Résumé Éducation Inclusive Final PDF

# Éducation inclusive ## Lässer Julie ### **Modèle individuel ou médical :** - Modèle clinique qui appartient au monde médical. - Un handicap est un trouble mental ou moteur inné ou acquis. - On parle d'une pathologie et d'un patient. - Le problème = la personne handicapée. - Les déficiences s...

# Éducation inclusive ## Lässer Julie ### **Modèle individuel ou médical :** - Modèle clinique qui appartient au monde médical. - Un handicap est un trouble mental ou moteur inné ou acquis. - On parle d'une pathologie et d'un patient. - Le problème = la personne handicapée. - Les déficiences se trouvent à l'intérieur de l'individu et c'est la personne qui est responsable. - On ne questionne pas le contexte ou le milieu dans lequel la personne évolue. - Le but du modèle est de rendre la personne normale car elle est considérée comme anormale. - Le problème se situe au niveau de l'individu : c'est lui qui est porteur du problème. - L'accent est mis sur les incapacités. ### **Le modèle caritatif :** - C'est un modèle dans lequel la personne handicapée est vue comme une victime. - C'est une vision plus religieuse, on se doit d'aider, on a pitié. - C'est le regard des autres qui crée le handicap. - C'est par ce modèle que ce regard s'exerce. - Il est stigmatisant. ### **Le modèle social du handicap** - Apparait dans les années 1970. - Normalisation pour les personnes handicapées. - Ce n'est plus l'individu qui est porteur du problème mais la société. - L'organisation de la société est mal faite : - Barrières physiques - Bâtiments inadaptés, transports inaccessibles, pas de rampe. - Barrières psychologiques - La personne est isolée en institution, création de peurs, d'ignorance. - Barrières au niveau de lois - Interdiction pour les personnes handicapées de se marier, d'avoir des enfants, pas le droit d'aller à l'école du quartier. - C'est donc à nous d'adapter l'environnement pour la personne. - Dans ce modèle, on ne tient pas compte du handicap de la personne. - Le but est que les personnes handicapées soient reconnues. ### **L'approche biopsychosociale (Fougeyrollas)** - Cette méthode est approuvée actuellement. - Elle essaye de prendre en compte l'ensemble des facteurs des 3 autres modèles. - Approche biopsychosociale : - Bio : biologique. - Psycho : psychologique. - Social : sociologique. - Présente les facteurs personnels et environnementaux qui sont toujours en interaction et influence les habitudes de vie. - Ce modèle fait appel à 4 facteurs déterminants : - Les facteurs personnels - Carctéristiques qui appartiennent à la personne. - Modèle individuel et cartitatif. - 3 types : - Système organique - Fonctionnement des organes physiques ou composantes corporelles (vue, dentition). - Aptitude - Capacité à réaliser certaines activités physiques ou mentales (manger, boire, marcher, entrer en relation avec les autres). - Facteurs identitaires - Fille-garçon, ethnie, origine socio-culturelle. - Tous ces points peuvent être facilitateurs ou obstacles. - Les facteurs de risque - Élément appartenant à l'individu ou provenant de l'environnement susceptible de provoquer une maladie, un traumatisme ou toute autre atteinte à l'intégrité ou au développement de la personne. - Les facteurs environnementaux - Caractéristiques de l'environnement. - Modèle social - Microsystème dans lequel la personne évolue (dimension sociale ou physique). - Ces systèmes ont une influence sur le développement de la personne. - Considérer les facteurs environnementaux à tous les niveaux de l'écosystème décrit par Bronfenbrenner. - Microsystème, mésosystème, endosystème, macrosystème. - Les habitudes de vie - Défini comme une activité courante ou un rôle social valorisé par la personne ou son contexte socioculturel selon ses caractéristiques. - Assurer la survie et l'épanouissement d'une personne dans sa société. - La qualité de la réalisation d'une habitude de vie se mesure sur une échelle allant de la pleine participation sociale à la situation de handicap total : - Participation sociale : pleine réalisation des habitudes de vie. - Situation de handicap : réduction de réalisation des