Cours 7 : Les Acteurs Non Étatiques en Relations Internationales (PDF)

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Ce document présente un aperçu des acteurs non étatiques dans les relations internationales. Il aborde leurs multiples formes et leurs interactions avec les États. Différents acteurs sont examinés, y compris les ONG et les firmes multinationales.

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Cours 7 : Les acteurs non étatiques (ou acteurs de la société civile), concurrents et complémentaires Société civile = notion floue en sciences humaines et en sciences sociales. « Quand l’expression est employée dans le domaine politique, elle sert le plus souvent à désigner, de manière peu définie...

Cours 7 : Les acteurs non étatiques (ou acteurs de la société civile), concurrents et complémentaires Société civile = notion floue en sciences humaines et en sciences sociales. « Quand l’expression est employée dans le domaine politique, elle sert le plus souvent à désigner, de manière peu définie, un groupe humain, dont l’identité s’interprète en creux : elle est ce que n’est pas la classe politique.» Acteurs non étatiques sont multiples et variés : « Des acteurs dits non étatiques, comme des ONG, firmes transnationales, groupes criminels, peuples autochtones, acteurs religieux, think tank, fondations privées, etc., peuvent mener des activités diplomatiques de représentation, de négociation, de collecte d’information. » La cat d’acteurs non étatiques reste poreuse, car elle se contente d’une def par la négative. - Englobe tt acteur collectif organisé (entité dotée d’une autonomie, identité/ressources propres, dispose donc de la capacité d’agir pour poursuivre ses intérêts spécifiques - Ces acteurs ne sont pas des États et ne sont pas constitués d’États (genre l’ONU). Ils restent dont très hétérogènes. - Cette def a donc que du sens dans une conception interétatique de la sc i°, où seuls les États par le droit i° ont un rôle clairement défini (qui correspond à la conception qui émerge en Europe au 17e s.) Ces acteurs sont donc variés et divers, surtout désignés par ce qu’ils ne sont pas : - Acteurs non étatiques au sens où ils n’agissent pas dans la vie publique comme des agents ou des représentants de l’Etat. - Cela ne signifie pas qu’ils n’agissent pas dans le domaine politique ni qu’ils agissent sans lien avec les Etats. - Il peut s’agir : d’une ONG, d’une firme transnationale, d’une fondation, de groupes religieux plus ou moins organisés, d’acteurs illégaux…et d’individus agissant en réseaux. Quelle place pour l’analyse du rôle des acteurs non étatiques dans les relations internationales ? Les approches libérales et idéalistes accordent une place importante à ces acteurs en ce qu’ils sont capables de peser sur les équilibres des RI et d’influencer la conduite des Etats. Les transnationalistes pensent pareil Jusque dans la diplomatie, les acteurs non étatiques bénéficient d’une certaine reconnaissance : Louise Diamond et John McDonald évoquent une « diplomatie à voies multiples » pour évoquer les négociations menées parallèlement par des acteurs divers : - Voie 1 : gouvernements et groupes assimilés (mouvements rebelles par ex. prétendant à devenir des acteurs gouvernementaux) - Voie 2 : institutions influentes - Voie 3 : acteurs de terrain - > Geoffrey Wiseman parle lui de « diplomatie polylatéraliste » pour souligner qu’il existe une forme de systématisme dans des échanges entre des entités étatiques et des entités non étatiques qui ne cherchent pas à acquérir un statut étatique. Pour réalistes : ces acteurs existent mais ne pèsent sur les RI que dans la mesure où ils interagissent avec des Etats. Ces derniers demeurent les pivots des RI. Des acteurs non étatiques ne peuvent peser durablement et significativement qu’en s’insérant dans les rapports de force d’Etats qui agissent d’abord en fonction de leurs intérêts nationaux. L’action des acteurs non étatiques au XXIe siècle Les firmes multinationales/transnationales : société privée ou publique ayant des activités présentes dans plusieurs pays et/ou continents. - Sujets de droit interne. - Croissance de leur nb et de leur rôle à partir du début du XXe siècle. Elles pèsent sur les RI en fonction : - de leurs