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This document is a presentation, or lecture notes, on the topic of sociology, focusing on societal structures, roles, and functions. It covers various topics including the family, social factors, and historical context.

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La sociologie Mohamed Achraf Alaoui Mrani Introduction La sociologie est une science humaine récente puisqu'elle ne date que de la fin du 18eme siècle, elle est née de la philosophie pour expliquer le comportement des individus dans la société. Deux théories se sont depuis longtemps o...

La sociologie Mohamed Achraf Alaoui Mrani Introduction La sociologie est une science humaine récente puisqu'elle ne date que de la fin du 18eme siècle, elle est née de la philosophie pour expliquer le comportement des individus dans la société. Deux théories se sont depuis longtemps opposées : la première met l’accent sur le rôle déterminant de l’hérédité, la deuxième ne voit dans l’homme qu' un produit de son environnement. Auguste Comte a inventé le terme de sociologie et a été le premier à envisager de penser l'évolution de la société autour de son idée de loi des trois états. Mais le précurseur de la sociologie est Ibn Khaldoun. La Sociologie La sociologie est l’étude scientifique et objective des phénomènes sociaux observés tant au niveau élémentaire des relations interpersonnelles que dans les groupes humains. C'est aussi la science des lois, des faits sociaux et phénomènes sociaux. C’est l'étude des relations sociales En d’autre terme, la sociologie est la science qui étudie l’homme dans son milieu de vie, dans ses rapports avec autrui et avec la société. La loi des trois états (Auguste Comte) Selon Auguste Compte la connaissance repose sur trois états : L’état théologique : On explique les phénomènes par des mythes. L’état métaphysique : Croyance en des entités ou des abstractions (Ex. les esprits qui vivent parmi nous) L’état scientifique ou positif, caractérisé par l’abandon du «pourquoi» et le seul attachement au «comment», les phénomènes sont expliqués par des liens de causalité, comme en science expérimentale. Le fait social  C’est l’objet d'étude de la sociologie  Le fait social est un phénomène susceptible d’exercer une contrainte sur l’individu, sur sa manière de faire ou de penser…  Le fait social est tout ce que fait l’être humain pour garder l’image qu'il a de lui-même et que les autres ont de lui dans la société.  Emile Durkheim explique nos choix et nos modes de vie par la société. Ainsi, il explique l’évolution de nos liens sociaux dans l’histoire selon le type de société dans laquelle nous sommes. Caractéristiques du Fait social Selon Emile Durkheim , un fait social obéit a 3 caractéristiques : Extérieur : Un fait social trouve sa source dans la société, il existe avant et après l’individu.  Contraignant : Un fait social est doté d'un pouvoir de coercition. Régulier : Un fait social se répète et se reproduit au fil du temps.  Un fait social s'explique par d'autres faits sociaux. Citation « chaque société a un système d'éducation qui s'impose aux individus avec une force généralement irrésistible. Il est vain de croire que nous pouvons élever nos enfants comme nous voulons. Il y a des coutumes auxquelles nous sommes tenus de nous conformer; si nous y dérogeons trop gravement, elles se vengent sur nos enfants. » S.Korff-Sausse Les traits définitoires de la société une collectivité complexe et très importante possédant :  Une certaine unité démographique  Une aire géographique commune  Une référence également commune à un ensemble de valeurs fondamentales La famille  C’est une institution naturelle, c’est l’unité sociale ou cohabite un groupe de personne ayant entre eux des liens de parenté et vivant sous le même toit.  C’est aussi un groupe social caractérisé par la résidence commune et la coopération des adultes des deux sexes unis par le mariage et des enfants qu’ils ont engendrés ou adoptés. La famille de point de vue structure et fonctionnement De point de vue structure on distingue : Leur mode de composition : famille nucléaire, famille étendue Leur mode de construction : mariage arrangé, mariage consanguin Leur mode de filiation : famille patriarcale, famille matriarcale De point de vue fonctionnement on distingue :  Famille entreprise : la société traditionnelle  Famille conjugale : société moderne Types de familles La famille large ou étendue : Comprenant le père ; la mère ascendants, collatéraux et descendants; parent; enfant; tentes; oncles; cousins; cousines; ce type correspond à la famille marocaine traditionnelle. La famille restreinte, nucléaire ou conjugale : elle est composée du couple parental et d un nombre restreint d’enfant. Les fonctions de la famille Fonction de reproduction et de maintien de l’espèce : une unité de reproduction; de procréation et de renouvèlement des générations Fonction de socialisation ; la transmission des valeurs culturels de la société Fonction économique : la famille est une unité de revenu et de consommation Fonction