Système Cardio-vasculaire PDF
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Ecole Internationale Paramédicale de Douala
NGUEDÉ FOUDA LEOPOLD, ISP
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These notes detail the anatomy and physiology of the cardiovascular system. They cover the heart, blood vessels, and the lymphatic system. The notes also include a discussion of blood.
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UE3 : SYSTEME CARDIO-VASCULAIRE 12h Objectifs d’UE : A la fin de cette unité l’étudiant doit : - Décrire le cœur, les vaisseaux et le système lymphatique ; - Décrire la physiologie de l’appareil cardiovasculaire ; - Etre capable de dessiner un diagramme d’annotation de cœur et ces vaisseaux ; - Maî...
UE3 : SYSTEME CARDIO-VASCULAIRE 12h Objectifs d’UE : A la fin de cette unité l’étudiant doit : - Décrire le cœur, les vaisseaux et le système lymphatique ; - Décrire la physiologie de l’appareil cardiovasculaire ; - Etre capable de dessiner un diagramme d’annotation de cœur et ces vaisseaux ; - Maîtriser le concept de l’hématologie. Contenu d’Unité : - Le cœur - Les vaisseaux - Le système lymphatique - La physiologie de l’appareil cardiovasculaire - L’hématologie 1 COURS THEORIQUE D’ANATOMIE-PHYSIOLOGIE DU SYSTEME CARDIO-VASCULAIRE Par NGUEDE FOUDA LEOPOLD, ISP PLAN DU COURS : I- INTRODUCTION II- CONTENU/ OBJECTIFS III- CONCLUSION IV- BIBLIOGRAPHIE I- INTRODUCTION Le cœur est un organe intra-thoracique musculaire, creux, cloisonné. Il joue le rôle de pompe biologique, motrice de la circulation sanguine. Le sang circule dans un circuit fermé, fait de conduits, différents calibres, attachés les uns aux autres et reliés au cœur, appelés vaisseaux sanguins. Le volume moyen du sang, contenu dans les cavités du cœur et des vaisseaux, est d’environ 5 litres en moyenne. Les vaisseaux qui amènent le sang du cœur vers les autres organes du corps, sont appelés Artères, ceux qui ramènent le sang des organes vers le cœur, s’appellent Veines. A l’échelle microscopique les vaisseaux les plus fins, sont les Capillaires sanguins, lieu des échanges entre le milieu intercellulaire et le sang (Echanges capillaires). Les premières artères de gros calibres naissant du cœur, se divisent à plusieurs reprises, durant leur trajet, en branches de plus en moindres de calibres, jusqu’aux artérioles (petites artères). Les branches terminales des artérioles sont les capillaires, qui se ramifient dans le tissu, formant le lit capillaire. Les artérioles terminales possèdent des sphincters (robinet), qui contrôlent le flux et la pression dans le lit capillaire. Au sein des organes, les capillaires se fusionnent pour former des veinules, qui se jettent dans des petites veines, elles-mêmes drainées dans des veines de plus gros calibres, jusqu’aux grosses veines qui déversent le sang de retour veineux, dans le cœur. Les veines et les veinules de la partie inférieure du corps, sont équipées de valvules, qui empêchent le retour du sang en arrière. Dans les schémas et les maquettes d’anatomie : les vaisseaux colorés en bleu, transportent le sang désoxygéné, (veines systémiques et artères pulmonaires) ; ceux colorés en rouge, transportent le sang oxygéné (artères systémiques et veines pulmonaires). 2 Le système cardio-vasculaire est composé de deux éléments principaux : - Partie du cœur lui-même. - Partie vasculaire. L’appareil circulatoire comporte donc : - Une pompe appelée cœur. - Des vaisseaux transportant le sang (artères et veines) qui acheminent dans l’organisme le sang, l’oxygène et les nutriments nécessaires aux cellules, aux tissus et éliminent les déchets. Un système parallèle à ce réseau circulatoire qui est lui-même composé de vaisseaux drainant le liquide intercellulaire : c’est le système lymphatique = vaisseaux lymphatiques. II- CONTENU/ OBJECTIFS OBJECTIF GENERAL (Objectif éducationnel de cours) : A la fin de cet enseignement, l’étudiant en Sciences infirmières Diplôme d’Etat, niveau 1 doit être capable de donner les rôles des différents éléments constituant le système cardio- vasculaire. OBJECTIFS SPECIFIQUES : - Faire les schémas annotés du cœur et du système circulatoire en décrivant les différents éléments du cœur, des vaisseaux et du système lymphatique. - Décrire la physiologie de l’appareil cardio-vasculaire en insistant sur le sang et ses éléments figurés. 