Théories économiques contemporaines PDF

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Université Moulay Ismail

SEMAA Halima

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economic theories contemporary economics economic models economic history

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This presentation outlines contemporary economic theories, focusing on the period before 1970 and analyzing relevant historical events and advancements. It also covers the macro and micro aspects of the topic.

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Théories économiques contemporaines Pr: SEMAA Halima 1 1 2 Objectifs du cours  Analyser les caractéristiques de l’économie avant 1970  Distinguer entre les différentes théories économiques depuis les classiques ...

Théories économiques contemporaines Pr: SEMAA Halima 1 1 2 Objectifs du cours  Analyser les caractéristiques de l’économie avant 1970  Distinguer entre les différentes théories économiques depuis les classiques  Analyser les nouvelles théories ( Macro économie , micro économie) 3 Introduction 4 1.La notion de théorie  Une théorie est un ensemble structuré de concepts, de principes ou de lois qui vise à expliquer un phénomène ou une série d'observations dans un domaine particulier. Elle se fonde souvent sur des faits, des données empiriques ou des hypothèses, et elle cherche à fournir une compréhension générale des relations entre différents éléments. 5 2.La notion de la théorie économique  Une théorie économique est un ensemble d'idées, de principes et de modèles qui cherchent à expliquer le fonctionnement de l'économie, les interactions entre les agents économiques (comme les individus, les entreprises, et les gouvernements) et la manière dont les ressources sont produites, distribuées et consommées. Les théories économiques permettent de comprendre et de prévoir des phénomènes économiques tels que la croissance, l'inflation, le chômage, les échanges commerciaux, et les politiques monétaires et budgétaires. 6 3.La notion de contemporaines  Le terme "contemporaines" fait référence à quelque chose qui est actuel ou qui se produit dans la même époque que celle dans laquelle nous vivons. En d'autres termes, il s'agit de ce qui est propre au temps présent ou qui existe en même temps que d'autres événements contemporains. 7 3. Le contexte  Le contexte des théories économiques contemporaines est façonné par des événements historiques, des tendances sociales, des transformations technologiques et des défis mondiaux qui ont profondément influencé la pensée économique moderne.  3-1- les crises des années 70-80  Avec les années 70, le modèle keynésien montre ses limites. Les politiques de soutien de la demande éprouvent les pires difficultés à relancer la croissance et se traduisent finalement par une forte montée de l'inflation. Le discours libéral revient en force. 8 3.Le contexte La crise de 1973  Inflation + stagnation = Stagflation 9 3. Le contexte  La stagflation est une situation économique rare et difficile à gérer où coexistent trois phénomènes indésirables :  Stagnation économique : la croissance économique est faible, voire nulle. L’économie peine à croître, ce qui entraîne une hausse du chômage et une réduction des revenus pour une grande partie de la population.  Inflation : les prix des biens et des services augmentent. Habituellement, l'inflation est associée à une économie en croissance, mais ici, elle survient même sans croissance.  Chômage élevé : les entreprises produisent moins et embauchent moins en raison de la faible demande et des coûts élevés de production, ce qui accroît le chômage. 10 3- Le contexte  3-2- La mondialisation et la naissance des firmes multinationales  La mondialisation, en tant que phénomène d'intégration économique, culturelle et politique entre les nations, a profondément influencé la structure des entreprises, notamment par la naissance des firmes multinationales. Ces dernières jouent un rôle clé dans l'économie mondiale en reliant des économies nationales et en facilitant la circulation des biens, services, capitaux et technologies à travers les frontières. Avec une limitation du rôle de l’ETAT 11 3-Le contexte  3-3-La division internationale de processus productif  La division internationale de processus productif désigne l'organisation de la production à l'échelle mondiale, dans laquelle les différentes étapes de fabrication d'un produit sont réparties entre plusieurs pays. Cela permet aux entreprises de bénéficier des avantages comparatifs de chaque région, comme les coûts de main- d'œuvre, les ressources naturelles, ou encore les compétences techniques disponibles dans une région particulière. 