Cours 1 - Différencier L'histoire Et Le Patrimoine (PDF)

Cours 1 1. Différencier l’histoire et le patrimoine 1.1. Qu'est ce que l'histoire → Fait immuables : ensemble de faits survenus à un moment avec une acteur et actrice à une date précise qu’on ne remet pas en question → Différentes...

Cours 1 1. Différencier l’histoire et le patrimoine 1.1. Qu'est ce que l'histoire → Fait immuables : ensemble de faits survenus à un moment avec une acteur et actrice à une date précise qu’on ne remet pas en question → Différentes approche théorique donne de la couleur, un sens à l’histoire permettant une interprétation → Gardienne de la mémoire : science humaine la plus noble (science molle, interprétation permet de la moduler) → Objective par essence → Histoire a toujours été écrite par quelqu’un et pour quelqu’un // vision de la chose 1.1.1. Approche historique Linéaire → classique : Relève d’une conception occidentale Du passé vers le futur / succession de faits → comme un phénomène autonome : l’objet naît par la reproduction d’un modèle totalement détaché de son original l’objet va être développé peut importe ce qui se passe dans le monde un événement doit se produire et se produira : évolution destruction de la valeur du réel / notion de nouveauté s’oppose à la fonctionnalité oubli du contexte économique, politique → comme l'exaltation du nouveau : - comme le code du nouveau est inséparable de la revendication individualiste de nos sociétés contemporaines nouveauté inséparable des revendications individualiste de nos sociétés contemporaines nouveauté permet à l’individu de s’affirmer en tant que personne ne peut exister que lorsque l’individu s’affirme en tant que personne (lors de la modernité) certaines couleurs étaient dédiés à certains rangs : pourpre → royauté, église la modernité efface le système de rang → l’argent permet d’accéder aux textiles interdits mouvement de nouveauté commence // l’individu existe désormais revendication de l’individualité, on paye et porte les objets vestimentaires - l’artiste va toujours créer réponse à quelque chose, puis créer un autre événement pour remplacer l’oeil s’habitue → banalité : création d’une autre forme de beauté pour remplacer boucle infinie Cyclique - Boucle qui revient sans cesse sur son point d’origine (jupe tous les 90 ans) - Cycle des saisons, tendance commence à croître au printemps en grandissant en été puis décline vers l’automne et disparaît en hiver 1er quart : adeptes de la mode → diffusé magazine de mode, présents dans les grands magasin → magazine de grandes surface, liquidation → plus d'intérêt En spirale Point de départ, évolution en montée mais tout en tournant Retour à la hauteur du point de départ sans être identique, ampleur toujours plus haute Boucle qui revient sans cesse sur son point d’origine MAIS en considérant un avancement Retour des modes mais toujours en étant plus amplifiée : jean large des 90s mais différent 1.2. Le patrimoine n’est pas l’histoire « L’héritage ne devrait pas être confondu avec l’histoire. L’histoire cherche à convaincre par la vérité et succombe au mensonge. L’héritage exagère et omet, invente avec sincérité, oublie franchement et prospère grâce à l’ignorance et à l’erreur. » Le patrimoine utilise des fragments d’histoire et raconte des récits historiques. Il est futile, par conséquent, d’affirmer que le patrimoine est partial, qu’il est objectif. ○ Patrimoine n’est pas objectif mais détient un héritage objectif : orgueil ○ Patrimoine : code de reconnaissance, image (habit beige dans un safari) ○ Mode française : forte et reconnue → patrimoine reposant sur des codes de reconnaissance ○ Code de reconnaissance alimentent l'orgueil de l’héritage Le patrimoine diverge de l’histoire, non pas à cause de sa partialité, mais en raison de son point de vue sur les préjugés. ○ Les historiens visent à réduire les préjugés, le patrimoine les sanctionne et les renforce. ○ Profite et attire le regard : ne veut pas déconstruire le mythe et l’image ○ Travail autour des préjugés ○ Patrimoine : présent, tolère les erreurs