Module 9: Matières Dangereuses PDF

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2022

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matières dangereuses sécurité transport de matières dangereuses interventions en cas d'incidents

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Ce document présente le module 9 sur les matières dangereuses, se concentrant sur les opérations, les pictogrammes, les lois et règlements relatifs au transport et à la manutention des matières dangereuses au Canada. Il aborde différents aspects des interventions, des intervenants et des risques associés.

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MODULE 9 Matières Dangereuses Opération MODULE 9 2 parties:  Première partie  Partie sources d’informations  Les pictogrammes  L’intervention  Deuxième partie  La chimie des matières I...

MODULE 9 Matières Dangereuses Opération MODULE 9 2 parties:  Première partie  Partie sources d’informations  Les pictogrammes  L’intervention  Deuxième partie  La chimie des matières Introduction MODULE 9 Partie 1  Les lois et les règlements  Les différents niveaux des intervenants  Analyser et intervenir pour un incident en matières dangereuses  La gestion et l’intervention  Les raffineries  Les laboratoires clandestins  Le terrorisme  La décontamination Lois et Règlements  Au Canada, c’est le gouvernement du Canada qui s’occupe de la réglementation sur le transport des matières dangereuses. Il existe 5 principaux moyens de transport :  Routier  Ferroviaire  Aérien  Maritime  Gazoduc / Oléoduc  La réglementation canadienne est basée sur les paramètres internationaux. Lois et Règlements  Voici quelques exemples de lois encadrant le transport ou la manutention des matières dangereuses au Canada :  Loi sur les transports des matières dangereuses (avec TMD)  Loi sur les explosifs  Loi sur l’environnement  Loi sur le contrôle de l’énergie atomique  Partie SIMDUT (SGH) du Code canadien du travail Lois et Règlements   --------------------------------  Il existe d’autres types de systèmes d’identification, par exemple : NFPA 704 ainsi que le HIMG / HMIS. (Si les matières dangereuses viennent d’une compagnie américaine).  Par contre, la loi canadienne n’en utilise que deux : le TMD et le SIMDUT. Lois et Règlements  On peut également utiliser les sources suivantes pour identifier des matières dangereuses :  C.A.N.U.T.E.C - Urgence (*666). Ils disposent d’une centrale d’urgence qui pourront répondre à vos interrogation lors d’une intervention.  OSHA (occupational safety and health administration)  CNESST NORME NFPA 472 sur les matières dangereuses  La norme NFPA 472 établit les compétences à atteindre par les intervenants sur les lieux d’un incident mettant en cause des matières dangereuses. Ces compétences sont réparties selon 4 niveaux qui permettent de définir la capacité et les limites d’intervention des personnes:  Sensibilisation, Opération, Technicien et Commandement Intervenant niveau sensibilisation  Peuvent être mis en contact avec des matières dangereuses.  Tous citoyens en contact avec des M.D  Doivent être en mesure d’appliquer les premières mesures d’urgence : Reconnaître la présence des matières dangereuses, se protéger, faire appel au personnel qualifié et protéger les lieux.  N’ont cependant pas les compétences pour faire des actions complexes qui requièrent le port de l’EPI. Intervenant niveau sensibilisation p16  Les actions de l’intervenant niveau sensibilisation seront faites à distance, de manière défensive. Les actions viseront à isoler les lieux, évacuer les gens et contacter les services d’urgence appropriés  Seront en mesure d’accomplir les 2 tâches suivantes :  ANALYSER un incident afin de déterminer s’il y a présence de matières dangereuses et les risques primaires qui y sont associés  MISE EN ŒUVRE des mesures conformes au plan local d’intervention d’urgence, aux instructions permanente d’opération de l’organisme et à l’édition courante du GMU. Intervenant niveau sensibilisation  ANALYSER :  Premier rôle : Détecter la présence d’une problématique avec l’aide des 6 groupes d’indices (p17). Avec l’aide des 6 groupes d’indices, l’intervenant niveau sensibilisions sera en mesure de définir le degré de possibilité de présence de produits dangereux.  Tenter d’identifier, à partir d’un endroit sûr, le nom, NIP ou le type de plaque ou d’étiquette appliquée pour chaque matière dangereuse présente sur les lieux Intervenant niveau sensibilisation  Il doit trouver l’information sr les risques présentés par les matières dangereuses en consultant le GMU ou d’autres documents comme les fiches signalétiques ou les documents d’expédition. Route : Dans la cabine du véhicule Ferroviaire : En possession des membres de l’équipage du train Maritime : Dans un support sur le pont du navire Aviation : En possession du pilote Mise en œuvre :  Les actions à mettre en œuvre se limitent essentiellement à la mise en place d’activités de protection et de transmission des informations pertinentes à des intervenants qualifiés.  Il doit toujours rester en lieu sûr, à bonne distance des risques que pose l’incident. Intervenant niveau Opération  Appartient à une organisation structurée (service incendie, service de police, brigade d’incendie, compagnie privée, brigade d’urgence, équipe spécialisée).  Doit être en mesure de mettre en place mesures de contrôle défensives pour protéger les personnes, les biens et l’environnement d’un déversement ou d’une fuite de matière dangereuse. Intervenant niveau Opération  L’intervenant de niveau Opération sera en mesure d’accomplir les 4 tâches suivantes dans le respect des règles de santé et de sécurité  ANALYSER un incident  PLANIFIER une première intervention  INTERVENIR/DEMANDER EQUIPE HAZMAT  ÉVALUER la progression des mesures prises pour atteindre les objectifs de l’intervention ANALYSER un incident  Examiner la scène de l’incident mettant en cause des matières dangereuses :  Identifier les contenants en cause;  Identifier le nom, le NIP, la plaque ou l’étiquette  Noter la présence de fuites, d’odeurs, de nuages de vapeur, de flammes ou d’explosions  Évaluer la situation su les lieux de l’incident  Recueillir les informations sur les risques à l’aide du GMU, de Canutec, de l’expéditeur ou du fabriquant ANALYSER un incident  Prévoir le comportement probable des matières dangereuses et des contenants.  Estimer les dommages potentiels d’un incident mettant en cause des matières dangereuses PLANIFIER une première intervention  Décrire les objectifs des interventions lors d’incidents impliquant des matières dangereuses  Décrire les mesures défensives possibles lors d’un incident impliquant des matières dangereuses  Déterminer si l’équipement de protection personnelle est adéquat pour chaque mesure défensive  Énumérer les méthodes de décontamination d’urgence. METTRE EN ŒUVRE l’intervention - Respecter les procédures de sécurité - Utilisation adéquate de l’équipement - Éviter les dangers et accomplir leurs missions - Réaliser une décontamination d’urgence - Identifier et préserver les éléments de preuves dans le cadre d’un crime EVALUER LE PROGRÉS Détermination du niveau de compétence des intervenants  Les facteurs suivant peuvent aider à déterminer le niveau de compétence nécessaire pour une intervention en présence de matières dangereuses:  Risque primaire du produit  Équipement de protection nécessaire  Ampleur de l’incident  Type de tâche à réaliser  Localisation de l’incident (intérieur ou extérieur) 6 groupes d’indices signalant la présence de matières dangereuses 1. Affectation du bâtiment 2. Forme et type de contenant 3. Marques et inscriptions diverses 4. Documents de référence (fiches signalétiques, document de transport) 5. Sens (vue, l’ouïe, odorat, etc) 6. Détection et mesures Bâtiments et endroits susceptibles de renfermer des matières dangereuses 1- Affectation du bâtiment  Reconnaître l’affectation du bâtiment apporte un indice supplémentaire de la présence de matières dangereuses. Par exemple, une maison unifamiliale ne renferme pas les mêmes risques qu’une industrie. 2- Forme et type de contenant  La forme caractéristique d’un contenant ou d’un emballage est un indice utile pour les pompiers. Contenants et emballages  La connaissance des contenants et des emballages servant à entreposer ou à transporter des produits permet d’identifier l’état du produit transporté et donne une bonne indication sur le risque qu’il peut représenter. Contenants et emballages  Les sacs p :  La capacité du sac ne dépasse généralement pas 100 livres.  Ils servent aux transport de matières toxiques, corrosives ou inflammables, de pesticides, d’insecticides ou d’oxydants.  Transport de ciment, d’engrais et de pesticides  Forme de marchandise : Solide Contenants et emballages  Bouteilles, bidons, canettes :  Capacité ne dépasse généralement pas 76 litres  Bouteille en verre ou en plastique  Contient seulement des liquides Contenants et emballages  Fûts :  La capacité ne dépasse généralement pas 208 lites (55 gal US)  Peut être fait de métal, plastique, carton dur et autres matériaux  Transport de matière toxiques, corrosive ou inflammables, pesticides, insecticides ou d’oxydant Contenants et emballages Contenants et emballages Contenants et emballages  Bennes mobiles :  Capacité ne dépasse généralement pas 3493 kg (7700 lbs, 3495L)  Métal ou plastique  Chargement par le dessus et déchargement par le côté ou le fond.  