12 Chapitre 1: les grands courants de la pensée économique avant le tournant de la crise 1974  I ) Les principes de bases du libéralisme  A) Les premiers libéraux  1) l’école physiocrate  La physiocratie est un courant économique qui ne durera que quelques années en France au XVIII siècle et qui ne regroupera que peu de partisans: François Quesnay(164-1774) …. 13 1-Les physiocrates  Les physiocrates sont en désaccord avec les mercantilistes car ils pensent que l’objectif de la vie n’est pas l’enrichissement mais le bonheur.  Ils préconisent une vie naturelle aux champs et considèrent qu’il faut augmenter la production de richesses , non les richesses monétaires, come le pensent les mercantilistes, mais les richesses agricoles.  Les physiocrates sont les premiers libéraux ; ils considèrent que l’Etat ne doit pas intervenir dans l’économie et qu’il doit respecter les lois physiques qui la guident. 14 1-Les physiocrates  Les intérêts individuels et surtout des agriculteurs sont conformes à l’intérêt général.  Libre-échangistes , les physiocrates s’opposèrent au protectionnisme de Colbert 15  2) l’école classique  La révolution industrielle au XVIII siècle révèle un nouveau courant de pensée , fondement de la pensée économique moderne.  16 2. Les classiques  Le fondateur de l’économie libérale moderne : Adam Smith  2.1. Adam Smith( 1723-1790) est le fondateur du libéralisme moderne.  Il affirme que , contrairement à ce qu’affirment les mercantilistes, la véritable richesse n’est pas l’or mas le produit qu’on peut consommer.  La richesse provient donc de la production matérielle: le but de l’œuvre de Smith est de déterminer les moyens d’accroitre cette production afin d’enrichir la nation.  17 2. Les classiques  Le premier moyen d’augmenter la production est de diviser le travail  Le deuxième moyen d’enrichir la nation est de laisser les individus s’enrichir car, en œuvrant par leur intérêt personnel , ils enrichissent non intentionnellement la nation tout entière : c’est la notion fameuse de la « main invisible »  18 2. Les classiques  Pour s’enrichir ,il faut aussi se procurer les produits aux meilleurs prix.  Sur le marché intérieur , cela peut être permis la concurrence que se livrent les différents industries. Smith préconisent le libre échange et il comprend que celui-ci mène inévitablement à la spécialisation.  19 2. Les classiques  Chaque pays a intérêt à se spécialiser dans les produits pour lesquels il est le plus avantagé(ceux qui nécessitent le moins de travail pour les produire)et à abandonner la production des autres produits, recourant dés lors aux importations (théorie des avantages absolus)  20 2. Les classiques  2-2- MALTHUS et la loi sur la population  Smith croyait que le développement économique permettrait d’enrichir toute la population. Mais depuis la parution de son ouvrage en 1776, la pauvreté progresse , aggravé de surcroit par une série de mauvaises récoltes qui incitent le gouvernement à étendre les lois d’aides aux pauvres. 21 2. Les classiques  La loi de population de Thomas Robert Malthus, exposée pour la première fois dans son ouvrage intitulé « Essai sur le principe de population » (1798), est l'une des théories démographiques les plus influentes de son époque. Elle repose sur l'idée que la population humaine tend à croître de manière exponentielle, tandis que les ressources (notamment alimentaires) augmentent de façon arithmétique. Cela signifie, selon Malthus, qu'une croissance démographique non contrôlée mènerait inévitablement à des crises de subsistance. 22 2. Les classiques  La conséquence de ces deux dynamiques est que la population croîtra plus rapidement que les ressources, créant un déséquilibre. Ce décalage mènerait inévitablement à des situations de famine, de maladie et de guerre, que Malthus considère comme des "freins" naturels à la croissance démographique. 