chiffres d’affaires, - de leurs capacités d’action juridique - de leurs capacités à mobiliser des réseaux - Leurs relations avec les États sont faites d’intérêts partagés mais aussi concurrents. Les ONG : org non gouvernementales Critères : - but non lucratif d’utilité i°, - reconnaissance par le droit interne d’une Partie, - activité dans au moins deux Etats, - localisation du siège statutaire et du siège réel Croissance rapide de leur nb et de leur rôle dans la 2nde moitié du XXe siècle : environnement, libertés individuelles, humanitaire, liberté de la presse, etc. Les moyens des ONG : matériels, logistiques, humains, médiatiques, juridiques. Légitimité : repose essentiellement sur leur image et leur notoriété. Les individus : de + en + pris en compte dans l’analyse des RI à partir des 1990s, surtt en raison du contexte de la globalisation. Leur rôle sur la scène i° est étroitement lié : 1. À la multiplication des moyens de communication depuis la fin du 19e siècle (télégraphe, câbles, téléphone, internet) - Ces derniers viennent démultiplier les capacités d’action de chacun. 2. Au dev des médias de masse, concomitant à ce dev des moyens de communication. Les acteurs illégaux : groupes s’en prenant de manière violente aux intérêts des États et/ou aux individus et/ou aux autres acteurs de la scène i°. - Essentiellement : réseaux terroristes et réseaux criminels. - Les actions de ces acteurs incitent les États à la coop policière, militaire, juridictionnelle surtout lorsque leurs intérêts apparaissent comme clairement atteints ou risquant de l’être. Cours 10 : La mondialisation libérale : échanges, frictions, réactions Remise en q ? de la notion d’anarchie en Ri par les internationalistes I. La discipline « RI » et la mondialisation Mondialisation et globalisation = termes équivalents, à condition de bien tenir compte de la nuance entre la mondialisation : - En tant qu’interconnexion économique des États au cours de l’histoire - En tant que processus en cours dans « tous les domaines de la vie sociale contemporaine. » Dans discipline des RI : domaine de l’interne et l’externe. Il existe une frontière entre les deux. Les pays sont souverains au sein de leurs frontières. - La mondialisation : processus très ancien, le 20e siècle = accélération de la mondialisation. La circulation s’est dev + vite. La multiplicité des enjeux de la mondialisation : - Économie, pauvreté, inégalités - Sécurité, terrorisme, criminalité - Identité, culture - Environnement. - Santé - Risque de l’éclatement des études en RI comme vu en première partie + risques d’un processus de sécurisation. Avec son accélération, la mondialisation remet en cause les fondements de la discipline. Elle continue néanmoins d’exister (la discipline), car elle accepte que la frontière interne-externe soit + poreuse qu’avant. Elle accepte aussi que cette porosité produise des délimitations + floues de ces objets. On voit aussi rentrer dans la discipline des q ? de sécurité, de terrorisme et criminalité. Elle se préoccupe plus seulement de la G et de la P. - Notion de sécurité i° émerge par ex. - Toutes les approches théoriques se recomposent entre la frontière de l’interne et l’externe. Diff théories au sujet de la mondialisation : Libéraux : l’État reste une puissance car si on les tue, alors c la loi du + fort (il n’y a plus de droit). - Ils poursuivent leurs travaux en validant le fait que la mondialisation accentuait la nécessaire prise en compte d’autres acteurs désormais incontournables en RI (individus, ONG, firmes multinationales mais aussi réseaux criminels ou réseaux terroristes) rendant plus indispensable encore la coopération entre États (organisations internationales, lieux de dialogue) pour construire des relations pacifiées. Transnationalistes : envisagent que les États soient tellement concurrencés qu’ils puissent devenir des acteurs secondaires de la scène internationale. - La question de l’abolition de la frontière entre l’externe et l’interne a d’abord été favorable au dev des théories libérales et transnationalistes dans les années 1990 et au début des années 2000. Réalistes : n’ont jamais vraiment envisagé que la mondialisation affecte structurellement la place des États comme pivots centraux des RI. Ils ont continué