Sociologie Française Actuelle - Ses Socio Chap 6 PDF
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Ce document présente un aperçu de la structure sociale française actuelle. Il aborde les facteurs liés à la position socio-économique, au genre et au cycle de vie, et examine les évolutions de la structure socio-professionnelle depuis 1950. L'analyse explore comment les technologies et l'individualisation influencent la formation des classes sociales.
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Ses socio : chapitre 6 : Comment est structurée la société française actuelle ? I. Quels sont les facteurs qui structurent et hiérarchisent l'espace social ? A. Les facteurs liés a la position socio-économique 1. Les P.C.S - Statut professionnel : - indépendants ou salariés - Le sect...
Ses socio : chapitre 6 : Comment est structurée la société française actuelle ? I. Quels sont les facteurs qui structurent et hiérarchisent l'espace social ? A. Les facteurs liés a la position socio-économique 1. Les P.C.S - Statut professionnel : - indépendants ou salariés - Le secteur d'activité : primaire (agriculteurs et ouvriers agricoles) ; secondaire ( artisans , ouvriers) ; tertiaire ( services : employés, CPIS et P.I) - Secteur privé/ public : nature de l'employeur - Niveau qualification / positon hiérarchique : niveau hiérarchique = renvoie au statut professionnel. Au sein du salariat il existe une hiérarchie qui est corrélé au niveau de qualification. Les cadres ont une fonction de responsabilité et d'encadrement d'équipes. En bas de l'échelle on trouve les salariés d'exécution (employés, ouvriers) et entre les deux se trouve les professions intermédiaires ils sont eux commandés par les cadres et eux commandent aux salariés d'exécution. 2. Quelles inégalités B. Le genre et le cycle de vie 1. Le genre - Jouets - Médias - Modèle parental (imitation) 2. Le cycle de la vie - La jeunesse , la vie active, la retraite - Le célibat , la vie en couple, séparation ( famille monoparentale , famille recomposé ) C. D'autres facteurs structurent et hiérarchisent la société 1. La taille / composition des ménages Seuil de pauvreté = moitié du revenu médian Seuil de richesse= double du revenu médian Le revenu est un facteur qui peut se combiner avec la composition de la famille pour hiérarchiser la société. En effet la composition d'un ménage contribue a déterminer le niveau de vie car les enfants génèrent des dépenses ainsi a niveau de revenu équivalant un couple sans enfants aura un revenu plus élevé qu'un couple avec enfants. L'INSEE définit le niveau de vie en fonction de la composition des ménages. 2. Le lieu de résidence II. Quelles évolutions la structure socio-professionnelle a-t-elle connues en France depuis1950 ? A. L'essor de la salarisation et de la tertiarisation 1. La salarisation de l'emploi En 2020 90% des emplois sont des emplois salariés soit 10 points de plus qu'en 1970. Cela s'explique d'abord par le déclin des indépendants. Les ACCE subissent la concurrence de la grande distribution et les agriculteurs ont diminués sous l'effet de la mécanisation et sous l'effet du processus de concentration des terres agricoles qui sont plus grandes. 2. La tertiarisation des emplois En effet en 2018 le secteur tertiaire représente 75% des emplois soit un peu près 2 fois plus qu'en 1954. Cela s'explique par rapport aux secteurs primaire et secondaire. Raison : déclin du secteur secondaire, délocalisation vers les pays en développement. L'externalisation désigne la délégation dans l'industrie des activités périphérique (nettoyage des locaux, sécurité, maintenance info) à d'autres entreprises à des PME ce qui entraine une forte diminution des salariés dans une entreprise. Il y a de moins en moins d'ouvriers. Tertiaire : - service marchand (ex : telecom) : banque et assurance, tourisme et transport - Service non-marchand : sont des services produits par des administrations publics : Etat, sécurité sociale et collectivité locale. = financé par les impôts et cotisations sociales. Le développement du tertiaire s'accompagne de l'augmentation du nombre d'employés. B. Augmentation du niveau de qualification 1. La hausse des qualifications s'explique par la hausse du nombre de diplômés du bac et de l'enseignement supérieur. Cela s'explique par le phénomène de la massification scolaire. Les enfants des classes populaires ont plus accès aux études ( ouvriers, employés) Entre 1980 et 2020 le nombre de diplômés en