23  2-3- La théorie de la répartition et le libre – échangisme de RICARDO  a) La théorie de répartition se fonde sur la « théorie de la valeur de travail « que Ricardo a reprise à Smith en l’approfondissant. Selon cette théorie , la valeur d’échange des marchandises dépend de la quantité de travail nécessaire pour les produire. Ricardo affirme qu’il faut prendre en considération le travail direct (celui qui produit directement la marchandise ) et le travail indirect qui a été nécessaire pour produire les outils et les machines 24 2. Les classiques  La théorie de la répartition de David Ricardo est une composante clé de son analyse économique classique, qui se concentre sur la manière dont le produit total d'une économie est réparti entre les trois classes principales de la société : les propriétaires fonciers, les capitalistes et les travailleurs. Cette répartition est basée sur l'interaction entre les revenus des rentes, des profits et des salaires. Voici les principaux éléments de cette théorie : 25 2. Les classiques  Les trois classes sociales :  Propriétaires fonciers : Ceux qui possèdent la terre. Leur revenu provient de la rente, c'est-à-dire le paiement qu'ils reçoivent pour l'utilisation de leurs terres.  Capitalistes : Ceux qui possèdent les moyens de production (machines, usines, etc.). Leur revenu provient des profits qu'ils réalisent en produisant et en vendant des biens.  Travailleurs : Ceux qui fournissent leur travail. Leur revenu est constitué de salaires, qui représentent le paiement pour leur force de travail. 26 2. Les classiques b) La théorie des avantages comparatifs est un concept clé en économie, introduit par l'économiste classique David Ricardo au début du XIXe siècle. Elle explique comment et pourquoi deux pays peuvent tirer parti du commerce, même si l'un d'eux est plus productif dans la production de tous les biens. 27 2. Les classiques  Selon la théorie des avantages comparatifs, un pays (ou une entreprise) devrait se spécialiser dans la production des biens pour lesquels il a un avantage comparatif, c'est-à-dire ceux pour lesquels il peut produire à un coût relatif inférieur, même s'il est plus inefficace que ses partenaires commerciaux dans d'autres domaines. 28 2. Les classiques  Exemple simple :  Imaginons deux pays, le Pays A et le Pays B, qui produisent chacun deux biens : des vêtements et des voitures.  Le Pays A est plus productif que le Pays B dans la production des deux biens (c'est-à-dire qu'il a un avantage absolu).  Cependant, la théorie montre que ce qui compte, ce n'est pas l'efficacité absolue, mais l'efficacité relative. 29 2. Les classiques Exemple Temps requis Temps requis Quantité de Quantité de pour un 1kg de pour un 1kg de viande en 48h pomme de terre viande pomme de terre en 48h Le cultivateur 6H 1,5 H 8 KG 32 KG L’éleveur 2H 1H 24 KG 48 KG 30 2. Les classiques Le cout d’opportunité Le cout d’opportunité pour un KG de pour un KG de viande pomme de terre Le cultivateur 4KG de pomme de terre 0,25 KG de viande L’eleveur 2 KG de pomme de terre O,5kg de viande 31 2. Les classiques  2-4- Mill et le progrès social  John Stuart Mill ( 1806-1873)- ses principes d’économie politique paraissent en 1848- est considéré comme le dernier des représentants de l’école classique.s’il adhère aux principes généraux de l’école tels le laisser faire, il accepte néanmoins l’intervention de l’Etat dans le domaine social et préconise un certain réformisme social. 32  3) Les néoclassiques  Cette école a fondé une certaine méthode d’étude de l’économie : la micro économie  Les principaux fondateurs de l’économie néoclassique sont le français Léon Walras(1835-1910), le britannique william stanley Jevons (1835-1882). 33 3. Les néoclassiques  3-1- Rationalité des agents économiques : Les néoclassiques postulent que les individus sont rationnels et cherchent à maximiser leur satisfaction (utilité) ou leurs profits, selon qu'ils soient des consommateurs ou des producteurs. Chaque agent fait ses choix en fonction des informations disponibles et cherche à optimiser ses gains personnels. 34 3. Les néoclassiques  3-2- Théorie de l’utilité marginale : Un des fondements de l’analyse néoclassique est la théorie de l'utilité marginale, qui explique que la valeur d'un bien ou service est déterminée par l'utilité additionnelle qu'un individu obtient en consommant une unité supplémentaire de ce bien. Cette approche contraste avec la théorie de la valeur-travail des classiques, qui liait la valeur des biens à la quantité de travail nécessaire à leur production. 35 3. Les néoclassiques  3-3- L’équilibre général de Walras  Dans son livre « éléments d’économie politique pure, Léon Walras explique que si les conditions de la concurrence pure et parfaite sont réunies , c’est-à-dire si l’ordre naturel est respecté, l’économie se maintient en équilibre. 