3 4 5 I – LE CŒUR I.1 ANATOMIE A – Définition Le cœur, de forme conique, est un muscle creux comportant 4 cavités (2 oreillettes et 2 ventricules). Ce muscle est encore appelé myocarde, c’est un muscle strié qui se contracte automatiquement (ses contractions sont indépendantes de la volonté). Cet automatisme propre au muscle cardiaque est possible grâce à un tissu spécifique qui s’appelle le tissu nodal pourvu de qualités électriques. Le cœur a un circuit électrique incorporé. Le cœur comporte 4 valves qui évitent toute régurgitation entre les 4 cavités. Le sang y circule donc dans un seul sens. Le cœur comporte son propre réseau circulatoire qui l’alimente : il est vascularisé par les artères et les veines coronaires. Il est innervé, en effet il est relié au système neurologique sympathique et parasympathique. B – Situation du cœur Il se situe dans le thorax, entre les 2 poumons, et sa pointe repose sur le diaphragme. Il se trouve dans la partie médiastinale antérieure (médiastin = région médiane du thorax situé entre les deux poumons, le sternum et la colonne vertébrale). 6 C- Configuration externe du cœur - Le cœur se présente sous le format d’une pyramide triangulaire, il est ferme et rouge. Il pèse, chez l’homme 300 g et chez la femme 270 g. Sa base est postérieure et droite, formée par les 2 atriums (oreillettes) séparées entre elles par le sillon interatrial (inter-auriculaire). Son sommet est antérieur (vers l’avant) ce qui permet de percevoir les battements en regard du 5ème espace intercostal gauche. - La face antérieure est séparée en 2 parties par le sillon atrio-ventriculaire (auriculo- ventriculaire) : ces 2 parties sont les oreillettes en arrière et les ventricules en avant. De la partie moyenne du sillon auriculoventriculaire émergent 2 énormes vaisseaux : l’aorte et l’artère pulmonaire. En arrière du sillon auriculo-ventriculaire, un sillon vertical marque la séparation de l’oreillette droite et de l’oreillette gauche (sillon inter-auriculaire) ; en avant du sillon auriculo- ventriculaire, un sillon longitudinal, du sillon inter-ventriculaire, marque la séparation entre les ventricules droit et gauche. 7 Schéma annoté du cœur (à compléter) D- Configuration intérieure du cœur Le cœur est divisé horizontalement et verticalement : 1) verticalement il est divisé en 2 parties : le cœur droit et le cœur gauche qui ne communiquent pas entre elles. - cœur droit chargé en CO2 - cœur gauche chargé en oxygène. 2) horizontalement chaque moitié du cœur comprend 2 parties : - une oreillette en haut. - un ventricule en bas. Chaque oreillette et ventricule communiquent au moyen de valvules qui empêchent le reflux du sang. Le sang va toujours de l’oreillette au ventricule. A gauche, la valve mitrale est composée par 2 valves ; A droite, valve tricuspide composée par 3 valves. 8 Chaque oreillette communique avec le ventricule sous-jacent par un orifice, l’orifice auriculo- ventriculaire. Les oreillettes sont séparées par la cloison inter-auriculaire, les ventricules par la cloison interventriculaire. Le sang ne se mélange pas entre les cavités droites et les cavités gauches. 1 – Les cavités droites : Oreillette droite Il s’agit d’une cavité lisse, étirée à ses 2 extrémités (inférieure et supérieure) où s’abouche respectivement la veine cave inférieure à l’extrémité inférieure et la veine cave supérieure à l’extrémité supérieure. La veine cave supérieure s’abouche directement à l’oreillette droite par contre la veine cave inférieure, elle, présente une valvule (= valvule d’Eustache). La cloison entre les 2 oreillettes présente un reliquat de la vie fœtale qui se bouche quand l’enfant naît (Foramen ovale ou trou de botal). Dans l’oreillette droite, il existe un renflement appelé nœud de KEITH et FLACK. La partie inférieure de l’oreillette droite se trouve un orifice composé d’un anneau fibreux sur lequel s’insère la valve tricuspide formée de 3 valvules triangulaires implantées dans les parois ventriculaires. Ventricule droit Le ventricule droit se présente sous la forme d’un tronc et est accolé au ventricule gauche, l’épaisseur de la paroi les séparant est de 5 mm environ. Il possède des colonnes charnues ou bandelettes musculaires. Ces piliers et ces cordages forment le système d’amarrage de la valve tricuspide. La valve tricuspide se compose de 3 feuillets (un feuillet septal, un feuillet antérieur, un feuillet inférieur). La valve tricuspide ressort par l’orifice de l’artère pulmonaire. Cet orifice de l’artère pulmonaire est fermé par les 3 valvules sigmoïdes pulmonaires (orifice entre le ventricule droit et l’artère pulmonaire). 2 – Les cavités gauches : Oreillette gauche L’oreillette gauche reçoit les 4 veines pulmonaires (2 veines pulmonaires droites supérieure et inférieure et 2 veines pulmonaires gauches supérieure et inférieure). L’oreillette gauche communique avec le ventricule gauche par la valve mitrale, elle est aussi à la paroi ventriculaire par 2 feuillets, des piliers et des cordages de la mitrale qui empêche le sang de refluer. Ventricule gauche Le ventricule gauche se présente sous la forme cylindrique, l’épaisseur de sa paroi est de 1 cm. Il représente l’essentiel de la masse musculaire du cœur et il communique avec l’aorte par l’orifice aortique est fermé par les 3 valvules sigmoïdes aortiques qui empêchent le sang de refluer de l’aorte vers le ventricule gauche. L’aorte est l’artère principale du corps et donne naissance à toutes les artères du corps, à de nombreuses branches collatérales et se divise dans le petit bassin en 2 artères iliaques primitives. (Entrée ventricule gauche : valve mitrale, sortie : valve aortique). 