école de commerce a été multiplié par 14. Cette hausse de qualification en termes de diplôme permet d'abord d'accéder à des emplois qualifiés. Il s'agit de la hausse des cadres et des professions intermédiaires mais aussi à des emplois stables comme par exemple le CDI pour un premier emploi. Cependant les contrats déterminés ne représentent pas la même situation selon le diplôme. Certains CDD servent de tremplin vers un emploi CDI (concerne des emplois qualifiés). D'autres en revanche souvent occupés par les moins diplômés installent durablement les jeunes dans l'insécurité de l'emploi, notamment par le renouvellement de contrats CDD. Pour ces jeunes à l'avenir incertain, il est bien difficile de faire des projets de vie (vivre en couple, trouver un logement durable crédits). 2. La polarisation des emplois Def : est la part des emplois intermédiaires s'est ainsi fortement contractée au profit d'une hausse des emplois peu qualifiés et très qualifiés. Premier facteur : - Evolutions technologiques et révolution informatique et numérique : hausse des emplois qualifiés (ex : ingénieurs) qui conçoivent les outils informatiques et numériques et s'accentuer. Les travailleurs peu qualifiés « les travailleurs du click » qui sont recrutés pour faire fonctionner les outils numériques et les travailleurs UBER. Les emplois intermédiaires diminuent (baisse des emplois du secrétariat par l'informatisation). Les tâches répétitives sont facilement remplaçables comme les machines. La polarisation s'explique par la mondialisation avec la chaine de valeur à supprimer des emplois intermédiaires c'est-à-dire les taches de production qui ont étaient externalisé dans les pays en développement et d'autre part entraine une augmentation des emplois qualifiés en amont et en aval de la chaine de valeur dans les pays développer. Des emplois peu qualifiés se développent sur des taches non-répétitives pas remplaçables par des machines par exemple des services à la personne aide a domicile pour personnes âgés et employé de maison. On constate une augmentation des emplois peu qualifiés (travailleurs du click et UBER). III. Quelles sont les théories des classes et de la stratifique sociale A. Les classes sociales chez MarUne image contenant texte, document, lettre, écriture manuscrite Description générée automatiquementx Les paysans ne sont pas considérés comme une classe sociale. B. La stratification chez WEBER Max WEBER économiste et sociologue et père fondateur de la sociologie. Chaque ordre a sa propre logique de distribution de pouvoir ca veut dire qu'un individu peut avoir une position élevée dans un ordre et une position plus basse dans un autre ordre. Cependant les ordres peuvent s'influencer mutuellement, une position élevée dans un ordre peut faciliter l'accès à une positon élevée dans un autre ordre. Les groupes de statut ne sont qu'imparfaitement liés aux classes sociales puisque le revenu ne confère pas automatiquement un haut niveau de prestige social, les nouveaux riches faute d'une éducation appropriée ont rarement un prestige social qui correspond à leur revenus et peuvent constituer un groupe de statut « défavorisé » au regard de la bourgeoisie traditionnel ou de l'aristocratie. Ex : les modes de vie peuvent être très différents : ![](media/image3.jpeg)L'opéra reste une pratique prestigieuse et de l'autre coté il y a la télé. Les mariages entre les nouveaux riches et la bourgeoisie et aristocrate sont plus rare. Au sein de la bourgeoisie traditionnel et aristocrates sont plutôt homogame pour préserver les privilèges de leur groupe de statut. IV. Peut-on encore parler de classes sociales pour rendre compte de la société francaise ? A. Les frontières des classes : les distances inter et intra classes 1. La moyennisation ou la réduction des distances inter classes La moyennisation de la société entraine un brouillage des frontières de classes et se traduit par un rapprochement des niveaux de vie et des modes de vie au sein de la population française et se traduit donc d'une réduction des distances interclasses. - Trente glorieuse prospérité économique (période de croissance économique où la qualité de vie de l\'ensemble de la population de la région géographique est qualifiée de satisfaisante.) - Niveau de vie des ouvriers - Hausse de la productivité : augmentation des salaires et baisse du prix - Sécurité sociale : offre des protections aux salariés dont les ouvriers face aux risques de la vie active