Summary

Ce document s'intéresse à la philosophie des relations internationales en abordant diverses traditions philosophiques, notamment libérale, réaliste et révolutionnaire. Il explore comment ces traditions influencent notre compréhension des relations entre les états et les différents acteurs internationaux. L'accent est mis sur la notion d'unité et de multiplicité dans le contexte des relations internationales.

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Fiche philo des RI Introduc)on : à La philo : rôle important dans les RI. ð Premières analyses des RI reposent sur des concep:ons philosophiques. ð Les deux grands auteurs à l’origine des philosophies des rela:ons interna:onales sont Niburd et Cames. ð Deux u:lités principales de la...

Fiche philo des RI Introduc)on : à La philo : rôle important dans les RI. ð Premières analyses des RI reposent sur des concep:ons philosophiques. ð Les deux grands auteurs à l’origine des philosophies des rela:ons interna:onales sont Niburd et Cames. ð Deux u:lités principales de la philo dans les RI : sa dimension épistémologique, et sa capité à fonder des théories pour expliquer les RI. à 3 grandes traditions philosophiques sur lesquelles sont fondées RI : - La tradi:on libérale (Kant, Montesquieu) : Différents moyens qui doivent permeOre à arriver à une paix interna:onale comme le droit ou le commerce. Idée d’une organisa:on suprana:onale pour régler les différends entre les états. à Importance de l’État. - La tradi:on réaliste (Édouard Kar, Morgento) : Étudier la poli:que telle qu’elle est, et non pas comme elle devrait être. La réalité de l’exercice poli:que est donc la force, la ruse et la fortune. L’acteur principal des RI est l’état, qui va mener sa poli:que étrangère en fonc:on de ses intérêts na:onaux en u:lisant sa puissance.à Importance de la société. - La tradi:on révolu:onnaire : Marx : l’état est la source des maux de la société, il faut le combaOre en transformant les rapports de produc:ons. Bakounine : thèse anarchiste, il faut renverser l’ordre. à Importance des individus. ð Ces trois tradi:ons présentent les 3 acteurs des RI. Mais limitées car il y a des limites propres à chaque système philosophique. à La plupart des approches philosophiques partent de l’état moderne, avec la naissance de l’État. Cela se fait notamment à partir du 15ème siècle. à La philosophie s’intéresse aussi à la politique étrangère : selon Marcel Merle, ce sont toutes les activités étatiques tournées vers le dehors. à Charillon explique que la philosophie étrangère n’est pas réservée à l’État, mais elle est aussi étendue à un grand nombre d’acteurs tournés vers l’extérieur. (Ex organisations internationales). à Strauss : étudie les sociétés primitives come des sociétés complexes, autant que les sociétés modernes. ð La philosophie fournit une connaissance ontologique qui permet de comprendre les RI indépendamment de leur contenu. Le but est de dégager des catégories fondamentales comme l’un et le mul:ple (vaut-il mieux unir ou fragmenter ?). à Selon Platon, l’un est supérieur au mul:ple : l’État est supérieur à ses par:es. à Selon Aristote, il faut maintenir la mul:plicité tout en assurant l’unité. ð Elle fournit aussi une compréhension du monde différente et complémentaire de la sociologie des RI. ð La légi:mité va être le curseur sur lequel les acteurs interna:onaux vont se posi:onner. Thématique de l’un et du multiple : Platon : l’UN : l’intérêt général doit être supérieur aux intérêts particuliers, l’un doit primer sur le multiple. Aristote : le MULTIPLE : il faut le maintenir tout en assurant l’unité. Par$e 1 : Penser l’unité du monde dans les pensées pré-philosophiques à Pensées de l’unification du territoire dans les premières organisations humaines par la religion, la langue ou le droit par ex. ð 3 sociétés par:culières : L’Égypte, la Mésopotamie et la Chine. ð Ces 3 sociétés cherchent l’unifica:on en leur sein, puis elles cherchent ensuite l’expansion territoriale. ð DONC idée de supériorité d’un groupe social sur un autre. Selon Lévi-Strauss : + le territoire est vaste + la conception de l’ « étranger » est variable. Chapitre 1 : L’Empire Égyp)en 3 zones géographiques : basse Égypte (première capitale)/ haute Égypte (Thèbes = deuxième capitale)/ la Nubie. ð Entourée de déserts et de montagnes, donc ne connaissent pas les « étrangers », ils ne leur donnent pas le même statut qu’eux. è Les Égyptiens veulent atteindre l’unité. à Grande longévité : -6000 jusqu’au début de notre ère. à Il développe des institutions dès le début : symboliques ou écrites. à Figure du Pharaon : personnage sacré qui doit garantir l’unité du peuple pour éviter les guerres civiles. Il est garant de l’ordre intérieur et il protège contre le chaos de l’extérieur. HISTOIRE DE L’EMPIRE : ð Période prédynas:que, -6000 : premières ins:tu:ons, dév de l’économie, qui favorise la concentra:on du pouvoir d’abord autour de deux pôles au Nord et au Sud, puis volonté d’unifica:on donc concentra:on du pouvoir dans les mains d’un seul : le Pharaon. ð Période Thinite (Namer ou Ménès) : créa:on de la monarchie autour du Pharaon, légi:mité divine autour du souverain. Centre du pouvoir + division du pouvoir dans les provinces. Nominations de fonctionnaires pour gouverner les territoire. Cela donne lieu à des premières transformations, changement de capitales. ð Ancien Empire, -2600 à -2100 : Développement des acquis de la période Thinite + renforcement de l’ins:tu:on du Pharaon qui devient plus fort et a plus d’autorité + renforcement de l’administra:on royale + commencement de grandes construc:ons (pyramides) + développement des sciences de l’ingénieur + début de la liOérature. SURTOUT, début de la conquête extérieure. ð Période intermédiaire : remise en cause du pouvoir central. L’ins:tu:on pharaonique s’effondre avec un risque de fragmenta:on entre le Nord et le Sud. Le Nord fait face à des menaces extérieures donc résistance qui se cristallise, qui s’oppose au Sud. Effondrement de la légitimité du Pharaon car des gouverneurs se proclament roi de leur province. ð Moyen Empire : réunifica:on, avec le Pharaon Montouhotep II. ð Période intermédiaire : instabilité, liée à l’occupa:on des Hyksôs. ð Nouvel Empire, âge d’or : expulsion des Hyksôs, expansion territoriale, guerres constantes contre le Mitanni et les Hiltes avec des pharaons comme Toutânkhamon ou Ramsès II par ex. à Idée de dominer le monde jusqu’à ses limites. La stabilité interne est alors nécessaire pour cela. ð DONC administra:ons fortes + culte du pharaon. ð Ouverture de l’Égypte au reste du monde. Recherche de l’unité grâce à l’Empire. Benoit Pélopidas : selon lui, l’identité politique d’un groupe social se transforme suivant les contextes historique et l’influence des autres. L’Empire qui veut s’tendre indéfiniment passe par la domination des autres peuples, envie de transformer le monde avec sa propre idéologie. à Vérifiable par les textes : Ø Document retrouvé dans la capitale de Memphis qui reprend les principe de l’ancienne Égypte, écrit lors du Nouvel Empire. ð Manuel d'histoire et traité de géopoli:que, à voca:on religieuse. ð Débute par un récit mythologique