Summary

Ce document contient des notes de révision en histoire-géographie. Il détaille des dates clés, des personnages importants et des concepts liés à l'histoire de l'Europe au 19e siècle.

Full Transcript

Dates : Congrès de Vienne : 9 juin 1815 Massacre de Chios : 11 avril 1822 – 5 mai 1822 Indépendance de la Belgique/de la Grèce : 4 octobre 1830(Belg) - 12 septembre 1829(Gr) Les Trois Glorieuses : du 27 juillet 1830 au 29 juillet 1830 Monarchie de juillet : du 9 août 1830 jusqu’en 1938 Proclamation...

Dates : Congrès de Vienne : 9 juin 1815 Massacre de Chios : 11 avril 1822 – 5 mai 1822 Indépendance de la Belgique/de la Grèce : 4 octobre 1830(Belg) - 12 septembre 1829(Gr) Les Trois Glorieuses : du 27 juillet 1830 au 29 juillet 1830 Monarchie de juillet : du 9 août 1830 jusqu’en 1938 Proclamation de la IIe République : 4 mai 1848 Instauration du suffrage universel : 21 avril 1944 Personnages clés : Klemens von Metternich : chancelier autrichien, fut l’un des principaux architectes de la Sainte-Alliance. Son rôle central visait à préserver l'ordre monarchique en Europe et à empêcher la propagation des idées révolutionnaires et nationalistes. Metternich organisa le Congrès de Vienne (1814-1815), qui redessina les frontières européennes après les guerres napoléoniennes, et promut une diplomatie d'équilibre pour éviter tout nouvel affrontement. Il dirigea la politique conservatrice de l’Autriche, s’opposant fermement aux mouvements libéraux et nationaux, notamment lors des révoltes de 1820-1821 en Italie et des insurrections en Allemagne. Il incarna l'idéal d’une Europe stable et monarchique, défendue par la Sainte-Alliance. Louis XVIII : roi de France de 1814 à 1824, joua un rôle important dans la restauration de la monarchie et le maintien de l'ordre conservateur en Europe, en lien avec la Sainte-Alliance. Bien que la France n’en soit pas membre initial, il partagea ses objectifs : lutter contre les idéaux révolutionnaires et stabiliser les monarchies. Il adopta une politique modérée avec la Charte de 1814, instaurant une monarchie constitutionnelle. Sous son règne, la France fut réintégrée au concert européen lors du Congrès d’Aix-la-Chapelle (1818). Louis XVIII soutint aussi la répression des mouvements libéraux, comme l’intervention militaire en Espagne en 1823 pour rétablir Ferdinand VII. Charles X : roi de France de 1824 à 1830, s'inscrivit dans la continuité des principes de la Sainte-Alliance en défendant l’ordre monarchique et en luttant contre les idées libérales et révolutionnaires. Plus conservateur que Louis XVIII, il renforça l’autorité royale et appuya les interventions destinées à réprimer les mouvements libéraux, comme l’expédition d’Alger en 1830, qui visait aussi à renforcer le prestige de la monarchie. Toutefois, sa politique réactionnaire et son rejet des acquis révolutionnaires provoquèrent un mécontentement croissant, menant à la Révolution de Juillet 1830 et à son abdication. Louis-Philippe : roi des Français de 1830 à 1848, rompit avec les principes conservateurs de la Sainte-Alliance en instaurant une monarchie de Juillet plus libérale, issue de la Révolution de 1830. Son règne marqua une tentative de compromis entre monarchie et aspirations libérales, tout en s’opposant aux mouvements républicains et révolutionnaires. Sur le plan international, Louis-Philippe adopta une politique prudente, favorisant la paix en Europe tout en évitant les interventions directes dans les conflits soutenus par les monarchies absolutistes de la Sainte-Alliance. Son règne prit fin avec la Révolution de 1848, qui mit un terme à la monarchie en France. Expressions dont il faut connaître le sens : Aspirations nationales/libérales : Les aspirations nationales désignent le désir des peuples partageant une langue, une culture ou une histoire commune de former un État indépendant. Les aspirations libérales traduisent la volonté de promouvoir les libertés individuelles et politiques, ainsi que l'égalité devant