Cours 7 : Les acteurs non étatiques

Study Notes

Société civile est une notion floue en sciences humaines et en sciences sociales, souvent utilisée pour désigner un groupe humain, dont l'identité est opposée à celle de la classe politique.
Acteurs non étatiques sont multiples et variés, incluant les ONG, firmes transnationales, groupes criminels, peuples autochtones, acteurs religieux, think tanks, fondations privées, etc.
Ces acteurs peuvent mener des activités diplomatiques, de représentation, de négociation et de collecte d'informations.
La catégorisation des acteurs non étatiques est poreuse, car basée sur ce qu'ils ne sont pas (pas des États).
Ces acteurs sont organisés, possèdent une autonomie et des ressources propres, et peuvent donc agir en faveur de leurs intérêts spécifiques.
Ils ne sont pas constitués d'États et n'agissent pas comme des agents de l'État.
Ils peuvent inclure des ONG, des entreprises transnationales, des fondations, des groupes religieux, des acteurs illégaux, et/ou des individus agissant en réseaux.
Leur rôle dans les relations internationales est important, car ils peuvent influencer les États.

Les approches libérales et idéalistes reconnaissent l'influence des acteurs non étatiques sur les équilibres internationaux et sur la conduite des États.
Les transnationalistes partagent cette idée.
Les acteurs non étatiques jouissent d'une certaine reconnaissance en matière de diplomatie.

Les firmes multinationales/transnationales sont des entreprises privées ou publiques actives à l'échelle internationale (plusieurs pays ou continents).
Elles ont gagné en importance et en rôle depuis le début du XXe siècle.
Les ONG sont cruciales dans les relations internationales (critères comme but non lucratif, reconnaissance locale par les États, activités transfrontalières et sièges multiples).
Elles acquièrent de l'influence au cours du XXe siècle, notamment dans les questions relatives à l'environnement, aux libertés individuelles, et aux aspects humanitaires.
Elles se basent sur leurs ressources humaines, matérielles, logistiques, techniques et juridiques pour influencer les États.
Les individus jouent un rôle de plus en plus important dans l'analyse des relations internationales à partir des années 1990, notamment en raison de la mondialisation.

La mondialisation et la globalisation sont des termes équivalents, mais avec nuance afin de bien cerner les relations entre les États et les interactions de tous les domaines de la vie sociale dans le contexte.
La mondialisation est un processus ancien qui a connu une accélération au XXe siècle.
Enjeux variés à la mondialisation, dont l'économie, la pauvreté, les inégalités, la sécurité, le terrorisme, le crime, l'identité, la culture, l'environnement et la santé.

Les inégalités et la pauvreté sont devenues des enjeux centraux dans les relations internationales.
Le Pacte de la SDN aborde la question des rapports entre bien-être/développement et paix.
Les travaux des organisations internationales et du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ont mis en avant les questions du développement et de la pauvreté au sein des relations internationales.
Les ONG et acteurs non étatiques, malgré la puissance des États, sont aussi moteurs des questions de développement, de paix et de l'environnement.

La mesure de la pauvreté a évolué, passant d'indicateurs simples au PIB/habitant (mesure la richesse de la production par habitant) à des indicateurs composites tenant compte des inégalités, comme l'IDH (Indice de Développement Humain) et l'indice de Gini.
Ces indicateurs intègrent données quantitatives et qualitatives (espérance de vie, éducation, niveau de vie) et permettent une meilleur mesure de la pauvreté et de la qualité de vie globale.

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