sur la cosmogonie égyp:enne (naissance de l'univers) ð Il y a un aspect théologique (créa:on de l’univers) et philosophique (importance de la pensée). à Ptah, le "verbe créateur", transforme la pensée en matière par la parole. à Le droit est supérieur la politique car il permet de réglementer les relations. è Cosmologie héliopolitainne = selon elle, la source de vie est le soleil, il repousse le chaos. Rôle du Pharaon : Sa parole divine justifie l'ordre politique et la hiérarchie sociale. L'empire repousse le chaos hors de ses frontières pour garantir la paix interne. Appui sur la religion pour assurer l’extension de l’Empire (ex paiement d’impôts pour respecter les dieux.). à Cela doit se faire sur la base de la justice, de l’unité et de l’harmonie, incarnées par la déesse Maât. ð Ordre intérieur : Assuré par la cohésion sociale et le respect des lois. ð Ordre extérieur : Étendu par alliances, traités et guerres. à Moyens pour étendre l’Empire : le droit par les traités ; le mariage par des alliances dynastiques ; la guerre. ð Appari:on d’une nouvelle catégorie sociale : les Hyksôs à les étrangers. Ø Instruc:ons et enseignements du moyen Empire qui portent sur la diploma:e, la guerre et les traités : Ex : instructions de Merikaré à son fils. Roi à son fils pour gouverner avec sagesse. à Dans ces textes, les premières philosophies égyptiennes sont portées : la guerre est juste si elle a l’intention d’étendre l’ordre. à L’altérité (= ce qui est autre) définit l’identité à Identité Égyptienne définie par opposition à l’autre. à Cela justifie l’action politique de l’Empire : L’Empire cherche à réaliser l’Un, en évacuant les différences (par assimilation ou élimination). à DONC les frontières ne sont jamais fixes : l’Empire doit s’étendre pour atteindre un ordre supérieur. Deux tendances opposées dans les instructions : - Les forces du bien : vise un ordre poli:que homogène, conforme à l’harmonie cosmique et à la jus:ce divine. Objec:f : le bonheur des Égyp:ens, réalisé par le rayonnement (symbolique du soleil) économique, religieux et poli:que. - Les forces néga:ves : vise la destruc:on de l’ordre poli:que et des valeurs morales. Soit celui de l’extérieur avec la corrup:on, soit celui de l’intérieur avec les guerres civiles. è Le Pharaon tire sa légitimité interne de sa politique étrangère, c’est-à-dire de sa capacité à : Ø Maintenir l’unité de l’Empire face aux menaces. Ø Garan:r les intérêts Égyp:ens. Ø Réaliser la Maât. Ø Chapitre 2 : Le cas de la Mésopotamie à Mésopotamie = « entre deux fleuves » : le Tigre et l’Euphrate. ð Région couvrant principalement l'Irak et l'Iran actuels. ð Popula:on diversifiée : Sumériens, Akkadiens, Babyloniens. ð Fron:ères mouvantes : Au nord, le royaume du Mitanni fait obstacle à l’expansion des empires mésopotamiens + pression constante des peuples en périphérie. à Plus ancienne civilisation = la civilisation sumérienne. ð Le noyau dur est la ville, chaque ville a son roi. ð Rivalités constantes : les rois cherchent à unifier et dominer les autres villes pour devenir empereurs. ð Fondée sur une religion : le mésothéisme (croyance en plusieurs dieux sans qu’aucun ne soit omnipotent). à Même fonctionnement pour les civilisation akkadiennes et babyloniennes. à Progrès : invention de l'écriture cunéiforme + techniques avancées en ingénierie hydraulique (canalisation des eaux) et construction + Organisation sociale basée sur le commerce, l’agriculture, et l’administration publique (elles font tout ça ensembles). ð Autour de ce partage de connaissances vont s’organiser les collec:vités, les groupes sociaux, le commerce et les administra:ons publiques. à Premières dynasties : -3000 / -4000 dans un contexte de conflit permanent entre les différents souverains. è Début d’homogénéisation avec Sargon d’Akkad. ð Conquiert le sud (notamment Our) et établit une langue officielle. ð Combat les instabilités internes (conflits entre Sumériens et Babyloniens). ð LuOe contre les ennemis extérieurs. MAIS l’Empire akkadien s’effondre sous les attaques de coalitions extérieures. à DONC période d’anarchie, beaucoup d’instabilité. à PUIS dynastie de Our Nammu qui tente de développer un empire stable sur les mêmes bases que Sargon. MAIS aussi vaincu par des pressions extérieures. è En -1700, au centre du territoire akkadien et avec des figures comme Samshi Addad : émergence d’une forme de politique stable. MAIS son autorité et celle de ses successeurs va être encore affaiblie par les pressions externes (par les assyriens) et aussi internes (par les babyloniens qui vont renverser le pouvoir). à PUIS le babylonien Hammurabi va arriver à construire un ordre politique et social autour d’une certaine conception de la justice. ð Il a créé le code Hammurabi, et il veut l’étendre à l’étranger. ð Poli:que par:culière : il laisse le choix au pays conquis : soit vous vous soumeOez, soit guerre totale. DONC très instable : les pressions externes viennent ajouter aux pressions internes, ce qui empêche l’Empire de se constituer. D’autant plus que l’Empire babylonien va s’effondre à son tour à cause de problèmes de successions et d’invasions (notamment des assyriens). à Les assyriens vont alors dominer au Nord et conquérir la zone jusqu’au golfe persique en -1300. ð Assur-Uballit I va asseoir son autorité grâce aux traités (not de paix et de commerce). ð Instaura:on progressive de rela:ons interna:onales, de normes et de règles qui vont les réguler. ð Un réseau diploma:que se développe par l’envoi de messagers. Les agents de l’État permeOent le développement économique. DONC grande période du commerce interna:onal, not mari:me car le Golfe Persique le permet. (Cela est tout de même facilité par les évolu:ons passées, telles que l’écriture cunéiforme.) DONC ouverture au monde. à -800 : transition culturelle et politique de l’empire Assyrien par deux éléments majeurs : - Les guerres menées contre le reste du monde, - Une cohabitation initialement fructueuse et riche avec les Grecs. ð L’Empire se rigidifie et prend une nouvelle forme par le développement de provinces et d’une administra:on impériale + développement de l’impôt pour financer la guerre et construire une armée professionnelle. ð CeOe transforma:on s’opère dans un contexte de pressions militaires intenses, telles que celles des tribus Mèdes et Cites au Nord. Ils vont s’allier progressivement avec d’autres peuples, tels que Babylone. ð Cela abou:t à l’émergence de Nabuchodonosor II, dernier grand empereur mésopotamien. Il réduit à l’esclavage de nombreux peuples, il vainc l’Empire égyp:en, et il étend son contrôle jusqu’à la Pales:ne. Il homogénéise son territoire en appliquant des principes culturels, poli:ques, juridiques et économiques communs, :rés des tradi:ons des grands empires mésopotamiens, et impose le droit et la jus:ce babyloniens. è DONC basculement vers un Empire structuré, qui deviendra l’Empire Perse et qui va dominer pendant près de 600 ans. ð Exercice autoritaire du pouvoir sur tout le territoire, culte de l’Empereur et religion de l’Empire, qui s’étend dans les provinces par des agents de l’Empire et des troupes impériales. à Le premier grand Empereur Perse