accident de travail, chômage, maladie, vieillesse. - SMIC Cela permet la déprolétarisation (un processus sociologique et économique par lequel des individus ou des groupes quittent la condition de prolétaires (travailleurs salariés, souvent manuels, dépourvus de propriété des moyens de production pour accéder à une situation sociale ou économique différente. Ce concept est souvent utilisé pour décrire des transformations dans le monde du travail et les changements des classes sociales.), et l'accès a la consommation de masse. - La massification scolaire désigne une hausse du nombre de diplômés a deux niveaux : - Bac - Supérieur Cette massification scolaire peut aider les enfants des classes populaire a obtenir un diplôme dans le supérieur. Cette évolution a permis l'émergence d'une vaste classe moyenne. La classe moyenne désigne les ménages ni riche ni pauvre et qui occupe un poste intermédiaire entre des postes d'exécutants et des postes dirigeants. Les classes moyennes peuvent comprendre différentes P.C.S , certains CPIS enseignant, les professions intermédiaires employés et ouvriers qualifiés. Cette moyennisation se traduit aussi par le sentiment d'appartenance aux classes moyennes. Ex : 57% des français se sentent d'appartenir aux classes moyennes. 2. Les limites de la moyennisation a. Les distances INTRA-CLASSE - Employé Au sein des employés on peut distinguer les employés administratifs au employé de service. On voit des écarts importants en terme de qualification et en terme de conditions de travail et en terme d'écarts de salaires. On pourrait dire que les employés administratifs appartiennent a la classe moyenne inférieur et les employés de services appartiennent à la classe populaire. Les distances intra-classe peuvent résulter des rapports de genre et des rapports ethnique. Ainsi selon un processus cumulatif au sein d'une même PCS l'individu peut être dominé en tant que femme, en tant que femme de chambre. Ainsi des métiers dévalorisés peuvent être associés a un genre et une ethnie si bien que le métier exercé dévalorise la personne en tant que femme et personne non-blanche. - Exposition au chômage La distance intra-classe montre ici que les ouvriers non qualifiés sont plus exposés au chômage que les ouvriers qualifiés. b. La persistance de distances inter-classe Plus le niveau de qualification est élevé plus le niveau de pratique culturelle est élevé Le capital culturel socialisation + diplôme habitudes, capital économique pratique onéreuse (théâtre) cout indirect : centre ville ( logement plus cher), proximité des lieux. L'espérance de vie des ouvriers est plus courte que celle des cadres. - Conditions de travail : -accidents de travail - Pénibilité physique - Exposition aux produits toxique - Mode de vie : - Les habitudes alimentaires déséquilibrées, absence d'activité sportif - Obésité - Tabac et alcool Les ouvriers ont plus de comportements a risque que les cadres. La consommation des soins médicaux plus élevée chez les cadres ce qui favorise la prévention des risques. Les cadres ont les moyens de souscrire à une complémentation santé (mutuel) complète la sécurité sociale. Cela peut s'expliquer aussi par une différence des valeurs. Les valeurs virilistes une forte résistance physique à la douleur, l'ouvrier peut ne pas écouter les signes que lui envoie son corps et ne va pas consulter. Les cadres en général ont un rapport plus préventif à la santé. Les départs en vacances sont un marqueur social : - Fréquence les PCS : les cadres partent plus en vacances que les ouvriers capital économique. rapport à l'emploi : actif/chômeur et CDI/CDD revenu et projection - Famille : - taille (a revenu égal) -- structure ( famille monoparentale). Les distances inter classe peuvent se reconstituer avec des pratiques de consommation ostentatoire par le phénomène de marque qui répond au désir des distinction des classes supérieurs. B Identification subjective à un groupe social 1. Décalage entre identification subjective et position objectif Le décalage entre identification subjective et position objective peut d'abord s'expliquer par la difficulté à définir objectivement ce que sont les classes sociales et leurs frontières à partir de quand appartenons à la classe moyenne. Ces décalages surviennent à la tendance de se comparer qu'il y a mieux loti que soi sans avoir conscience des situations moyennes et médianes de l'ensemble des français. 