en sa faveur ○ Nous détenons la vérité, les mythes appartiennent aux autres et inversement 1.3. La fabrication est essentielle à l’allégeance « À partir de quelques légendes, chaque groupe développe une foi illusoire. Une « montagne de fausses informations » nourrit les sociétés. » « L’héritage suscite les mauvaises interprétations du passé. Ces mauvaises interprétations deviennent des mythes très estimés. »  « Falsifier les histoires reçues du passé des gens est dangereux […] car cela perturbe la version sacrée, qui rend le présent supportable. » Histoire : ○ L’histoire est pour tous – ce point est discutable –, l’héritage pour nous seulement ○ La plupart des historiens condamnent les dissimulations (nuit à la version établis) ○ Réfute toute critique, contradiction de l’histoire connue Patrimoine : ○ Le patrimoine limite ses messages à un groupe choisi dont il est la propriété privée → Appartient à un groupe ○ Cela profite à ce groupe en étant dissimulé aux autres. → Dissimulation aux gens de l’extérieurs des racines, présentation du fruit Objectif : démonstration de puissance Important : L’union dans le groupe et l’exclusion au-delà de celui-ci proviennent toutes deux de la foi et non de la raison Patrimoine ne peut pas être universellement vraie Métaphore de la réputation, construction continue du patrimoine en s’appuyant sur des faits historiques 1.4. Les modes de fabrication « Elle améliore, rendant le passé meilleur (ou pire pour attirer les sympathies). Elle met au goût du jour, à coup d’anachronismes, les héros et les icônes du passé ou « restaure » des tableaux en fonction des préférences modernes […]. » « Tous ces modes d’invention ont beaucoup à voir avec le cinéma, qui est pour la plupart des gens le moyen d’accéder au passé. » La fabrication omet de manière sélective le mal ou l’inconvenant, ou encore l’incompréhensible, grâce à l’oubli et à la censure. Ex : COCTEAU, Jean, L’Aigle à deux têtes, 1948. : Transposition de la mode d’une époque sur une autre Transposition d’une époque mais avec des détails contemporains : bustier, bras apparent Jeu présent dans le cinéma Corset présent alors que considéré comme un sous-vêtement à l’époque Évoque l’évolution de la féminité UBISOFT, Assassin’s Creed, 2007-2020. : Travail professionnel sur la ressemblance Uniforme rappelle les gardes française, épaules plus exagérée pour montrer la prestance Capuche non présente On veut y croire → Patrimoine et cinéma fonctionne main dans la main Evacuation de ce qui est faux, incompréhensible Artistes qui crée un produit de consommation, une oeuvre Censure en jouant de manière consciente avec la généalogie 1.5. L’approbation publique « Célébrant quelques événements et en oubliant d’autres, l’héritage réorganise un passé devenu facile à appréhender. » « Les écarts concernant l’histoire ne dérangent qu’une poignée d’intellectuels. Très peu de gens recherchent l’authenticité historique ou font cas de son absence. » Les gens sont « toujours prêts à être abusés si la supercherie est agréable et ne coûte rien. Qu’importe que ces histoires soient vraies ou fausses, si on peut les croire ». Découvrir que des traditions vénérées ne sont que des inventions récentes laisse indifférents la plupart des gens. Les visiteurs demandent la « représentation », non ce qui est vrai. Renforce le mythe de la gourmandise, aimer les plaisirs : marie antoinette ne mangeait presque rien Posture non royale Mobilier et vetement non conforme à l’époque → Stéréotype associé a la souveraine afin qu’on y croit, dérange personne d’y croire étant donné que cela renforce l’idée Renforce une nouvelle fois l’idée de la femme qui aime la frivolité, les plaisirs, la gourmandise Création d’un mythe → usage du mythe et renforcement de celui-ci Construction du mensonge en s’appuyant de faits historiques MAIS corrections évacuées On aime cette image de la reine donc on vient renforcer cette erreur 1.6. Le patrimoine et l’histoire de vie « L’autobiographie présente des parallèles frappants avec ce mécanisme. L’héritage et les histoires de vie