BVD (Bovine virrale diarrhée) Exam Paper PDF
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This document is a past paper, likely an exam paper, covering bovine viral diarrhea (BVD). It details the etiology, epidemiology, diagnosis, and management of BVD, and includes information on the specific symptoms associated with the disease. Study material includes questions and answers on bovine viral diarrhea.
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BVD (Bovine virrale diarrhée) 1. Étiologie – Étude de l’agent infectieux Agent causal : Virus de la diarrhée virale bovine (BVDV). o Famille : Flaviviridae. o Genre : Pestivirus. Caractéristiques principales : o Faible résistance dans l’environnement (...
BVD (Bovine virrale diarrhée) 1. Étiologie – Étude de l’agent infectieux Agent causal : Virus de la diarrhée virale bovine (BVDV). o Famille : Flaviviridae. o Genre : Pestivirus. Caractéristiques principales : o Faible résistance dans l’environnement (survie jusqu’à 10 jours dans le fumier). o Variabilité importante des souches (25 souches identifiées en Europe). o Pathogénicité variable : certaines souches sont bénignes, d’autres provoquent des taux de mortalité élevés. 2. Épidémiologie Hôtes principaux : o Les bovins, mais les petits ruminants peuvent être porteurs d’un virus similaire (virus de la maladie de la frontière - Border Disease). Modes de transmission : o Directe : Contact "mufle à mufle", transmission aérienne à courte distance (sécrétions respiratoires). o Verticale : Transmission de la mère au fœtus pendant la gestation. o Indirecte : Matériel contaminé (moins fréquent). Répartition mondiale : Affecte environ un élevage sur deux. 3. Symptomatologie et lésions Signes cliniques : Forme subclinique : o Pas de signes apparents chez les animaux infectés de façon transitoire. Forme aiguë : o Fièvre, diarrhée légère, baisse de production laitière. Forme chronique : o Perte de poids progressive, immunosuppression, prédisposition aux infections secondaires. Maladie des muqueuses (chez les IPI - Infectés Permanents Immunotolérants) : o Ulcères buccaux, diarrhées profuses, lésions hémorragiques, et mort en 3 à 10 jours. Lésions anatomopathologiques : Ulcères au niveau du tractus digestif (bouche, œsophage, intestins). Hémorragies dans les organes internes. 4. Diagnostic Méthodes utilisées : 1. Clinique : o Observation des signes respiratoires, digestifs et reproductifs. 2. Laboratoire : o RT-PCR : Détection précise de l’ARN viral. o ELISA : Identification des antigènes ou anticorps spécifiques. o Sérologie : Détection des anticorps pour évaluer l’exposition. Points clés : Les IPI ne produisent pas d’anticorps malgré leur statut infectieux. Les tests de confirmation nécessitent souvent des prélèvements sanguins ou des biopsies. 5. Prise en charge et prévention Traitement : Pas de traitement curatif spécifique. Gestion des symptômes : Réhydratation, antibiotiques pour les infections secondaires. Prévention : 1. Élimination des IPI : o Tests sanguins systématiques pour détecter les individus infectés. o Élimination des veaux porteurs permanents. 2. Vaccination : o Vaccins atténués ou inactivés pour protéger contre les signes cliniques et réduire la transmission verticale. 3. Biosécurité : o Isolement des nouveaux arrivants. o Contrôle rigoureux des rassemblements d’animaux. o Hygiène stricte et désinfection des locaux et matériels. 6. Impacts économiques Pertes directes : Mortalité des veaux, baisse de fertilité et de production. Pertes indirectes : Frais vétérinaires, réduction de la croissance et gestion des épidémies. 1. Quel est l'agent causal de la diarrhée C) Immunité partiellement intacte virale bovine (BVD) ? D) Infection pathogène initiale A) Un prion Réponse : B B) Un virus à ARN C) Une bactérie 7. Quel symptôme est typique de la D) Un virus à ADN "maladie des muqueuses" chez les bovins Réponse : B ? A) Ulcères dans la bouche et entre les onglons 2. Combien de temps le virus de la BVD B) Paralysie des membres peut-il survivre dans le fumier ? C) Éruptions cutanées A) 24 heures D) Hyperactivité B) 3 jours Réponse : A C) 10 jours D) 1 mois 8. Quelles sécrétions contiennent le plus de Réponse : C virus BVD ? A) Urine 3. Quelle espèce est principalement B) Salive touchée par la BVD ? C) Sécrétions nasales et respiratoires A) Les porcs D) Lait B) Les ovins Réponse : C C) Les bovins D) Les chevaux 9. Quel est le rôle principal des analyses Réponse : C sérologiques dans le diagnostic de la BVD ? 