2. Le sentiment d'appartenir a une classe varie selon la PCS et le revenu Plus la profession est qualifiée plus le revenu est élevé et plus le sentiment d'appartenance à une classe sociale est important. Ceux qui ont un plus haut niveau culturel et économique se sentent d'appartenir plus à une classe sociale que les autres. 3. L'approche marxiste des classes sociales est -elle pertinente ? L\'approche marxiste des classes sociales reste pertinente pour analyser les inégalités économiques et les rapports de pouvoir dans le capitalisme. Elle met en lumière l\'exploitation du prolétariat par la bourgeoisie et les effets des crises économiques. Cependant, elle montre ses limites face à la complexité des sociétés modernes, marquées par l\'émergence de nouvelles classes sociales, les dimensions culturelles et identitaires, et la mondialisation. Pour rester actuelle, cette approche doit être complétée par d\'autres perspectives prenant en compte la diversité des facteurs d\'inégalités. C. Des multiples facteurs d'individualisation L'identification subjective à un groupe est remise en question par un processus d'individualisation qui touche notre société. 1. Les technologies facteur d'individualisation a. Le phénomène UBER Uber est un phénomène d'individualisation, les technologies comme Uber elle contribue à l'automatisation du travailleur. En effet les chauffeurs UBER ne sont pas des salariés mais indépendants. Cette individualisation peut conduire a une diminution du sentiment d'appartenance à un collectif de travail. Les chauffeurs UBER sont soumis a la pression forte d'une évaluation individuelle par les clients. b. L'impact des réseaux sociaux Les réseaux sociaux ont contribué à transformer la nature du lien social. En effet la pratique des réseaux sociaux pousse l'individu à percevoir comme un être singulier qui choisit de nouer des liens sur Doctissimo avec d'autres individus(liens électifs) qui partagent la même singularité sans considération des catégorisation collectives traditionnelles (classes sociales, classe d'ages, groupe ethnique, religion, groupe de genre). Ainsi par les réseaux sociaux se construit des tributs composés d'individus aux univers sociaux différents donc un lien non-contraint par des identités de classes religieuses, ethnique.... Un lien que l'on est libre de défaire sans conséquences et aussi d'appartenir à plusieurs tributs en même temps. 2. L'individualisation au travail L'individualisation au travail s'explique par l'atomisation des collectifs de travail : - Système d'individualisation des rémunérations et des promotions individuelles - Différents statuts d'emplois ( CDI, CDD, chômage) - UBER Cette atomisation des collectifs du travail se traduit par u affaiblissement du sentiment d'appartenance à ces collectifs de travail et qui se voit par un déclin des actions collectives ( déclin des syndicats, déclin des grèves). - La bourgeoisie : CLASSE POUR SOI travail de sociabilité Cela consiste à organiser des événements ou valoriser des pratiques qui permettent à chacun dès le plus jeune age à rencontrer et reconnaitre son semblable social. Ces événements requièrent une maitrise des codes inhérent (propre à) aux pratiques légitimes : sorties culturelles (opéra, théâtre, expo, vernissage), soirées mondaines (rallie...) sports (golf, polo, équitation). Cela créer un réseau permettant d'entretenir des relations sociales légitimes à des fins de reproduction sociales et perpétuer les privilèges de la bourgeoisie à travers des mariages homogames (transmission économique, culturelle et sociale). Stratégie territoriale C'est le refus de la mixité sociale pour éviter l'influence pour leurs enfants d'un voisinage illégitime et donc préserver l'entre soi des classes à des fins de reproduction sociale. - Le prolétariat : PAS UNE CLASSE POUR SOI les 30 glorieuses : plein emploi usine. Classe pour soi : syndicats + PCF défendre des intérêts collectifs de classe, il y avait la volonté politique de changer les conditions de la vie des ouvriers, l'idée est de transformer collectivement et avec la possibilité de changer la société. Depuis les années 80 : la classe ouvrière(classe pour soi) à décliné suite à la monté de l'individualisme qui va notamment se dev au détriment d'une action collective de classe : - la démocratisation de l'école qui pourrait offrir pour un enfant d'ouvrier une perceptive d'ascension sociale. -- la désindustrialisation : baisse des effectifs ouvriers + tertiarisation : augmentation des effets employés.