est Cyrus, qui va renverser les babyloniens et instaurer le plus vaste empire de l’Antiquité. ð Il va même étendre l’Empire jusqu’à l’Égypte et la conquérir. ð Il tente aussi d’aOeindre l’Inde MAIS les grecs l’en empêche car enjeu de la domina:on de la méditerranée. è En -500, Darius succède Cyrus et va avoir un rôle important dans l’Empire. ð Permet de stabiliser l’administra:on impériale : nomina:on de gouverneurs, garnisons impériales pour protéger les fron:ères de l’empire, système financier avec monnaie commune, système judiciaire. MAIS fin de l’Empire Perse avec l’invasion Macédonienne sous la figure d’Alexandre le Grand. CEPENDANT, civilisation mésopotamienne connaît des évolutions religieuses marquantes : ð Selon Max Muller, la monarchie impériale mésopotamienne va être unique en son genre, avec une religion que l’on peut appeler l’hénothéisme : idée qu’il y a plusieurs Dieux mais un seul va être adoré, ou tous vont se fondre en un seul dieu. Cela apparaît en mésopotamie car il y a une homogénéité des peuples, donc le souverain doit arriver à synthé:ser tous les dieux en une figure embléma:que : Marduk, ou Assur. ð Le souverain peut se revendiquer de ceOe figure. L’hénothéisme devient donc une forme intermédiaire entre le polythéisme et le monothéisme. à Cette pensée se reflète dans des textes comme celui de la Tour de Babel, où l’unité est symboliquement liée à une figure divine unique. à Marduk, en tant que premier dieu national, représente l’unité d’un peuple, le pouvoir divin du souverain et l’idée d’un empire universel, reliant ainsi religion et politique dans la tradition mésopotamienne. DONC l’unité ( volonté de réaliser un ordre supérieur) influence toute la pensée occidentale et orientale. Chapitre 3 : La tradi.on indienne à Tradition réaliste de la politique extérieure issue de la doctrine brahmanique indienne : ð Arthashâstra = traité ancien de poli:que, d'économie et de stratégie militaire. L’ouvrage a été découvert dans un village au sud de l’Inde. ð L'ouvrage, aOribué à Kau:lya (penseur indien), est considéré comme « un monument excep:onnel de la pensée poli:que ancienne ». ð Maximisa:on de la puissance : 2 principes à unité et conquête. Les indiens vont reprendre cette doctrine et l’idée de conquête. à Premier grand traité : porte sur l’art de gouverner. ð Règles sur la manière dont le souverain doit assurer l’unité intérieure de l’Empire, et la sécurité extérieure par les conquêtes. ð Pour cela, il faut maximiser la puissance. à Rédigé dans un contexte de menaces grecques qui pèsent sur l’Empire. ð Notamment Alexandre le Grand qui est menaçant. MAIS le territoire Indien est quasiment inviolable de par sa géographie. DONC l’installation de l’Empire est assez facile. à DONC l’homogénéité doit vraiment être assurée AU SEIN de l’Empire à Premiers États centralisés. ð LuOe contre les différents peuples au sein du territoire, renversement des derniers souverains qui s’opposent à Chandragupta (= premier empereur Maurya). à Une fois l’Empire homogénéisé à empire totalement développé et stable. à L’Empereur va tisser des alliances militaires, politiques et commerciales avec les autres peuples, not les grecs par les mariages. DONC pas un empire totalement replié sur lui-même : il est ancré dans les relations internationales mais sa situation géographique lui permet d’être protégé. + Diffusion d’une doctrine politique : rejet de la violence et importance des principes moraux. ð Il en ressort une forme de jus:ce, plus égalitaire que dans les autres empires. ð S’étend jusqu’au bien-être animal. ð Importance aussi du respect de l’autre (mais qui ne s’applique qu’aux Indiens). à Cela est fondé sur le fait qu’à la base le monde serait chaotique, et seul un État peut mettre de l’ordre dans ce chaos. è Kautilya modélise une "situation internationale" à travers le "cercle des rois". ð Kau:lya établit que les rela:ons interna:onales sont dynamiques et dépendent de plusieurs facteurs, notamment les alliances, les rivalités, et les ambi:ons territoriales. ð Le "cercle des rois" enseigne que : - Le voisin immédiat est souvent un rival ou un ennemi poten:el (Ari). - Les voisins des ennemis (Mitra) sont des alliés naturels. - Les alliés et ennemis doivent être constamment évalués et réévalués en fonc:on des changements poli:ques ou militaires. à En fonction des configurations, il y a plusieurs attitudes politiques. Kautilya les définis comme les 6 voix de la politique. ð La paix : être lié par un traité. ð La guerre : usage de la violence. ð Se tenir : aOente de circonstances favorables. ð Se meOre en marche : accroître sa puissance. ð Se meOre à couvert : se soumeOre. ð Le double jeu : préparer la guerre en prétendant vouloir la paix. à On cherche à maitriser l’homogénéité par la gouvernance voire la “bonne gouvernance”. Chapitre 4 : la pensée chinoise à Se développent en -500, même moment que Socrate mais les pensées n’ont pas de lien. Pourtant, idées communes. ð Le groupe social transcende les choses, le souverain doit servir le groupe social. à Confucius : propose une doctrine politique et sociale visant l’unité du peuple plutôt que du territoire. Cette doctrine devient religion d’État. ð Elle est temporairement abolie sous Mao Zedong, mais renaît dans les années 1970, préparant certaines valeurs au communisme. ð Capacité à combiner des doctrines a priori incompa:bles, comme le communisme et le libéralisme mondial, et à s’adapter aux principes mondiaux, DONC résilience et stabilité de l’Empire. à Les discours de Confucius s’appellent les analects : en leur sein, il tente de répondre à la question : Comment peut-on assurer l’harmonie entre les humains ? ð DONC on voit bien l’universalisme de ceOe doctrine. Il touche tout le monde sans différencia:on de genre. ð Cela par des valeurs posi:ves et sociales. à Conteste de guerre permanente, volonté d’unifier les royaumes chinois. ð La dynas:e Zhou avait tenté de le faire, MAIS erreurs. à Confucius réussit en reprenant la théorie du mandat du ciel : le ciel aurait donné un mandat à un souverain pour unifier le territoire. ð Donne de la légi:mité à l’empereur. à L’être humain se trouve au cœur des préoccupations politiques et religieuses. ð Morale structurée autour des rites, servant à former des êtres sociaux pour le bien de la société. ð Sincérité comme valeur centrale. ð Passe aussi par passe par la discipline, l’introspec:on et la découverte de soi, conduisant à une paix intérieure. à Il rejette l’idée d’un maître absolu. Il encourage l’esprit critique et la réflexion personnelle. à Idéal du gentilhomme, un individu qui œuvre pour le groupe. ð Ren : bienveillance à produit le gen:lhomme, règle son comportement sur des normes sociales pour maîtriser la morale. ð Il envisage la bienveillance comme moyen pour éviter la guerre. Elle n’est nécessaire QUE SI l’autre se comporte de manière injuste. à Son enseignement doit s’étendre aux élites et aux princes, pour qu’ils soient capables de réfléchir à l’intégrité et à la vertu pour favoriser le bien commun. ð Les élites deviennent un modèle pour les autres, mêmes les paysans sur leur modèle deviennent vertueux, ce qui fait la grandeur de