9 10 E- Structure du cœur Le cœur est formé par un tissu musculaire spécial appelé le myocarde. Il est tapissé à l’intérieur par un endothélium : l’endocarde et à l’extérieur par une séreuse : le péricarde. 1) le myocarde est un muscle strié particulier du point de vue histologique et physiologique. a) histologiquement les fibres musculaires striées du myocarde ne sont pas indépendantes les unes des autres comme c’est le cas des autres muscles striés du corps. Elles sont rattachées les unes aux autres et forment un réseau appelé un Syncytium. b) physiologiquement, c’est le seul muscle strié de l’organisme qui échappe au contrôle de la volonté. Il a un fonctionnement autonome. 2) l’endocarde tapisse les cavités du cœur, c’est une membrane endothéliale qui se prolonge par la tunique interne des artères et des veines. 3) le péricarde enveloppe extérieur du cœur, constitué par une association de tissus épithéliaux et de tissus conjonctifs. I.2 PHYSIOLOGIE A- Fonctionnement cardiaque La fréquence cardiaque pour un adulte au repos est de 75 à 80 battements par minute. Cette fréquence peut varier avec de nombreux facteurs : âge, sommeil, sportifs, etc. La révolution cardiaque = élément des phénomènes dont le myocarde est le siège du début d’une contraction au début de la suivante ; Soit 3 temps successifs : 1) la systole auriculaire → contraction des oreillettes qui chassent le sang des oreillettes vers les ventricules. 2) la systole ventriculaire → contraction des ventricules qui chassent le sang dans les artères. 3) la diastole → période de repos du cœur : toutes les valves sont fermées. B- Mécanisme Le fonctionnement du cœur est automatique et spontané. Il dépend du système nerveux intrinsèque : 1) le système nerveux intrinsèque : il est constitué d’un tissu particulier appelé le tissu nodal, il comporte différents éléments : a) le nœud de Keith et Flack situé dans la paroi de l’OD. C’est à son niveau que vont naître toutes les stimulations de l’influx cardiaque. b) le nœud d’Aschoff-Tawara situé dans la cloison inter-auriculaire. Il permet la contraction des 2 oreillettes. 11 c) le faisceau de His situé dans la cloison interventriculaire. Il permet la contraction des 2 ventricules. d) le réseau de Purkinje situé dans la paroi des ventricules. Il permet la propagation de l’influx au niveau des 2 ventricules (contraction). Le système nerveux intrinsèque est constitué dans les parois même du cœur et il assure le fonctionnement autonome et automatique du cœur. Il est constitué par un tissu particulier : le tissu Nodal. Le tissu Nodal est formé : - d'un 1er amas de cellules nodales spécialisées qui génèrent spontanément un influx situé dans la paroi postérieure de l'oreillette droite. C'est le nœud sinusal ou nœud de Keith & Flack. - d'un 2ème amas de tissu Nodal situé dans le plancher de l'oreillette droite. C'est le nœud auriculo-ventriculaire ou nœud d'Aschoff Tawara ou nœud septal. - du faisceau de His (prolongement du nœud auriculo-ventriculaire) qui se divise en deux branches : la branche gauche (qui pénètre dans le ventricule gauche) et la branche droite (qui pénètre dans le ventricule droit). - du réseau de Purkinje (sous l'endocarde, le faisceau de His se ramifie dans les deux ventricules pour former ce réseau). Le nœud sinusal impose son rythme au cœur tout entier d'où son nom d'entraîneur cardiaque (rythme spontané environ 80 battements par minute). L'intégrité de ce système est indispensable pour conserver au cœur une contraction normale. L'altération de ce système en un point quelconque de son trajet va empêcher la propagation normale de l'influx à travers le myocarde et il va en résulter l'apparition de troubles cardiaques. 12 2) le système nerveux extrinsèque n’intervient à l’état normal que pour adapter le cœur aux besoins généraux de l’organisme. C’est le système nerveux végétatif (système involontaire). Il (le système nerveux végétatif) comprend : a) le parasympathique : action permanente de ralentissement cardiaque (bradycardie) : système cardio-modérateur - agit par l’intermédiaire de médiateur chimique qui est l’acétylcholine - principal nerf : le pneumogastrique. b) le sympathique : action intermittente d’accélération cardiaque (tachycardie) : système cardio-accélérateur - situé dans le bulbe rachidien et agit par l’intermédiaire d’une hormone : la Noradrénaline. 3) le contrôle nerveux de l'activité cardiaque. Les systèmes nerveux sympathique et parasympathique permettent de réguler l'activité du cœur pour l'adapter aux besoins de l'organisme. On utilise les termes d'effet : - Chronotrope (action sur la fréquence des contractions). - Inotrope (action sur l'amplitude des contractions ou contractivité du cœur). - Bathmotrope (action sur l'excitabilité des cellules myocardiques). 