Peut être aussi appelé  Transportées sur des camions ou des remorques à plateau dans les régions agricoles.  Matières toxiques ou corrosives, pesticides, insecticides, oxydants ou explosifs très insensibles.  Matières solides Contenants et emballages Contenants et emballages  Citernes portables :  Forme en fer cheval, extrémités plates, empilables.  Transportées par des camions ou des remorques à plateau ou de type fourgon, wagons et des bateaux.  Matières liquides Contenants et emballages Contenants et emballages  Citerne-cylindre d’une tonne  Les pressions pour les citernes-cylindres se situent entre 3500 et 7000 kPa (500 et 1000psi).  Capacité : entre 681 er 1211 litres (151 à 269 gallons)  En acier  Environ 1m (3’) de diamètre, longueur de 2,5m (8’) - Accessoires aux extrémités (maillons fusible et soupapes de sûreté à ressort)  Deux robinets (haut pour vapeurs, bas pour liquides) - liquide et gaz liquéfiés (classe 2) Contenants et emballages Contenants et emballages  Cylindre :  Risque principal : BLEVE  Le BLEVE peut survenir que le produit soit inflammable ou non  Approcher le vent dans le dos, avec distance sécuritaire (voir GMU p.351) Contenants et emballages Contenants et emballages  Cas particuliers :  Cylindre DEWAR pour l’entreposage de liquide cryogéniques (-150 degré celcius ou moins)  Exemple : Azote médical (-196) : pour garder, à long terme, du sang, des cellules, liquides corporels, etc. Contenants et emballages  Classe 7 (radioactivité)  5 types de colis pour le transport de produits radioactifs 1- Le colis excepté 2- Colis Industriel, Type 1 (cl-1), Type 2 (cl-2), Type 3(cl3) 3- Colis type A 4- Colis type B 5- Les colis contenant des matières fissibles. Contenants et emballages 1- Le colis excepté : - Ne devrait pas entrainer une situation d’urgence, ni de contamination au sol s’il est endommagé lors du transport. - Il se peut qu’une décontamination soit nécessaire. - Ne comporte pas d’étiquette de catégories, car l’activité du contenu est suffisamment faible pour une exemption d’étiquetage. - NIP qui s’appliquent : 2908, 2909, 2910,2911 Contenants et emballages 2- Colis industriels: - Faible activité comme le colis excepté. - Peut être classé de catégorie 1 à 3. - Ne représente pas de risque élevé pour la santé. - Peut contaminer le sol et nécessiter un nettoyage et une décontamination. - NIP : 2912, 2913, 3321, 3322. Contenants et emballages 3- Colis type A - Plus commun sur le marché. - Doit être identifier comme emballage type A - Contient plusieurs couches de protection. - Il peut présenter des risques de contamination. - NIP : 2915, 3332. Contenants et emballages 4- Contenant type B - Pour matières à activités élevées - Risque graves et immédiats pour la vie et la santé s’il est endommagé. - Colis de grande dimensions conçus pour un transport spécifique avec haute résistance. - certains résistent à une collision avec un train - NIP : 2916, 2917 Contenants et emballages Produits radioactifs - S’ils ne présentent pas de fuit ou d’altération lors d’un incident, on peut conclure que l’intégrité de leur cellule de protection est intacte. - Le document d’expédition donne des caractéristiques du produit transporté : - Identité de l’isotope - Activité maximale - Catégorie de l’étiquette (I , II, III) - NIP - Numéro d’urgence Contenants et emballages  L’étiquette posée sur un colis radioactif reproduit quelques-unes des informations du document d’expédition  Identité des isotopes  Activité maximale  Catégorie de l’étiquette  Indice de transport : X 10 = rayonnement maximum en microsieverts/heure à 1m du colis. Citernes routières Citernes routières Citernes routières  TC 306/406 :  Liquide à faible pression  Pratiquement toujours pour le transport de produits pétroliers.  Peut transporter d’autres produits. Citernes routières TC 307/407 : - Transport de produits chimiques à faibles pression. - Forme ronde allant au fer à cheval - Chargé et déchargé par une valve placée derrière sous la citerne - Certains types sont isolés et peuvent comporter des arceaux de renforcement au besoin Citernes routières TC 338 -présence d’un évaporateur pour refroidir le produit -remorque cryogénique Citernes routières Remorque multitubes - Gaz liquéfiés sous pression - Hydrogène et Hélium Citernes routières TC 312 -Transport de produits corrosifs - Structure de protection - Produits densité élevé/poids plus élevé - Plus petit que la moyenne, question de poids Citernes routières VRAC -Céréale, grain et mélange à ciment - Mais peut transporter des produits dangereux (Nitrate d’ammonium ou hydroxyde de sodium) Transport par le train Transport par le train Transport par le train 3- Marques et inscriptions diverses :  Le nom d’une entreprise, des marques et des inscriptions apposées sur un contenant sont aussi des indices utiles. 3- Marques et inscriptions diverses : 4- Sources de référence (documents, personnes, organismes)  Trois sources de référence sont généralement utilisées sur les lieux d’intervention: 1- Documents - Fiches signalétique - Document d’expédition - Guide des mesures d’urgence (GMU) 2- Personne - Propriétaire/Employé/Gardien 3- Organismes - Canutec - Environnement Canada - Environnement Québec - CCSN (sûreté nucléaire) 4- Sources de référence (documents, personnes, organismes)  Fiches signalétique 4- Sources de référence (documents, personnes, organismes)  Document d’expédition 4- Sources de référence (documents, personnes, organismes)  GMU Exercices 1- À quelle guide devons-nous nous référer pour un gaz Oxydant ? 2- Quelle est la zone à évacuer initialement pour un incident impliquant un explosifs classe 1.6 ? 3- Quel est le produit UN 2644 ? Quel est la distance d’évacuation pour un grand déversement de ce produit si celui-ci est de nuit ? 4- Quels gaz sont dégagés si on met du Trifluorure de Brome en contact avec l’eau ? 5- Du Cyanure de mercure est impliqué dans un incendie. Quel est son numéro UN ? Quelle est la distance d’évacuation ? 6- Une citerne de gaz comprimé est impliquée dans un incident, à quel guide dois-je me référer ? 7- J’apperçois sur un réservoir fixe le marquage NFPA 704. La couleur bleu indique 2, la couleur jaune indique 1 et la couleur rouge indique 3, quel est le plus grand risque de ce produit ? Exercices  8- Je me retrouve face à un incident impliquant des peroxydes organiques. À quel guide dois-je me référer ? - Je me retrouve avec une victime incommodée par le produit. Elle a les yeux qui piquent. Quels sont les premiers soins à effectuer ?  9- Quel est le risque primaire des produits du guide 130 ?  10- J’ai un grand déversement de Bromacétone, quel est la zone isolation initiale ?  11- On se retrouve face à un incendie impliquant une citerne ferroviaire transportant du Propane. Quel est la zone d’évacuation requise ? 5- Le sens (vue, ouïe, odorat)  Ils sont des atouts pour garantir une approche sécuritaire du site de l’incident.  Vue : Observation de fumée, des signes  Odorat peut prévenir que l’approche n’est pas fait le vent dans le dos  L’ouïe peut indiquer la présence de fuite ou d’un écoulement  Les deux sens à proscrire : goût et toucher 6- Détection et mesure (installations fixes et portatives)  La détection et la mesure sont des moyens qui permettent aux pompiers de constater la présence d’un produit et d’en évaluer la concentration. - Détecteur 4 gaz Détecteur 4 gaz p552 Quand faire de la détection  Dès l’arrivée : Pour mieux analyser la situation Pour établir les périmètres de sécurité Pour évaluer les besoins d’évacuation Pour établir des zones de travail Détecteur 4 gaz Quand faire de la détection  Pendant l’intervention : Pour assurer la protection des intervenants Pour les activités de protection Note : Sur une fuite de gaz, il n’est pas utile de faire de la détection dans les bâtiments de la zone chaude après leur évacuation tant que la fuite n’est pas colmatée. Détecteur 4 gaz Quand faire de la détection  Après : Pour s’assurer de la sécurité des lieux Permettre la réintégration dans les cas d’évacuation. Détecteur 4 gaz Protocole de détection  On doit toujours mettre un détecteur en fonction dans un environnement propre pour assurer son bon fonctionnement.  Effectuer une première détection autour des ouvertures naturelles d’un bâtiment.  Toujours laisser un laps de temps à l’appareil pour réaliser une bonne détection.  Réaliser des mesures en haut et en bas dans la pièce à cause de la densité des gaz. Détecteur 4 gaz Protocole de détection  Se déplacer doucement, la situation en présence de gaz toxique ou inflammable peut changer rapidement.  Lorsque vous avez fait une détection avec un appareil, laissé le fonctionner dans un endroit sain pendant 10 à 30 minutes pour qu’il puisse se purger. Détecteur 4 gaz Pourquoi les utiliser?  