Antibiotiques - Historique et Définition PDF

Antibiotiques = Antiseptique 3 Antiseptique : agent antibactérien chimique à toxicité...

Antibiotiques = Antiseptique 3 Antiseptique : agent antibactérien chimique à toxicité brutale, peu sélective et à usa ge externe 1 Antibiotiques Toxicité sélective /à bactérie = Cible spécifique Faible dose d’action (mg/l) Arrêt du développement de ces micro-organismes par LES ANTIBIOTIQUES
inh ibition de leur croissance - Bactériostase - CMI HISTORIQUE & DÉFINITION
mort cellulaire - Bactéricid ie – CMB
Spectre d’activité :spectre étroit ou spectre large Dr Bou smaha Marroki Le ila
Usage interne ou externe - Fins de thérapie - Autres usages Dr BOUSMAHA MARROKI L. Dr B OUSMAHA M AR ROKI L. D éfin ition 2 1877 H ISTO R IQ UE des A N TIBIOTIQ U ES Substances capables d’inhiber spécifiquem ent la croissance 4 de m icro-organism es ou de les détruire 1877 : Ter m e d’antibiose - Substances chim iques, produites par des m icro-organismes Pa steur et Joubert montrent l’a ctio n antagoniste ou obtenus par sem isynthèse ou synthèse chim ique entre m icroorganismes (b a cille du C ha rb on ) Waksm an, 1943 :Les antibiotiques sont des substances d’origine biologique qui, à basse concentration, peuvent inhiber la croissanc e des m icro-organismes. Dr B OUSM AHA M ARRO KI L. Exem ple d'antibiose Exemple d’antibiose in vitro de Ps eudom onas E. coli vs Brucella (INR A , 1966) vis-à-vis d’un m ycélium  1897 H ISTORIQUE des ANTIBIOTIQU ES 5 2 1897 : Thèse de Médecine de E. Duchesne : "C oncurrence vitale" e ntre Penicillium et ba ctéries 1929 HISTO RIQUE des ANTIBIOTIQUES 7 192 9 : Flem ming : Découver te de la pénicilline G Dr B OUSMAHA M AR ROKI L. Dr BO USMAHA M ARR OKI L. 1 92 9 H IS TO R IQ U E d es A N TIBIOT IQU ES Com me i l dev ait s’abse nter quelques jou rs, il a laissé de s b oîtes ino culée s av ec Staphylococcu s aureus sur sa ta b le, à te mpé ra ture ambiante. Ce s Flem m in g 19 0 9 H ISTO R IQ UE des A N TIBIOTIQ U ES bactéries se d éve loppe nt e n 36-48h à 37°C. M ais à une te m péra ture plus b asse, la croissance est p lu s 6 lente. C’est ce q ui a p erm is à une moisissure 1909 : Terme de c him iothéra pie - co nta m inante d e se dé ve lop per a va nt le s ba ctéries. Utilisa tion de substa nce s c himiques à visée A son retou r, Flem m ing a obse rv é qu ’au tou r de la thérapeutique antibactérienne : doit être nocive m oisissu re, le s ba ctéries étaie nt lysées. Il e n a conclu que la mo isissure libé rait u ne sub stance inhibitrice. contre le micro organisme pas l’hôte eucaryote Ce tte m oisissure é ta it u n Pe nicilliu m chryso ge nu m : il p rod u it d e la p é nicilline. Penicillium c hr ysogen um au c entre de la boîte produit une z on e d’in h ibition sur les bac téries ja unes qui l’en touren t. A droite les spora nges Dr B OUSMAHA M AR ROKI L. 8 du c ham pigno n Dr B OU SMA HA M AR ROKI L.  1938 -1942 HISTORIQUE des ANTIBIOTIQUES 193 9-1944 H ISTOR IQ UE des A N TIB IO TIQ UES 193 8-1942 : Purification, synth èse et usage clin ique des prem ières b-lactamin es (H. Florey, E. Chain & Heatley) En 1944, Waksman découvrait la str epto mycine produ ite p ar un e bactérie du sol: Streptom yces griseus (bactérie filam enteu se, ici à Acremonium strictum = Cepha losporium acremonium gauc he). Il reç ut le prix N obel en 1952. 3 La pénicilline es t instable en solution a queuse. Flemming n’a pas pu la stab iliser. Il a fini par aba ndonner cette recherche. En 1939, Howard Fl orey (professeur de pathologie à Oxford) testait l’activité de substance s bactéri cides (qui tuent le s bacté ries). Son coll abora teur, Ernest Chai n a e ntrepris de reprendre les travaux de Flemming et de purifier la pénicilline avec l’ai de de He atley, un biochimiste. Ils réussirent et confirmèrent le s résultats de Flemming, ce qui leur valut le 1940 : R. Dub ois propo se le terme d’antib iotique = Con tre la vie prix Nobe l. Stricto senso - A ntibiotiqu e - A nti bactérien Alors commença la recherc he d’autres antib iotiq ues c hez les micro-organismes du sol (Penicillium chrysogenum est un 10 ha bitant du sol). 9 Dr BOUSMAHA MARROKI L. Dr B OUSMAHA M AR ROKI L. ORGANISMES PRODUCTEURS ORGANISMES PRODUCTEURS Il s’agit essentiellement d’organismes du sol : 1) moisissures (champignons) (ex.: Penicillium) ; 2) bactéries, particulièrement les genres Streptomyces et Bacillus. 3) Plus de nombreuses bactéries marines Streptomyces a: Morphologie typique de Streptomyce s du sol Penicillium Les pigme nts sont des métabolites secondaires b: Vue panoramique de S. coelicolora Les antibiotiques sont des métabolites secondaires, c’est-à-dire qu’ils ne c: Production de métabolites y compris l’antibiotique servent pas à la construction cellulaire de l’organisme producteur, mais qu’ils bleu (actinorhodine) dans des gouttelettes aqueuses sur apparaissent quand il n’y a plus de croissance. Les Streptomyces ont une la surface hydrophobe de la colonie production très riche en métabolites secondaires qui se mblent avoir des effets inhibiteurs variés: antibiotiques, substances agissant contre les vers, herbicides, antiviraux, immunosuppresseurs, anticancéreux. c Cette souche de Streptomyces On ne connaît pas la raison de ce métabolisme secondaire. On a émis intéress e beaucoup les chercheur s. Elle produit plusieur s antibiotique s. l’hypothèse que ces substances appartiennent à un métabolisme ancien et On cherche à identifier les gènes n’ont plus de rôle réel, mais les gènes sont r estés actifs. Dans cer tains cas, ces r espons ables. substances offrent un avantage à l’organisme qui les produit (antibiotiques), 11 ce qui a contribué à leur maintien. Dr B OUSMAHA MAR ROKI L. 12 Dr B OUSMAHA M AR ROKI L.