13 - Dromotrope (action sur la conductibilité du tissu Nodal). Le sympathique a un effet C+, I+, B+ et D+. Le parasympathique a un effet C-, I-, B- et D-. C- Irrigation du cœur 1- Les artères coronaires : Les artères coronaires irriguent le cœur (= myocarde) et se divisent à partir de leur origine en plusieurs branches. Elles partent de l’ostium coronaire à la sortie du ventricule gauche (= départ des vaisseaux coronaires) et les vaisseaux coronaires partent des valvules sigmoïdes. Il est plus grave d’avoir une atteinte sur la coronaire gauche que sur la coronaire droite. Le cœur gauche est irrigué principalement par la coronaire gauche, elle comprend un tronc commun qui se divise en deux parties : l’inter-ventriculaire antérieure (IVA) la circonflexe. Le cœur droit est principalement irrigué par la coronaire droite qui se divise en deux : l’artère rétro-ventriculaire l’artère inter-ventriculaire postérieure (IVP). 2– Les veines coronaires : Elles suivent le trajet des artères et elles aboutissent dans le sinus coronaire et arrivent dans l’oreillette droite. II- LES VAISSEAUX SANGUINS II.1 ANATOMIE A- Artères Les artères sont les vaisseaux qui partent du cœur : → l’artère pulmonaire sort du ventricule droit et se divise en deux pour irriguer chaque poumon puis pour se diviser encore en artères lobulaires puis encore en petites artères = artérioles et enfin qui aboutissent aux alvéoles pulmonaires. → l’aorte qui sort du ventricule gauche forme la crosse aortique qui s’enroule autour du cœur et d’où vont partir : les artères coronaires naissent à la base de l’aorte et se divisent en 2 parties : un réseau coronaire gauche et un réseau coronaire droit. le tronc brachio-céphalique qui irrigue la tête par le biais des carotides, le cou par les sous-claviaires et l’artère vertébrale, les membres supérieurs (artères axillaires sous le bras et les artères humérales au niveau du bras, les artères radiales, les artères cubitales, les artères interosseuses et les artères palmaires). les artères intercostales 14 le tronc cœliaque qui vascularise l’abdomen : * les artères stomachiques (estomac) ; * l’artère hépatique (foie) ; * l’artère splénique (rate) ; * l’artère mésentérique (intestin) ; * les artères rénales (rein gauche et rein droit). les artères iliaques : * les artères hypogastriques (sous l’estomac), (viscères pelviens). les artères fémorales. On dira donc que les artères sont les vaisseaux qui amènent le sang du cœur aux organes. Histologiquement leur paroi est épaisse et élastique, faite de 3 tuniques : 1- une tunique ou couche interne : l’Intima. Elle est faite d’un endothélium (couche la plus interne des vaisseaux sanguins en contact avec le sang). L’intima est un tissu très actif sur le plan métabolique, il favorise des interactions permanentes avec le sang avec lequel il est en contact permanent. 2- une tunique ou couche moyenne : le Media. Il est fait de (collagène et d'élastine) fibres musculaires lisses et élastiques permettant la vasomotricité (vasoconstriction) ; la quantité de fibres musculaires et de fibres élastiques dépend du type de vaisseaux. 3- une tunique ou couche externe : l’Adventice. Elle est faite de fibres musculaires conjonctives et élastiques ; elle porte les filets nerveux végétatifs qui commandent la vasomotricité. C’est donc une zone d’innervation et de vascularisation importante. Elle permet la motricité nerveuse (le système neurologique agit) et l’apport nutritif aux vaisseaux. Lorsqu’il i y a un arrêt de la circulation dans une artère, cela provoque une ischémie (diminution ou arrêt de la circulation artérielle dans une région plus ou moins étendue d’un organe ou d’un tissu) et la sensibilité des organes concernés est variable et plus ou moins irréversible (exemples : cerveau : quelques minutes, rein : ½ h). B- Veines Les veines ramènent le sang de la périphérie vers le cœur, elles sont très dilatables et peuvent servir de réservoir sanguin. La plupart des veines suivent les trajets des artères et se trouvent même souvent incluses dans une même gaine de protection. Elles portent le même nom que les artères auxquelles elles se rapportent sauf les gros troncs qui pénètrent dans le cœur (veines caves), sauf le système qui relie le mésentère au foie (veine porte), sauf les veines de surface de la cuisse (les saphènes). Des veines dites perforantes relient les veines superficielles aux veines profondes. Dans l’endothélium, les veines comportent des veines ou des petites valvules qui empêchent le reflux. Le retour veineux est dû : aux résidus de la force propulsive systolique (lors de la systole) cardiaque à la dépression abdominale qui provient des mouvements respiratoires du 15 diaphragme à l’écrasement de la semelle veineuse lors de la marche aux massages musculaires des veines profondes lors de la marche à la retenue valvulaire. La paroi est flasque et mince ; elle est faite de 3 tuniques : 1- une tunique interne : l’Intima. Elle présente des replis (valvules) au niveau des membres inférieurs pour obliger le sang à circuler en sens unique. 