4. Par quelle voie principale le virus de la A) Identifier les IPI BVD est-il transmis ? B) Détecter les anticorps antiviraux A) Transmission aérienne C) Isoler le virus B) Contact "mufle à mufle" D) Évaluer la pathogénicité C) Par l'eau contaminée Réponse : B D) Par les tiques Réponse : B 10. Quelle méthode est la plus recommandée pour confirmer une infection 5. Quelle est la conséquence d'une par le virus de la BVD ? infection fœtale par le virus de la BVD entre A) Isolement du virus 40 et 120 jours de gestation ? B) Sérologie ELISA A) Avortement spontané C) RT-PCR B) Développement d'un fœtus infecté D) Immunohistochimie permanent immunotolérant (IPI) Réponse : C C) Malformations squelettiques D) Aucune conséquence 11. Quel type de vaccin est utilisé pour Réponse : B prévenir la BVD ? A) Vaccin vivant atténué uniquement 6. Que signifie "IPI" dans le contexte de la B) Vaccin inactivé uniquement BVD ? C) Les deux types existent et sont utilisés A) Infection prion incontrôlée selon les protocoles B) Infecté permanent immunotolérant D) Aucun vaccin disponible Réponse : C contagieux toute leur vie. 12. Quelle stratégie de lutte est essentielle C) Les virémiques transitoires sont immunisés pour éliminer les IPI du troupeau ? à vie après l’infection. A) Vaccination uniquement D) Les IPI ne développent jamais de B) Élimination des bovins positifs après symptômes. dépistage Réponse : B C) Utilisation systématique d'antiviraux D) Isolement des jeunes veaux uniquement 17. Quels sont les signes mineurs associés Réponse : B à la BVD dans un troupeau ? A) Diarrhées, troubles respiratoires, 13. Quelle est la durée typique de la période avortements contagieuse d’un animal infecté B) Paralysie, hydrocéphalie, hépatite temporairement par la BVD ? C) Toux chronique et fièvre persistante A) Quelques jours D) Hyperactivité et tremblements musculaires B) Quelques semaines Réponse : A C) Plusieurs mois D) Toute sa vie 18. Quelle mesure est recommandée lors de Réponse : B l’introduction d’un bovin dans un troupeau sain ? 14. Quel est l’impact économique principal A) Vaccination immédiate d’une épidémie de BVD dans un élevage ? B) Isolement et contrôle sanguin A) Perte de fertilité et avortements C) Mise en contact direct avec le troupeau B) Diminution de la production de lait D) Élimination des sécrétions nasales uniquement Réponse : B C) Réduction de la qualité de la viande D) Aucun impact économique majeur 19. Quelle est la particularité des sérologies Réponse : A des IPI par rapport aux autres animaux ? A) Elles sont toujours négatives. 15. Quelle mesure permet de surveiller B) Elles montrent des taux élevés d’anticorps. efficacement la circulation du virus BVD C) Elles montrent des taux fluctuants dans un élevage laitier ? d’anticorps. A) Analyse sérologique sur le lait de tank D) Elles sont indétectables. B) RT-PCR sur le fumier Réponse : A C) Comptage des veaux nés chaque mois D) Isolement systématique des animaux 20. Quelle mesure complémentaire peut adultes réduire les risques de contamination Réponse : A croisée dans un élevage ? A) Éviter la cohabitation avec les ovins et 16. Quelle est la principale différence entre caprins. les animaux IPI et les virémiques B) Interdire l’accès des bovins à l’eau potable. transitoires ? C) Augmenter le nombre d’animaux par enclos. A) Les virémiques transitoires sont contagieux D) Supprimer les protocoles de vaccination. toute leur vie. Réponse : A B) Les IPI naissent avec l’infection et sont PARA INFLUENZA BOVIN 1. Étiologie – Étude de l'agent infectieux Agent causal : Virus parainfluenza bovin de type 3 (BPIV3). o Famille : Paramyxoviridae. o Genre : Respirovirus (au sein des parainfluenzavirus). Caractéristiques : o Virus enveloppé à ARN simple brin négatif, non segmenté. o Présente deux protéines de surface importantes : Hémagglutinine-neuraminidase (HN) : Responsable de l'attachement aux cellules hôtes. Protéine de fusion (F) : Permet l'entrée du virus dans les cellules. Tropisme : o Cellules épithéliales ciliées des voies respiratoires. 2. Épidémiologie Transmission : o Aérosols : Transmission rapide dans les troupeaux. o Contact direct : Entre animaux infectés et sains. Distribution : o Présente dans les élevages bovins du monde entier. Facteurs favorisants : o Conditions climatiques froides (automne, hiver). o Stress lié au transport, surpopulation, ou co-infections (ex. bactéries ou autres virus). Sensibilité des animaux : o Principalement les jeunes veaux entre 2 semaines et 6 mois. o Ré-infections possibles, mais souvent moins sévères. 