la Chine. DE FAIT, instauration de la méritocratie chinoise (ce qui prépare au communisme). ð Les pensées du philosophes Confucius sont effec:vement retrouvées au sein de la société chinoise : l’empereur choisit ses proches poli:ques en fonc:on de leur vertu. è Le droit chinois va se baser sur la morale positive. ð La jus:ce est un instrument au service de l’intérêt général. è Morale du taoïsme = désapprouve le meurtre, le vol, le mensonge et la promiscuité, et encourage un comportement altruiste, serviable et bienveillant. ð Permet la solidarité entre les royaumes chinois contre les autres. ð L’empereur Qin harmonisera l’Empire. à Shiji / les mémoires historiques, de Sima Qian à influence importante sur l'historiographie chinoise postérieure. Dresse l’évolution des royaumes. ð Vante les figures clés de l’histoire chinoise, notamment Confucius pour sa sagesse et son influence sur l’ordre social, ainsi que le roi Qin (futur Qin Shi Huangdi) pour son rôle dans la réunifica:on de la Chine et l’instaura:on d’un État centralisé. à Sun Bin : apporte une réflexion différente, en critiquant les guerres prolongées et les sièges qui donnent une mauvaise image de l’empereur et de l’empire en raison des destructions qu’ils engendrent et de leur impact psychologique sur la population. ð Préconise des guerres courtes et décisives, soutenues par une u:lisa:on ciblée des innova:ons technologiques pour minimiser les souffrances et préserver l’autorité impériale. PUIS place importante de la doctrine du légisme avec l’émergence de royaumes combattants. = idée que le pouvoir central doit imposer un cadre légal strict pour assurer l'ordre social et la stabilité du pays. à S’oppose au confucianisme. ð Pragma:sme et primauté des lois sur la vertu, l’ordre est possible que si l’on applique strictement la loi. ð Centralisa:on du pouvoir et contrôle de la popula:on = complément de la loi à Stabilité sociale possible que s’il y a un souverain fort. ð Mise en place d’un système de contrôle social très ac:f encore aujourd’hui, qui illustre une version alterna:ve de la tradi:on confucéenne. à Logique de punition/récompense. à Selon le légisme, les valeurs morales ne sont pas suffisantes pour gouverner sur un territoire aussi grand, les vrais outils sont la loi et la force. ð Hein Fei, penseur légiste : la loi doit luOer contre l’égoïsme naturel des individus par les puni:ons. ð Li Si, élève de Hein Fei : théorie de la centralisa:on du pouvoir à uniformisa:on à l’échelle du territoire par la langue, la culture, l’écriture, les unités de mesure, et la LOI. è Le légisme va permettre l’unification impériale. ð Rôle important avec la dynas:e Han : organise toutes les formes de l’administra:on choisie, développement d’une bureaucra:e. Ø Mo Tseu, philosophe héri:er de ceOe tradi:on : sa pensée repose sur une tension paradoxale. ð Il prône une égalité universelle basée sur un amour universel, il cri:que la féodalité chinoise, et affirme que le souverain :re sa légi:mité du peuple et du "ciel". MAIS il reconnaît également que l’égoïsme naturel des hommes rend cette égalité théorique difficile à réaliser, menant à des conflits et à l’anarchie. DONC selon lui la loi doit être utilisée pour canaliser et domestiquer cet égoïsme, en instaurant un respect mutuel entre les individus. Il va même jusqu’à dire qu’au-delà de la loi, c’est une autorité supérieure qui va pouvoir garantir une vie harmonieuse : l’ÉTAT. ð Le chef serait établi par le ciel, pour organiser l’état et pour être accepté par le peuple. à Mo Tseu affirme que cet état de nature existe au niveau des relatons internationales. ð CeOe situa:on ne peut que conduire à l’épuisement des royaumes et à la nécessité d’unifier ces en:tés sous un Empire. ð Le souverain idéal = celui qui allie puissance et vertu, et gouverne avec bienveillance. DONC idée de l’unité mais qui ne supprime pas les diversités culturelles (on peut parler une langue et garder des dialectes par ex). Ø Mencius, 4ème siècle av JC : autre tradi:on qui va aussi contribuer à établir l’État et la poli:que étrangère. ð Théorie de l’État qui repose sur une dis:nc:on fondamentale entre l’interne, où règnent harmonie et stabilité, et l’externe, caractérisé par l’anarchie. ð Pour lui, la nature humaine est bonne et doit être développée. DONC les conflits ne découlent pas des individus eux-mêmes, mais de l’État et de l’absence d’institutions adaptées. DONC le souverain doit être légitime de par sa capacité à mettre en place des institutions pour permettre aux individus de cultiver leur nature positive. + il doit être sage et il doit servir le peuple CAR le peuple c’est le ciel. MAIS oppositions avec le légisme : à Selon lui, toute forme de guerre est négative (alors que chez les légistes la guerre eut avoir une vertu positive). à L’Empire n’a pas vocation à s’étendre par la force. La priorité du souverain doit être l’unité interne et le bien-être de l’État, plutôt que la conquête extérieure. MAIS paradoxe : des ennemis extérieurs peuvent jouer un rôle dans le renforcement de l’unité nationale DONC l’anarchie extérieure peut contribuer indirectement à la cohésion interne. CONCLUSION GÉNÉRALE : è Jusqu’au 4ème siècle avant notre ère, les entités politiques tendent vers l’UN. ð Logiques de progrès vers la civilisa:on. Chaos = menace, danger. ð Unifica:on toujours interne, c’est le produit de l’État. ð L’État jus:fie ceOe unifica:on interne par un objec:f extérieur à lui : une poli:que étrangère visant à établir un ordre universel juste. DONC le souverain justifie son propre pouvoir en étendant l’Empire et en asseyant un ordre juste à l’extérieur de l’État. Par$e 2 : du repli autarcique de la cité grecque à l’universalisme chré$en è Deuxième conception de la politique étrangère. Ø Ère Hellénique : entre le 7ème et le 5ème av JC. à Début de la colonisation grecque. ð Colonies autonomes et souveraines, lien seulement économique avec la cité mère. ð Pas d’Empire pour le moment. ð Développement de la culture hellénique dans la région méditerranéenne. ð Développement du commerce, DONC développement de la sécurisa:on des voies navigables. ð Premiers contacts diploma:ques avec des puissances extérieures, notamment l’Empire perse. à Fraternité grecque, première idée de citoyenneté commune : ð Si une cité grecque est aOaquée, les autres lui doivent sou:en et assistance. Première grande alliance militaire de l’histoire. Ø La Ionie (région du monde grec) : grand nombre de philosophes, premières pensées sur la géométrie et les rela:ons économiques. à L’émergence du « logos » se situe en Grèce, passage de discours strictement mythologiques à des discours rationnels autour de concepts : principe unificateur ou de dualité. - Principe unificateur : connaissance de l’unité du monde. Ex d’auteurs : Thalès, Héraclite ou Parménide. ð Disent que toute chose tend vers l’unité du monde. - Principe de dualité : connaissance des contraires, de la dualité du monde. Ex d’auteurs : Anaxagore, Leucippe ou Démocrite. ð Disent que le monde est le produit d’un conflit. On accède à la liberté en entrant en conflit avec le principe unificateur. à Anaxagore : Pionnier de l’athéisme : il organise le