Expérimentation Animale PDF
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Ce document traite des aspects liés à l'expérimentation animale, notamment les modèles, les avancées médicales et les considérations éthiques. Il présente une vue d'ensemble sur l'utilisation des animaux dans la recherche scientifique.
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2. L'expérimentation Animal =========================== - L'évaluation de la corrosivité cutanée et de la phototoxicité. - La production d'anticorps monoclonaux par la méthode de l'ascite. - Les expérimentations sur les produits cosmétiques. - Le développement de produits du tabac. 4. A...
2. L'expérimentation Animal =========================== - L'évaluation de la corrosivité cutanée et de la phototoxicité. - La production d'anticorps monoclonaux par la méthode de l'ascite. - Les expérimentations sur les produits cosmétiques. - Le développement de produits du tabac. 4. Avantage et inconvénient de l'expérience sur animaux ======================================================= - Modèles physiologiques similaires à l'humain : similitudes biologiques avec l\'humain. - Avancées médicales significatives. - Compréhension des processus biologiques : **4.2. [ Les inconvénients et limites de l'expérimentation animale]** - Coûts élevés : - Limitations de transposabilité : - Questions éthiques : 5. Animaux utilisés dans l\'expérimentation animale =================================================== - Vertébrés non humains vivants : Les animaux utilisés dans l\'expérimentation incluent principalement les poissons, amphibiens, reptiles, oiseaux, et mammifères (à l\'exclusion des humains). Les formes larvaires autonomes, comme les têtards, sont également concernées, ainsi que les formes fœtales de mammifères à partir du dernier tiers du développement gestationnel. - Critère de souffrance : Les animaux doivent avoir atteint un stade de développement leur permettant de ressentir la douleur ou la souffrance. Cela inclut les animaux avec un système nerveux fonctionnel. - Par exemple, les embryons de poissons avant un certain stade de développement ne sont pas concernés. - Céphalopodes vivants : Les céphalopodes, tels que les pieuvres, les calmars, et les seiches, sont inclus en raison de leurs systèmes nerveux complexes et de leur capacité à ressentir la douleur et le stress. - Critères éthiques : L\'expérimentation animale est soumise à des normes éthiques strictes. Seuls les animaux capables de ressentir la souffrance peuvent être utilisés, et des mesures doivent être prises pour minimiser cette souffrance. - Les animaux listés, tels que les rats, souris, primates, chiens, chats, etc., ne peuvent être utilisés que s'ils ont été élevés spécifiquement pour des expériences. Cela est dû à des raisons comme : - Garantie de la traçabilité : Il est essentiel que les animaux utilisés aient une origine contrôlée afin de garantir qu\'ils n\'ont pas été capturés dans la nature, ce qui pourrait avoir des implications éthiques. - Réduction des impacts environnementaux : L\'élevage de ces animaux dans des conditions contrôlées permet de réduire l\'impact environnemental lié à leur capture. - Considérations éthiques : Les animaux élevés pour l\'expérimentation sont souvent soumis à des conditions strictes qui respectent leur bien-être. Ceci est crucial dans la recherche scientifique pour garantir des résultats fiables et pour répondre aux exigences éthiques. Exemples d'animaux : ======================= - Le rat et la souris : Ils sont fréquemment utilisés en recherche en raison de leur petite taille, de leur cycle de reproduction rapide et de leur grande ressemblance génétique avec les humains (pour la souris). Par exemple, les souris sont couramment utilisées dans les recherches sur le cancer et les maladies neurodégénératives. - Le hamster doré et le hamster chinois : Ces animaux sont utilisés dans des domaines comme la recherche sur les maladies métaboliques et le vieillissement. Leur petite taille et leur facilité d\'élevage en font des modèles populaires. - Les primates : Leur utilisation est très limitée et soumise à des conditions très strictes. Les primates non-humains sont utilisés pour des recherches en neurosciences ou dans le développement de vaccins, mais seulement lorsque cela est indispensable. Par exemple, des recherches sur les vaccins contre des maladies comme l'hépatite ou le VIH ont impliqué des primates. - Le poisson zèbre : C'est un modèle très utilisé en biologie du développement et en génétique. Les chercheurs préfèrent le poisson zèbre pour la transparence de ses embryons, ce qui permet d\'observer facilement le développement des organes. 