de soutenir que les politiques des États sur la scène i° en déterminent les grands équilibres et répondent à la volonté de défendre des intérêts. - Une interrogation qui persiste sur la place des enjeux non directement liés à la G et la paix dans la perspective réaliste : par ex l’environnement. - retour sur le texte de F. Ramel « Les débats contemporains sur ‘’la fin des États’’» 2010s : analyse dans les RI sur un retour du rôle des États sur la scène i°. Certaines popus demandent un retour de l’E (protection : éco et financière, face aux flux migratoires etc). CF Ramel et fin des États (morphologie etc) - Aucun autre acteur ne détient comme les états tous les outils de la souveraineté. Raisons qui fait qu’on s’interroge sur le retour des états : 1. Dans des soc démo libérales, des popus ont tendance à manif politiquement une demande de protection par les États. 2. Période après laquelle on pensait que les échanges allaient produire la paix, il y a un retour d’une poli de puissance de la part de certains états, qui contraints certains à réemployer la force. Cours 11 : les dynamiques des inégalités et des pauvretés 1. Comment les pauvretés + inégalités sont devenues un enjeu central des RI Article 22 du pacte de la SDN : apparaissent les mots « bien-être » et « dev » lien w/q ? des inégalités et de la pauvreté. Sociétés en bonne santé = possibilité d’aborder ces q ? - Pb présent dans les textes de l’ONU dans contexte de la décolonisation (= moteur de la prise en compte des q ? des i et de la pauvreté par les org i°) o Ex Truman en 1949 : la lutte contre pauvreté est une alternative à la domination colo des européens. Mobilisation des USA : 1. Contexte de décolonisation dans les empires européens. 2. Propose une autre voie poli de dev que celle de l’union soviet. Les USA ont une vision anticoloniale car nés d’une décolo. o Lutte qui commence à partir des 50s dans org i° et échanges interétatiques 1950 : 1er rapport publié par l’ONU « mesures pour le dev éco des pays sous-développés ». Consensualité au sujet d’un transfert d’argent des pays riches aux pays pauvres (= principe du prêt) - Institutionnalisation progressive de ce « projet de dev » o Association internationale de développement au sein de la Banque mondiale, o Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement [CNUCED], o Programme des Nations unies pour le développement [PNUD], o Banques régionales de développement, o Comité d’aide au développement de l’OCDE Notion de dev = débat dans 90s car le moment où les pays riches voient leur budget contraint (aides financières compliquées à être apportées). - Lancement du pgm de l’aménagement structurel de la FMI : il prête de l’argent aux E à condition qu’ils mettent certaines réformes en place. o L’E doit fonctionner sur une base d’éco libérale. o Résistances apparaissent = critique du FMI qui imposerait une forme de chantage. o Fin 90s - début 2000 : régression du pgm d’aide au dev o Idée qu’il faut repartir à la base des soc pour que ces dernières trouvent d’abord leur propres voies de dev. Période aussi où les acteurs non-gouvernementaux se dev : transfert de la responsabilité vers eux Dernière période de cette évolution : déclaration du millénaire Correspond à une résolution du 8 sept 2000 par l’AG de l’ONU. 8 objectifs pour le millénaire du dev. Ils sont régulièrement mis à jour. 2. Quels enjeux pour la discipline des RI La mesure des pauvretés et des inégalités Critères de mesure de la pauvreté : Passage de données simples (PIB/habi) à indicateurs composites. - PIB/ habi critère simple car mesure richesse prod par chaque habitant Beaucoup d’indicateurs permettent de mieux mesurer la pauvreté et les inégalités : - L’IDH et l’indice de Gini sont retenus L’IDH : L’indice de Gini : Dans la discipline des RI, les approches critiques néo-marxistes et post-colonialistes placent au centre de leur réflexion la question des pauvretés et des inégalités. - La G et la P ne se jouent pas dans la relation entre les États mais se jouent dans ce que les sociétés sont en elle mêmes. - Pour ces approches critiques, les RI elles-mêmes sont porteuses d’inégalité. Deux questions principales pour les RI et les approches théoriques stato-centrées : Le lien entre la question des inégalités