36 3. Les néoclassiques  3-3- L’équilibre général de Walras L'équilibre général Walrasien repose sur plusieurs hypothèses importantes :  Concurrence parfaite : Les agents économiques (consommateurs et producteurs) sont des preneurs de prix, ce qui signifie qu'ils n'ont aucune influence sur les prix du marché.  Information parfaite : Tous les agents ont une connaissance complète des prix et des biens disponibles sur les marchés.  Rationalité des agents : Les consommateurs cherchent à maximiser leur utilité, tandis que les producteurs cherchent à maximiser leurs profits.  Marchés complets : Tous les biens et services peuvent être 37 échangés sans restriction. 3. Les néoclassiques  a) Les conditions de la concurrence pure et parfaite  1.Atomicité du marché (ou infinité d'acheteurs et de vendeurs) :  Il existe un grand nombre d'agents économiques (consommateurs et producteurs) sur le marché, de sorte qu'aucun agent individuel ne peut influencer le prix du bien ou service. Chaque agent est donc "preneur de prix" (price taker), c'est-à-dire qu'il accepte le prix du marché comme donné.  2. Homogénéité des produits :  Les biens ou services échangés sur le marché sont parfaitement identiques aux yeux des consommateurs, quel que soit le producteur. Il n'y a donc aucune différenciation entre les produits (pas de marques, ni de variations de qualité perçue). 38 3. Les néoclassiques  3. Libre entrée et sortie du marché :  Tous les agents économiques peuvent entrer ou sortir du marché à tout moment, sans contrainte ni coût particulier. Cela signifie qu'il n'y a ni barrières à l'entrée (réglementation, brevets, monopoles naturels) ni coûts de sortie (amortissement d'investissements, fermeture d’usine, etc.).  4 Transparence de l’information (ou information parfaite) :  Tous les agents (consommateurs et producteurs) disposent d'une information complète et parfaite sur le marché. Cela inclut les prix, les caractéristiques des produits, les coûts de production, etc. 39 3. Les néoclassiques  3-3- L’équilibre général de Walras  Walras introduit l'idée que tous les marchés de biens et services, y compris les marchés de travail et de capital, sont interconnectés dans une économie. Selon lui, un équilibre général est atteint lorsque tous les marchés se trouvent simultanément en équilibre, c'est- à-dire lorsque l'offre est égale à la demande pour chaque bien et service. Dans cet état, tous les agents économiques (consommateurs, entreprises) ont maximisé leur utilité ou leurs profits, et il n'y a pas de surplus ou de pénurie dans aucun marché. 40 3. Les néoclassiques  Sur chaque marché l’offre est une fonction croissante du prix ,la demande en est une fonction décroissante.la libre variation des prix permet d’assurer l’equilibre.si une modification intervient sur l’un des marchés, elle se répercute immédiatement sur les autres marchés, qui compensent la variation de façon à maintenir l’équilibre. 41 3. Les néoclassiques  Les prix des biens et des services jouent un rôle crucial dans l'équilibre général. Ils s'ajustent en réponse aux déséquilibres entre l'offre et la demande. Lorsque l'offre dépasse la demande, les prix baissent, et vice versa. 42 3. Les néoclassiques  Un commissaire-priseur (fictif) ajuste les prix de manière à ce que tous les marchés s'équilibrent simultanément. Il ne permet aucune transaction avant que tous les marchés ne soient en équilibre. Ce processus d'ajustement des prix est appelé "tâtonnement" walrasien. 43 3. Les néoclassiques  Un déséquilibre ne peut être que ponctuel. Selon la loi de Walras , la demande globale (somme des demandes de chaque marché particulier ) est forcement égale à l’offre globale somme des offres de chaque marché particulier). 44  II) L’école keynésienne  L’œuvre maitresse du célèbre économiste d’origine britannique John Maynard Keynes( 1883-1946), théorie général de l’emploi de l’intérêt et de la monnaie a été publié en 1936. 45 1. Le contexte  La crise de 1929 va casser la loi des débouchés (JBS) « l’offre crée sa propre demande »  La crise de 29 est une crise de surproduction  Au cours des années 1920, les industries américaines ont produit de grandes quantités de biens (automobiles, appareils électroménagers, etc.) grâce à des innovations comme la production de masse. 