habitudes de vie. ### **Modèle de Bronfenbrenner : approche écologique** - Permet de tenir compte de l'ensemble des facteurs susceptibles d'influencer le développement d'une personne et de comprendre les liens entre ces facteurs. - Trois dimensions à prendre en compte : - Dimension onto systémique - Les caractéristiques personnelles d'un individu tels que son bagage génétique, ses attitudes et ses valeurs. - Dimension chrono-systémique - Les transitions vécues par l'individu et l'époque dans laquelle il se développe. - Contexte et environnement dans lesquels la personne évolue. - Ces dimensions sont reliées entre elles et s'influencent mutuellement. - Le tempérament d'un enfant influencera le fonctionnement de sa famille autant que sa famille exercera un impact sur lui. - Chronosystème : - Facteur de développent relié au passage du temps, que ce soit les périodes de transition de la vie ou l'époque pendant laquelle un individu évolue. - Tous les éléments du modèle écologique sont influencés par le chronosystème, où ils s'inscrivent les changements qui surviennent avec le temps. - Macrosystème : - Facteur de développement relié aux valeurs et aux normes véhiculées dans la société. - Englobe tous les systèmes précédents et correspond à la culture. - Écosystème : - Facteur de développement relié aux décisions prises dans les instances non fréquentées par les personnes mais qui ont un impact direct sur sa vie. - Englobe les deux systèmes précédents et correspond à l'environnement socioéconomique. - L'enfant n'y participe pas mais les décisions qu'on y prend influent directement sur lui -> perte d'emploi d'un paretn aura une incidence sur l'enfant. - Mésosystème : - Facteur de développement relié à l'ensemble des liens qui existent entre les différents microsystèmes d'un individu. - Englobe les microsystèmes et correspond au réseau de relations qu'entretiennent entre elles les diverses composantes du microsystème. - Ensemble des personnes qui font partie de l'entourage d'un individu, qui offrent différents types d'aides et avec qui il partage des relations interpersonnelles. - Relation entre famille et garderie / école, réseau de soutien social. - Microsystème : - Facteur de développement relié au milieu fréquenté par la personne, dans lequel elle entretient des contacts avec d'autres individus. - Famille, école, centre de loisirs. - Environnement immédiat de l'enfant, réalité quotidienne, relation avec ses parents, ses frères et sœurs, ses grands parents, sa garderie, son école et ses amis. - L'enfant est influencé par son environnement et influe aussi ce dernier. ### **Objectif 1 : Définir les concepts d'intégration scolaire et d'éducation inclusive.** ## **Intégration scolaire** L'enseignement en commun d'enfants en situation de handicap et d'enfants "normaux" dans le cadre de classes ordinaires tout en leur apportant le soutien nécessaire (MAO, MAR, péagogique, thérapeutique, psychomotricien, psychologue, logopédie) pour faire face aux besoins spécifiques dans leur environnement sans avoir recours à la séparation scolaire. - Les mesures d'aides sont donc centrées sur l'enfant. - Centrer sur l'élève différent que l'on doit intégrer. - On demande à l'élève de s'adapter si ce n'est pas le cas, il ser envoyé ailleurs ## **Éducation inclusive** Transformation des systèmes éducatifs et amélioration de la qualité de l'éducation à tous les niveaux et dans tous les environnements, de manière à s'adapter à la diversité des apprenants et à promouvoir la réussite scolaire. - Modification du système pour que chacun puisse avoir sa place. - Aide à surmonter les obstacles qui limitent la présence, la participation et la réussite des apparentants. - Centrer sur les processus : ce que l'on doit faire. - Centration sur l'environnement. - Partenariat interprofessionnel indispensable. - Co-enseignement, tutorat par pairs, CUA, différenciation. - Aujourd'hui : école intégrative à visée inclusive. ### **Objectif 2 : Expliquer l'évolution de l'intégration scolaire à l'éducation inclusive en regard des orientations et cadres légaux (niveau international, national, fribourgeois) ainsi que des principaux modèles