la loi. Le concert des nations : un système diplomatique mis en place après les guerres napoléoniennes pour maintenir la paix et l'ordre en Europe. Il a été instauré par les puissances victorieuses (Royaume-Uni, Russie, Autriche, Prusse et plus tard la France) au Congrès de Vienne (1815). L’objectif était d’assurer la stabilité européenne en concertant les actions diplomatiques entre les grandes puissances pour prévenir les conflits majeurs, en évitant que des nations prennent des décisions unilatérales pouvant perturber l’équilibre des forces. Ce système a prévalu durant une grande partie du XIXe siècle. Constitution/Charte constitutionnelle : La constitution désigne un ensemble de lois fondamentales qui définissent l'organisation du pouvoir dans un État, les droits des citoyens et les principes régissant la société. Au XIXe siècle, elle représente souvent une étape vers des régimes plus libéraux ou démocratiques, comme en France avec la Constitution de 1791, qui a mis en place une monarchie constitutionnelle, ou celle de 1848 qui a proclamé la République après la chute de la monarchie de Juillet. La Charte constitutionnelle de 1814, octroyée par Louis XVIII après la chute de Napoléon, établit une monarchie constitutionnelle en France. Elle prévoyait un équilibre entre le pouvoir royal et des institutions représentatives, comme une chambre des députés élue. Elle garantissait certains droits, comme la liberté de presse et l’égalité devant la loi, mais le roi conservait un pouvoir important. Cette Charte marquait un compromis entre les idéaux de la Révolution française et le retour de la monarchie. Dynastie : Une dynastie est une série de souverains ou de dirigeants issus d'une même famille, qui exerce le pouvoir sur plusieurs générations. Elle se transmet généralement de manière héréditaire, souvent de père en fils, et peut durer des siècles si elle conserve son pouvoir. Libéralisme : Le libéralisme est une idéologie politique qui défend les libertés individuelles, l'égalité devant la loi et la limitation du pouvoir de l'État. Il prône un gouvernement fondé sur la souveraineté populaire, la protection des droits humains et un marché économique libre, souvent en opposition aux régimes autoritaires et monarchiques. Monarchie constitutionnelle : La monarchie constitutionnelle est un régime politique où le roi ou la reine partage le pouvoir avec une constitution qui définit les règles de gouvernance et limite ses pouvoirs. Le monarque conserve un rôle symbolique ou exécutif, mais il doit respecter la loi fondamentale, et le pouvoir législatif est souvent exercé par un parlement élu, comme cela a été le cas en France avec la Charte constitutionnelle de 1814. Pangermanisme : Né au XIXe siècle, il visait à rassembler les diverses régions et royaumes germanophones, comme l'Autriche, la Prusse, et d'autres territoires, souvent au détriment des autres peuples européens, ce qui a eu des conséquences politiques importantes, notamment dans le contexte de l'Empire allemand et durant les deux guerres mondiales. Paupérisme : Au XIXe siècle, ce terme a été utilisé pour décrire l'augmentation du nombre de pauvres, notamment dans les grandes villes industrielles, et les conditions de vie extrêmement difficiles auxquelles ces personnes étaient confrontées. Printemps des peuples : Le printemps des peuples fait référence aux révolutions de 1848, une série de soulèvements populaires et de révoltes qui ont secoué de nombreux pays européens. Les populations réclamaient des réformes politiques, sociales et économiques, comme des constitutions plus démocratiques, la fin de l’absolutisme monarchique et de meilleures conditions de vie. Bien que ces révolutions aient échoué en grande partie, elles ont marqué un tournant important dans l'histoire des idées libérales et des mouvements nationaux. Question sociale : La question sociale désigne les problèmes liés aux inégalités sociales, à la pauvreté et aux conditions de travail qui sont apparus