de sécurité et de protection : le fait d’appartenance a une famille prodiguent force; protection et sécurité Fonction de soin et de satisfaction des besoins : elle revêt le logement; habillement; alimentation; hygiène; soin et loisirs. Autres Fonctions : transmission d’héritage Le milieu et l’environnement Le milieu : L’environnement social ou culturel dans lequel évolue un être humain. L’environnement : C’est l’ensemble des éléments constitutifs des milieux d’un être vivant ; c’est aussi l’ensemble des éléments constitutifs du paysage naturel ou du paysage artificiellement crée par l’homme. Caractéristiques de la population marocaine Caractéristiques socio-culturels  La pluralité linguistique et la diversité culturelle  La multiethnicité (69,4 % Arabe, 9,2 % Berbère chleuh, 7,6 % Berbère amazighe, 0,8 % Berbère du Moyen Atlas oriental)  La monothéisme (la croyance à un seul Dieu)  La prédominance da la notion du sacré  La solidarité de sang et la solidarité spirituelle  La générosité et la bienveillance  L’attachement aux traditions et coutumes  La persistance du tabou Les facteurs économiques ayant marqué la société marocaine  Vers le début du 20ème siècle, la société marocaine a connu des transformations radicales dans son système social, provoqué par le colonialisme. Le Maroc a été mis sous le protectorat en 1912, ainsi la société marocaine se trouvait envahit par les règles et les normes du système capitaliste.  Ce système repose sur le principe de concurrence et de compétition dans le domaine économique ou il y a circulation des produits contre l’argent, le profit et le gain sont les deux critères du système ou chaque membre de la société cherche à constituer un capital et un patrimoine. La population active La population active désigne toutes les personnes qui participent à la production des biens et services, elle englobe deux catégories : La population active occupée : ou effective qui comprend les personnes âgées de 17ans et plus et ayant déclarer avoir exercer une activité professionnelle La population active en chômage : qui comprend toutes les personnes âgées de15ans et plus qui ne travaille pas et qui sont à la recherche d’un emploi L’organisation sociale de la société marocaine La société marocaine peut être étudiée selon deux types d’organisation : urbaine et rurale. La société urbaine moderne on y distingue 4 classes : La grande bourgeoisie : C'est la classe qui détient les sources de richesse de point de vue matériel, politique, c’est une bourgeoisie administrative, commerciale, foncière et industrielle, c’est la classe animatrice et dominatrice de la société La petite bourgeoisie : C'est la classe qui détient les sources de richesse dans une moindre proportion par rapport à la grande bourgeoisie La classe moyenne : C'est la classe des fonctionnaires, des employés, des commerçants et des artisanats. La classe ouvrière : Ceux qui ne disposent pas de la propriété des moyens de production et doivent vendre leur force de travail pour vivre. La famille marocaine moderne La famille moderne correspond à la famille nucléaire. Les rôles selon l’âge et le sexe semble bouleversés; les décisions importantes sont liées aux avis des descendants et des collatéraux. L’autorité du père devenant de plus en plus contesté. Le statut de la femme a changé complétement; de la femme à domicile soumise au mari s’occupant des enfants; à la femme jouissant d’une certaine liberté dans le choix de ses études; de sa profession ; et même de son conjoint. Le couple moderne s’engage à des planifications familiales La société rurale traditionnelle C'est une société tribale, patriarcale et agropastorale. La croyance à l’appartenance à un seul ancêtre de même sang, ce que engendrait la solidarité de sang La croyance à la supériorité des traditions et des coutumes de la tribu L’appartenance à la terre, sentir le devoir de défendre un territoire agricole. Langue arabe et berbère. L’habitat traditionnelle, villages, nwalla, khayma symbole rural de nomades La famille marocaine traditionnelle La famille traditionnelle est représentée par le patriarche, élément important de cette organisation, il s’agit de la personne la plus âgée de sexe masculin. Il détient tous les pouvoirs, économiques, religieux et politiques. Rôles sociales Rôle des hommes : les hommes ont des statuts supérieurs et leurs rôles se résument comme suit : Production de richesse : travail de la terre ; élevage, activités religieuses : imam Défense du territoire : activités militaires  Rôle des femmes : limite aux activités domestiques et l'éducation des enfants; et elles participent a des activités non productives comme le transport de l’eau; du bois; tapisserie et parfois même dans l’agriculture…  Rôle des enfants : proche de celui des femmes ; pendant l’enfance ; puis s’en éloigne s’il s’agit d’un garçon et se rapproche s’il s'agit d’une fille. les indicateurs sociaux-démographiques Le taux de natalité C’set le nombre annuel de naissances divisé par la population totale de cette année. Il s'agit du nombre de naissances enregistrées au cours