de compréhension du handicap (modèle bio psychosocial)** ## **Niveau international :** - Déclaration de Salamanque et cadre d'action pour les besoins spéciaux 1994 - Éducation : droit fondamental de chaque enfant. - Persepctive inclusive : systèmes éducatifs doivent être conçus et les programmes appliqués de manière à tenir comte de cette diversité de caractéristiques et de besoins. - Perspective intégrative : Doivent pouvoir accéder aux écoles ordinaires. - Convention relative aux droits des personnes handicapées ONU 2006 - Les personnes handicapées ne doivent pas être exclues sur le fondement de leur handicap de l'enseignement primaire gratuit et obligatoire ou de l'enseignement secondaire. - Pouvoir avoir accès dans les communautés où elles vivent à un enseignement primaire inclusif de qualité et gratuit = scolarité où ils habitent. - Même école dans leur quartier. - Guide pour assurer l'inclusion et l'équité dans l'éducation 2007 UNESCO - Inclure tous les apparentants et s'assurer de la possibilité égale et personalisée de progresser dans l'éducation. - ODD4: appeler à assurer une éducation de qualité inclusive et équitable à tous d'ici 2030. - Adapter les établissements existants et à fournir un cadre d'apprentissage qui soit accessible à tous. ## **Niveau national** ### **2003 : finalités et objectifs de l'école publique CIIP** École publique assume mission de formation en organisant l'action des enseignant et des établissements sur la base des principes suivants : - Le respect de la personne. - Les droits et devoirs de la personne humaine ainsi que les droits de l'enfant. - Le principe de l'éducabilité, qui suppose que chacun est en mesure d'apprendre si les conditions lui sont favorables et que l'enseignant, l'élève et l'environnement y contribuent. - Les principes de l'égalité et de l'équité, assurant à chaque élève les possibilités et moyens de formation correspondant à ses besoins. ### **2007: accord intercantonal sur la collaboration dans le domaine de la pédagogie spécialisée CDIP** La formation dans le domaine de la pédagogie spécialisée repose sur les principes suivants : - La pédagogie spécialisée fait partie du mandat public de formation. - Les solutions intégratives sont préférées aux solutions séparatives, ceci dans le respect du bien-être et des possibilités de développement de l'enfant ou du jeune concerné et en tenant compte de l'environnement et de l'organisation scolaire. - Naissance des MAO et des MAR. - Amenée pour aider à mettre en œuvre les demandes votées en 2004 au travers de la RPT (c'est pour cela que la RPT a pu être "active" enfin, en 2008). ## **Jusqu'en 2008 :** ### **Enseignement ordinaire : homogène** - Fait partie du département de l'instruction publique. - Les enseignants sont des enseignants ordinaires. - Classes ordinaires. ### **Enseignement spécialisé (droite) :** - Fait partie du département de la santé. - Les enseignants sont des enseignants spécialisés. - Pour orienter les élèves on les fait passer des tests de QI : minimum 75 pour pouvoir intégrer l'école ordinaire. On ne considère que les résultats du test et on ne prend pas en compte le reste. - Financement par l'Al : les élèves étaient considérés comme invalides. - Comme il y avait trop d'enfant dans cette zone on va changer la moyenne minimale. - Les enfants sourds ou malvoyants étaient directement envoyés dans des classes spécialisées à leurs difficultés. ## **Depuis 2008 et la RPT :** - RPT : réforme de la péréquation financière et de la répartition de tâches entre la confédération et les cantons (2004). - Transfert de la pédagogie spécialisée dans le département de l'instruction publique. - Les enfants handicapés sont maintenant reconnus comme des élèves à besoins éducatifs particuliers. - On ne se base plus uniquement sur les tests de QI mais l'approche bio psychosociale est utilisée. - On passe d'un modèle individuel ou médical à une approche biopsychosociale. ## **Niveau cantonal** - Introduction du principe d'intégration dans la loi scolaire fribourgeoise en 1994. ### **1994:** - **Principe** : lorsque les conditions le permettent, l'élève handicapé est intégré dans une