2- une tunique moyenne : le Media. 3- une tunique externe : l’Adventice. C- Capillaires Ce sont des vaisseaux très fins avec un diamètre de 1/100 de mm environ. Le sang y circule à très faible vitesse, ce qui favorise les échanges entre le sang et les tissus traversés. Ils font la jonction entre les artérioles et les veinules. Ils forment à l’intérieur des tissus un réseau très serré. Ils sont anastomosés. II.2 PHYSIOLOGIE DES VAISSEAUX PERIPHERIQUES a/ La Vasomotricité La contraction et le relâchement des fibres musculaires lisses des parois des vaisseaux vont entraîner des modifications de leur calibre, ceci constitue la Vasomotricité. On parlera de vasoconstriction lorsqu’il y a diminution du calibre du vaisseau ou alors une vasodilatation lorsqu’il y a augmentation du calibre du vaisseau. Elle est soumise à la commande par le système nerveux végétatif donc involontaire : - Le parasympathique exerce une action dilatatrice (vasodilatation). - Le sympathique exerce une action vasoconstrictrice (vasoconstriction) par ses récepteurs α. b/ La tension artérielle A chaque contraction, le cœur envoie dans les vaisseaux une certaine quantité de sang. Ce sang se heurte à l'élasticité des parois vasculaires. Il règne de ce fait à l'intérieur des artères une certaine pression : la pression artérielle ou la tension artérielle. Au moment de la systole, la tension artérielle s'élève. Le chiffre qu'elle atteint est la tension artérielle systolique = tension maxima. (la pression maximale exercée dans la phase de contraction du ventricule gauche). Pendant la diastole, la tension artérielle diminue. Le chiffre qu'elle atteint est la tension artérielle diastolique = tension minima. (la pression résiduelle au moment de la phase de relâchement du cœur). 16 La différence entre les deux chiffres est la tension différentielle. Les chiffres moyens chez un adulte normal sont 120/70 mm Hg. La tension artérielle augmente essentiellement au cours des efforts. Ces chiffres tensionnels dépendent de 3 facteurs : 1- Le débit cardiaque : Il règle la quantité de sang que les ventricules envoient à chaque systole dans le système artériel. Au repos, chaque ventricule débite environ 5 litres par minute. Ce chiffre peut atteindre 30 litres par minute en cas d'efforts intensifs. Cette augmentation du débit sanguin résulte d'une augmentation du rythme cardiaque. 2- Le calibre vasculaire : Une vasodilatation implique une diminution de la tension artérielle. Une vasoconstriction implique une augmentation de la tension artérielle. Le jeu permanent de la vasomotricité modifie à chaque instant les résistances périphériques pour maintenir des chiffres normaux à la tension artérielle. 3- Le volume de la masse totale de sang : toute diminution de cette masse (lors d’une hémorragie par exemple) entraîne une hypotension artérielle. Toute augmentation de cette masse (par exemple au cours d’une transfusion sanguine importante et rapide) entraîne une hypertension artérielle. L'organisme adapte à chaque instant les chiffres de la tension artérielle à ses besoins. II.3 LA CIRCULATION SANGUINE 17 A- La petite circulation (circulation pulmonaire) (ventricule droit, artères pulmonaires, poumons, capillaires pulmonaires, veines pulmonaires) : C’est par le tronc pulmonaire qui se divise en 2 artères pulmonaires que le sang chargé de CO2 quitte le cœur droit chassé par le ventricule droit pour les poumons. Ces artères pulmonaires se ramifient en vaisseaux capillaires (A ce niveau s’effectuent des échanges entre les alvéoles et le sang pour se charger d’oxygène et se décharger de gaz de carbonique) ; là, les vaisseaux capillaires se lient à de veinules qui elles-mêmes se rassemblent en veines de plus en plus volumineuses pour constituer les 4 grosses veines pulmonaires par lesquelles le sang quitte les poumons pour aboutir au cœur gauche par l’oreillette gauche. Ce sang chargé d’O2 rejoint l’OG (oreillette gauche) pour être expulsé dans le VG (ventricule gauche). B- La grande circulation (circulation générale ou circulation systémique) (ventricule gauche, aorte, la plupart des organes, capillaires périphériques, veine cave inférieure, veine cave supérieure, oreillette droite) : Le sang part du VG par l’aorte pour rejoindre les tissus des organes. Il va se décharger d’O2 et de matières nutritives dont il s’est enrichi en passant par l’intestin et le foie puis il se charge de CO2 pour rejoindre les veines caves supérieure (VCS qui rassemble les veines provenant de la moitié supérieure de l’organisme) et inférieure (VCI qui rassemble les veines 18 provenant de la moitié inférieure de l’organisme) qui