46 1- Le contexte  La crise de 1929 a été un tournant majeur dans l'histoire de la pensée économique, car elle a mis en évidence les limites de la théorie économique classique, qui reposait sur l'idée que les marchés s'autorégulent et atteignent naturellement un équilibre. Avant cette crise, de nombreux économistes adhéraient à la croyance selon laquelle l'économie tendait spontanément vers l'équilibre grâce à des mécanismes automatiques comme la flexibilité des prix et des salaires. Cependant, la crise de 1929 a révélé que ces 47 mécanismes n'étaient pas aussi fiables que prévu. 1- Le contexte  L’offre était supérieure à la demande :  Cependant, la demande n’a pas suivi l'augmentation de l'offre. Les consommateurs, en particulier les classes moyennes et ouvrières, ne pouvaient pas acheter tout ce qui était produit, en partie parce que les salaires n'ont pas augmenté au même rythme que la productivité.  Les salaires étaient trop bas pour absorber la totalité de l’offre 48 L’école keynésienne  La crise de 1929 a montré la non automaticité de l’équilibre  La crise de 1929 a révélé la non-automaticité de l'équilibre économique en démontrant que les mécanismes du marché ne garantissent pas toujours un retour spontané à l'équilibre en cas de déséquilibre, contrairement à ce que soutenaient les théories économiques classiques et néoclassiques de l'époque. 49 L’école keynésienne  A) la neutralité de la monnaie  Pour les néoclassique la monnaie est neutre  Pour Keynes : Dans une économie monétaire de production, la monnaie n'est pas simplement un moyen d'échange neutre (comme dans l'économie classique) mais un élément fondamental qui influence les décisions économiques. Elle détermine les niveaux d'investissement, d'épargne et d'emploi. Les agents économiques (entreprises, ménages) prennent leurs décisions en fonction des attentes monétaires (prix, salaires, taux d'intérêt). 50 L’école keynésienne A) la neutralité de la monnaie  Pour les classique : Dans la  Keynes soutenait que la monnaie n’est théorie classique, il est soutenu pas neutre dans le court terme. En effet, que la monnaie est neutre à une augmentation de la masse monétaire long terme, ce qui signifie que peut stimuler la demande effective, les changements de l'offre conduisant à une augmentation de la monétaire ne modifient pas les production et de l'emploi. Par exemple, fondamentaux économiques si la banque centrale augmente l'offre de  Economie du troc monnaie, cela peut réduire les taux d'intérêt, rendant les emprunts moins coûteux. Les entreprises peuvent alors investir davantage, augmentant ainsi la demande effective et la production. 51 L’école keynésienne B) La demande effective ça va remettre en cause la loi de La demande effective est un concept débouchés central dans la théorie économique de Chaque crée sa propre demande John Maynard Keynes. Elle représente la demande globale anticipée par les entreprises pour leurs biens et services, et elle joue un rôle déterminant dans le niveau de production et d'emploi dans une économie. Demande globale = Consommation + Investissement 52 L’école keynésienne C) L’équilibre des prix L’équilibre des néoclassique de Keynes émet deux réserves tous les marchés se réalise par la 1. Sur certains marchés les prix sont variation des prix les prix rigides (le salaire ou prix du biens et sont flexibles. services est rigide à la baisse ) 2. L’emploi n’est pas déterminée Equilibre de plein emploi avec la uniquement par le salaire réel présence d’un chômage volontaire Keynes rejette cette vision en affirmant que l'emploi n'est pas uniquement déterminé par le salaire réel, mais plutôt par la demande effective dans l'économie équilibre de sous emploi avec la présence d’un chômage 53 conjoncturel. L’école keynésienne D) L’équilibre de sous emploi Pour les néoclassique : il y a Pour Keynes : il peut y avoir un un équilibre de plein emploi équilibre O/D Mais c’est un équilibre de sous emploi et non de plein emploi Un équilibre de sous-emploi est un concept économique qui se réfère à une situation où une économie atteint un équilibre, mais avec un niveau de production et d'emploi inférieur à son potentiel 54 maximal. L’école keynésienne D) L’équilibre de sous emploi Pour Keynes :l’équilibre sur le marché des biens et services est unique  Il se réalise  1.pour certaines propensions à consommer et à investir Cela implique que l'équilibre dépend de la manière dont les agents économiques (ménages, entreprises, etc.) répartissent leurs revenus entre consommation et épargne (ou investissement).  