d'une année par 1000 habitants. Au Maroc le taux de natalité brut en 2021 est 16,5 ‰ alors qu’il était de 50,9 ‰ en1962. Notons que le nombre de la population du Royaume a atteint 37 millions avec un taux de féminisation de 58,4%. Le Maroc compte plus de femmes que d'hommes dans les villes et inversement dans les campagnes. La fécondité Elle est mesurée par l’indice synthétique de la fécondité, cet indice est passée de 7 enfants par femme en 1960 à 2,38 enfant par femme en 2023. Surtout au milieu urbain ou l’indice de fécondité est passé de 7.77 a 2.12 enfant par femme , alors que dans le milieu rural il est de 2,8 enfant par femme. La mortalité Mesurée par le taux brut de mortalité qui était de 19 ‰ en 1962 à 13 ‰ en 1980 et actuellement il est de 5,1 ‰. Il y a une disparité entre le milieu rural dont le taux de mortalité est de 6,4 et le milieu urbain dont le taux est de 4,3. L’espérance de vie à la naissance Au niveau national, l'espérance de vie au Maroc est passée de 42,9 ans en 1950 à 76,7 en 2021. En milieu urbain : 78,4 En milieu rural : 73,5  L'espérance de vie chez l’homme est de 75,1 alors qu’elle est de 78,5 chez la femme. L’analphabétisme et scolarité Le taux d’analphabétisme de la population âgée de 10 ans et plus est de 32% en 2018, contre 87% % en 1960. Il existe des disparités importantes entre les sexes et les milieux, ainsi certains provinces ont un taux de 24 % alors que d’autres atteignent un taux de 98.7 % voir même 100 %. Interprétation Cette évolution des taux des indicateurs sociodémographique reflète des mutations socioéconomiques et démographiques profondes et des transformations des structures familiales, de modes de vie et de consommation traversent la société marocaine. Nuptialité et divorce 1,17 million d’actes de mariage ont été authentifiés entre 2017 et 2021. Ce nombre a augmenté en 2019, passant de 238.004 en 2017 à 257.086, avant de baisser significativement à 191.169 en 2020 en raison du contexte pandémique. Pendant la même période, 588.769 divorces ont été enregistrés. Soit 322,6 désunions par jour. Le divorce pour cause de discorde (Chiqaq) vient en tête avec plus de 421.036 cas. Le pourcentage des divorces par rapport aux mariages est passé de 45% en 2017 à plus de 51% en 2021. L’année de la pandémie Covid-19 a marqué un record avec 55%. Causes et facteurs  Rappelons que la crise économique liée à la pandémie Convid-19 a provoqué une vague de divorce à travers le monde et non seulement au Maroc. Le chômage forcé et les pertes massives d’emploi ont été souvent à l’origine de mariages dissous à cause notamment de la précarité socio- économique. « Mais le facteur économique n’est pas toujours la cause. Il y a également les problèmes sociaux liés au couple lui-même, à son entourage et à l’intrusion des familles dans la vie des jeunes couples » Causes et facteurs (suite)  Ceci sans oublier le facteur psychologique, l’individualisme grandissant dans notre société et les problèmes intrinsèques liés aux personnalités des deux époux. Le manque d’expérience et l’absence d’orientation et des structures traditionnelles (les sages de la famille) qui jouaient un rôle de réconciliateurs, les couples choisissent la facilité et optent pour le divorce au premier obstacle rencontré. Causes et facteurs (suite) D’autres sociologues évoquent le « manque d’intimité » et l’étalage des problèmes conjugaux sur les pages des réseaux sociaux. A l’affût de conseils, les jeunes couples se retrouvent sous la pression de préjugés et de jugements de valeur conduisant inéluctablement à la rupture. Autant de suppositions et de causes possibles au phénomène qui exige des études sociologiques approfondies afin d’en cerner les tenants et les aboutissants. Le pluralisme médical Dans la société marocaine nous pouvons distinguer entre deux systèmes de santé et de thérapie. un système traditionnel et un système moderne. Le système traditionnel de santé basé sur la médecine ancienne héritée des traditions culturelles, des rites, des croyances et des habitudes sociales à savoir : L’utilisation des recettes et des plantes, le recours à l’herboriste La visite des sains, des marabouts et des Fkihs possédant la baraka. L’utilisation de la a sorcellerie et de la magie Le système moderne de santé Ce système est basé sur la médecine scientifique et moderne. Il est composé de : Consultation médicale Utilisation des services sanitaires modernes (hôpital, centres de santé ….) Utilisation des médicaments. Facteurs influençant le choix du système La visite des sains et des marabouts et fréquente dans le cas des maladies psychologiques et neurologiques (crises épileptiques). La consultation d’un médecin est fréquente dans le cas des maladies organiques L’utilisation du système traditionnel de plante (recours à l’herboriste), l’utilisation des recettes des marabouts est fréquente dans les milieux populaires et dans le monde rural pour plusieurs raisons objectives :  Coût élevé de la consultation médicale.  Coût élevé des médicaments.  