ramènent le sang au cœur droit par l’oreillette droite. NB : La microcirculation est l’ensemble vasculaire formé par les artérioles, les capillaires et les veinules. III- LA CIRCULATION LYMPHATIQUE Dans les organes, entre les 2 réseaux de capillaires sanguins artériels et veineux, un liquide baigne directement les cellules : le liquide interstitiel. Il est constitué par du plasma et des leucocytes, c’est la lymphe. C’est un véritable milieu d’échange. A- La lymphe C’est un liquide jaunâtre de composition analogue à celle du plasma ; il contient des leucocytes. B- Les vaisseaux lymphatiques La circulation lymphatique n’est pas une véritable circulation comme celle du sang car la lymphe ne revient pas à son point de départ. C’est une voie de dérivation branchée seule sur le système veineux. Les capillaires lymphatiques naissent dans les organes auxquels font suite les canaux lymphatiques qui se réunissent pour former les vaisseaux lymphatiques de plus en plus volumineux. ▀ Au point de jonction de plusieurs canaux se trouvent des renflements, les ganglions lymphatiques (ou filtres de la lymphe). Les chaînes de ganglions lymphatiques se situent au niveau : de la racine des cuisses des creux axillaires de l’intestin : chylifères qui réabsorbent le chyle issu de la lymphe au niveau de l’intestin grêle. de la grande veine lymphatique qui draine la lymphe de la moitié droite de la tête, du cou, du thorax et du membre supérieur droit et se jette ensuite vers la veine sous-clavière droite. du cou, le canal thoracique lui, collecte la lymphe du restant du corps. Ce sont les deux grands collecteurs. NB : Toutes les voies lymphatiques aboutissent au système veineux cave supérieur qui aboutit au cœur droit (oreillette droite). 19 Les chylifères sont les canaux lymphatiques de l’intestin grêle. A ce niveau, la lymphe est riche en lipide. La lymphe est drainée par 2 collecteurs volumineux : 1)→ le canal thoracique : il naît dans l’abdomen par un renflement : la citerne de Pecquet appelée aussi la citerne du chyle. Ce canal thoracique se jette à la base du cou pour aboutir dans la Veine Cave Supérieure (VCS). Rôle : recueillir la lymphe de la partie inférieure du corps. 2)→ la grande veine lymphatique : Rôle : drainer la lymphe de la partie supérieure du corps et se jette à son tour dans la Veine Cave Supérieure (VCS). ▀ Les autres organes lymphatiques : La rate qui contribue à la même chose que les vaisseaux lymphatiques Le thymus Les amygdales Les follicules lymphatiques. C- Rôles de la lymphe On note 3 rôles : - Rôle nutritif par l’intermédiaire des graisses contenues dans les chylifères (vaisseaux qui transportent et absorbent le chyle : liquide résultant de la transformation des aliments mélangés aux sucs gastriques) ; - Rôle de défense par la présence des Globules Blancs (GB) et des ganglions lymphatiques ; - Rôle d’épuration et de drainage : la lymphe véhicule une partie des déchets cellulaires. INCLUDEPICTURE "http://www.corpshumain.ca/images/lymphatiqueho mme_1.jpg" \* MERGEFORMATINET INCLUDEPICTURE "http://www.corpshumain.ca/images/lymphatiqueho mme_1.jpg" \* MERGEFORMATINET 20 Schéma du système lymphatique. IV- LE TISSU SANGUIN A- Caractères généraux du sang : liquide visqueux, couleur varie selon l'oxygénation du rouge « rutilant » au rouge foncé (chargé en CO2), odeur fade, goût salé, densité = 1,05 ; alcalin PH = 7,4 et représente 7% de la masse corporelle. Chez l'adulte de 70 kg, il y a environ 6 litres de sang, ce qui représente environ 1/14 du poids du corps. 1) Rôles : 3 rôles : - transport des gaz, des nutriments, des hormones et des déchets - défense de l’organisme - thermorégulation. 2) Composition : 2 parties : 2.1- une partie solide : formée de cellules sanguines mobiles appelées aussi éléments figurés du sang baignant dans le plasma. 21 2.2- une partie liquide : plasma. 2.1- Les cellules sanguines ou éléments figurés du sang (GR ; GB ; Plaquettes) : Le sang renferme 45% de cellules sanguines et 55% de plasma. L’hématocrite = pourcentage de cellules par rapport à 100 ml de sang total. 1) les GR (Globules Rouges) ou hématies ou érythrocytes : a) forme et structure : - cellules en forme de disque biconcave - cellules déformables, ce qui leur permet de passer dans les capillaires sanguins - cellules anucléées (sans noyau), leur cytoplasme renferme une protéine : l’hémoglobine qui renferme du fer qui leur donne la coloration rouge. Durée de vie des GR = 120 jours. b) rôle des GR : - transport des gaz du sang : oxygène et CO2 : → oxygène transporté des poumons vers les tissus par sa liaison à l’hémoglobine sous forme d’oxyhémoglobine. → CO2 transporté des tissus vers les poumons par sa liaison à l’hémoglobine sous forme de carboxyhémoglobine. 