Compléter nos sens (odorat et vue)  Découvrir la source du problème  Détecter et mesurer la présence de gaz inflammables  Détecter et mesurer certains gaz toxiques (CO et le H2S)  Détecter et mesurer le niveau d’oxygène (normal, manque, surplus) Détecteur 4 gaz Détection avec une tubulure. Quand on mesure avec une tubulure il faut prendre en compte sa longueur pour avoir une lecture exacte : 2 minutes + la longueur en pied de la tubulure multiplié par 2 secondes : Tubulure de 10’ : 2 min+10X2 = 2min20 Tubulure de 40’ : 2 min+40X2 = 3min20 Détecteur 4 gaz  Alarmes : Gaz Haute Basse O2 23,5% 19% CO 200ppm 35ppm H2S 15ppm 10ppm LIE 20% 10%  Les cellules et la détection sont fonctionnels jusqu’à 16% d’O2 Détecteur 4 gaz Détecteur 4 gaz Détecteur 4 gaz Détecteur 4 gaz  Fonctionnement Démarrage Menus Arrêt  Bumptest tous les jours  Étalonnage tous les mois Détecteur 4 gaz Exposition et contamination - Contact direct (contamination primaire): - Par contact direct avec le produit. Exemple, un travailleur reçoit des éclaboussures d’un liquide, mais qui est protégé par le vêtement de protection adéquat. Le travailleur est contaminé par contact direct - Contamination secondaire : - Par contact avec une personne ou un objet qui a subit une contamination primaire. Exemple, le vêtement de protection que le travailleur portait n’a pas bien été décontaminé et un autre personne se contamine avec ce vêtement. VALEUR ET LIMITES D’EXPOSITION D’HYGIÈNE AU TRAVAIL  Dose : Pour les solides et liquides lorsqu’il s’agit d’ingestion.  Concentration : Pour les gaz/vapeurs par inhalation DOSE LÉTALE (DL50): Quantité d’une substance nécessaire pour causer la mort de 50% des animaux de laboratoire qui y sont exposés par la voie orale (ingestion) ou cutanée. On peut aussi leur injecter le produit CONCENTRATION LÉTALE (CL50) Concentration dans l’air d’une substance nécessaire pour causer le mort de 50% des animaux de laboratoire. VALEUR ET LIMITES D’EXPOSITION D’HYGIÈNE AU TRAVAIL DT : Dose toxique CT-TT : Concentration, Teneur Toxique DL : Dose Létale CL- TL : Concentration, Teneur Létale Létale : Mort Valeurs d’exposition:  VEMP (Valeur d’Exposition Moyenne Pondérée) -Concentration moyenne 8 heures/ jours 40h/semaines. - Sous forme de gaz, poussières, fumée, vapeurs ou brouillards) - Anglais : VEMP  TLV-TWA – Time Weighted Average  VECD ( Valeur d’Exposition de Courte Durée) - Sur 15 minutes pour une exposition à une substance chimique - Sous forme de gaz, poussières, fumée, vapeurs ou brouillards) - 15 minutes, pause d’une heure entre chaque exposition. 4X par jour. - Anglais : STEL : Short Term Exposure Limit Valeurs d’exposition  Valeur Plafond: - Est la concentration qui ne doit jamais être dépassée pour quelque durée que ce soit. - En anglais TLV-C : Threshold Limit Value Ceiling  DIVS : - Danger Immédiat pour la Vie et la Santé : - Concentration maximale d’un produit dans un milieu duquel un individu peut s’échapper dans un délai de 30 minutes sans présenter de symptômes pouvant l’empêcher de fuir dans subir d’effets irréversibles sur sa santé. - Anglais : IDLH : Immediately Dangerous to Life and Health Valeurs d’exposition LA SIGNALISATION Système de classification (SIMDUT, TMD, NFPA 704, etc) p87  Ils sont très important. Ils permettent de déterminer rapidement le type de risques à gérer et d’identifier le produit impliqué. IDENTIFICATION DES MATIÈRES DANGEREUSES  Pour mener à bien une intervention mettant en cause des matières dangereuses, le pompier doit être en mesure de reconnaître et d’interpréter la signalisation utilisée pour identifier les matières dangereuses. TMD : Transport de matières dangereuses  9 Classes. 1- Explosifs 2- Gaz comprimés 3- Liquides inflammables 4- Solides inflammable 5- Oxydants 6- Matières toxiques et infectieuses 7- Matières radioactives 8- Matières corrosives 9- Matières dangereuses diverses Classe 1 : Les explosifs  1.1 : Explosifs présentant un risque d’explosion de masse (Poudre noire, TNT, Dynamite, nitroglycérine, etc.) 1.2 : Explosifs présentant un risque de projection mais pas de risque d’explosion de masse (Cordeau détonant et cartouche d’outil mécanique, obus militaires) 1.3: Risque d’incendie et risque minime d’explosion ou de pr ojection. (Propulseurs à propergol liquide, explosifs propulsifs, Pièces pyrotechniques) Classe 1 : Les explosifs  1.4: Risque minime d’explosion (- de 25g d’agent détonant) (Balle d’arme à feu, cartouche de signalisation/flare)  1.5: Très insensibles présentant un risque d’explosi on en masse. (Gélatine, explosifs de mine)  1.6: Extrêmement insensibles qui ne présentent pas de risque d’explosion de masse. Classe 1 : Les explosifs  Danger des explosifs :  Explosion en masse  Projection de fragment  Effet de souffle  Incendie violent  Gaz toxiques Classe 2 : Gaz comprimés  Le risque primaire de la classe 2 est le phénomène du BLEVE (Boiling Liquid Expending Vapour Explosion / Détente explosive des vapeurs d’un liquide en ébullition), mais les gaz comprimés peuvent également être inflammables, oxydants, toxiques et cryogéniques.  2.1 : Gaz Inflammables Classe 2 : Gaz comprimés*  2.2 : Gaz comprimés  Exception : 4 gaz suivant  Oxygène Comprimé (1072)  Oxygène liquide réfrigéré (1073)  Gaz Comprimé comburant (3156)  Gaz liquéfié comburant (3157) Classe 2 : Gaz comprimés  2.3 : Gaz toxiques - Gaz qui posent un danger grave pour la vie, même en petites quantités. - CL50 < 5000 ppm (ammoniac, chlore, fluorure, etc) Classe 3 : Liquides Inflammables  Les liquides inflammables sont de deux types : les liquides inflammable et les liquides combustibles.  Inflammable : Point Éclair < 60.5 degré C  Combustible : Point Éclair entre 60.5 et 93 degré C  3.1 : Point Éclair < -17.8 dC  3.2 : Point Éclair entre -17.8 et 22.8 dC  3.3 : Point Éclair entre 22.8 et 60.6 dC Classe 4 : Solide Inflammable  Le risque primaire de cette classe est une combustion rapide avec libération d’énormes quantités de fumée toxiques.  4.1 : Solide inflammable  Explosifs mouillés avec suffisamment d’eau, d’alcool ou de plastifiant pour supprimer les propriétés explosives (acide picrique)  Matières autoréactives : À des températures normales ou élevées, décomposition fortement exothermique causée par un transport à une température élevée ou par une contamination. (certain plastiques)  Solide facilement combustible (allumettes, magnésium, toute prodre metallique inflammable) Classe 4 : Solide Inflammable  4.2 : Matières sujettes à l’inflammation spontanée:  Matières qui peuvent s’enflammer facilement si elle sont exposées à l’air. Cela peut survenir sans contact de flamme ou d’étincelle. Matière pyrophorique : Qui s’enflamme d’elle- même lorsqu’elle est mise en contact avec l’air.  (Charbon de bois, phosphore, etc) kd  4.3 : Matières hydroréactives  Matières qui est susceptible de s’enflammer ou de dégager des gaz inflammables/toxiques lorsque mouillée. (Pratiquement tous les métaux alcalins) Classe 5 : Oxydants  Le risque primaire de la division 5.1 est que le produit favorise la combustion ou active le feu.  5.1: Oxydant : Provoque ou facilite la combustion d’autres matières, généralement par le dégagement d’oxygènes.  5.2: Peroxyde Organique Classe 6 : Matières toxiques et infectieuses  Risque primaire est la toxicité ou l’infection.  6.1 : Matières toxiques :  Matières non gazeuse qui est connue ou présumée toxique pour l’humain, y compris les matières irritantes. (Chandelle lacrymogène, arsenic, phénol)  6.2 : Matières infectieuse (Virus, bactérie, rage, tétanos) Classe 7 : Matières radioactives  Une matières dite radioactive est caractérisée par le fait que son activité spécifique est supérieure à 0.02 microsievert par gramme.  Risque primaire : Brûlures toxiques radioactive, effet mutagène (malformation des enfants à venir), etc. Quantité de microsieverts à 1m du contenant  Catégorie 1 : < 5 microsieverts/heure  Catégorie 2: Entre 5 et 500 microsieverts/heure  Catégorie 3 : > 500 microsieverts/heure Classe 7 : Matières radioactives  Moitié inférieure de l’étiquette :  - Contenu : Chaque étiquette doit indiquer le nom des produits radioactifs en utilisant les symboles. (Ex 192 Ir : Iridium 192)  - Activité : Chaque étiquette doit indiquer l’activité maximale exprimée en becquerel des matières radioactives contenues dans les colis. Pour les matières fissiles (qui peut subir une fission nucléaire si bombardé de neutron) , la masse totale en gramme peut être indiquée au lieu de l’activité. Classe 7 : Matières radioactives  Indice de transport : L’indice de transport est un nombre qui sert à limiter l’exposition aux rayonnements. Entre autre, il permet de fixer le nombre de colis autorisé dans un véhicule. Chaque étiquette jaune (7.2 et 7.3) doit indiquer l’indice de transport du colis. Il est mentionné sur l’étiquette dans un rectangle prévu à cet effet. Selon l’exposition aux rayonnements, l’indice de transport peut varier de 0 à 10. L’étiquette blanche 7.1 n’a pas d’indice de transport. L’exposition aux rayonnements est pratiquement nulle. Classe 7 : Matières radioactives Classe 8 : Matières corrosives  Solides et liquides dont la principale caractéristique est de provoquer des destructions visibles ou des lésions permanentes des tissus humains et ou de corroder les métaux comme l’acier ou de l’aluminium.  Risque primaires : Brûlures, lésions cutanées. (Acide en général, hydroxyde de sodium) Classe 9 : Matières dangereuses diverses  Matière qui ne satisfait pas aux critères d’inclusion des classes 1 à 8. Celle-ci inclut des micro-organismes génétiquement modifiés, des polluants marins, des matières transportées à chaud et des matières dangereuses du point de vue de l’environnement. Ces matières ne sont pas caractérisées par un risque primaire spécifique. (Amiante, acide adipique) Matières à haute température  Liquide à une T de 100 dC ou plus.  