sont mis à jour et améliorés de la même manière. […] L’autobiographie et l’héritage défient les règles de l’histoire. Les chroniqueurs modifient les faits et utilisent la fiction, chose interdite aux historiens. Comme avec l’héritage, les histoires de vie ne deviennent que cohérentes et crédibles que grâce à l’invention, souvent en dépit de la réalité. » « Grâce à l’erreur, nous choisissons de nous rappeler ce dont nous avons besoin de nous rappeler […] pour préserver notre identité individuelle et collective. » Le patrimoine partage avec les mémoires une résistance à la correction, même par nous-mêmes. Convaincre les héritiers que le patrimoine doit être maintenu 1.7. Pourquoi le patrimoine doit-il être « le nôtre » ? « L’héritage comme la mémoire, doit par-dessus tout être le nôtre. Seul un héritage qui est clairement à nous mérite de nous appartenir. » « Si nous ne racontons pas l’histoire ou ne contrôlons pas le récit alors ce n’est plus de nous qu’il s’agit. » Mais hériter seulement n’est pas suffisant ; les gens doivent réaliser qu’ils sont les « héritiers du passé, héritiers de leur propre histoire, libres de décider pour eux-mêmes ce qu’ils vont faire de leur passé, ce que cela veut dire pour eux maintenant et ce que cela pourra vouloir dire dans le futur. Seul un patrimoine toujours réanimé (de façon positive ou négative) demeure l’objet d’une appropriation. 1.8. Qu’est-ce que le patrimoine ? Ensemble des biens recueillis par succession Qu’est-ce le droit romain ? Patrimoine : ensemble de biens transférer en succession sous l'ordre romain (père et fils) Ensemble d’objets matériels et immatériels ○ Objets matériels Ils se définissent par ce qui est tangible. Se rapporte aux pratiques : culturelles, sociales Représentatif de ses techniques (exemple) → peinture, sculpture Destruction de l’objet non important tant que l’on conserve son savoir Changement de mentalité qui s’est effectué dans les dernières décennies (Objet matériel avait la primauté mais intérêt vers les objets immatériels) Orian : immatérialité // EU - USA : matérialité ○ Objets immatériels Ce qui se rapporte aux pratiques. Ces dernières peuvent être culturelles ou techniques ○ Différences entre : la volonté encyclopédique la volonté patrimoniale Héritage partagé par un groupe ○ Valeurs représentatives et rassembleuses ○ Groupe doit pouvoir se reconnaître collectivement → identité collective ○ Transmettre et CONVAINCRE de le garder puis retransmettre  ○ Objet sémiophore La fonction de sémiophore est révocable comme la mention patrimoniale. Elle doit être soumise à une constante évaluation pour que le sens soit préservé, traduit et employé. Le maintien de l’objet en retrait des oubliettes de l’histoire est essentiel. Hors de la mémoire collective, ignoré, qui serait tenté de l’étudier. 4 temps : - Doit renvoyer à un destinataire - Le destinataire doit pouvoir le regarder et en extraire un sens - Le destinataire donne une valeur à l’objet grâce au sens - L’objet n’a plus de fin utile et est devenu un symbole « Le patrimoine se reconnaît au fait que sa perte constitue un sacrifice et que sa conservation suppose des sacrifices. » → La conservation de certains objets implique des coûts, impliquant le sacrifice d’autres objets que l’on abandonne La question de la vérité ○ Construction à partir d’une sélection (éléments disparues) ○ Volonté de : reconnaissance ; convaincre ; transmettre. Métaphore des vases, coulées de ce qui “reste” → notion d’actualité Cours 2  1. Définition de l’objet 1.1. Qu’est-ce qu’un objet ? « Il nous a semblé que l’objet, […] n’avait pas retenu l’attention, encore moins la faveur des philosophes. Ils s’en méfient. Ils ont été davantage attirés par le sujet. » « Ce qui nous entoure nous révèle assurément […]. L’habit lui aussi vaut comme emblème social, mais, à travers lui, le styliste matérialise un projet plus vaste – une philosophie sociale, une ponctuation du corps, une éthique et une esthétique […]. La mode, qui commande aux vêtements, ne nous semble pas seulement un jeu de signes ou un langage ou une