classe ordinaire et reçoit des aides selon ses besoins. - **Procédure** : inspecteur scolaire décide du maintien ou intégration de l'élève en classe ordinaire. Décide aussi des mesures d'aides qu'il recevra. ### **2014: loi scolaire actuellement en vigueur** - École aide et soutient tous les élèves à BEP par des mesures pédagogiques appropriées individuelles ou collectives, ou par une organisation particulière de l'enseignement. - Solutions intégratives préférées aux solutions séparatives en respectant le bien-être de l'enfant. ## **Objectif 3 : Connaître et commenter les principaux résultats de recherche concernant les effets de l'intégration scolaire, de la séparation et de l'octroi de mesure de soutien.** - On passe de : - Quel niveau de performance et de fonctionnement un enfant doit il avoir, afin qu'il puisse être considéré comme étant capable d'être intégré ? - À : - Comment l'école doit être conçue, dotée et organisée afin qu'elle soit capable d'accueillir la diversité des élèves avec leurs caractéristiques et besoins ? - Avant on était centré sur l'enfant alors que maintenant on est fixé sur l'école, comment est ce que l'on peut organiser l'école afin d'accueillir tout le monde - Depuis les années 70-80, nous avons commencé à passer vers un modèle biopsychosocial au lieu du modèle de santé. - En tant qu'enseignant, nous avons un impact sur les facteurs environnementaux du modèle biopsychosocial. ## **Deux types d'arguments pour soutenir l'intégration et l'éducation inclusive :** - **Arguments ethiques** : élément de valeur, justice social, équité, donner la chance à chacun de se développer, pas une école sélective ni compétitive, rendre les choses les plus équitables possibles => grandes majorité des enseignants sont ok avec ça mais plutôt la faisabilité qui fait que cela pose problème. - **Arguments scientifiques** : tout ce qui touche aux valeurs sociales et morales. ## **La scolarisation à proximité du lieu de domicile en tant qu'avantage :** - Évitement du déracinement. - Adhésion des parents d'élèves ayant des besoins éducatifs particuliers à ce principe : souhait que la société évolue et s'ouvre davantage à la différence, à la diversité. ## **Effets sur l'apprentissage des élèves à BEP** - Pour les élèves présentant des difficultés d'apprentissage ou une déficience intellectuelle = léger avantage en faveur de la scolarisation en classe ordinaire avec un soutien. - Cependant l'intégration ne permet généralement pas d'atteindre le niveau habituel de performance en classe ordinaire. ## **Effets sur le développement social et affectifs de élèves à BEP** - L'acceptation social des élèves à BEP dépend de ses compétences sociales et de la manière dont la classe est gérée par l'enseigante. - De manière générale, les élèves ayant des troubles émotionnels et ou du comportement sont mois bien acceptés, que ce soit en classe ordinaire ou spécialisée (diversification des relations et présence de bons élèves). - Les élèves à BEP peuvent se sentir stressé en classe ordinaire (moins bonne estime d'eux-mêmes). - Développement de meilleures habiletés sociales qu'en classes spécialisées. - Sentiment de faire partie de la communauté scolaire. - Diversification des relations et présences de bons modèles. ## **Effets à long terme pour les élèves à BEP :** - Manque des études mais : - Même trois ans après la fin de la scolarité, environ ¼ des anciens élèves de classes de développement n'ont trouvé aucun débouché professionnel, alors que pour ceux issus des classes normales ayant des difficultés similaires, ce risque est quatre fois moins élevé. ## **Effets sur le développement des autres élèves** - Les autres élèves progressent autant dans les apprentissages en classe intégrative/inclusive. - Hypothèse du contact: cela peut permettre le développement d'attitudes plus favorables face à la différence, l'apprentissage de la tolérance, de la sollicitude, de la compassion, de l'entraide. - Les adaptations pédagogiques pour un élève à BEP réalisées en classe bénéficient plus largement : ceci vient d'être montré en suisse. ## **Désavantage de la scolarisation en classe spéciale** - Nouvelle production