monde autour d’un esprit universel, le NOUS. ð Le monde est décrit comme un mouvement chao:que structurable par l’esprit humain. à Leucippe : Propose une vision du réel où les choses sont illimitées et sans intervention divine. Recherche de la nature fondamentale des choses : les choses sont en interaction, ce qui provoque une transformation du réel. Ex d’Athènes : ð Lien avec Anaxagore : Athènes, en construisant un empire (avec Alexandre Le Grand notamment), tente d’apporter un ordre à une région souvent instable, avec des tensions internes et des conflits externes. La volonté d’organiser les cités sous une hégémonie athénienne reflète l’idée d’Anaxagore d’organiser le chaos. ð Lien avec Leucippe : L’interac:on entre Athènes et ses colonies transforme les deux par:es, mais aussi le monde grec dans son ensemble. Cet effet illustre le principe d’interconnexion et de changement con:nu. à Grâce aux conquêtes d’Alexandre Le Grand, influence de nouvelles cultures sur les pensées philosophiques, telles que celles de l’Orient. Ø Les penseurs présocra:ques posent les basent de l’un et du mul:ple. à Cela influence notamment Platon et Aristote : idées centrées sur la cité. ð Ils rejeOent l’Empire, et aux entreprises hégémoniques. ð Selon eux, l’expansion par la guerre ou la domina:on des autres cités n’est pas compa:ble avec les principes de jus:ce et d’équilibre. Platon, via le personnage de Socrate : L’Empire est une « enflure » dissimulant un « ulcère », un pouvoir mal utilisé à des fins égoïstes et destructrices. Aristote : l’Empire est une forme de tyrannie. L’intérêt commun est sacrifié pour des ambitions personnelles ou égoïstes. Selon lui, le mieux serait une forme de monarchie parlementaire avec un pouvoir restreint à une élite, avec comme but l’intérêt général. è Centrent leur réflexion sur la cité grecque, donc philosophie centrée sur l’État. DONC repli sur la cité. --> La philosophie occidentale sera influencée et repliée sur l’État. Ø Platon engage une grande réflexion sur le bien et le beau. ð Il créé l’Un-bien : concept qui lie le bien et le beau, est le fondement du cosmos, DONC la cité doit être organisée de la même manière. ð Une bonne cité doit être organisée de manière harmonieuse, et pour cela elle doit être juste. ð Platon associe l’harmonie esthé:que à l’ordre moral, affirmant que si une cité est bien (juste), elle sera également belle (harmonieuse). à Sur les politiques étrangères, Platon fait une distinction entre les guerres menées contre les Grecs et celles menées contre les étrangers. ð Les étrangers sont perçus comme des barbares, et ils doivent disparaître, les guerres sont donc jus:fiées par la quête permanente de l’unité. ð Les guerres entre Grecs sont considérés comme anormales et probléma:ques. Elles se déroulent entre peuples partageant la même iden:té culturelle, donc on ne fait pas la guerre de la même manière, et un grec ne peut pas être esclave. à Selon Platon, la justice a pour but principal de produire l’unité. ð À l’intérieur, elle consiste à organiser la cité autour de l’un-bien, en structurant les rela:ons entre gouvernants et gouvernés. Les gouvernants doivent être éduqués à connaître l’un-bien, et les gouvernés doivent apprendre à maîtriser leurs passions (luOer contre l’égoïsme naturel incompa:ble avec l’harmonie). ð À l’extérieur, il faut à la fois empêcher les non-grecs de pénétrer, mais aussi faciliter les mouvements et les échanges entre les grecs. DONC selon Platon, l’un et supérieur au multiple, mais l’unité ne doit pas non plus se traduire en impérialisme. Ø Aristote refuse l’idée de l’Un-bien. À l’inverse de Platon, il pense que la cité est naturellement mul:ple, ð Les principes poli:ques ne sont pas transcendants, mais immanents, découverts par la raison humaine. ð La cité idéale est « un tout formé de choses hétérogènes ». La société doit garan:r la mul:plicité. L’unité reste un objec:f, mais pas au détriment de la diversité naturelle des cités. ð Il doit y avoir une juste mesure dans les propor:ons de la cité : elle ne doit pas être trop pe:te ni trop grande. ð Il cri:que les alliances excessives (comme l’impérialisme). à Aristote donne des fonctions aux guerres : ð Guerre civile : vise à transformer ou remplacer un régime poli:que. ð Guerre étrangère : a pour but de repousser les étrangers ou de résister aux hégémonies étrangères. è Le bon législateur est prudent, vertueux, et capable de délibérer sur les moyens et les fins. Il incarne la justice et la sagesse en équilibrant les relations intérieures et extérieures. ---> La guerre est légitime si elle est guidée par la défense de la justice et de la paix, mais elle ne doit pas devenir pire que l’absence de loi. MAIS la sagesse de ceux qui gouvernent est faussée par leur humanité et donc le fait qu’ils veulent toujours tendre vers l'Empire. è Selon Rousseau, les théories de Platon et Aristote peuvent être reliées à l’époque moderne, mais il explique aussi l’impossibilité de revenir en arrière dans l’évolution de l’État et des formes sociétales. ð Il plaide pour des pe:tes en:tés poli:ques où la liberté peut s’exprimer pleinement à travers des mécanismes tels que le suffrage direct (exemple : Genève). à Les Grecs avaient une vision fortement hiérarchisée de l’ordre naturel et social : ð Empereur > Homme > Femme > Enfant > Esclave > Barbare. ð Cela s’étend au monde extérieur : Les régimes proches des cités grecques (comme les Perses) étaient plus respectés que les peuples considérés comme barbares, avec une hiérarchie des barbares fondée sur la proximité géographique et poli:que. à PUIS changements politiques, période d’anomie : perte des repères, toutes les ogranisations sont remises en question, transition entre la République et l’Empire Romain. à ET changement des valeurs politiques et sociales : le bien et le beau sont désormais pensés à l’échelle de l’individu et non plus du groupe social. ð Nouveaux courants philosophiques : - Scep:cisme : Pyrrhon d’Élée, meOant en doute les vérités absolues. - Épicurisme : Épicure et Lucrèce, proposant une vision athée du bonheur, fondée sur la recherche du plaisir et l’absence de trouble (ataraxie). - Stoïcisme : Zénon, Marc Aurèle, insistant sur la maîtrise de soi, la ra:onalité et l’harmonie avec la nature. à PUIS passage progressif à l’époque romaine : entrée progressive dans l’humanisme cosmopolitique, pensées qui tendent à l’universalisme ð Pour Cicéron : forme d’universalisme où les opinions et croyances de chacun ne remeOent pas en ques:on l’appartenance au genre humain. Selon lui, l’ennemi et l’étranger sont différents et ils doivent l’être aussi au regard de la jus:ce. La guerre et l’esclavagisme doivent être conformes au droit naturel, soumis à des règles. ð Pour Térence : l’être humain ne connaît pas d’étranger, unité de l’humanité. ð Pour Sénèque : introduit l’idée d’égalité entre les humains, avec l’idée d’une jus:ce universelle. ð Diogène le Cynique : précurseur du cosmopoli:sme mondial, idée de citoyen du monde. Idée d’un intérêt commun à chaque citoyen, qui est la recherche du bonheur : cela permeOrait la paix. MAIS n’empêche pas des opinions diverses. Dans ce cas, l’autre est