2) les GB (Globules Blancs) ou leucocytes : NFS (Numération Formule Sanguine) : - Numération Sanguine : comptage des cellules figurées du sang (GR, GB, plaquettes). - Formule Sanguine : préciser les différentes variétés de GB. a) Forme et structure : Ce sont des cellules incolores nucléées. Durée de vie : - 6 à 18 heures dans le sang. - 4 à 5 jours dans les tissus. 3 catégories : polynucléaires (ou granulocytes) : - nombre : 7000 / mm3 - noyaux polylobés et possédant des granulations au niveau du cytoplasme - classés en 3 catégories : ® polynucléaires neutrophiles : 65% des GB ® polynucléaires éosinophiles : 1 à 2% des GB ® polynucléaires basophiles : 1% des GB. lymphocytes 20 à 40% des GB. monocytes 10% des GB. 22 b) Rôle des GB : → les polynucléaires ont un rôle essentiel dans la défense de l’organisme par phagocytose des corps étrangers. → les monocytes séjournent au maximum 1 à 2 jours dans le sang où leur rôle est nul puis ils migrent dans les tissus par diapédèse pour devenir des macrophages où ils ont un double rôle : - doués de phagocytose - conservent l’information immunitaire et la transmettent aux lymphocytes. → les lymphocytes : - LT : lymphocytes thymodépendants puisqu’ils subissent leur maturation au niveau du thymus : * responsables de l’immunité cellulaire. * sous-groupes : LT4, LT8, LT1, LT5, etc. - LB : responsables de l’immunité humorale c’est-à-dire la formation des Ac. Circulant. 3) Les plaquettes ou thrombocytes : a) Forme et structure : * ce sont des cellules de très petites tailles regroupées en amas. Ce sont des petites lamelles anucléées circulant dans le sang. * leur nombre varie de 150 000 à 450 000 / mm3. b) Rôle fondamental dans : → l’hémostase : mécanisme d’arrêt des hémorragies. Lorsqu’un vaisseau est blessé, il y a formation d’un bouchon par les plaquettes qui va obstruer la blessure et arrêter l’hémorragie. → la coagulation. 2.2- le plasma : - partie liquide du sang - volume = 3 litres - liquide jaunâtre - constitué de sérum et de fibrinogènes (protéine) - contient 90% d’eau et des sels minéraux (ionogramme = analyse de leur concentration). - Composition d’un litre sérum : → 900 ml eau. → substances organiques : * 75g de protides, 4 à 5g de fibrinogènes. 23 * 6g de lipides. * 1g de glucide. → sels minéraux : * chlore 3,65g. * calcium 0,1g. * sodium 3,2g. * potassium 0,2g. * magnésium et phosphate. → déchets du métabolisme cellulaire : essentiellement des déchets protéiques (urée, acide urique, créatinine, ammoniaque). → gaz dissous 02 et CO2. → hormones et Ac (anti corps). B- l’hématopoïèse (c’est le processus physiologique de production des cellules sanguines) : a) fabrication des cellules du sang : Elle est permanente au niveau de la moelle osseuse où il existe un élément de cellules souches non différenciées qui, après division, vont donner naissance à des cellules capables de se différencier en différentes lignées : lignée érythroblastique ↓ reticulocytes (GR immatures avec noyau) ↓ passent par le sang pour se débarrasser du noyau GR (anucléés). Cette fabrication des GR est sous la dépendance d’une hormone d’origine rénale qu’on appelle érythropoïétine. La maturation des GR nécessite l’apport de vitamines B12, B9 ou Folates et du fer. lignée granuleuse ↓ Polynucléaires lignée plaquettaire ↓ Mégacaryocytes ↓ Plaquettes lignée lymphocytaire 24 ↓ Lymphocytes lignée monocytaire ↓ Monocytes b) la destruction : Elle est assurée par la rate et le système réticulo-endothélial (SRE). C’est un système complexe dont les éléments cellulaires sont dispersés dans l’organisme au niveau du foie, des tissus conjonctifs et de la rate. C- L’hémostase et la coagulation du sang : C’est l’ensemble des mécanismes physiologiques qui assurent l’arrêt des saignements en cas de rupture de la paroi vasculaire. A l’état normal le sang reste fluide à l’intérieur des vaisseaux mais au contact de l’air, le sang va coaguler avec formation d’un caillot en une dizaine de minutes. L’hémostase se fait en 3 temps : 1) temps pariétal (au niveau de la paroi du vaisseau) caractérisé par : vasoconstriction par contraction réflexe des fibres musculaires (lisses). adhésion des plaquettes au niveau de la brèche. Elle va provoquer leur activation c’est-à- dire un changement de forme avec émission de pseudopodes et donc agrégation des plaquettes. libération par les plaquettes d’une substance spéciale : la thromboplastine. 