6. Certains animaux ne peuvent être utilisés -------------------------------------------- - Chimpanzé (*Pan troglodytes*), Bonobo (*Pan paniscus*), Orang-outan (*Pongo pygmaeus, Pongo abelii*) et Gorille (*Gorilla gorilla, Gorilla beringei*), Ces espèces sont interdites dans les expériences en raison de leur intelligence avancée, de leurs comportements sociaux complexes, et de leur ressemblance génétique avec les humains. - Espèces menacées et primates non humains : - Des animaux d'expérience capturés dans la nature ne peuvent être utilisés (...) que si uniquement ces animaux d'expérience conviennent à l'objectif de l'expérience. (+ autorisation) - Des animaux domestiques errants, perdus, ou abandonnés ou devenus sauvages ne peuvent pas être utilisés pour des expériences (sauf dérogation) a. [**Informations essentielles à recueillir** :] Tout d\'abord, chaque animal doit être identifié individuellement, et des informations détaillées doivent être conservées dans un dossier spécifique. Cela inclut : - L\'identification de l\'animal, le projet de recherche auquel il est associé, et le maître d\'expérience responsable. - Les chiens, chats et primates doivent être identifiés de manière permanente, et leur dossier doit être conservé pendant au moins trois ans après leur décès ou leur cession. b. [**Le registre obligatoire** :] Les entrées et sorties des animaux doivent être minutieusement consignées dans un registre, mentionnant : - Les entrées : nombre, date, sevrage, fournisseur ou éleveur, - Les sorties : nombre, date, destinataire, décès (avec cause et protocole). c. - ***[Réduction :]*** Ce principe consiste à diminuer le nombre d\'animaux utilisés dans les expériences tout en maintenant la robustesse des résultats. Par exemple, au lieu de réaliser une expérience avec 100 souris, les chercheurs peuvent utiliser des méthodes statistiques avancées pour obtenir des résultats fiables avec seulement 50 animaux, réduisant ainsi le nombre total d'animaux nécessaires. - ***[Remplacement :]*** Le remplacement encourage l'utilisation de méthodes alternatives quand cela est possible, comme des modèles informatiques ou des cultures cellulaires, plutôt que des animaux. Un exemple de remplacement serait de tester une nouvelle molécule sur un modèle informatique avant d\'utiliser des animaux, permettant de limiter ou d'éviter leur utilisation dans les premières phases de recherche. - ***[Raffinement :]*** Le raffinement vise à améliorer les conditions de l'expérimentation afin de minimiser la souffrance animale. Cela inclut l'utilisation systématique d'anesthésiques ou d'analgésiques lors de procédures potentiellement douloureuses, ainsi que l\'amélioration des conditions de vie des animaux, par exemple en offrant des espaces ### 2.3. Distinction entre éthique et morale 1. **La morale** est rigide, universelle et impose des commandements inaltérables. Elle ne laisse pas de place à la subjectivité ou aux opinions personnelles. 2. **L'éthique**, au contraire, est flexible, personnelle et contextuelle. Elle oriente plutôt qu'elle n'impose, permettant une réflexion adaptée aux situations rencontrées. 3. L\'éthicien en expérimentation animale ----------------------------------------- - **Pour un philosophe ou un spécialiste en sciences humaines**, il est essentiel d'acquérir une compréhension des sciences animales et des protocoles expérimentaux, ainsi que de se familiariser avec les pratiques des laboratoires grâce à des discussions avec les chercheurs et une participation aux comités d'éthique pour l'expérimentation animale. - **Pour un scientifique ou un vétérinaire**, il est indispensable de suivre une formation en éthique, afin de maîtriser les concepts et théories relatifs au bien-être animal et d'identifier les dilemmes éthiques propres à la recherche scientifique impliquant des animaux. 1. Une attention et une sensibilité accrues envers les enjeux du bien-être animal. 2. Une capacité à communiquer efficacement avec les chercheurs, sans être ni trop directif ni paternaliste. 3. Une attitude souple et équilibrée pour analyser les conflits éthiques complexes liés à l'utilisation des animaux en recherche. 