reconnu comme égal, la jus:ce évolue et devient la même pour les citoyens ou les barbares. è La République doit elle-même respecter des impératifs et elle doit respecter les autres Républiques à Début de l’État de droit et d’un droit international. ð Selon Thomas d’Aquin, la guerre doit à présent respecter le principe de propor:onnalité. Elle doit être déclarée, menée en respectant la dignité des êtres humains, et elle doit avoir un but. ð Selon Marc Aurèle (empereur), souligne l’éthique de la vertu = pour qu’une ac:on soit juste, elle doit être honnête et sage. à Néoplatonisme : influencé par l’universalisme stoïcien et le christianisme, avec Saint Augustin notamment : ð Établit un modèle poli:que d’ordre chré:en universel, la foi mène à l’Empire chré:en. ð Ordre chré:en basé sur la loi divine et la « Cité de Dieu ». L’Église est la seule considérée comme légi:me d’autorité en étant seule capable d’assurer la paix et le bonheur des individus. ð La guerre juste est jus:fiée contre les non-chré:ens (barbares), en s’appuyant sur les textes de l’Ancien Testament. ð Le pape est considéré comme supérieur par rapport à l’empereur car la loi divine sanc:onne le mauvais comportement humain et de l’État, et le pape en est l’interprète. è L’Église se présente comme une nouvelle souveraineté universelle, remplaçant les empires précédents. ð Les souverains chré:ens doivent appliquer la loi divine dans leurs royaumes pour tendre vers la "Cité de Dieu". C’est seulement à la Révolu:on française que le modèle religieux est remplacé par la laïcité. ð Principe du salut : il empêche les révoltes car les individus veulent une vie confortable dans l’au-delà. à Les individus fidèles sont soumis à une double autorité : - Souverain temporel (le roi ou seigneur). - Pouvoir spirituel (le Pape). MAIS DONC luttes entre pouvoir temporel et spirituel : réforme protestante, guerre de 30 ans et traités de Westphalie (1648), et enfin affirmation de l’État dans les relations internationales. Ø Thomas d’Aquin trouve une voie alterna:ve en faisant une synthèse entre la pensée d’Aristote et la théologie chré:enne. à Développe sa philosophie autour du bonheur humain, qui est la finalité de toute vie, accessible par des actions vertueuses. à DONC le souverain n’aurait qu’une seule mission : rendre la justice, y compris par la guerre si elle est moralement justifiée. Selon lui, la guerre est inévitable par la nature humaine : elle doit être le dernier recours et elle n’est juste que par sa finalité. Ø École de Salamanque : prône une monarchie élec:ve, opposée à la monarchie absolue pon:ficale. à On parle d’irénisme chrétien : philosophie de la paix qui favorise les déplacements et interactions pour abolir la notion d’"étranger". à On parle aussi de défense des libertés des peuples contre les croisades et les politiques coloniales. Par$e 3 : L’État entre pluriversum et universum Période médiévale : période d’héritage et de traduction. Pas d’évolution fondamentale. Influence très forte de la conception théologique et cosmologique dans la production de la philosophie. Jusqu’à la fin du Moyen-Âge : on vit dans un monde où la Terre est le centre de l’Univers, l’Humain est l’objet le plus important. Tous les philosophes avaient à l’esprit que l’Un prime sur le multiple. PUIS Renaissance : inversion des pensées philosophiques traditionnelles héritées du Moyen Âge, période de redécouvertes des philosophies grecques antiques. ð Pas tellement focalisée sur Platon et Aristote, mais plutôt une tradi:on théologique toujours présente. ð Les penseurs sont souvent des religieux, mais leur réflexion n’est pas tout à fait la même que les religieux médiévaux : on a surtout une influence des travaux scien:fiques, not ceux de Copernic. à La vision médiévale était centrée sur le géocentrisme (+ terre perçue comme le centre, influencée par Ptolémée. MAIS Copernic (1473) avance que cela est erroné à Il propose une vision héliocentrique, où le Soleil est au centre du système solaire. + idée que le soleil n’est pas forcément au centre de l’univers, idée qu’il y aurait plusieurs centres. à Nicolas de Cues (1400), théologien, met en avant une multiplicité du monde. Il introduit l’idée d’infini en expliquant qu’il n’y a pas de centre, tous les mondes seraient parallèles et il pourrait y avoir des sphères infinies qui se succèdent les unes des autres. à Giordano Bruno (1600) continue de développer ces idées d’infini. PUIS arrivée très forte du principe de liberté. à Le centre de préoccupation devient le soleil = conception totalement opposée à l’Église. è DONC passage de la primauté de l’un sur le multiple à la primauté du Multiple sur l’Un. è Naissance de l’État : État = souveraineté DONC témoigne de la multiplicité. ð Révolu:on dans le domaine de la science poli:que également : l’État au sens de ce que l’on entend aujourd’hui : unité délimitée par une fron:ère avec un système qui lui est propre. à Cette révolution se fait progressivement et s’achève avec la révolution protestante. ð Marque la fin d’un Empire universel chré:en en Europe. ð La traduc:on de la Bible dans les langues vulgaires facilite le développement des Églises na:onales. ð C’est également le début du na:onalisme, qui trouvera un nouvel essor avec la révolu:on industrielle et donnera à l’État moderne sa forme ul:me : l’État na:onal. à Caractéristique de l’État moderne : ð An:-universaliste : repli sur lui-même, répond à l’idée que le mul:ple prime sur l’un, chaque peuple a le droit à la reconnaissance de sa propre iden:té. Il y a 2 conceptions de la politique internationale qui émergent : - Tradi:on réaliste : la mul:plicité est une évidence nécessaire. MAIS cela est une source de guerre permanente, inscrite dans l’essence même des rela:ons interna:onales du fait de l’absence d’unifica:on mondiale. Il faudrait donc une unifica:on du monde par la créa:on d’un organe suprana:onal supérieur aux États. La guerre est considérée comme l’essence fondamentale des rela:ons interna:onales, presque nécessaire pour réguler les interac:ons entre les États. è La guerre est non seulement inévitable mais aussi indispensable pour maintenir un équilibre dans un monde divisé. - Tradi:on libérale : la guerre est un accident et non pas une nécessité, elle peut être évitée. Des ou:ls émergent pour éviter cela : le droit et la diploma:e, ainsi que le commerce (concurrence économique et non pas militaire + sert le bien être des popula:ons). Paix perpétuelle ne veut pas dire universelle : la guerre reste possible mais elle n’est pas inéluctable. ð Tradi:on un peu liée à l’humanisme stoïcien avec la guerre juste de Marc Aurèle. ð Gro:us : la guerre fait par:e des rela:ons interna:onales, mais elle doit être règlementée par le droit. è Les deux traditions sont toutes les deux rationalistes, MAIS la raison n’a pas le même sens. - Tradi:on marxiste : adopte une tradi:on plus radicale : la guerre est le résultat des structures de domina:on et d’oppression inhérentes au capitalisme et aux sociétés divisées en classes. ð Il faudrait abolir les systèmes d’alinéa:on comme le droit ou la culture pour parvenir à une égalité stricte entre les individus et donc à la