Liquide dont le point éclair est égal ou supérieur à 37.8 dC qui est chauffé intentionnellement et transporté à une T égale ou supérieure à son point éclair  Solide à une T de 240 dC ou plus. Indication de danger  La plaque danger est utilise pour le transport d’un chargement comprenant des matières dangereuses de plusieurs classes. Cependant, lorsqu’un véhicule transporte des explosifs (1) , des gaz toxiques (2.3) ,des peroxydes organique (5.2), des matières radioactives (7), matières qui, au contact de l’eau, dégagent des gaz inflammables ou du chlorure de cyanogène (4.3) , du cyanure d’hydrogène anhydre, de l’oxyde nitrique, du dioxyde de carbone liquéfié, du phosgène ou du phosphine, les plaques spécifiques de ces matières doivent être utilisée Exemption !!!!!  Aucune plaque n’est requise pour le transport d’une quantité brute inférieure à 500 kg de matières dangereuses à l’exception des :  Explosifs (1)  Gaz toxiques (2.3) et Corrosifs (8)  Matières radioactives (7)  Peroxydes organiques (5.2)  Déchets dangereux  Matières hydroréactives (4.3) SIMDUT  Système d’Information des Matières Dangereuses Utilisées au Travail.  Il vise à protéger la santé et la sécurité des travailleurs.  L’employeur doit mettre à la disposition de ses employés les fiches signalétiques des produits que les employés peuvent entrer en contact. Celles-ci doivent être facile d’accès.  La mise à jour doit être annuelle. SIMDUT 1988 SIMDUT 2015 Étiquette du fournisseur – SIMDUT  Contenu de l’étiquette du fournisseur:  Nom du produit  Nom du fournisseur  Énoncé indiquant qu’une fiche signalétique est disponible  Les pictogrammes du SIMDUT reliés au produit  Les mentions de risque identifiant les dangers pouvant découler d’une exposition au produit  Précautions à prendre lors de la manutention, de l’utilisation ou de l’exposition au produit contrôlé  Les premiers soins à administrer Étiquette ou affiche de l’employeur - SIMDUT  Contenu de l’étiquette de l’employeur:  Nom du produit  Les précautions à prendre lors de la manutention, de l’utilisation ou de l’exposition au produit contrôlé  Énoncé indiquant qu’une fiche signalétique est disponible Marquage NFPA 704 p87  Est conçu pour indiquer les propriétés et les risques potentiels des matières dangereuses dans des installations fixes ou sur des contenants.  Donne une idée générale des risques présents, mais il ne fournit pas le nom de la matière dangereuse Marquage NFPA 704 Marquage NFPA 704 DANGERS POUR LA DANGERS D'INCENDIE DANGERS D'INSTABILITÉ RISQUE SANTÉ Les substances qui Les substances qui peuvent d'elles mêmes s'évaporent rapidement facilement détonner ou ou complètement à la se décomposer de pression et à la manière explosive, ou températures normales encore réagir de manière Les substances qui ou qui diffusent explosive à des peuvent être létales en rapidement dans l'air et températures et des 4 situation d'urgence. Les liquides qui brûlent et les facilement. pressions normales. solides qui peuvent s'enflammer dans Les substances qui presque toutes les peuvent d'elles mêmes conditions ambiantes détonner ou se de température. Les décomposer de substances de cette manière explosive, ou classe produisent de encore réagir de dangereux mélanges manière explosive, gazeux avec l'air dans mais qui demandent presque toutes les un puissant conditions ambiantes déclencheur de ces de température ou, réactions ou qui Les substances qui sans être sensibles à doivent être chauffées peuvent causer des celles-ci, s'enflamment sous confinement lésions graves ou facilement dans avant le permanentes en presque toutes les déclenchement de ces 3 situation d'urgence. conditions. réactions. Marquage NFPA 704 DANGERS POUR LA DANGERS DANGERS D'INCENDIE RISQUE SANTÉ D'INSTABILITÉ Les substances qu'il faut chauffer modérément ou exposer à une température ambiante assez élevée avant leur inflammation. Dans des conditions normales, les substances de cette classe ne formeraient pas de mélange dangereux avec l'air, mais à une température ambiante élevée ou dans des conditions modérées de chauffage, elles Les substances qui pourraient dégager Les substances qui peuvent causer une des vapeurs en subissent un incapacité temporaire quantité suffisante changement chimique ou des lésions pour produire des violent à des résiduelles en mélanges dangereux températures et 2 situation d'urgence. avec l'air. pressions élevées. Marquage NFPA 704 DANGERS POUR LA DANGERS DANGERS RISQUE SANTÉ D'INCENDIE D'INSTABILITÉ Les substances qu'il faut préchauffer avant qu'elles ne s'enflamment. Avant qu'elles ne s'enflamment et que la combustion soit soutenue, les substances de cette Les substances qui classe doivent être d'elles-mêmes sont beaucoup normalement stables, Les substances qui préchauffées, peu mais qui peuvent peuvent causer une importe la devenir instables à irritation grave en température des températures et 1 situation d'urgence. ambiante. pressions élevées. Les substances qui ne brûlent pas dans les conditions d'incendie Les substances ne ordinaires, à l'inclusion présentant pas de danger des substances autre que celui présenté intrinsèquement non Les substances qui par des substances combustibles comme le d'elles-mêmes sont combustibles ordinaires, béton, la pierre et le normalement stables, 0 en situation d'urgence. sable. même au feu. Marquage NFPA 704 Blanc : risque spécifique W : réagit avec l'eau de manière violente (ex. : césium) OX ou OXY : oxydant (ex. : nitrate d'ammonium) SA : Asphyxiant simple (ex. : azote) COR : corrosif ; acide fort ou base forte (ex. : acide sulfurique, hydroxyde de potassium) ACID et ALK pour être plus précis BIO : risque biologique (ex. : variole) POI : poison (ex. : venin d'arachnide) CRY ou CRYO : cryogénique (trèfle nucléaire) : radioactivité (ex. : plutonium) HMIG/HMIS  Hazardous Material Identification Guide  Hazardous Material Identification System  Similaire au NFPA 704.  Différence avec NFPA 704 :  La partie blanche indique par une lettre les vêtements de protection requis pour manipuler le produit.  Est conçu pour signaler les risques aux travailleurs manipulant le produit HMIG/HMIS Code KEMLER*  Utilisé dans la réglementation européenne et sud-américaine pour l’identification du danger que représente une matière dangereuse transportée. Au Canada, les intervenants peuvent retrouver ce code sur certain conteneurs intermodaux en provenance de ces régions.  Section du bas : NIP du produit  Section du haut : Danger que compose le produit. Code Kemler Code Kemler  MAtière explosive  GAz comprimé  LIquide inflammable  SOlide inflammable  COmburant peroxyde  TOxique et infectieuse  RAdioactive  Corrosives  DIVerses Pipeline et Gazoduc  Sur le panneau de Pipeline et Gazoduc, on doit absolument y retrouver les points suivants:  Le mot ATTENTION ou WARNING  Le type de produit qui circule dans la tuyauterie  Le nom du propriétaire  Le numéro de téléphone à contacter en cas d’urgence **Les lignes de gaz ne sont pas souvent signalées de chaque côté des rues qu’elles traversent** Pipeline et Gazoduc p67 Pipeline et Gazoduc Pipeline et Gazoduc Pipeline et Gazoduc Pipeline et Gazoduc L’exception : L’acétylène  L’acétylène est un produit hors du commun et il doit recevoir un traitement particulier à cause de ses propriétés spéciales. Le gaz doit être dissous dans un solvant pour empêcher sa liquéfaction. L’acétylène liquide sous pression est un produit très instable, sensible aux chocs et à la température. On utilise alors l’acétone capable d’absorber 400 fois son volume en acétylène gazeux pour le stabiliser. L’exception : L’acétylène  On utilise un cylindre spécial à basse pression remplit d’un matériau poreux (pierre ponce). On sature la bouteille d’acétone et on place la valve. On dissout par la suite l’acétylène gazeux dans l’acétone jusqu’à saturation en volume.  La bouteille a deux bouchons de sureté. Ils sont sensibles à la chaleur plutôt qu’à la pression, réagissant à 100 dC.  Toujours stocker les bouteilles debout, sinon l’acétone se concentre autour du robinet et sort avec le gaz. L’exception : L’acétylène L’exception : L’acétylène Symboles utilisés par les forces armées p94 1. Classe 1, Division 1 – Matières présentant un risque de détonation de masse 2. Classe 1, Division 2 – Matières présentant un risque d’explosion avec fragmentation 3. Classe 1, Division 3, Matière présentant un risque d’incendie généralisé. 4. Classe 1, Division 4, Matière présentant un risque d’incendie modéré Symboles utilisés par les forces armées 1- Matières très toxiques 2- Agent irritant 3- Munitions chargées au phosphore blanc 4- Ne pas utiliser d’eau 5- Porter un appareil de protection respiratoire Des questions ? Intervention B) au 10-17  À l’arrivée sur les lieux  Prise en charge des victimes (celles qui sont accessibles)  Rinçage (décontamination d’urgence)  Zone de refuge temporaire  Établir des périmètres (avec l’aide du GMU) https://youtu.be/0Hn5-8SgNjg Intervention C)  Appliquer les tactiques d’intervention selon le niveau de compétence requis:  Isoler  Approcher  Identifier  Analyser  Intervenir *Tous les équipements utilisés doivent être décontaminés/nettoyés après les interventions** Intervention D) Moyens de contrôle et de confinement  Voici quelques moyens de contrôle et de confinement. Chacun d’entre eux seront vu plus loin au cours du module  Absorption  Endiguement, rétention, déviation  Dilution  Dispersion des vapeurs  Recouvrement  Refroidissement  Récupération Travail en intervention :  Il ne sera pas rare que des personnes de divers niveaux de compétence travaillent ensemble. Exemple :  Responsable du site (Sensibilisation)  Caserne du secteur (Opération)  Caserne spécialisée (Technicien) Gestion et intervention p299 TYPE IMPORTANCE EXEMPLE NIVEAU 1 Petit Déversement : Fuite d’essence sur le services les lieux d’un d’incendie peut s’en accident de la route, charger. odeur de gaz naturel dans une maison Niveau 2 Incident plus Fuite d’une bouteille important : Équipe de chlore, camion de technicien citerne renversé nécessaire. Niveau 3 Incident majeur, Intervention de Intervention locale, plusieurs services. provinciale et Déraillement de fédérale train impliquant plusieurs wagons transportant des matières dangereuses Gestion et intervention  Prendre connaissance de l’appel d’urgence *Dès la réception de l’appel d’urgence, tenter d’avoir une idée précise des dangers potentiels associés à la matière dangereuse en cause* -Victime ou non -Déversement ou fuite -Type de contenant ? Citerne routière, ferroviaire, installation fixe … -Produit (Nom, état, risque) -Localisation (intérieur, extérieur) Gestion et intervention  Se diriger vers le lieu d’intervention  Validation du sens du vent ****Approche avec le vent dans le dos en tout temps ****  Consultation du GMU (si possible)  Nom, NIP, Type de contenant  Conservation d’une distance sécuritaire  Prise en charge des victimes (rinçage, refuge temporaire)  Établissement d’un périmètres d’opération RAPPEL !!! 