d'échec avec la loi Posthumus = on reproduit ça dans un autre système. - Renforcement des écarts entre les élèves faibles et forts. - Très peu de réintégration effective une fois que l'on a été sorti du système ordinaire. - Risque de marginalisation, étiquetage, atteinte à l'estime de soi, manque d'efficacité sur le plan des apprentissages. ## **Désavantages des mesures d'aides** - Absences répétées en classe et difficultés à transférer ce qui a été fait dans la salle d'appui. - Possible effet d'étiquetage, stigmatisation (surtout à l'adolescence, l'enfant ne veut plus être sorti, il veut être comme les autress). - Mesures de pédagogie compensatoires qui font des élèves les "porteurs" de l'inadaptation et négligent les autres facteurs. ## **Définition de la notion de besoins éducatifs particuliers (CDIP 2007)** - Des besoins éducatifs particuliers existent : - Chez les enfants avant le début de la scolarité, s'il est établi que leur développement est limité ou compromis et qu'ils ne pourront, selon toute vraisemblance pas suivre l'enseignement de l'école ordinaire sans soutien supplémentaire. - Chez des élèves qui ne peuvent pas, plus ou seulement partiellement suivre le plan d'études de l'école ordinaire sans un soutien supplémentaire. - Dans d'autres situations où l'autorité scolaire compétente constate formellement de grandes difficultés au niveau des compétences sociales et des facultés d'apprentissage ou de réalisation. ## **Objectif 4 : Recenser et donner des exemples concernant les facteurs propices et ou conditions nécessaires au développement d'une école plus inclusive.** ## **Les 10 conditions de l'école inclusive (Tremblay) :** - Valeurs et attitudes : comment les choses sont transmises. - Engagement collectif : on ne fait pas de l'éducation inclusive tout seul, nous sommes obligés de collaborer ou de s'engager collectivement. - Accès et groupement : important que les élèves à BEP puissent être scolarisés en classes ordinaires et qu'ils ne soient pas placés dans les groupes formés suivant les aptitudes pour toutes leurs activités, ce qui créerait une forme de ségrégation au sein de la classe. - Différenciation : pratiques mises en place par les enseignants. - Qualité de l'enseignement : l'inclusion repose sur un enseignement de qualité, en tenant compte des besoins de chacun. - Adaptation et modification curriculaires : Parcours individualisés. - Soutien à l'élève : peuvent avoir besoin d'une intervention plus intensive, individualisée et fréquente que les autres élèves. Mise en place de mesures de soutien aux élèves à BEP est une condition clé de l'inclusion. - Collaboration - Législation et ressources : les enseignants ont peu d'impact là-dessus mais dans un système cela a de l'importance. - Formation: accentuer et permettre aux gens de se former (aussi les formations continues). ## **Conditions et/ou facilitateurs pour travailler en réseau dans une perspective inclusive** - cf norvège - suisse, pratiques inclusives - Ce qui relève des politiques éducatives et du système scolaire - Pas de notes - Collaboration école-famille - Collaboration des adultes entre eux pour une réussite des élèves - Les objectifs du PER et les évaluations sont plus importants que d'autres aspects - Confiance en soi, communauté, respect, ... - Pas assez d'aide pour les enseignants qui accueillent des élèves à besoins particuliers. - Pas de diagnostic avant l'entrée à l'école. - Un bilan de capacités prendre beaucoup de temps. - Ce qui relève des pratiques pédagogiques au sein des établissement - Les mesures mises en place sont au bénéfice de toute la classe. - Avoir plusieurs enseignants en classe développe les relations et la participation. - Les élèves bénéficient d'une attention particulière et surmontent les difficultés plus facilement. - Les élèves sont libres de demander de l'aide. - Agir directement en classe au lieu de sortir les élèves. - Créer des aménagements en accord avec les parents. - Climat relationnel, différenciation, soutien, collaboration, ambiance agréable. ## **Ce qui relève de l'éthique, des finalités et des valeurs** - C'est aux méthodes de s'adapter à l'individu et