avec l'industrialisation au XIXe siècle. Elle concerne notamment les conditions de vie des ouvriers, les droits des travailleurs, les salaires, la santé publique et la répartition des richesses. Cette question a conduit à des mouvements sociaux, à des réformes législatives et à la naissance du socialisme et du syndicalisme pour défendre les droits des plus défavorisés. Restauration : désigne la période de l’histoire de France qui s'étend de 1814 à 1830, marquée par le retour des Bourbons sur le trône après la chute de Napoléon. Louis XVIII devient roi en 1814, suivi de Charles X. Cette période a été caractérisée par le rétablissement de la monarchie absolue ou constitutionnelle, tout en cherchant à maintenir certains acquis de la Révolution française, comme les principes de liberté individuelle et d'égalité devant la loi. La Restauration s'achève en 1830 avec la Révolution de Juillet et l'instauration de la monarchie de Juillet sous Louis-Philippe. Répression : désigne l'action de punir ou de réprimer des mouvements sociaux, politiques ou populaires perçus comme une menace pour l'ordre établi. Au XIXe siècle, cela inclut la répression des révoltes, des insurrections ou des idéologies révolutionnaires, souvent par la force militaire ou policière. Elle a été utilisée par les régimes monarchiques, comme sous la Restauration, pour étouffer les aspirations libérales et nationalistes, ainsi que par les gouvernements autoritaires pour maintenir leur pouvoir. Sainte-Alliance : La Sainte-Alliance est un pacte formé en 1815, après la chute de Napoléon, entre les trois grandes monarchies européennes de l'époque : la Russie, l'Autriche et la Prusse. Son objectif principal était de maintenir l'ordre monarchique en Europe, de défendre les principes du conservatisme et de prévenir la propagation des idéaux révolutionnaires issus de la Révolution française. La France rejoignit plus tard cette alliance. La Sainte-Alliance symbolisait la volonté des monarchies de protéger leurs régimes contre les mouvements libéraux et nationaux. Sentiment national : désigne le sentiment d'appartenance à une nation, fondé sur des éléments communs tels que la langue, la culture, l'histoire et les valeurs partagées. Il se manifeste souvent par un désir de souveraineté ou d'indépendance et joue un rôle clé dans les mouvements nationalistes, notamment au XIXe siècle, lorsqu'il a contribué à l’unification de pays comme l’Allemagne et l’Italie, ou à l'indépendance de peuples sous domination étrangère. Ce sentiment est un moteur de nombreux changements politiques et sociaux, comme les révolutions ou les guerres d'indépendance. Suffrage censitaire/universel : Le suffrage censitaire est un système électoral qui limite le droit de vote aux citoyens payant un certain montant de taxes (le cens), ce qui exclut la majorité des pauvres et des classes populaires. Au XIXe siècle, en France, ce type de suffrage a été instauré sous la Restauration et a perduré jusqu'en 1848, favorisant ainsi les électeurs plus riches et éduqués. Le suffrage universel est un système où tous les citoyens adultes, sans distinction de richesse, de sexe (dans certains pays) ou de classe sociale, ont le droit de vote. En France, il a été instauré en 1848, après la Révolution de Février, et a permis à tous les hommes (sans condition de revenu) d'élire leurs représentants. Unionisme : désigne un mouvement politique visant à unir des peuples, des territoires ou des groupes dans un seul cadre politique ou social. Au XIXe siècle, il a souvent été lié à des idées d'unification nationale, comme en Italie et en Allemagne, où des mouvements unionistes ont cherché à rassembler des États ou des régions séparées sous une même nation. Le terme a également été utilisé dans d'autres contextes, comme l'unionisme en Irlande, qui soutenait l'union de l'Irlande avec la Grande-Bretagne, ou encore dans les syndicats, pour exprimer la solidarité entre les travailleurs.

Use Quizgecko on...
Browser
Browser