paix. Ce sont ces traditions qui vont être à l’origine des premiers débats. - 1919 : la tradi:on libérale l’emporte. à Créa:on de la Société des Na:ons. - PUIS entre deux guerres : cri:que des libéraux par les réalistes car accusés d’avoir mené à la seconde GM. Ø Morgenthau : vision philosophique des rela:ons interna:onales et d’une nouvelle poli:que étrangère ra:onnelle : réalisme moderne. à Selon lui, les états n’ont pas comme objectif la paix mais surtout la recherche de puissance, et cela par la guerre. à La politique étrangère rationnelle est guidée par l’intérêt national, qui est défini par la puissance. Ex : Il faut une armée forte pour protéger la population et donc il faut être puissant. à Il s’intéresse aux héritages philosophiques : - Jean Bodin : Théorisa:on de la souveraineté pour garan:r la con:nuité du pouvoir. - Raymond Aron et Max Weber : Le milieu interna:onal est anarchique, à l’inverse du monopole éta:que de la violence interne. La légalité et la légi:mité de la force entre États sont des caractéris:ques des rela:ons interna:onales. Pas d’autorité supérieure car sinon perte de souveraineté. - Thomas Hobbes : Les États sont en conflit constant pour leur survie dans une anarchie interna:onale. L’état de nature est marqué par une guerre de tous contre tous. Les États sont plongés dans une guerre de tous contre tous, c’est un dilemme de sécurité : ð Les États ont les mêmes caractéris:ques que les êtres humains à l’État de nature. Ils sont tous souverains et ils ont donc tous le droit de se défendre de la même manière. ð Ils sont donc rivaux : conflits pour la puissance. ð Et ils sont aussi méfiants : constamment en guerre. ð De plus, ils sont constamment en quête de reconnaissance. è Le seul intérêt commun est la puissance, mais c’est donc aussi ce qui les divise. - Spinoza : tempère ceOe vision : la raison peut modérer les passions, rendant la paix possible. - Machiavel : L’art de gouverner implique d’u:liser tous les moyens disponibles (force, ruse, crainte, admira:on) au bon moment et dans les bonnes condi:ons. - Botero : Introduit la no:on de raison d’État : la fin jus:fie les moyens en poli:que. Raison d'État = principe politique à partir duquel l’État s’autorise (pour des raisons morales, de sécu, etc.) à violer le droit car le critère supérieur de la survie de l’État prime. Ce n’est pas la vertu qui guide l’ac:on, mais la fin. La poli:que étrangère va permeOre d’unir les citoyens au sein d’un même pays pour luOer contre les ennemis + permet de reconstruire l’allégeance au chef et sa légi:mité. DONC ici l’interne prime sur l’externe, donc le mul:ple prime sur l’un. à Comment reconnaître l’existence d’un État ? ð Il faut qu’un autre État le reconnaisse. à Clausewitz : réaliste : « la guerre ce n’est que la continuation de la politique par d’autres moyens ». ð La paix est impossible car au regard de l’histoire, la guerre est l’État normal des rela:ons interna:onales. On ne peut avoir que des périodes de trêve, mais pas de paix perpétuelle. Périodes de trêves pendant que les États font des calculs politiques : réarmement par ex. Ces périodes sont aussi possibles par les mécanismes d’équilibre : coalitions qui permettent temporairement d’empêcher la guerre. à Selon les réalistes, l’inimitié (= sentiment hostile) est une constante dans les relations internationales, car elle découle directement du principe de souveraineté. ð Théorie des boules de billard : chaque État est une en:té indépendante (monade souveraine), qui entre nécessairement en conflit avec les autres. ð Rela:on ami/ennemi (SchmiO) : la poli:que repose sur ceOe dualité fondamentale. Supprimer ceOe dis:nc:on reviendrait à nier la poli:que elle-même. Il y aura toujours un ennemi, impossible d’unifier le monde. ð Il n’y a pas de finalité à l’histoire, donc pas de paix perpétuelle. à Cela est d’ailleurs justifié par les guerres qui suivent, telles qu’en Ex-Yougoslavie et au-delà de l’Europe. Ø Pour Marx, il faudrait donc dépasser l’État pour dépasser la guerre. ð Dans ce cas, selon lui il n’y aurait pas de retour à l’État de nature car l’homme est naturellement bon (= thèse de Rousseau), et c’est la société qui corrompt l’Homme. ð La guerre serait le produit de deux choses : l’État : instrument de domina:on qui provoque les conflits ; ET la propriété privée : source de rivalités entre les individus. ð La paix est possible à par:r du moment où la « société est réconciliée avec elle-même », en supprimant la luOe des classes. La révolu:on doit se faire partout d’un coup. à PUIS 19ème siècle : thèses nationalistes se développent, opposées aux conceptions transnationales : ð La na:on en France= un état d'esprit, un "vouloir vivre ensemble". Pas vue de la même manière selon les philosophes, mais l’idée centrale reste l’opposi:on = facteur d’homogénéisa:on interne, mais d’hétérogénéisa:on à l’extérieur. ð Ernest Gellner propose une lecture novatrice : na:on= créa:on de l’État pour se protéger lui- même (avec la révolu:on industrielle et l’ouverture des fron:ères). à Rousseau : pour lui, nationalisme = danger. ð Selon lui, la démocra:e ne peut se vivre à une échelle toute pe:te comme la commune, et non pas à l’échelle d’un État. ð Les États créent des inégalités et des guerres, et l’être humain est mo:vé par l’égoïsme. MAIS il n’est pas opposé à la nation en soi : même si l'État peut être négatif, la nation peut l'être moins. Elle peut résulter d’une union entre les citoyens, issu d’une volonté collective. ð C’est d’ailleurs pour ça que dans la DDHC, le peuple est considéré comme le seul dépositaire du pouvoir. DONC la nation pourrait même être la garantie de la liberté du peuple : elle lui permet de décider pour lui-même et de se libérer de l’État. ð DONC peut conduire à la paix entre les na:ons. MAIS EN FAIT la guerre reste une constante. à Fukuyama : a cru à la « fin de l’histoire », avec la chute du mur de Berlin et la fin du bloc soviétique marquant la victoire du capitalisme et la fin des conflits idéologiques. MAIS pleins de philosophes s’y opposent : ils intensifient justement la thèse réaliste (multiplicité). ð Courant de la « paix démocra:que » = idée selon laquelle les démocra:es ne se feraient pas la guerre entre elles et que donc la démocra:sa:on serait un facteur de paix. ð + rôle croissant des entreprises transna:onales qui génèrent des inégalités. ð + Choc des cultures : encore d’actualité, l'UNESCO luOe contre l'homogénéisa:on linguis:que en protégeant des langues menacées. à + auteurs qui s’opposent à Fukuyama en disant que le monde n’est pas dominé par une seule idéologie : la fragmentation idéologique et ontologique du monde, ainsi que le retour aux frontières, peuvent être positifs, offrant des repères dans un monde globalisé. Ø Le pluralisme s’oppose à l’humanisme et l’universalisme, tradi:on poli:que ancienne qui a eu une grande influence sur Les Lumières. ð Renvoie à des concep:ons libérales où l'État est au service de la société et de ses citoyens. L'État n'est pas une fin en soi, mais son rôle est limité à la ges:on des différends. ð Le principe du droit naturel guide les rela:ons entre les individus : selon Montesquieu, John Locke ou Tocqueville, la raison encadre la liberté individuelle et le système des lois est un produit de ceOe raison. ð 20ème siècle, Miles et Bentham l'accroissement des rela:ons interna:onales = le fruit de facteurs internes à la société, plutôt qu'externes. 