non l'inverse. - Tout élève peut avoir besoin de mesures spécifiques temporaires. - Il n'y a pas lieu de stigmatiser ceux qui ont besoin d'aide en permanence. - Tous les enfants sont différents et ont tous quelque chose à apporter à la classe. - La différence est quelque chose de positif. - Attitude positive et bienveillante. - Collaboration et soutien. - Donner une vision positive de chacun à l'ensemble du groupe. - La communauté prime sur l'individu. - L'attitude de l'enseignant a de l'influence sur le climat de classe et le développement de chaque enfant. - Réussite scolaire en Suisse = performance / en Norvège = épanouissement et appartenant à une communauté. ## **Objectif 5 : Distinguer les mesures ordinaires de pédagogie spécialisée (MAO) des mesures renforcées de pédagogie spécialisée (MAR) et expliquer la procédure pour mettre en place une MAO ou une MAR pour un élève au niveau fribourgeois** - SESAM : Service de l'Enseignement Spécialisé et des Mesures d’Aide - MAR - SENOF : Service de l'Enseignement Obligatoire de la langue Française - MAO + autres mesures - SLPP : - Fiche 124 - Service de logopédie, psychologie et psychomotricité - Dirigés par les communes - Les parents font la demande - Enseignent pédago-thérapeutique - Unité mobile : - Regroupement de divers professionnels : psychologues, éducateurs, TSS, enseignant spécialisé. - Ces professionnels viennent pour travailler avec l'école lors de problème d'entente entre élèves (vols, dégradations, agression) lors de situation difficile entre les élèves (harcèlement) qui impacte l'école. - On essaie de travailler avec le groupe et de ne pas cibler un élève en particulier. ## **Classes relais :** - Fiche 140. - Élèves avec gros problèmes de comportement dans des classes spéciales. - 4mois et au maximum 8 mois. - Dès la 3H. ## **MAO : mesure d'aide ordinaire** - Fiche 122. - Le directeur reçoit un quota d'unités de MAO pour son établissement. - MAO : quota d'unité donné à un établissement, rapport fixe en fonction du nombre d'élève par école. Enseignant n'a pas d'impact sur le nombre d'unité c'est au RE de les organiser entre les classes. - Les unités peuvent être distribuées de plusieurs manières : - Un élève seul. - Un groupe d'élèves. - Classe de soutien. - Pour des troubles attestés nécessitant une MAO. - Pour des élèves n'atteignant pas ou partiellement les attentes du PER. - Pas forcément obligé d'avoir un diagnostic. - Pas uniquement que pour un élève. - Nouveauté 2023 : l'élève au bénéfice d’une. MAO a toujours un projet pédagogique individualisé PPI avec au moins un objectif individualisé. ## **Procédure :** - Les parents contactent l'enseignant. - Attribution par le RE sur avis des professionnels autour de l'enfant. - Équipe pédagogique de l'école ordinaire qui propose MAO. - Si mesures MAO insuffisantes : demande de MAR. ## **Compensation des désavantages :** - Fiche 127. - Aménagements spécifiques en classe et/ou conditions particulières de passation d'examen lorsque l'élève est en mesure d'atteindre les objectifs du PER. - Logopédie, psychomotricité - Plus de temps, ordinateur, fiche spéciale, caractères spéciaux. - Élève porteur d'un handicap ou d'un trouble fonctionnel - Doit être attesté par un spécialiste. ## **Cours FLS** - Fiche 121. - Cours de langue pour les nouveaux arrivants en dehors de la classe (allophones). ## **Prolongement / raccourcissement de cycle** - Fiche 123 a-b-c. - Au cycle 1, 2 et 3. - L'année suivante, réfléchir à quoi faire pour éviter un 2ème échec. ## **HPI (Haut potentiel intellectuel)** - Fiche 122 b. - Regroupement des élèves HPI pour faire des projets avec d'autres élèves diagnostiqués. - 3 possibilités : regroupement, PPI ou stage en vue d'un saut de classe. ## **Mesures SES : Soutien Educatif et Social** - Mesure interne ponctuelle (MIP) - Fiche 141. - Appui DICS 1H à 4H (Éducateur spécialisé qui vient aider l'enfant (événement difficile, problème dans la vie, ...). - Élèves avec problèmes de comportement. - Centré sur l'élève. - Unité mobile - Intervenants (travailleur social, psychologue, ens. specialisé, directeur de l'unité mobile → travaillent avec les adultes de