6 groupes d’indices signalant la présence de matières dangereuses 1- Affectation du bâtiment 2- Forme et type de contenant 3- Marques et inscriptions diverses 4- Source de référence 5- Sens (vue, l’ouïe, odorat, etc) 6- Détection et mesure Gestion et intervention  Sur les lieux :  Prise en charge des victimes (celles qui sont accessibles)  Rinçage (décontamination d’urgence)  Zone de refuge temporaire  Établir des périmètres (avec l’aide du GMU) Gestion et intervention  Sur les lieux : Les 5 étapes d’une intervention impliquant des matières dangereuses sont désignées par l’acronyme IAIAI Isoler Approcher Identifier Analyser Intervenir Gestion et intervention 1- Isoler Dès notre arrivée sur les lieu, la prise en charge des victimes demeure notre priorité. Il faut établir/ou consolider un périmètre d’isolation initial afin d’isoler le secteur de l’intervention (la zone chaude). Gestion et intervention Isoler.. Suite ! -Considérer la vie : sauvetage, évacuation -Établir un périmètre ; opération et exclusion -Prendre en charge (zone de refuge temporaire, séparer les victimes contaminées des non contaminées Gestion et intervention 2- Approcher 3- Identifier (LA RECONNAISSANCE) Ces deux étapes se font dans la même opération, cette étape est appelée la reconnaissance. L’aspect de la sécurité doit être privilégié au maximum. La tâche doit être réalisée en mode défensif. Ne jamais entrer en contact avec le produit. Utiliser des jumelles, si possible, en premier. L’opération a pour but d’évaluer la situation. Cela aidera les pompiers à relever tous les faits de l’intervention. Identifier le produit, l’ampleur, le lieu, les contenants et toutes autres informations importantes pour l’évaluation des dangers. Gestion et intervention La reconnaissance , suite !! Approche : - Bunker/APRIA (Minimum). - Vent dans le dos. - 2 Jets armés (protection et décontamination d’urgence) IDENTIFICATION: -Identifier le produit - Décrire les lieux -Identifier contenant -État de la matière - Présence drain ou égout -Ampleur de l’incident et sa dynamique -Présence d’autres produits ou autres matières Gestion et intervention 4- ANALYSER Selon la matière en cause, les dangers sont différents. On doit donc prendre en considération les 9 facteurs suivants : 1- L’étape de l’incident (où se trouve l’incident) - Y a-t-il menace de défaillance du contenant - Y a-t-il eu défaillance - Est-ce qu’il y a eu une ignition ou une réaction (polymérisation) - D’autres ignitions ou réaction sont probables ? - L’incident prend de l’ampleur, est stationnaire ou est stabilisé ? Gestion et intervention 2- Quelle st la nature hasardeuse du produit ? - Toxique - Corrosif - Radioactif - Inflammable - Asphyxiant - Cryogénique - Instable - Explosif - Etc. Gestion et intervention 3- Quel est l’état et le conditionnement de la matière ? -Genre de contenu (vrac ou individuel) -Solide / Liquide / Gazeux -Couleur -Composition du contenant 4- Le site de l’intervention présente-t-il des problèmes particuliers ? -En retrait - Une agglomération - Terrain accidenté -Présence de cours d’eau ? - Présence d’égouts (usine d’épuration) -Présence de prise d’eau potable ? -Différent moyen d’accès ? Gestion et intervention 5- Déterminer la compétence nécessaire à l’incident : - Sensibilisation - Opération - Technicien 6- Niveau de protection requis : - A (Étanche aux éclaboussures, aux vapeurs et aux gaz) - B ( Étanche aux éclaboussure, protection respiratoire APRIA) - C (Étanche aux éclaboussures, protection masque à cartouche) - D (Bunker , salopette et couvre-tout (chienne), sans contaminant respiratoire et sans risque d’éclaboussure. Gestion et intervention  A (Étanche aux éclaboussures, aux vapeurs et aux gaz) Gestion et intervention  B ( Étanche aux éclaboussure, protection respiratoire APRIA) Gestion et intervention  C (Étanche aux éclaboussures, protection masque à cartouche) Gestion et intervention  D (Bunker , salopette et couvre-tout (chienne) Gestion et intervention 7- Moyens de contrôle et d’atténuation - Endiguement - Recouvrement - Absorption - Isolation 8- Ressources humaines et matérielles supplémentaires sont requises ? 9- Est-ce que le plan d’opération est efficace ? Gestion et intervention p 303 5- Intervenir Stratégie : 1- Offensive : - Place l’intervenant en contact direct avec la matière dangereuse. Par exemple. Colmatage d’une fuite. 2- Défensive : - Ne place pas l’intervenant en contact direct avec la matière dangereuse. Ex : élimination des sources d’inflammation, endiguement, etc. Gestion et intervention 3- Non intervention - Lorsque les intervenant ne disposent pas des compétences, de l’équipement, des ressources ou encore des information nécessaires. Ex: laisser le produit brûler, risque de BLEVE, etc. Gestion et intervention Tactiques : 8 Secteurs de travail : - Recherche/Communication - Équipement - Habillement/ Réhabilitation - Décontamination - Opération - Détection/Mesure - PC - Média Gestion et intervention Zones et périmètres de travail : Zone Chaude (Rouge) : - Espace entourant immédiatement l’incident et ses dimensions varient en fonction du niveau de sécurité exigé. Identifiée par un ruban rouge et son accès est limité au personnel autorisé, formé et muni d’équipement de protection adéquat Zone tiède (Jaune) : - En périphérie de la zone chaude. Zone de l’équipement pour l’intervention (sauf HAZMAT zone froide pour éviter la contamination). Site de décontamination. Accès limité au personnel autorisé par l’officier commandant Gestion et intervention Zone froide (verte): - En périphérie de la zone tiède. PC, Unité de réserve, représentant groupe externe (10-34, 10-35, 10-36, 10- 37). Aire de repos, récupération sanitaire. Pour Hazmat, zone d’équipement Gestion et intervention Gestion et intervention P335 Gestion et intervention Gestion et intervention Confiner ou contrôler : - Confiner un produit veut dire de le retenir dans un espace déterminé. Peut se faire en construisant des murs de protection, des digues, en fermants les système de chauffage, ventilation et climatisation d’air (CVCA). Les méthodes les plus utilisées sont l’absorption, l’endiguement, la rétention et la déviation. - Fermer l’entrée de gaz naturel - Déclencher un robinet d’arrêt d’urgence d’une citerne routière - Remettre le bouchon sur un baril, le relever ou le tourner - Déplacer un contenant chauffé par les flammes Gestion et intervention L’absorption : - Absorbant en vrac : Organique : Tourbe de sphaigne, bran de scie, etc. Inorganique : Argile, sable, ciment. Gestion et intervention 614 - Absorbant textile : Se présente sur plusieurs formes : feuilles, boudins, rouleaux Deux principaux groupes : Hydrophobe : Un absorbant qui n’absorbe pas l’eau. Il est utilisé pour absorber les hydrocarbure Hydrophile (universel) : Un absorbant qui absorbe tout type de produit. ** Après utilisation, traiter l’absorbant comme une matières dangereuses, parce qu’il est contaminé par le produit** Gestion et intervention Endiguement, rétention, déviation : - Moyen rapide pour atténuer et circonscrire un incident dès les premiers instants. Cette technique peut être utilisée par le niveau Opération. Elle consiste à faire des barrage, une tranchée, une digue construites avec les matériaux disponible comme la terre, du sable, des absorbants spécifiques. Endiguement Plaque d’égout retournée La mousse Boudin Absorba nt Absorbant Bâche néoprène Gestion et intervention Recouvrement: - Le recouvrement de liquides inflammables, corrosifs ou toxiques a pour objectifs de réduire l’émission de vapeur par la nappe de produit répandue. On peut utiliser à cette fin plusieurs produits comme du sable, de l’argile, la mousse ou la poudre d’extincteur portatif. - La mousse demeure le meilleur moyen pour un hydrocarbure. Dilution : - L’eau est très souvent utilisée pour diluer les produit déversé, celui-ci doit cependant être soluble (polaire pour les liquides). On doit aussi s’assurer d’être capable de confiner le mélange résultant. Doit vérifier le PH avec des papiers tournesols (rouge acide, bleu base). Technique utilisée pour la décontamination. Gestion et intervention Dispersion : Technique utilisée de façon à réduire la concentration d’un gaz dans