euthanasie des animaux -protocoles expérimentaux -radiation des appareils utilisés (ex : CT scan) -travail isolé -radio-isotopes injectés ou excrétés par les animaux (C14 et H3) -procédures entrées et sorties contraignantes Il nécessite une formation sur l’utilisation des matières radioactives, -manager et stress managérial fiches signalétiques du radio-isotope, procédure spécifique -conditions de travail : espace clos et lumière d’utilisation, décontaminer les surfaces régulièrement et EPI adapté artificielle LA PROTECTION DU PERSONNEL -prévention COLLECTIVE (locaux, ventilation, équipements liés aux animaux et expériences) -prévention INDIVIDUELLE (EPI, BP = bonnes pratiques, formation et surveillance médicale) 45 LES BONNES PARTIQUES DE LABORATOIRE -éviter tout ingestion dans l’animalerie (boire, manger, remettre une lentille, pipeter à la bouche) -éviter les risques d’inoculation (reboucher aiguilles, vaisselle en verre, diminuer objets PCT, etc) -éviter tout risque inhalation (masque, éviter génération d’aérosols, nettoyer par balayage humide) -éviter la contamination de contact (en cours de manipulation ne pas se gratter, remettre ses lunettes par exemple) -souiller le local de travail/les locaux voisins (nettoyer en fin de manip, travailler sur une zone désinfectable = pas du bois, mains propres en zones propre = pas décrocher le tél ou toucher les poignées avec gants souillés) Tout ça permet d’éviter les accidents ou du moins de minimiser les conséquences ! REM : les principales causes d’accidents sont l’habituation à la manipulation et la méconnaissance des dangers. 46 LA SURVEILLANCE MEDICALE (prévention individuelle) EX : femmes enceintes ou personnes immunodéprimées PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT = rejets et les déchets issus de l’expérimentation animale. Les déchets proviennent de l’hébergement, litières, cages, de l’expérimentation réalisée sur animaux : seringues, aiguilles, EPI jetables, de l’euthanasie des animaux : cadavres, organes, … Les déchets peuvent être non contaminés ou contaminés par un agent infectieux, OGM, un produit chimique, un produit radioactif. La filière de déchets doit être adaptée en fonction du risque. La manipulation des déchets est une source de contamination pour le personnel. HYGIENE DANS LES INSTALLATIONS DECHETS BIOLOGIQUES 5M d’Ishikawa = sources de contamination DASRI B2 en Wallonie -matières premières -séparés des autres déchets dès la production -méthodes -emballages à usage unique -matériel -étiquetés -main d’œuvre -transportés conformément -milieu -incinérés ou prétraités (autoclave) LE NETTOYAGE = élimination des matières organiques à l’aide d’un détergent (on détache le matériel, on enlève la litière souillée, on soulève, etc) = étape préliminaire à la désinfection/stérilisation Q° : qu’est-ce qu’un détergent ? Un produit netto

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