Absence de l’assurance maladie et d’ouverture sociale. La sociologie de la maladie La sociologie de la maladie cherche à analyser et comprendre l’état de santé d’une société en fonction des caractéristiques sociales de la population. À titre d’exemple, la mortalité et l’espérance de vie varient en fonction des caractéristiques sociales des individus. L’espérance de vie est plus longue chez les couches sociales favorisées. Les représentation sociales La représentation est le produit d’une activité mentale par laquelle un individu ou un groupe reconstitue le réel auquel il est confronté et lui attribue une signification spécifique. C’est un ensemble organisé d’opinion, d’attitudes, de croyances et d’informations se référant à un objet ou une situation. Conception de la maladie La maladie est une attaque par l’extérieur; ici la maladie est un phénomène externe qui vient attaquer l’homme; c’est une malédiction, un châtiment du Dieu. La maladie est une perturbation et une recherche d’un nouvel équilibre; ici la maladie est conçue comme un déséquilibre sous forme de forces intérieures qui servent à rétablir l’intégrité de l’organisme. Les aspects sociologiques de la maladie Aspect historique : Les maladies ont une histoire ancrée dans la société (la peste, le choléra, variole, rougeole…) Les croyances, les traditions, les normes et les valeurs sociales et culturelles (mauvais œil, châtiment devin…) Les facteurs sociaux et les conditions de vie de l’individu (pauvreté, malnutrition, manque d’hygiène, promiscuité…) Il existe alors une relation entre la position sociale de l’individu et son état de santé. La maladie mentale au Maroc Au Maroc, la personnes ne consulte que lorsqu’elle souffre énormément. Et même s’elle souffre vraiment d’un trouble psychique, elle n’accepte pas d’être qualifiée d’un malade mental à cause de la stigmatisation. Car la maladie mentale était un Tabou avec un T majuscule, actuellement elle est un tabou mais avec un t minuscule. En effet, La personne consulte en psychiatrie mais sans que le groupe sache. Perception de la folie La perception de la folie était en rapport avec la compréhension que chacun pouvait en avoir, et qui était tributaire de la religion, de superstitions, de sorcelleries et de divers croyances païennes. Le fou était soit possédé, habité, frappé par les démons (jnoun). Parfois considéré comme une punition ou une malédiction du fait des comportements jugés inappropriés; ou encore, le malade peut être touché par «l’œil» (aiyn) sorte d’atteinte par le désir négatif de l’autre. Donc la population adopte deux attitudes vis-à-vis la maladie mentale, la première attitude consiste à patienter en acceptant la souffrance tout en attendant d’être récompensé par le bon Dieu. La deuxième attitude consiste à chercher la solution chez une personne avec une prière exaucée. Perception de la folie (suite) Parfois la frontière est imprécise entre folie et sainteté, car quelque ordre de la folie concerne les saints et quelque chose de la sainteté (son détachement du monde) marque la folie. Le «mejdoub» par exemple, signifie celui qui est ravi hors de lui- même, ce sont au service du grand public des croyants, des illuminés édictant des vérités, des semonces, des poésies sur les états intérieurs et sur l’existence. Un certain nombre d’entre eux deviennent à leur mort les saints auprès desquels on va implorer mansuétude, santé, guérison et toutes sortes de bonnes choses. Etiologie de la maladie mentale selon les représentations sociales Comme en médecine, le Fkih pose un diagnostic et oriente les démarches thérapeutiques à suivre, en fonction de ce qu’il suspecte être à l’origine du trouble. Ainsi, les dénominations du malade mental varient selon une signification «étiologique» du trouble, par exemple : le «mejnoun» ou «memlouk» est possédé par les démons, le «meskoun» est littéralement celui qui est habité ou hanté par un autre être ; un démon , un esprit ou une force inconnue. Le «mchiar» est l’état de celui qui est frappé par une force extérieure, le «mshour» est ensorcelé, le «mehboul» a perdu la raison, le «mebrouk» est un simple d’esprit sans agressivité et peut même porter bonheur, le «mterouech» est en désarroi , ne sait pas diriger son comportement , tandis que le «mhaouesh» est la proie d’êtres de nature animale plutôt sauvages, le « mferoueh » est celui qui est partiellement débile et qui manifeste un sens d’humour. le «mhayer» est partagé, agité, aussi utilisé pour celui qui est en transe, le «mkhelkhel», le secoué, a acquis un comportement physique et psychique incohérent et incompréhensible, le «mouessouess» est obsédé par la même préoccupation, tandis que le «mhouar» est le débile offensif , inconscient dans son inconséquence. Conclusion Les représentations liées à la santé constituent des facteurs déterminants quant à la réussite ou l’échec d’un traitement. Par ailleurs, les préjugés, les stéréotypes et les croyances associés à la maladie mentale handicapent, encore de nos jours, la prise en charge et la réinsertion sociale de ces malades, malgré l’évolution des mentalités.

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