l’air en le dirigeant dans une direction bien précise. La densité de vapeur du produit doit être connue avant l’utilisation de cette méthode. Cette technique peut avoir pour effet d’absorber certains produits et de créer une nappe d’eau toxique ou corrosive qu’on doit gérer. Utiliser un jet diffusé. La dispersion peut aussi être faite avec un ventilateur mécanique. Gestion et intervention CONTRÔLE DE L’INCENDIE : Des techniques spécifiques doivent être appliquées lorsqu’on fait face à un incendie impliquant des matières dangereuses, que ce soit l’extinction d’un feu d’hydrocarbures ou encore d’atténuation de l’impact d’un gaz toxique qui se dégage d’un incendie. Le combat incendie doit toujours être traité de façon prioritaire même s’il y a présence de matières dangereuses. Lorsqu’un incendie oblige l’application de grand volume d’eau, le contrôle des eaux de ruissellement devient très important. Un incendie impliquant une matière dangereuse peut être traité de 4 façons : éteindre, protéger les biens environnants, contrôler la combustion ou laisser bruler. Gestion et intervention 1- Éteindre : L’extinction peut être effectuée au moyen de jets d’eau, d’extincteurs de diverses classes et au moyen de mousse classe A ou B. Le choix du moyen d’extinction se fait en tenant compte de l’état de la matière et de ses propriétés 2- Protection des biens environnants : Pour éviter une aggravation de la situation. Le cas des réservoirs fixes qui seraient exposés à la radiation d’un incendie qui implique ou non d’autres matières dangereuses. Gestion et intervention Contrôle de la combustion : - Dans certains cas, il est préférable de contrôler la combustion plutôt que d’éteindre l’incendie. C’est, par exemple, le cas d’une fuite de gaz naturel enflammé. L’incendie sera contrôlé jusqu’à l’arrivée du personnel qualifié, qui procèdera à la fermeture de l’alimentation en gaz. Dans ce cas, éteindre l’incendie aurait comme conséquence de créer une fuite difficilement contrôlable. Ce risque serait plus grand que l’incendie lui même. Laisser brûler : - Dans certains cas, il pourrait être mieux de laisser brûler que d’intervenir. Exemple : BLEVE. C’est le cas aussi de d’autre produits dont la combustion assure leur dégradation alors que l’eau utilisée pour les éteindre pourrait contaminer la nappe phréatique ou les cours d’eau. Gestion et intervention  Contrôle d’une fuite de liquide inflammable : - En fonction du fait que la densité relative des liquides inflammables est souvent plus basse que l’eau et que ces liquides sont, pour la plupart, non miscibles (non polaires), il devient difficile de combattre un feu de liquide inflammable uniquement avec de l’eau. Le liquide inflammable flotte sur l’eau et l’application d’eau provoquera des éclaboussures qui contribueront à la propagation de l’incendie, c’est pourquoi les feux de liquides inflammables sont combattus au moyen de la mousse qui permet d’agir par recouvrement ou par étouffement du combustible. Dans tout les cas, l’application de mousse classe B doit être envisagée et priorisée. La mousse Pour les feux de liquides inflammables, toujours utiliser de la mousse classe B, autant pour éteindre l’incendie que pour en contrôler ses vapeurs. La mousse permet d’agir sur le liquide inflammable par recouvrement ou par étouffement. Il agit aussi, dans une certaine mesure, par refroidissement. L’ émulseur : Il y en a 3 types : Hydrocarbur e Protéinique (AFFFP agent formant un film flottant protéinique) Fluroprotéinique (AFFF agent formant un film flottant) Polaire Synthétique (APPPP agent produisant une pellicule protectrice polyvalente) La mousse Fonctionnement des mousses : 1- Séparation : Sépare les uns des autres les éléments du tétraèdre du feu 2- Refroidissement : En abaissant la T du combustible et des surfaces adj. 3- Recouvrement : En recouvrant la surface d’un tapis de mousse qui bloque les vapeurs qui pourraient s’enflammer. Une fois le tapis de mousse fait, il ne faut pas marcher dedans. La mousse La mousse Concentration de mousse (dosage): Le Dosage correspond au pourcentage d’émulseur mélangé avec leau. 1% - 3% - 6%. (3% = 3 parties d’émulseurs pour 97 partie d’eau) On utilise une concentration de 3% pour les hydrocarbures et 6% pour les liquide polaire (alcool) Mousse classe B : Entre 1% et 6% L’appareil qui permet le dosage est l’injecteur Les établissements tuyaux devraient avoir Environ 150’ à 200’ maximum, après l’injecteur. La mousse Foisonnement de la mousse : - Rapport entre la quantité d’air et le volume de solution moussante (eau/émulseur). Il existe 3 types de foisonnement. Plus il y a d’air, plus le foisonnement est élevé. Bas foisonnement : 20/1 La mousse  Moyen foisonnement : 20/1 à 200/1 La mousse Haut foisonnement : 200/1 à 1000/1 La mousse  Les méthodes d’application :  Écoulement La mousse  Ruissellement La mousse  Aspersion Raffinerie  Les réservoirs de stockage du pétrole ou du gaz sont de différents types. Inconvénient : Il y a une partie gazeuse dans la partie haute du réservoir Raffinerie Toit fixe avec un écran flottant Raffinerie Raffinerie Stockage du gaz Gestion et intervention Phénomène du (Débordement) : Lorsque le pétrole brut est enflammé, c’est avant tout le combustible le plus léger qui brûle à la surface. Après avoir atteint 450dF (232dC), une couche brûlante de sous- produits se crée sous la surface. Cette couche chaude se dirige ensuite vers le bas du réservoir (3’/heure). La couche chaude transforme l’eau qui aurait pu s’accumuler das le bas du réservoir en vapeur. La vapeur prend du volume (1700X) et monte très rapidement à travers le produit, créant une violente explosion qui éjecte le pétrole brut du haut du réservoir. Une boule de feu ainsi que le pétrole brûlant peuvent s’élever dans les airs et retomber des centaines de pieds aux alentours du réservoir. Gestion et intervention Boilover : https://youtu.be/5DQO0CpQacI Gestion et intervention Technique si aucune mousse n’est disponible : - Arroser (en balayant) la colonne de fumée avec des jets à grande puissance (jets pleins ou cylindriques) en ayant pour cible l’autre côté du réservoir. Cette technique abaisse la chaleur radiante de l’incendie et limite la pollution atmosphérique. Aucune eau dans le réservoir, en tout temps. - Compléter l’extinction avec 1 ou 2 jets de mousse. - Respecter le principe d’une heure d’application d’agent de refroidissement par heure d’incendie. Gestion et intervention Autres risques :  BLEVE  UVCE ( Unconfined Vapour Cloud Explosion)  https://youtu.be/-XodEpvbgLY Les laboratoires clandestins Les laboratoires clandestins Les signes de la présence d’un labo :  Les fenêtres sont masquées  Il y a souvent de la visite avec des voitures de luxe  Si se sont de gros fumeur et qu’ils sortent pour fumer  Odeur de produits chimique autour de la maison  Beaucoup d’humidité Les laboratoires clandestins Les laboratoires clandestins Les risques :  Les habitants sont armées Le logement et ses abords peuvent être piégés Les laboratoires clandestins  Le système électrique est surchargé et dangereux Les laboratoires clandestins Conduite à tenir en cas de découverte :  Ne couper aucun service  Établir un périmètre  Faire attention aux éventuel pièges durant les mesures de détections  Porter une tenue de protection appropriée avec l’APRIA  Prévenir la police  Préserver les preuves Les laboratoires clandestins Conduite à tenir en cas d’incendie :  C’est le seul moment ou on sera à rentrer dans les locaux.  Garder en tête qu’il y a la présence de produits chimiques et explosive  Faire attention aux pièges  Si vous êtes en contact avec les produits il faudra procéder à la décontamination du personnel et du matériel  Privilégier une stratégie défensive Le terrorisme Définition : Selon les Nations Unies, le terrorisme se définit comme étant un acte, commis dans l'intention de causer la mort ou des blessures graves à des civils ou à des non-combattants, dans le but d'intimider une population ou contraindre un gouvernement ou une organisation internationale à accomplir un acte ou à s'abstenir. On retrouve dans la littérature une grande variété de définitions qui tentent de préciser les catégories d’actes terroristes commis Le terrorisme  Terrorisme domestique : Individu ou groupe d’individus qui commettent des attentats contre la population, le gouvernement pour des raisons n’excédant pas le cadre national. Un bon exemple de ce type d’acte terroriste serait celui d’Oklahoma et l’attaque au sarin à Tokyo en 1995. Le terrorisme  Terrorisme international : Ce sont des actes ou des attentats contre la population, le gouvernement, régi par d’autres pays ou organisations prenant leur souche à l’extérieur du pays. L’attentat du World Trade Center de New York en est un bel exemple. Le terrorisme P361 Terrorisme international : Le terrorisme Endroits à risque Sites symboliques ou historiques; Places publiques; Transports en commun (gares, métros, aéroports); Évènements populaires ou rassemblements; Écoles; Lieux de culte (synagogues, mosquées, églises, etc.); Installation de télécommunications; Hôpitaux; Ambassades et consulats; Édifices publics ou gouvernementaux. Centres commerciaux; Usines de traitement de l’eau potable; Compagnies de services (téléphone, électricité, traitement d’eau, etc.) Le terrorisme Historique  1993 World Trade Center  1995 Métro de Tokyo  1995 Oklahoma City  2001 World Trade Center  2001 Métro de Montréal Le terrorisme Les types de menaces :  Les agents chimiques  Les agents biologiques  Les agents radiologiques  Les explosifs Le terrorisme Les agents chimiques  Les Vecteurs La vaporisation des agents augmente proportionnellement aux sources d’énergie telles que la chaleur ambiante (température de l’air ou du sol) ou provoquée par des charges explosives La persistance du toxique dépend de facteurs météorologiques tels que :  la force du vent, Les agents chimiques peuvent être dispersés à l’aide de munitions de guerre (bombes aériennes, mines, obus, fusées) ou avec des disperseurs ou pulvérisateurs (épandages ou pulvérisateurs mécaniques ou manuels). Le terrorisme  Les Principales catégories Les toxiques de guerre peuvent être classées en 3 catégories :  - Les incapacitants (gaz lacrymogène),  - Les neutralisants psychiques ou physiques (LSD),  - Les toxiques létaux. Le terrorisme Parmi les toxiques létaux, il faut distinguer 4 familles principales : Suffocants  Mode d'action Stocké et mis en œuvre uniquement en phase vapeur  Odeur De foin fraichement coupé, fruits pourris  Toxicité́ Importante.CTl50 = 3200 en mg x mn/m  Effet clinique Irritation primaire des voies respiratoires, puis développement insidieux d’un œdème pulmonaire.  