et de la pauvreté et la définition de la paix positive (Galtung, cf. séance 9) - Galtung : idée que l’égal accès aux ressources éco, les droits, le bien être = facteur de paix à l’échelle i°. Les inégalités sont donc au cœur du débat ici. Elles réfléchissent à la manière dont le système i° maintient des inégalités et les déséquilibres géopolitiques. - Thème central du G7 de Biarritz en août 2019 : les inégalités « nourrissent légitimement beaucoup des contestations sociales et politiques qui déstabilisent certaines régions du monde » (communiqué de l’Elysée du 1er janvier 2019) >> une interrogation qui se décline aussi à l’intérieur des frontières des Etats avec la réflexion sur le lien entre les situations intérieures des Etats et leur politique extérieure (cf. texte Frédéric Ramel sur les débats autour de la fin des Etats séance 5) Remise en cause des pgm de dev - Maintien des inégalités dans ceux de l’ONU car maintiennent des hiérarchies entre les centres et les périphéries (dev par Wallerstein cf cours approches critiques). Approches opps aux libérales et réalistes car les critiques considèrent que des acteurs gouv et non-g peuvent par le dialogue faire progresser le dev. Cpdt, il y a des progrès dans certaines régions où les pgm libéraux ont été mis en œuvre. Les réalistes considèrent eux que les acteurs capables de prendre en charge cette q ? sont les E car ils disposent de capacités. - Elle reste cpdt secondaire par rapport à celle de la G et la P. Les effets de la G doivent juste être limités car elle est à l’origine des inégalités. Grande inquiétude de ce 21e siècle à l’intérieur des E : la connexion entre les pb intérieurs et leur politique extérieure. - Propagation des facteurs d’instabilité soc en dehors des frontières. - Par effet de connexion w/insta d’autres E, elles provoquent de l’instabilité i°. - Stratégie de déstabilisation de l’autre : cherche à alimenter (≠créer) des insta intérieures chez des concurrents (inquiétude qui a tjrs existé dans les démo occidentales) TD texte : - 1,2 md de prsn vivent sous le seuil de pauvreté - Pauvres participent à la protection des écosystèmes en tentant de préserver leur moyen de subsistance - Inégalités qui se creusent dans un contexte de changement climatique Pauvres = 1e victimes des dégradations environnementales (surtout car inégale répartition des coûts environnementaux entre pays du Nord et du Sud ((pollution, épuisement des sols etc..)) - La compet nuit à la protection des travailleurs défavorisés, qui ne perçoivent aucun bénef matériel de l’accroissement de l’utilisa° des ressources - Pays du Sud : pauvres dépendent essentiellement des ressources nat - Industries les + polluantes tjrs amenées à se localiser dans régions les + défavorisées, qui autorisent dégradation envi à moindre coût Différentes facettes des injustices environnementales : - Pays aux revenus les + faibles aug leur prod - Externalités envi (= coûts environnementaux de la production de ces biens) pas intégrées dans le calcul des coûts de prod et d’extraction des ressources primaires (pauvres subissent pertes éco et écolo ++) Exportation des déchets dangereux des pays indus dans les pays du Sud - Ex du Ghana : tonnes de produits électriques importés pour être traités - Conséquence : santé des ouvriers + envi + popus locales très affectés = Pauvres plus exposés aux effets de la pollution et aux déchets toxiques Migration des popus économiquement dépendantes (à cause du ch climatique) - De zones rurales vers villes - Les changements climatiques affectent précipitations donc prod agricole - Hausse du niveau des mers = déplacement forcés (villes comme Lagos au Nigéria en danger) - Popus des pays en dev sont vulnérables aux sécheresses et aux inondations - Car dep des ressources nat - Destruction de barrières naturelles de protection de catas (ex destruction de la mangrove protégeant les rivages des tempêtes et de l’érosion des sols) Les réponses : - Objectifs du dev durable après Objectifs du millénaire PB : Persistance d’un système de gouvernance monopolisé par les plus puissantes - DONC accès des + vulnérables aux arènes de décision est limité - Popus défavorisées bien moins puissantes que les grandes firmes privées/autorités gouvernementales/mouv écolo - Complexité des processus de décision car entreprises dev des stratégies indus pour dissimuler et faire accepter leur empreinte environnementale - DONC pauvres incapables de refuser la mise en pl d’activité indus qui détériorent leur envi - Exploitation inéquitable des ressources nat : contrôle par une élite locale qui concentre les richesses Notions à renforcer : Néo-réalisme : correction du réalisme classique dans un contexte d’évolution des RI au début des 70s. Stato-centrisme et anarchisme maintenus. - c’est la structure du système international qui conditionne le comportement des Etats, = explication de la politique internationale plutôt que les RI Théorie de la paix armée : La force militaire est la 1e ou principale garantie pour maintenir la paix. - Si vis pacem, para bellum (si tu veux la paix, prépare la guerre) = paix négative - Justifie le maintien d’armées puissantes, car une puissance w/une supériorité écrasante du pdv mili ne sera jamais attaquée. - Peut aussi chercher à protéger un peuple contre une G sur son territoire en battant son ennemi avant que la guerre ne puisse menacer de civils. o Ex de l’opération Serval au Mali qui a permis de conserver une paix relative en Afrique - Ex 1 : « Téléphone rouge » : ligne directe et sécurisée entre chef d’État - Ex 2 : « Détente » : phase liée à la crainte suscitée par la crise de Cuba (1962) + le danger de la destruction est grand, + les responsables poli s’efforcent de maintenir une « paix armée » = « L’équilibre de la terreur » - Albert Wohlstetter ≠ Théorie du dilemme de sécurité : remet en cause la théorie de la paix armée - Concept formulé au début des 1950s par John Herz : « les efforts des États pour assurer leurs besoins de sécurité ont la tendance, quelle que soit l’intention, de conduire à une insécurité croissante pour les autres » - c’est la perception qu’ont les dirigeants d’un état de la politique menée par un autre état et qui a pour conséquence d’influencer leurs décisions. - L’asymétrie d’informations et les incertitudes sont une des causes de la G Robert Jervis (2nde moitié des 70s) parle de la vision d’un E de ce qui pourrait altérer sa survie ou de ce qui pourrait optimiser ses intérêts o Explique le passage de l’Europe d’un état de paix armée à un état de G de manière soudaine en 1914 entraînant la WW1, où les États ont perçu l’armement des états ennemis comme un armement offensif. L’idéalisme : tourne autour de la sécurité collective dont les grands axes sont la renonciation volontaire à la guerre comme instrument de politique internationale, le désarmement et la réorganisation de la vie internationale de manière volontariste et rationnelle. La diplomatie à voies multiples (dev par Diamond et McDonald) : système où différents types d’acteurs négocient parallèlement, dans des enceintes distinctes : les gouvernements et dirigeants de groupements quasi gouvernementaux (comme des mouvements rebelles) négocient officiellement dans la « voie 1 », les représentants d’institutions influentes (organisations politiques, religieuses, institutions académiques, etc.) sont inclus dans les négociations dites de « voie 2 », tandis que les négociations de « voie 3 » réunissent des acteurs « de terrain », comme des ONG locales, des représentants de communautés, etc. Diplomatie polylatéraliste : rend compte de la conduite de relations entre des entités étatiques (État ou organisation intergouvernementale) et des entités non étatiques. Ces relations ont un caractère systémique, c’est-à-dire qu’elles sont marquées par la régularité et la réciprocité, notamment dans le domaine de l’échange d’information et la communication, la représentation, la négociation, mais n’impliquent en aucun cas une reconnaissance mutuelle en tant qu’entités souveraines. Théorie de l’équilibre des puissances : la sécurité nationale est accrue lorsque la capacité militaire est répartie de telle sorte qu'aucun État n'est assez fort pour dominer tous les autres. ------ Sujet sur les oraux : thème des RI vu par telle approche théorique (la G/la paix par rapport à approche réalistes, libéraliste, etc…). Sujets qui interrogent sur les évolutions de la discipline face aux évolutions historiques. ------

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