3 grands facteurs : - Le droit : facteur de transforma:on des sociétés, développement du droit des gens. - Doux commerce : ou:l de pacifica:on entre les pays par les échanges pacifiques commerciaux. - Ins:tu:ons : selon Montesquieu, le rôle des ins:tuions sont des facteurs de stabilité poli:que. Ex: obliga9on de déclarer la guerre, donc guerre proscrite par le droit interna9onal en développement. En situation de guerre : ces facteurs doivent faire le moins de mal possible. En situation de paix : doivent faciliter la coopération pour que les institutions fassent le bien. à Les philosophes plaident pour la limitation des passions humaines par la raison. Ø Kant : idée de paix perpétuelle et de cons:tu:on européenne sur la base de la République à car ce serait un régime dans lequel les dirigeants poli:ques comprennent qu’ils sont dans le devoir de développer des poli:ques étrangères qui tendent vers la coopéra:on. Rejoint l’idée de la paix démocra:que. à Dans Projet de Paix perpétuelle, il propose 6 conditions préliminaires puis 3 articles définitifs pour atteindre la paix perpétuelle d’un point de vue réaliste. 6 conditions préliminaires : 1. « Aucun traité de paix 2. « Nul État indépendant 3. « Les armées ne doit valoir comme ne pourra être acquis permanentes devront tel s’il a été conclu en par un autre État, que disparaître réservant secrètement ce soit par héritage, en:èrement avec le la ma:ère d’une guerre achat, échange ou temps. » future. » dona:on. » 4. « On ne contractera 5. « Aucun État ne 6. « Dans la guerre avec aucune deOe publique s’immiscera de force un autre, aucun État ne en vue des querelles dans la cons:tu:on et se permeOra des entre États. » le gouvernement d’un hos:lités qui auraient autre État. » pour effet de rendre impossible la confiance réciproque dans la paix future » 3 articles définitifs : « Dans tout État, la constitution « Le droit des gens doit être « Le droit cosmopolitique doit civile doit être républicaine. fondé sur une fédération être limité aux conditions d’une d’États libres. » hospitalité universelle. » à L’étranger ne doit pas être un ennemi, mais un semblable, par le même régime : la République. DONC Kant inspire les théories de la paix démocratique, fondées sur le libéralisme économique, politique et sociologique. ð La poli:que étrangère doit viser la prospérité du pays, le bien-être de la popula:on, et la paix, en u:lisant le droit, les ins:tu:ons, la diploma:e et non la guerre. ð L’instaura:on de régimes poli:ques na:onaux et interna:onaux basés sur des normes morales, juridiques et culturelles communes, comme la négocia:on et le respect des valeurs morales. PUIS cette conception va être transformée par la « clôture du système international » selon Merle. ð Ce dernier évoque la gouvernance globale mul:niveaux, avec des organisa:ons comme l'Union Européenne, qui défient la souveraineté des États. ð + la société de marché, les mul:na:onales et d'autres acteurs concurrencent la poli:que étrangère éta:que ð La jus:ce interna:onale devient une extension de l'ordre juridique interne des États. ð La sauvegarde de la planète face aux défis technologiques, environnementaux et aux nouvelles formes de violences, comme le terrorisme transna:onal, devient un enjeu majeur. à ET développement d’une conception universaliste qui considère que la liberté est l’enjeu principal de toute l’humanité. Ici, il y aurait un projet collectif, et l’État ne serait qu’une étape dans son processus. à Histoire = prise de conscience des actes passés qui s'inscrivent dans une succession, permettant de façonner l'avenir ---> l’anarchie n'a de sens que lorsque la société se structure et se dote d'une histoire. Quand des sociétés ou des États commencent à se développer et à interagir de manière organisée, l’anarchie, dans ce cas, se transforme en un système avec un but ou une direction C'est à ce moment-là que l’anarchie prend forme et devient le dessin d'une réalisation de quelque chose : ð 3 projets selon les philosophies : - État universel homogène (Hegel) : La société se structure pour se développer, avec un État de droit égalitaire où le droit est appliqué à tous les citoyens. - État universel confédéral ou fédéral (Saint-Simon, Arendt) : L’idée d’un État organisé sur une base poli:que, soit par des unions entre en:tés autonomes (confédéra:on) ou un État décentralisé (fédéralisme). - Tradi:on communiste (Marx, Engels) : L’objec:f est la société mondiale, centrée sur l’économie et la collec:visa:on des moyens de produc:on. POINT COMMUN : l’État doit disparaître, et ça par le rôle des acteurs non étatiques, des outils de communications et des capacités de mobilisation qui entraînent l’apparition d’une société civile mondiale qui devrait rendre l’État inutile et réconcilier l’humanité avec elle-même. ð Sartre, Glucksmann : l’État est nocif pour la société. CONCLUSION GÉNÉRALE : ð La poli:que étrangère repose dans une tension entre l’Un et le Mul:ple : - Quête d’une unité, empire, société mondial ou État mondial fondé sur le jus:ce comme principe d’harmonie universelle. Recherchée à travers des projets poli:ques comme l'UE, l'OTAN ou les anciens empires. OU - Pluralité des cités ou des États souverains (unité interne). à La philosophie politique a pour but de penser le monde tel qui devrait être. La politique étrangère intègre la notion de devoir, elle doit intégrer l’intérêt, en parallèle le devoir moral. à La philosophie politique pense unité ou fragmentation notamment depuis la seconde guerre mondiale, et dans le monde post guerre-froide. ð Donc émergence de nouvelles philosophies (l’humanisme et l’universalisme) qui se séparent des 3 philosophies ra:onalistes (libéralisme, réalisme et marxisme). ð Deux mouvements simultanés durant notre époque : fragmenta:on et intégra:on, liés à la mondialisa:on. ð Selon James Rosenau : plus on unifie, plus on veut appartenir à des roupes restreints, car les États sont :raillés entre leurs intérêts économiques et moraux. Ouverture : à Nouveaux enjeux contemporains (ex féminisme ou justice sociale) : - Responsabilité de l’opinion publique : Exprimer le mécontentement et les valeurs de la société civile mondiale. - Probléma:ques transna:onales : Enjeux globaux tels que les risques environnementaux, les circula:ons de biens, d’idées, et les menaces nouvelles (terrorisme, crises économiques, migra:ons). DONC invitation à repenser la politique étrangère dans un contexte globalisé. Il faudrait établir des principes de conduite éthique, accessibles à de nombreux acteurs et époques : ou la voie aux théories des relations internationales. à La théorie de l’action pose de grandes questions : Pourquoi agissons-nous ? Quels sont les motifs et les finalités ? Quels moyens utiliser ? ð DONC faiblesse des poli:ques étrangères mais aussi capacité de mobiliser des ressources pour aOeindre leurs objec:fs.

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