Principaux représentants Chlore, phosgène, chloropicrine, diphosgène Le terrorisme Vésicants  Mode d'action Liquide à température ordinaire, seul toxique à triple mode d’action : liquide (gouttelettes), vapeurs par voies respiratoires et vapeur par action cutanée  Odeur Douceâtre, piquante, très caractéristique ressemblant à celle de l’ail ou de la moutarde.  Toxicité Très spécifique. Produit peu létal, mais fortement incapacitant. DL50> 3000 mg  Effet clinique Lésions oculaires, respiratoires ou cutanées de type brûlures (apparence), mais de même nature biologique que les effets des rayonnements ionisants.  Principaux représentants Ypérites au soufre, ypérites à l’azote, lewisite, oxime du phosgène Le terrorisme Toxiques généraux  Mode d'action Liquides ou gaz relativement peu persistant (quelques minutes) à température de 10°C à 15°C. Ils sont dispersés en phase liquide ou vapeur et pénètrent dans l’organisme surtout par les voies respiratoires, quelquefois par la peau, soit par les deux voies.  Odeur Amande amère pour les cyanures, ou inodore pour les autres  Toxicité Très toxique par voie respiratoire - Attention pas de réanimation par bouche à bouche  Effet clinique Les cyanures agissent en se fixant sur les cytochromes à la place de l’oxygène L’arsine agit par hémolyse conduisant à des atteintes hépatiques, spléniques ou cardiaques  Principaux représentants Cyanure, acide cyanhydrique,... Le terrorisme Neurotoxiques  Mode d'action Liquides plus ou moins huileux (persistance). Ils sont disperses en phase liquide ou vapeur et pénètrent dans l’organisme soit par les voies respiratoires, soit par la peau, soit par les deux voies  Odeur Néant (totalement insidieux lorsqu’ils sont purs).  Toxicité́ Extrêmement élevée.CTl50 du VX = 10 à 35 mg x mn/m Dose létale pour le VX : quelques dizaines de milligrammes  Effet clinique Empêchent le retour à la situation de repos du système nerveux : myosis, difficultés respiratoires, convulsions... conduisant à la mort par arrêt respiratoire.  Principaux représentants Tabun, Sarin ,Soman VX Le terrorisme Le terrorisme Le terrorisme Les agents biologiques  Bactériens Anthrax peste tulamie  Viraux : Fièvre Ébola, variole  Biologiques Ricine, botulisme Le terrorisme Les signes d’une attaque terroriste  L’ampleur de l’incident  Le lieu de l’incident  Les symptômes et les signes des nombreuses victimes Le terrorisme Conduite à tenir :  Garder une distance sécuritaire  Endosser les équipements de protection  Faire des refuges temporaire  Faire un large périmètre de sécurité  Préparer les jet pour la décontamination de masse et d’urgence  Éviter le contact avec les victimes La décontamination Objectif La décontamination est l’action de rendre le personnel, les victimes, les équipements, les accessoires ou toute autre chose qui auraient pu entrer en contact avec le produit, libre de tout contaminant par l’application d’un traitement quelconque. Les objectifs à atteindre avant de mettre fin à l’intervention sont de réduire la contamination à son minimum de façon à ce que la santé ne s’en trouve plus menacée et à réduire le risque de contamination secondaire. La décontamination P486 Contamination primaire et secondaire  La contamination primaire survient lorsqu’il y a contact direct avec la matière dangereuse dans la zone chaude.  La contamination secondaire survient lorsqu’il y a contact avec un membre du personnel d’intervention, une pièce d’équipement ou du matériel provenant de la zone chaude et n’ayant pas été bien décontaminé. La décontamination Types de décontaminations Les opérations de décontamination se divisent en cinq principaux types:  décontamination conventionnelle humide  décontamination d’urgence  décontamination des véhicules  décontamination de masse. La décontamination Décontamination conventionnelle humide Cette décontamination vise à enlever le maximum de contaminant sur les intervenants et leurs équipements. Les opérations de décontamination sont réalisées dans un corridor défini à cette fin où sont installés les équipements de nettoyage, de rinçage, et de récupération sanitaire. La décontamination Décontamination d’urgence  La décontamination d’urgence demeure un principe simple pour des raisons pratiques. L’eau ayant la capacité par dilution d’enlever pratiquement 75 % des contaminants sur un corps, son efficacité est facilement démontrée. Pour des victimes contaminées par un produit dangereux, un jet armé à faible pression représente la bonne alternative. Si le produit présente une incompatibilité avec l’eau, utiliser l’eau à très grand volume pour maximiser l’effet de dilution. La décontamination Décontamination d’urgence Dans le cas de décontamination d’urgence, les eaux de ruissellement deviennent secondaires. La vie et la santé de la victime sont prioritaires. L’avantage de la décontamination d’urgence est sa mise en place rapide et l’amélioration des chances de survies des victimes. Sa limite demeure qu’il ne s’agit que d’une décontamination sommaire. La décontamination Décontamination d’urgence La décontamination Décontamination des véhicules  Les véhicules exposés à la contamination pour des raisons de mauvais positionnement doivent être décontaminés au même titre que les autres équipements impliqués. Il s’agit d’implanter un lieu protégé où les eaux de lavage et de rinçage pourront être retenues par une digue. Une attention particulière devra être portée aux pneus, en dessous du véhicule et à tous les équipements poreux comme les tuyaux. Les filtres à air devront être changés. Les eaux de lavage et de rinçage devront être récupérées à la fin de la procédure. La décontamination Décontamination de masse Elle est utilisée dans le cas où l’accident industriel ou l’acte de terrorisme a contaminé de nombreuses victimes. (en cas d’acte de terrorisme, les services de police sont responsables et sont les donneurs d’ordres tout au long de l’intervention). La décontamination de masse se fait en 3 étapes : La décontamination Décontamination de masse Un rinçage à grande eau des victimes en les laissant habillées avant de les mettre dans une zone de refuge temporaire. La décontamination Décontamination de masse Ensuite les victimes sont dirigées vers les tentes de décontamination ou elles devront se déshabiller pour qu’elles puissent être décontaminées dans le corridor qui leur sera affecté. (on utilisera de l’eau pour la décontamination) La décontamination La décontamination Décontamination de masse Enfin une fois leur expertise médicale faite, elles seront soit transportées vers un centre hospitalier, soit elles iront vers une nouvelle décontamination à l’eau tempérée et au savon avant d’être transportées vers les hôpitaux.  https://www.tvanouvelles.ca/2019/05/07/demantelemen t-dun-laboratoire-de-drogue-clandestin-a-montreal-1 MODULE 9 Matières dangereuses – opération Partie 2 Propriétés physicochimiques, fiches signalétiques et scénarios pratiques Auteure du document (2013) : Josianne Roy, M. Sc 246 A. Notions théoriques Propriétés physicochimiques 1. États de la matière 2. Températures de changement d’état 3. Densité relative / densité 4. Densité de vapeur 5. Tension / pression de vapeur 6. Solubilité / miscibilité 7. Potentiel d’hydrogène pH 8. Réactivité chimique 9. Zones d’inflammabilité et d’explosivité 10.Point d’éclair, d’inflammation et d’auto- inflammation 11.Radioactivité 12.Produits 247 toxiques de la combustion Réf : Manuel p. 129- 1. États de la matière GAZ LIQUIDE SOLID Caractéristiqu E es et propriétés Densité Faible Moyenne Forte Peu Volume Compressib Incompress compressib occupé le ible le Mouvement des Important Moyen Faible particules Réactivité Importante Moyenne Faible Liaisons entre les 248 Aucune Faibles Fortes particules Vitesse de dispersion augmente Inflammabilité augmente Réactivité augmente Les GAZ sont les plus dangereux des états de la matière. Ammoniac (NH3) Protoxyde d’azote (N2O) Gaz naturel ( 95 % méthane (CH4) Propan e Chlore gazeux 250 (Cl2) Acétylène Les LIQUIDES peuvent aussi être très dangereux, surtout s’ils ont une grande tension de vapeur (très volatiles). Essence (C5-9Hy) Essence Éther Acide diéthylique chlorhydriq Méthanol Butane (C4H10O) ue (CH4O) Pesticides 251 (C4H10) Les SOLIDES ont aussi leurs dangers, surtout par contact direct ou s’ils ont une grande réactivité. Médicamen ts ) ( Hg (KNO3 Hypochlorit c u re r ) e de Me e t um calcium m ini Alu s ( A l) (Ca(ClO)2) cin Va c (NaOH) Plutoniu m Sodium Dynamit (Na) 252 e 2. Températures de changement d’état Point à P = 101,3 d’ébullit kPa ion évaporation GA vaporisation LIQUIDE Z liquéfaction Point condensation de liquide fusion su bl n sat va im on po n i at us cr é e li d ri io f t i is po ns e a d ta s a t c co ifi io l l i i t i io io nd so i d n t sa on n l o la so ti g é on n n co Point de congélati 253 SOLIDE on 10. Point d’éclair Température la plus basse à laquelle un produit dégage assez de vapeurs pour former avec l'air un mélange inflammable au contact d'une flamme ou d'une étincelle.  