Théories économiques contemporaines

Une situation économique rare et difficile à gérer où coexistent trois phénomènes indésirables: stagnation économique, inflation et chômage élevé.

La croissance économique est faible ou nulle, entraînant une hausse du chômage et une réduction des revenus.

Les prix des biens et services augmentent, même sans croissance économique.

Le taux de chômage est élevé car les entreprises produisent moins et embauchent moins en raison de la faible demande et des coûts élevés de production.

L'intégration économique, culturelle et politique entre les nations, qui influence la structure des entreprises et donne naissance aux firmes multinationales.

La physiocratie est un courant économique qui prône la liberté économique et considère que l'agriculture est la source principale de la richesse.

Des entreprises qui opèrent dans plusieurs pays, reliant des économies nationales et facilitant la circulation des biens, services, capitaux et technologies.

Les physiocrates pensent que l'objectif de la vie est le bonheur et non l'enrichissement comme les mercantilistes.

L'organisation de la production à l'échelle mondiale, où chaque étape de la fabrication d'un produit est répartie dans plusieurs pays.

Les avantages comparatifs de chaque région, comme les coûts de main-d'œuvre, les ressources naturelles ou les compétences techniques.

Les physiocrates considèrent que l'État ne doit pas intervenir dans l'économie et respecter les lois naturelles qui la régissent.

Les physiocrates sont des partisans du libre-échange et s'opposent au protectionnisme de Colbert.

Adam Smith est considéré comme le père fondateur du libéralisme moderne.

Adam Smith affirme que la richesse n'est pas l'or mais le produit consommable.

Selon Adam Smith, la richesse provient de la production matérielle et la division du travail est un moyen d'augmenter la production.

Adam Smith introduit la notion de « main invisible » pour expliquer que l'action des individus guidés par leur intérêt personnel peut contribuer à l'enrichissement national.

Une théorie est un ensemble structuré d'idées, de principes ou de lois qui vise à expliquer un phénomène ou une série d'observations dans un domaine particulier. Elle est souvent fondée sur des faits, des données empiriques ou des hypothèses, et elle cherche à fournir une compréhension globale des relations entre différents éléments.

Une théorie économique est un ensemble d'idées, de principes et de modèles qui cherchent à expliquer le fonctionnement de l'économie, les interactions entre les agents économiques (individus, entreprises, gouvernements), ainsi que la production, la distribution et la consommation des ressources.

Une théorie économique contemporaine est une théorie qui se développe et est applicable dans le contexte économique actuel.

Les théories économiques contemporaines sont souvent influencées par des événements historiques, des tendances sociales, des développements technologiques et des défis globaux.

Les années 1970 ont vu les limites du modèle économique keynésien devenir apparentes, notamment avec sa difficulté à relancer la croissance face à une inflation élevée.

Le discours libéral a regagné en popularité dans les années 1970, remettant en question l'intervention de l'État dans l'économie et privilégiant les mécanismes du marché.

Les théories économiques contemporaines explorent des approches alternatives pour comprendre et gérer les défis économiques, tels que la mondialisation, les inégalités sociales et les changements technologiques.

Les nouvelles théories économiques s'efforcent d'intégrer les dimensions de l'écologie, de la justice sociale et du développement durable dans l'analyse économique.

L'avantage absolu se réfère à la capacité d'un pays à produire plus d'un bien que les autres pays avec la même quantité de ressources. Mais ce n'est pas le seul facteur qui détermine le commerce international. L'efficacité relative, aussi connue comme l'avantage comparatif, est bien plus importante.

Le coût d'opportunité représente la quantité d'un bien que l'on doit sacrifier pour produire une unité supplémentaire d'un autre bien. Par exemple, le cultivateur doit sacrifier 4 kg de pommes de terre pour produire 1 kg de viande.

John Stuart Mill, un représentant de l'école classique, était un partisan du laisser-faire, mais pensait que l'État devait intervenir pour améliorer le bien-être social.

L'économie néoclassique s'intéresse principalement à l'étude des comportements économiques individuels, en utilisant des outils mathématiques pour analyser les choix rationnels des agents économiques.

L'hypothèse de rationalité en économie néoclassique postule que les agents économiques prennent des décisions afin de maximiser leur satisfaction (utilité) ou leurs profits, en utilisant les informations disponibles et en cherchant à optimiser leurs gains.

Léon Walras, un économiste français, et William Stanley Jevons, un économiste britannique, sont considérés comme des fondateurs importants de l'économie néoclassique.

L'économie néoclassique s'appuie sur des méthodes analytiques et mathématiques pour comprendre les comportements des agents économiques et les forces du marché.

Une situation théorique où, dans un marché parfait, les prix s'ajustent instantanément pour équilibrer l'offre et la demande, éliminant tout surplus ou pénurie.

L'idée que le marché est constitué d'agents économiques rationnels ayant une information complète et parfaite sur les produits et les prix.

La théorie selon laquelle tous les marchés, y compris les marchés du travail et du capital, sont interconnectés dans une économie.

Le processus par lequel les prix sont ajustés sur tous les marchés simultanément pour atteindre l'équilibre.

L'idée que la somme des demandes sur tous les marchés est égale à la somme des offres sur tous les marchés.

La capacité de l'économie à s'auto-régler grâce à l'ajustement des prix, qui rétablissent rapidement l'équilibre après un choc.

La relation entre l'offre et la demande sur un marché, où l'offre est croissante avec le prix et la demande est décroissante.

La capacité d'un marché à revenir à son équilibre après un choc ou une perturbation.

L'équilibre de tous les marchés se réalise par la variation des prix, car les prix sont flexibles.

Keynes remet en question la flexibilité parfaite des prix. Il souligne que certains prix sont rigides, comme les salaires ou les prix des biens et services. Cela empêche le marché de s'équilibrer automatiquement.

Keynes rejette l'idée que l'emploi est déterminé uniquement par le salaire réel. Il soutient que la demande effective dans l'économie joue un rôle crucial.

L'économie peut se trouver en équilibre avec un niveau de production et d'emploi inférieur à son potentiel maximal. Cela se produit lorsque la demande est insuffisante pour absorber toute la production potentielle.

L'équilibre sur le marché des biens et services, selon Keynes, dépend de la propension à consommer et à investir des agents économiques. La manière dont les agents répartissent leurs revenus entre consommation et épargne (ou investissement) influence l'équilibre.

Un concept clé de la théorie keynésienne qui relie l'équilibre sur le marché des biens et services à la demande de monnaie. La préférence pour la liquidité influence l'équilibre.

L'équilibre sur le marché des biens et services est unique, selon Keynes, car il dépend de la propension à consommer et à investir et de la préférence pour la liquidité.

L'équilibre de sous-emploi est un équilibre où la demande globale est inférieure à la production potentielle, ce qui conduit à un niveau d'emploi inférieur au plein emploi.