2.pour une certaine préférence pour la liquidité  fait référence à une idée clé de la théorie keynésienne. Cette idée relie l'équilibre sur le marché des biens et services avec la demande de monnaie, c'est-à-dire la préférence pour la liquidité. 55 L’école keynésienne D) L’équilibre de sous emploi Selon la théorie keynésienne, il existe un niveau spécifique de préférence pour la liquidité compatible avec l'équilibre sur le marché des biens et services. Si la préférence pour la liquidité est trop élevée (c'est-à-dire si trop de monnaie est conservée plutôt que dépensée ou investie), la demande globale sera insuffisante pour acheter tous les biens et services produits, et l'économie ne sera pas en équilibre À l'inverse, si la préférence pour la liquidité est trop faible, cela peut entraîner une inflation ou des déséquilibres financiers, car trop d'argent serait dépensé ou investi en même temps. 56 L’école keynésienne D) L’équilibre de sous emploi La production du plein emploi est fonction d’autres facteurs et non pas des prix uniquement : 1) Facteurs démographiques, institutionnels qui déterminent la population active 2) Facteurs économiques et technologiques qui déterminent les techniques de production 57 L’école keynésienne L’Etat doit intervenir pour rétablir l’équilibre du plein emploi Politique budgétaire Politique monétaire Politique sociale 58 L’école keynésienne Politique budgétaire  En cas de récession, Keynes proposait que l'État intervienne en augmentant ses dépenses publiques (infrastructures, services sociaux, etc.) ou en réduisant les impôts pour stimuler la demande globale. Cela permettrait de compenser la baisse des dépenses privées (consommation et investissement) et de relancer l'économie.  Effet multiplicateur :  Selon Keynes, chaque euro dépensé par le gouvernement a un effet multiplicateur sur l'économie. Par exemple, si l'État dépense 1 euro pour construire une route, les ouvriers embauchés pour ce projet auront un revenu supplémentaire qu'ils dépenseront à leur tour, stimulant d'autres secteurs de l'économie. Ainsi, l'investissement 59 public crée une chaîne de dépenses qui accroît la demande globale L’école keynésienne Politique monétaire La politique monétaire selon Keynes complète sa vision de la politique budgétaire, mais elle concerne les actions de la banque centrale plutôt que celles du gouvernement. Elle vise à influencer la quantité de monnaie en circulation et les conditions de crédit pour stabiliser l'économie et encourager la croissance. 60 L’école keynésienne Politique monétaire  Objectifs de la politique monétaire keynésienne :  Contrôler l'inflation et maintenir la stabilité des prix.  Stimuler l'investissement et la consommation pour soutenir la croissance économique.  Assurer la stabilité de l'emploi en favorisant une demande suffisante.  Influencer les taux d'intérêt pour rendre le crédit plus ou moins accessible selon les besoins économiques.. 61 L’école keynésienne Politique monétaire  Instruments de la politique monétaire : 1) Variation des taux d'intérêt : La banque centrale influence l'économie en modifiant les taux directeurs, qui déterminent le coût de l'emprunt pour les banques commerciales 2) Opérations d’open market : La banque centrale peut acheter ou vendre des titres publics (comme des obligations) pour influencer la quantité de monnaie en circulation.  En achetant des obligations, elle injecte des liquidités dans l'économie, augmentant ainsi la masse monétaire et facilitant l'accès au crédit. 62  En vendant des obligations, elle retire des liquidités du système, ce L’école keynésienne Politique monétaire  Instruments de la politique monétaire : suite  Réserves obligatoires : La banque centrale peut aussi modifier le taux de réserves obligatoires, c'est-à-dire la part des dépôts que les banques commerciales doivent garder en réserve.  En période de récession, elle peut réduire ce taux, permettant aux banques de prêter davantage.  En période de surchauffe, elle peut augmenter ce taux pour limiter l'offre de crédit. 63 L’école keynésienne Politique sociale  Le marché laissé à lui-même approfondit les inégalités  L’augmentation des revenus des classes démunies permet de booster plu la consommation.  Car leur propension à consommer est très élevée sans régulation, le marché peut aggraver les inégalités, mais si l’on améliore les revenus des classes défavorisées, cela peut non seulement réduire les inégalités, mais aussi stimuler l’économie grâce à une consommation accrue. 64 65

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