stratégie commerciale ou une industrie du superflu : elle traduit également l’évolution Trois temps d’analyse : 1) Étude de l’Homme (analyse de la conduite et des passion) 2) Étude des êtres vivants ou enfermement dans le conventionnel (mis en avant du noble) Éloignement de ce qui est jugé trivial, ordinaire ou utilitaire 3) Objet pour lui-même Conséquence : il faut lui retirer son actualité ○ Est-ce qu’il en a toujours été ainsi ? Et, est-ce encore d’actualité ? À la première question, le texte « La mode, anatomie d’un mot » de Bruno Remaury donne un élément de réponse « Cette méthode historique a fourni une masse de documents précieux permettant de dater et de recenser la plupart des pièces vestimentaires mais elle ne s’est que peu préoccupée des signifiés de l’apparence, s’en tenant le plus souvent à une taxinomie sociale et géographique simple et ne voyant dans les évolutions du vêtement qu’une suite du phénomène n’ayant d’autre cause que l’évolution du goût et d’autres conséquences qu’eux-mêmes. » À la deuxième, il faudra y répondre pendant la session 1.2. Essai de définitions Chose : Matériaux ou élément qui sur lequel aucun regard n’a été porté ○ Aucun jugement ○ Chose inerte Objet : Il est posé, en face du sujet, par et pour lui ○ Prélèvement d’un élément : réduction selon notre intérêt Produit : Il implique des machines, des outils ○ Dénaturation de l’objet pour en faire autre chose Marchandise : Il y a introduit d’une valeur d’usage, puis d’échange et de trafic ○ S’éloigne de la matière d’origine Bien : On ne détache plus la propriété de celui qui la détient ○ Conservation de la mémoire Distinction entre chose et objet ○ Prendre la chose dans les mains → devient un objet ○ Réduction (le choix de prendre ça) Distinction entre objet et produit ○ Changement de matière Distinction entre produit et marchandise ○ Aspect lourd de machinerie ○ Perte de valeurs Et, le bien ○ Conservation de la mémoire du propriétaire ○ Associé à une personne qui éclipse le reste de l’information 1.3. D’où vient la mode ?  Comment et où est-elle née ? « [La mode] devient une institution exceptionnelle, hautement problématique, une réalité sociale-historique caractéristique de l’Occident et de la modernité elle-même. De ce point de vue, la mode est moins signe des ambitions des classes que sortie du monde de la tradition, elle est un de ces miroirs où se donne à voir ce qui fait notre destin historique le plus singulier : la négation du pouvoir immémorial du passé traditionnel, la fièvre moderne des nouveautés, la célébration du présent social. » Gilles LIPOVETSKY, L’empire de l’éphémère la mode et son destin dans les sociétés modernes. Étymologie du mot mode et de fashion ○ La « mode » s’inscrit dans ce qui est moderne, donc sujet à la modernité ○ La racine indo-européenne muid est commune aux deux termes ○ Au XVIIe siècle, c’était la manière, la façon Définition d’un phénomène : ○ L’emploi du terme mode réfère à un changement identifiable, régulier, cumulatif ou pas, c’est-à-dire qu’il remplace ou non ce qui est présent. 1.4. Qu’est-ce que la mode ? La mode comme nous l’entendons en Occident – un perpétuel changement touchant l’ensemble d’une société – n’est pas assurément et n’a jamais été une caractéristique universelle du costume ○ Autre que l’occident → costume (cliché) La mode est très intimement liée à l’avènement, exclusivement occidental lui aussi, de sociétés où l’individu devient la valeur suprême qui se substituant progressivement aux sociétés traditionnelles où la valeur se trouvait placée dans la société comme un tout. Mouvement général ○ Le mouvement général est de l’ordre du phénomène social. Il implique une idée du renouvellement, de l’éphémère. Il peut s’appliquer à des domaines aussi vastes que l’éducation, la politique, la philosophie, … Possibilité du phénomène sociale Manière, façon d’être → modernité applique un changement Nouveauté Mouvement / Evolution  Mouvement spécifique ○ Le mouvement spécifique est celui qui correspond aux vêtements. 