l'établissement) qui viennent en classe en cas de problème de comportements. C'est un soutien éducatif et social en situation d'urgence. - Harcèlement, mobbing, ... - Classe relais (fiche 140) - Classes spéciales à Fribourg avec des enfants avec des problèmes de comportement. - Normalement seulement pour le cycle 3. - Travail avec eux en dehors de la classe à maximum 4 mois dans la classe relais, si cpt ne change pas : centre thérapeutique de jour. ## **MAR : mesure d'aide renforcée** - Qui : - Élève en situation de handicap qui ne peut pas suivre l'école ordinaire. - L'école ne peut pas dire que l'élève est un MAR car cela nécessite un diagnostique PES. - Il y a dans tous les cas un PPI. - MAR intégrative : aide au sein de la classe. - MAR séparative : aide externe à la classe. - On part de petites ajustassions pour arriver vers une MAR. - Décision de l'acceptation de la MAR : fin de l'année scolaire. - 4 caractéristiques : - Longue durée : réévaluer tous les 2 ans. - Intensité soutenue : maximum 6 unités par semaine. - Niveau élevé de spécialisation des intervenants. - Conséquences marquantes sur la vie quotidienne, sur l'environnement social ou sur le parcours de vie de l'enfant ou du jeune. ## **Se décline en plusieurs formes :** ### **Classe de l'enseignement spécialisé :** - Qui: élève ayant des troubles d'ordre global, qui atteignent à la personnalité (trisomie, retard..) - Quoi : l'élève en question rejoint une école spécialisée. ### **Classe de langage :** - Qui: élève ayant des troubles au niveau du langage et de la communication. - Quoi : l'élève en question rejoint une classe de logopédie. - Forts troubles logopédiques et difficultés importantes de langage. ### **Auxiliaire de vie scolaire : AVS** - Qui : élève ayant des troubles physiques ou psychomoteurs - Quoi: peut aider pour aller aux toilettes, s'habiller... - Un accompagnement mais non pédagogique, elle gère les tâches non pédagogiques ### **Soutien intégratif spécialisé** - Qui : élève ayant des besoins cognitifs et ou sociaux. - Quoi: enseignant spécialiés vient en classe pour l'élève en question 3-4-5-6 unités de mesures peuvent y être accorder. Observe dans un premier temps puis création d'un PPI. - Un soutien d'un enseignant spécialisé, pour une situation de handicap / troubles sévères. - Ces mesures relèvent du SESAM. Les MAR sont dispensées à l'école ordinaire ou dans une école spécialisée par un enseignant spécialisé. ## **Procédure MAR :** - Chaque demande MAR est examinée par la cellule d'évaluation du Service de l'enseignement spécialisé et des mesures d'aides (SESAM) selon la Procédure d'évaluation standardisée (PES). - La cellule d'évaluation est composée de : - Un psychologue spécialisé. - Un collaborateur pédago-thérapeutqieu du SESAM (logopédiste ou psychomotricien). - Collaborateur pédagogique du bureau de coordination. - Recours possible à un spécialiste externe (neuro-pédiatre). - 1. Enseignant remplit la fiche 125 pour effectuer un signalement. Bon déraillement nécessaire. Les parents doivent aussi approuver la fiche. Le dossier transmis doit comprendre : la fiche 125, le bilan cognitif, les rapports médicaux, les rapports thérapeutiques et les rapports pédagogiques. - 2. La fiche 125 est transmise au SESAM pour la PES. - 3. L'inspecteur de l'enseignement spécialisé valide. - 4. La décision est transmise aux parents, ils ont la possiblité de faire recours. - 5. La décision finale est prise. ## **La procédure d'évaluation standardisée (PES)** - Procédure interdisciplinaire qui a pour but de recenser les informations pertinentes en contexte scolaire et familial pour définir les besoins de l'enfant. Elle se base sur le modèle biopsychosocial. Elle est nécessaire pour la mise en place d'une MAR. ## **Différences entre MAO et MAR :** <start_of_image> breakdowns: - **MAO** - Attribuée par la direction d'école en fonction d'une enveloppe budgétaire globale de l'école. - Nombre d'unités de soutien hebdomadaire: environ 1 à 3, mais des unités MAO peuvent aussi être données à un groupe d'élèves. - Ré-évaluation : périodiquement, en fonction des besoins des élèves et de l'établissement. - PPI obligatoire, mais forme