2) temps plasmatique ou coagulation : Le phénomène essentiel de la coagulation est la transformation du fibrinogène soluble en fibrines insolubles. Cette transformation se fait sous l’influence de la thrombine qui provient de la transformation de la prothrombine sous l’influence de la thromboplastine. La coagulation comporte 3 étapes successives : - la thromboplastinoformation ; - la thrombinoformation ; - la fibrinoformation. Facteurs de coagulation (Protéines essentielles pour transformer le sang en une gelée solide) : I (fibrinogène=protéine plasmatique) → Formation des caillots (fibrine). II (prothrombine) → Activateur des facteurs I, V, VIII, XIII, protéine C, plaquettes. Dépend de la vitamine K. III (thromboplastine tissulaire) → Activateur du facteur VII. 25 IV (ion calcium) → Rôle multiple à plusieurs stades de la coagulation. V (facteur labile ou pro-accélérine) → Augmente l’activité enzymatique du co-facteur Xa. VI : FP3 (facteur plaquettaire ou accélérine) → Accélère l’action du facteur X. VI : FP4 VII (facteur stable ou proconvertine) → Active le facteur IX et X. Dépend de la vitamine K. VIII : FAH (facteur anti hémophilique A ou thromboplastinogène) → Augmente l’activité enzymatique du co-facteur IX. VIII : FVW (facteur de Von Willebrand-Jürgen) VIII : RAg (facteur antigène) IX (facteur de Christmas). IX (facteur anti hémophilique B) → Active le facteur X. Dépend de la vitamine K. X (facteur Stuart-Prower-Delia) → Active le facteur II. Dépend de la vitamine K. XI (antécédent de thromboplastine cellulaire ou Rosenthal) → Active le facteur XII, IX et la prékallicréine. XII : FH (facteur de Hageman) → Active la prékallikréine et la fibrinolyse. XII : PK (prékallikréine ou facteur Fletcher) XII : KFMM (kininogène à forte masse molaire) XIII : facteur stabilisant de la fibrine (caillot) → stabilise la fibrine. : facteur de Willebrand → transporte le facteur VIII et favorise l’adhésion des plaquettes. 3) temps thrombodynamique ou post coagulation : On note 2 temps : rétraction du caillot avec exsudation du sérum en quelques heures. dissolution du caillot en 72 heures en moyenne, c’est la fibrinolyse ; elle se fait sous l’action d’un enzyme : la fibrinolyse. D- Les groupes sanguins : La détermination des groupes sanguins permet la transfusion sanguine en évitant les accidents d’hémolyse (destruction des globules rouges). Il existe une quinzaine de systèmes de groupe dont les principaux sont le système ABO et le système Rhésus. Le système ABO est défini par les antigènes ou agglutinogènes A et B présents sur les hématies et par les agglutinines ou anticorps présents dans le sérum. Chaque individu a dans son sérum les anticorps dirigés contre les antigènes absents de ses hématies. Système ABO : Groupe Antigène sur l’hématie Anticorps dans le sérum Pourcentage (Agglutinogène) (Agglutinine) % 26 A A Anti B 45% B B Anti A 9% AB A et B Absence d’anticorps 3% O Ni A Ni B Anti A et Anti B 43% 1- Les 4 groupes classiques: Ils sont désignés par leur agglutinogène [substance existant dans les globules rouges et qui, rencontrant son complément (système complexe de protéines présent dans tout sérum sanguin frais) ou agglutinine, provoque l’agglutination]. Les agglutinines sont des anticorps compléments de l’agglutinogène correspondant, donc, chaque sang possède en même temps dans son plasma les agglutinines dont il ne possède pas d’agglutinogène et le sang d’un individu ne contient jamais à la fois agglutinogène et agglutinine correspondante. En désignant les agglutinines par les lettres suivantes (grecques), les groupes peuvent s’appeler : A (Bêta) : groupe II B (Alpha) : groupe III AB (o): groupe I O (Alpha Bêta) : groupe IV. N.B : le groupe sanguin est : un caractère immuable. un caractère héréditaire qui se transmet suivant les lois de Mendel. →A et B sont des caractères dominants →O est un caractère récessif. 2- Les groupes M, N et P : Ces groupes possèdent seulement des agglutinines immunes chez l’animal et non pas d’intérêt pour la transfusion chez l’homme. 3- Les groupes rhésus (Rh) : Ils ont été découverts par Landsteiner et Wiener en 1940 sur le comportement du sang humain avec le sang du singe Macacus Rhésus (Rh). 85% du sang humain contient le même agglutinogène que le Macacus Rhésus. Il est Rh+ (Rhésus positif). 15% ne le contient pas. Il est Rh- (Rhésus négatif). La mise en évidence consiste à faire agir un sérum test intensément anti Rhésus sur une suspension de globules rouges. III- CONCLUSION 27 Le système sanguin ou système cardio-vasculaire est un type de système circulatoire en circuit fermé qui assure le transport du sang du cœur vers les extrémités et les divers organes, et en retour de ceux-ci vers le cœur. La circulation du sang permet le transport et l'échange interne d'une grande variété de substances biochimiques. Elle permet d'acheminer des nutriments, de l'oxygène et des hormones aux cellules de l'organisme. Le système cardio-vasculaire assure également la collecte des déchets métaboliques des cellules, comme le dioxyde de carbone ou l'urée, acheminés vers les poumons, le foie et les reins. Enfin, il participe à la régulation de nombreux facteurs, tels que le taux de sucre. IV- BIBLIOGRAPHIE 1- DRAKE R.L et al (2006). Gray’s Anatomie pour les étudiants. Edition française. Chine 2- DELAMARE G (2006). Dictionnaire illustré des termes de médecine. 29ème édition. Paris 3-- NGUYEN S.H (1999). Manuel d’Anatomie et de Physiologie. 2ème édition. France Site internet : 1- www.ikonet.com/etre humain/anatomie/circulation sanguine.php 28