4. La Commission d'Ethique -------------------------- - L'établissement de critères éthiques relatifs aux expériences sur animaux. - La formulation d'avis à destination des utilisateurs, des maîtres d'expérience et des collaborateurs sur les aspects éthiques des expériences sur animaux. - La sensibilisation des utilisateurs aux obligations légales et éthiques liées à **4.2. LES MEMBRES DE LA CE** - **Des experts scientifiques** : Chercheurs ou enseignants spécialisés dans des domaines tels que la médecine, la biologie ou les sciences vétérinaires, avec une expertise en méthodologie de recherche et aspects techniques. - **Des experts en éthique** : Philosophes, éthiciens ou professionnels formés en bioéthique, chargés d'évaluer les implications morales et éthiques des projets. - **Des représentants de la société civile** : Membres extérieurs au monde de la recherche, représentant les perspectives du public et défendant les intérêts sociétaux ainsi que les droits humains. - **Des vétérinaires** : Obligatoires dans le cadre des recherches sur les animaux dans de nombreux pays, leur rôle est d'évaluer et de garantir le bien-être animal. - **Des juristes ou avocats** : Ils s'assurent que les projets respectent les lois et réglementations locales et internationales en vigueur. - **Des membres de la direction institutionnelle** : Représentants de l'institution (zootechniciens ou techniciens) veillant à ce que les travaux soient alignés sur les valeurs, la mission et les objectifs de l'organisation. -------- -------------------------------------------------------------------------------------- **a-** **Modèle sauvage ou naturel :** Ce modèle consiste aux animaux qui n'ont subi aucune -------- -------------------------------------------------------------------------------------- -------- ---------------------------------------------------------------------------------- **b-** **Modèle expérimental :** c'est un modèle chez lequel une pathologie est induite -------- ---------------------------------------------------------------------------------- -------- ------------------------------------------------------------------------------------------ **c-** **Modèle génétiquement modifiés :** Ce modèle consiste aux animaux transgéniques qui ont -------- ------------------------------------------------------------------------------------------ -------- ------------------------------------------------------------------------------------------ **d-** **modèle négatif :** Ce modèle consiste aux animaux résistants à certaines affections ou -------- ------------------------------------------------------------------------------------------ 2.. les souches génétiques --------------------------- d. **Oiseaux :** parmi les oiseaux utilisés le canard. Il est utilisé comme modèle de résistance aux antivirale. e. **Poisson :** ce sont des espèces sentinelles/Biomarqueurs d'immuntoxicité. L'espèce de choix est Oncorhynucus mykiss, ou bien le *Zebre*. Les poissons sont aussi utilisés dans les tests d'histopathologie du système immunitaire. f. **Singe :** le singe est utilisé dans l'évaluation de risque et l'extrapolation des données à l'homme. Exemple, lors de l'étude d'un nouveau médicament. Les espèces les plus utilisées sont : Macac amulata et Macac afascicularis. #### 2. Intramusculaire (IM) #### 3. Intrapéritonéale (IP) - **La ponction de la veine marginale de l'oreille.** Il s'agit d'une méthode appliquée surtout chez le lapin. Une vasodilatation de la veine peut être provoquée par chauffage durant 10 à 15 min. une incision de la veine peut être aussi envisagé si des volumes de sang plus importants sont nécessaires. - **La sonde à demeure**. Si les volumes de sang sont importants, il faut favoriser la méthode dite sonde à demeure. Elle permet de récupérer de petits volumes d'une manière continue grâce au cathéter. Le sang prélevé est remplacé en continue par une solution de remplacement. L'implantation de cathéter se fait sous anesthésie générale souvent dans la veine jugulaire ou fémorale. - Un prélèvement de 10 % du volume sanguin ne provoque pas d\'effets notables sur le volume d\'éjection cardiaque ou sur la pression artérielle. - Une perte de sang brusque de 20 à 27 % du volume sanguin peut être compensée sans chute de pression artérielle par les mécanismes compensatoires cités ci-dessus. - Un prélèvement unique de 30% du volume sanguin provoque une hypovolémie, également utilisée comme modèle standard dans la recherche.