libre (cf exemples sur moodle). - **MAR** - Attribuée à un-e élève par la cellule d'évaluation (SESAM) suite à une procédure d'évaluation standardisée (PES). - Nombre d'unités de soutien hebdomadaire: en principe maximum 6 unités par élève. - Ré-évaluation : tous les deux ans, via une procédure simplifiée. - PPI obligatoire => utiliser le canevas proposé par le SESAM et le SENOF (cf ateliers EBP 2). - **Points communs => toutes les deux :** - sont en principe données par des enseignant-e-s spécialisé-e-s. - impliquent un travail en réseau interdisciplinaire. ## **Objectif 6 : Décrire la procédure générale de prise en compte des élèves ayant des besoins éducatifs particuliers et montrer l'importance du travail en réseau** - Le travail de l'enseignant se situe dans la case de l'actualisation par le biais notamment de l'observation, de la différenciation et du travail collaboratif. Parfois on arrive vers un signalement et une demande d'aide mais cela ne doit pas devenir systématique. Il faut laisser le temps à l'enfant de s'adapter et essayer de différencier l'enseignement avant de demander de l'aide. Pour les MAR, celle-ci passe par le SESAM, on fait une procédure d'évaluation standardisée PES. ## **Description du schéma** - Il y a une situation : un élève en difficulté. - Pour arriver à cette situation : l'enseignant a fait de l'actualisation (observations et analyses). - L'actualisaton est à faire continuellement (différenciation, collaboration, groupe). - Si ce n'est pas suffisant, il faut en parler aux parents, au RE, aux collègues pour trouver des solutions. - Avec l'accord des parents, il faut faire appel à la permanence poru voir ce qui peut être mis en place. - Faire des demandes aux intervenants spécialisés - Pendant ce temps-là, il faut toujours faire de l'actualisation. - Après le travail en réseau, prendre la décision ou non de faire un signalement pour une mesure d'aide : - MAO ou autres. - MAR. - Le grand carré correspond au cadre scolaire et dès qu'on sort c'est un signalement. ## **Le travail en réseau** - Peut se passer avant l'âge d'aller à l'école. - Dès qu'un enfant présente des besoins éducatifs particuliers, un réseau est constitué. - Membres professionnels du réseau : pédagogue en éducation précoce spécialisée, enseignants ordinaires et/ou spécialisés interviennent auprès de l'élève et des parents : - le pédagogue en éducation précoce spécialisée : consulte un enfant avant qu'il ait l'âge d'entrer à l'école (4 ans): possible de le voir en réseau jusqu'à 1H. - L'enfant peut participer aux discussions selon son âge et sa maturité. - Ex de moment de réseau : PPI : autour du mois d'octobre les objectifs pour l'année scolaire sont fixés et écrits dans le PPI, un réseau est mis en place pour décider les objectifs à écrire. ## **Partenariat interprofessionnel :** - Partenariat interprofessionnel = style d'interaction entre au moins deux parties égales volontairement engagées par des décisions prises collectivement et travaillent ensemble autour d'un but commun. - Les partenaires sont les enseignants ordinaires et spécialisés mais aussi les autres professionnels impliqués dans les situations. - Important de consdirer les parties comme égales = ayant la même valeur professionnelle ayant chacun une expertise importante à apporter à la résolution de problème. ## **But commun du partenariat :** - Épanouissement et apprentissage d'un élève bénéficiant de soutien et de logopédie. - La cogestion d'une classe dans une visée inclusive. - L'aménagement de la place de travail. - Le partenariat interprofessionnel en contexte inclusif implique que l'on essaie de travailler le plus souvent aux niveaux 3 et 4 d’interdépendance, mais il n'exclut pas les niveaux 1 et 2 pour certaines taches ou dans certaines situations. - Pas les mêmes personnes que dans le réseau, il n'y a que les professionnels et pas les parents ni les enfants. ## **On se forme mutuellement et s'aide face aux défis.** - Passer de l'intégration scolaire à éducation inclusive demande une plus grande interdépendance entre les acteurs, entre les différents partenaires. ## **Avantages sur le plan scolaire et social pour