Méthode de mesure en coupelle fermée ou ouverte.  Le point d’éclair varie avec la masse du produit et sa polarité : plus un produit est léger et non polaire, plus il a un point d’éclair bas (inflammable). 254 10. Point d’inflammation Température à laquelle un combustible s’enflamme avec une source d’ignition.  Le point d’ignition est presque la même chose que le point d’inflammation, sauf qu’il ne suggère pas nécessairement l’apparition d’une flamme (ex : combustion lente). 255 10. Point d’auto- inflammation Température à laquelle un mélange combustible/comburant s’enflamme en l’absence d’une source d’ignition (combustion spontanée).  Le point d’auto-ignition est presque la même chose que le point d’autoinflammation, sauf qu’il ne suggère pas nécessairement l’apparition d’une flamme (ex : combustion lente). Autoinflammatio Coton + huile n d’huile Glycérine + Permanganate de lin Flashover de potassium 256 3. Densité relative / densité (d) Rapport de la masse volumique (=masse/volume) d’un corps à la masse volumique d'un autre corps pris comme référence. Ex : d = corps/eau Se mesure pour les gaz, les liquides et les solides. Varie surtout avec la température (T) et la pression (P). Normalement mesurée à TPN (20 °C et 101,3 kPa). Liquides : si d  1 ( flotte d sur l’eau), si d  1 (coule sous essence = 0,75  l’eau) 1 Ex : Essence donc flotte sur dessence = essence/eau l’eau. 257 Densité relative des liquides et solides Balle de ping pong Huile à lampe Alcool à friction d1 Huile végétale Bouchon en plastique Eau colorée (d = 1) Tomate cerise Savon à vaisselle d1 Lait Sirop d’érable Grain de maïs Sirop de maïs Miel Vis 258 La majorité des liquides flottent sur l’eau et on peut les récupérer avec des absorbants, lorsqu’ils sont non miscibles avec l’eau (non polaires). Hydrocarbur es d1 flottent sur l’eau On les récupère avec des absorbants textiles hydrophobes (non polaires). 259 4. Densité de vapeur Rapport entre la masse d’un gaz ou d’une vapeur et la masse d’un volume égal d’air. Mesure prise au point d’ébullition. vapeu Plus la densité de vapeur est élevée (dvap > rs 1), plus les vapeurs se maintiennent au sol. Plus la densité de vapeur est faible (dvap < 1), plus les vapeurs se maintiennent en hauteur. Liquide Ex : Méthane (CH4) dvap méthane = masse molaire méthane = 16 / 29 = 0,55 masse molaire air 260 Densité de vapeur  1 Hydrogène 0,07 Gaz naturel 0,58 Ammoniac 0,6 Acétylène 0,91 AIR = 1 Densité de vapeur  Sulfure 1 d’hydrogène 1,19 Acroléine 1,93 Isopropanol 2,07 Chlorure de vinyle 2,15 261 5. Tension / pression de vapeur Pression exercée par un produit dans le milieu ambiant. S’applique aux liquides et aux solides (plus rare). S’exprime surtout en millimètres de mercure (mm Hg) ou en kilopascal (kPa). Mesurée habituellement à TPN : 20 °C et 101,32 kPa. 262 Plus la tension de vapeur est élevée, plus un liquide (ou un solide) s’évapore rapidement. Tension de Tension de vapeur faible vapeur élevée Liquide peu volatile Liquide volatile 263 La tension de vapeur augmente avec une température élevée, une faible polarité et une faible masse. Températu Polarité Masse re élevée faible faible Tension de vapeur augmente Tension de vapeur diminue + Polarité Masse élevée élevée Températu ̶ re 264 Produits de faible masse et/ou de faible polarité = Tension de vapeur élevée Éther Méthanol Acide sulfuriqu e Eau Essence Tension de vapeur augmente (mm Hg) Acide sulfurique Eau Méthanol Acétone Éther diéthylique Essence 0,00003 26517,5 92,3 185 439,8 465 Taux d’évaporation Vitesse relative d’un produit par Varie rapport à celle de l’éther. avec la nature du Volatilité = vitesse d’évaporation du produit produit et la vitesse d’évaporation de tempéra Exemples de taux l’éther ture. d’évaporation : Isopropanol = 7,7 Essence = 2,5 Acétone = 1,9 plus volatile → 266 Éther diéthylique (éther) = 1 6. Solubilité/miscibilité Propriété d’un produit à se mélanger uniformément (dissoudre) dans un solvant (liquide). Miscible : liquide + liquide Ammonia c + eau Acétone + Soluble : gaz + solide ou liquide Acétylène Hydroxyd Méthanol e de + sodium + Isopropan eau ol + eau 267 Les gaz sont plus solubles à pression élevée et à température faible. Les solides sont plus solubles à SOLID GAZ température élevée. Pressi E on GAZ Températ GAZ ure La solubilité/miscibilité dépend de plusieurs facteurs : polarité, pH, température, pression, liaisons hydrogène, effet d’ion commun. Elle est exprimée en pourcentage (%), volume/volume (vol/vol) ou gramme par millilitre(g/ml). 268 Il faut mettre les acides et les bases dans l’eau (et non l’inverse) pour absorber la chaleur dégagée. Eau dans Acide dans l’eau bravo, acide fort ou Eau dans l’acide suicide ! base forte = réaction Hypochlo violente rite de calcium (Ca(ClO)2 ) La dissolution est souvent endothermique (absorbe de la chaleur). Ex : acétate de sodium dans l’eau. La dissolution est parfois exothermique 269 +polaire Polarité non polaire - Propriété de certaines molécules qui possèdent des pôles (+ et -). Antigel polaires + polaires se Diesel = (éthylène dissolvent. Ex : eau, non polaire glycol) méthanol, acétone, = polaire acides, bases, etc. non polaires + non polaires se dissolvent. Ex : éthers, Eau Eau hydrocarbures, molécules à plus de 5 insolubl soluble 270 Grâce à ses propriétés polaires et non Ex : Mousse d’extinction polaires, la mousse peut se mélanger avec pratiquement tous les produits existants. AIR (non polaire) Mousse = eau + air + tensioactif (parties polaires et non polaires) Hydrocarbure (non polaire) 271 7. Potentiel d’hydrogène pH Mesure de la quantité d’ions H+ d’une solution. Indique si une solution est acide, neutre ou basique. Dépend de la concentration de la solution. L’eau pure Acidesa un pH = 7 et l’eau du robinet Bases un pH ≈ 5,6. forts fortes Ions H+ Ions OH- CORROSIF aux extrémités de 272 pH Le pH est mesuré avec du papier pH (tournesol) ou des pH mètres, qui sont plus précis. 273 Corrosivité (ou caustique) Propriété d’une substance de détruire par une action chimique. Le pH est un indice de la corrosivité d’une solution : plus il est aux extrémités (0 ou 14), plus la solution est corrosive. Ex : acide chlorhydrique (ou muriatique) (HCl) pH  0,1. Brûlure chimique Les oxydants peuvent aussi être très corrosifs. Ex : Ozone (O3). Le terme irritant est employé pour les 274 substances faiblement Bases (ou alcalis) Synonymes : basique = alcalin Les bases sont plus rares que les acides. NH3 NaHC NaOH O3 Ca(ClO NaClO 2) Bases faibles Bases fortes 275 Acides forts (pH 0 à 3) CH3CO HCl H2SO4 Mélan OH ge HPO HNO3 Acide 3 sulfuriqu d’acid Acide e acétique es Acide phosphoriq ue pH 3 pH 2 pH 1 pH 0 276 Le vinaigre et le bicarbonate de soude : deux produits miracle ! pH  Non toxiques, comestibles, 8,4 écologiques et pas chers $$$. Excellents nettoyants tout usage à la maison (surtout vinaigre). pH  Le bicarbonate de soude neutralise les acides sans danger 2,4 et éteint le feu. 277 L’acide acétique 5 % (vinaigre) Réactivité des acides et bases avec les métaux Les acides et bases, dégagent de l’hydrogène gazeux (H2) explosif au contact de métaux (surtout les alcalins, alcalino-terreux, l’aluminium, le titane, le chrome, le fer et le zinc). L’acide nitrique (HNO3) dégage du dioxyde d’azote Acide (NO2) mortel de couleur rousse au Acide sulfurique +contact de certains nitrique + métaux. magnésium = hydrogène cuivre = NO2 (H2) 278 8. Réaction chimique Transformation irréversible d’un ou plusieurs produits qui modifie la structure moléculaire de la matière. Une réaction chimique peut être endothermique (absorbe chaleur) ou exothermique (dégage chaleur). Certaines réactions chimiques sont dangereuses, car elles dégagent beaucoup de chaleur et/ou libèrent des substances toxiques. Une réaction chimique peut être amorcée dans certaines conditions : chaleur, air, eau, lumière, choc, humidité, contaminant, 279 etc.  Réactivité : - Il y a divers degré de réactivité - Peut être stable en permanence, ou seulement dans certaines conditions ou instable. - Le produit peut polymériser - La chaleur dégagée ou l’expansion du volume provoquée par la P pourrait occasionner l’éclatement du contenant et le déversement du produit résiduel Exemple de polymérisation : Assiettes et verres en styromousse (polystyrène) Réactions chimiques dangereuses Exemples :  Neutralisations d’acides ou bases forts  Oxydants forts + matière BOOM ! organique  Alcalins/alcalino-terreux + eau  Hypochlorites + acide  Acides ou bases + métaux  Produits chlorés + chaleur  Polymérisations explosives  Décompositions 281 explosives Ex : Polymérisation dangereuse

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