1.5. Vrai ou faux, la mode a fait peu l’objet de travaux / recherches ? « La question de la mode ne fait pas fureur dans le monde intellectuel. […] » Gilles LIPOVETSKY, op.cit.. « Malgré sa présence envahissante, la mode, prise dans un sens restreint ou dans un sens plus large, n’a pas reçu vraiment l’intérêt à la mesure de son importance de la part des sciences humaines et sociales. » Frédéric MONNEYRON, La sociologie de la mode « La sociologie étudie rarement la mode pour elle-même. Elle l’aborde soit dans le cadre d’une réflexion plus large dont la mode peut être un exemple […]. » Dominique WAQUET, Marion LAPORTE, La mode. Mais, … « Pourtant, […] les années 1990 et 2000 ont vu l’émergence d’une recherche interdisciplinaire très riche et féconde sur ce thème, parfois désignée sous l’expression fashion studies ou fashion-ology. » Phénoménologie avec plusieurs causes impactant les faits ○ C’est un ensemble de facteurs et paramètres (sociologie, politique) qui peuvent réellement expliquer le phénomène Modologie : Tourne très rapidement en essayant de comprendre en l’étudiant ○ Lieu de rencontre entre les différentes disciplines des sciences sociales autour d’un objet commun ○ une tentative de réconciliation entre le temps de la mode, celui du renouveau permanent, et le temps de la science, celui de l’analyse des faits et de la construction des théories Mode : nouveauté, actualité VS Science : lente Industrie particulière → se caractérise sur un manque de donnés, difficile d’analyse la créativité / Peu d’outils  Certains créateurs évacuent leurs archives (peur de ne plus être moderne) ○ Evacuation de la culture, de l’univers créé Evaluation d’une infime partie Manque d’ouvrage sur l’histoire du domaine 1.6. Comment percevoir la mode, son objet et son phénomène ? → De quoi parle la mode ? Doit parler de la matérialité → nous fait dire quelque chose Egalement parler de l’univers qui nous amène à l’objet → Equilibre Regard interne – créateur et.al – et extérieur – clientèle Implique de comprendre le changement social Deux dimensions au changement social : imprévisibilité et irréversibilité ○ Imprévisibilité : incertitude d’une séquence d’actions ou d’événements ○ Irréversibilité : incertitude des conséquences de ces actions ou événements La mode est-elle imprévisible et réversible ? Bifurcation : certains phénomènes sont imprévisibles et irréversibles 1.7. Des considérations nouvelles…  « Alors que tout paraît déjà avoir été dit et écrit sur les beaux-arts, peinture ou sculpture, l’étude du costume n’a pas su éviter certains écueils, le principal consistant dans la difficulté à lui trouver une juste place dans les sciences humaines : histoire de l’art ou histoire des mentalités, histoire des techniques ou bien arts décoratifs ? Force est de constater qu’on ne saurait traiter du costume sans avoir à l’esprit ces multiples points de vue. Le costume est l’un des protagonistes du jeu social ; il obéit à ses règles, il précède ou subit son évolution ou ses révolutions. Produit des échanges culturels et commerciaux, il est le reflet des sensibilités de son temps. » Raymonde SÉE, Le costume de la Révolution à nos jours. « D’essence même féminine et instable, la mode en perpétuel devenir a subi toujours le choc de son temps. Quel beau sujet de rechercher, à la manière de Taine, l’influence réciproque des grands événements politiques et sociaux sur le costume et de retrouver inversement le reflet de l’esthétique vestimentaire sur les idées et les mœurs ! Celle-là est indéniable, et par ailleurs un observateur subtil discerne aisément qu’un individu change de mentalité en même temps que de costume. L’habit ne fait pas le moine, sans doute, mais il le transforme. » Jacques RUPPERT, Le Costume français. Manière et façon d’être est influencée par le costume → et inversement Réponse : 1. mémoire 2. linéaire - cyclique 3. approche linéaire 4. cinéma 5. matériels - immatériels 6. représentative - rassembleuse 7. reconnaissance - convaincre - transmettre 8. etude etre humain - conventionnel - objet 9. bien 10. d 11. manière - nouveauté - vêtement 12. modologie