3. Symptomatologie et lésions Signes cliniques : Infections légères : o Fièvre modérée (40-41,7°C). o Écoulement nasal et oculaire séreux. o Léger abattement et anorexie. Infections sévères : o Tachypnée (40-80 respirations/minute). o Toux sèche, râles trachéaux, râles dans les poumons inférieurs. o Pneumonie enzootique : Fréquent chez les veaux en engraissement. Complications : o Prédisposition aux surinfections bactériennes (Pasteurella, Mannheimia). Lésions anatomopathologiques : Respiratoires : o Dommages aux cellules épithéliales ciliées. o Bronchiolite, emphysème, alvéolite. o Infiltrations inflammatoires dans les voies respiratoires inférieures. 4. Diagnostic Méthodes cliniques : Basé sur les symptômes respiratoires et le contexte épidémiologique (jeunes veaux, saison froide). Méthodes de laboratoire : 1. RT-PCR : o Détection précise de l'ARN viral à partir d'échantillons respiratoires. 2. ELISA : o Identification des antigènes viraux dans les sécrétions respiratoires. 3. Sérologie : o Détection d'anticorps spécifiques (souvent pour évaluer l'immunité du troupeau). 4. Échantillons requis : o Écouvillons nasaux, liquide d'aspiration trachéale. 5. Prise en charge et prophylaxie Traitement symptomatique : Administration d'antibiotiques pour prévenir ou traiter les surinfections bactériennes. Anti-inflammatoires pour réduire l'inflammation des voies respiratoires. Mesures préventives : 1. Vaccination : o Vaccins vivants atténués ou inactivés disponibles. o Administration intramusculaire ou intranasale (protocole spécifique selon l'âge). 2. Hygiène et gestion : o Isolement des animaux malades. o Limitation des facteurs de stress (transport, surpopulation). 3. Contrôle des introductions : o Test des nouveaux arrivants pour éviter la propagation. 6. Impacts économiques Conséquences : o Réduction des performances de croissance des veaux. o Coûts liés aux traitements et pertes dues aux mortalités. o Diminution des performances reproductives dans les cas graves ou chroniques. 1. Quel est l’agent causal des maladies à Culicoides parainfluenzavirus bovin ? C) Transmission via des eaux contaminées A) Virus à ADN double brin D) Transmission verticale mère-fœtus B) Virus à ARN simple brin, enveloppé Réponse : A C) Bactérie Gram-négative D) Prion pathologique 6. À quelle catégorie de maladies Réponse : B respiratoires le BPIV3 est-il souvent associé ? 2. Quelle famille regroupe le virus A) Pneumonie enzootique des veaux parainfluenza bovin de type 3 (BPIV3) ? B) Tuberculose bovine A) Flaviviridae C) Fièvre aphteuse B) Paramyxoviridae D) Maladie des muqueuses C) Filoviridae Réponse : A D) Retroviridae Réponse : B 7. Quels signes cliniques sont typiques d’une infection aiguë par BPIV3 chez les 3. Quel type de cellules le virus BPIV3 cible- veaux ? t-il principalement ? A) Ulcères buccaux et diarrhée A) Lymphocytes T B) Fièvre, écoulements nasaux, toux B) Cellules épithéliales ciliées de l’arbre C) Convulsions et paralysie respiratoire D) Hydropisie et anorexie C) Cellules musculaires lisses Réponse : B D) Cellules nerveuses Réponse : B 8. Quelle est une conséquence fréquente d’une infection au BPIV3 sur l’immunité 4. Par quelle protéine le virus BPIV3 respiratoire ? s’attache-t-il aux cellules hôtes ? A) Suractivation immunitaire A) Protéine F B) Diminution de la clairance pulmonaire B) Hémagglutinine-neuraminidase (HN) C) Blocage des macrophages tissulaires C) Protéine N D) Augmentation de la barrière épithéliale D) Protéine G Réponse : B Réponse : B 9. Quel rôle jouent les infections 5. Quel est le principal mode de secondaires bactériennes dans les transmission du virus BPIV3 ? pneumonies liées au BPIV3 ? A) Transmission directe par contact A) Aucun rôle significatif respiratoire B) Elles aggravent les lésions respiratoires B) Transmission vectorielle par moucherons initiales C) Elles diminuent la réponse immunitaire Réponse : C D) Elles empêchent la guérison naturelle Réponse : B 16. Quelle est la durée d’immunité typique d’un vaccin vivant atténué contre le BPIV3 10. Quelle est la température corporelle administré par voie intranasale ? typique lors d’une infection aiguë par A) 3 semaines BPIV3 ? B) 9 semaines A) 38 à 39°C C) 6 mois B) 40 à 41,7°C D) 1 an C) 42 à 43°C Réponse : B D) 37°C Réponse : B 17. Quel âge minimum est requis pour vacciner un veau avec un vaccin vivant 11. Quelle méthode est utilisée pour atténué contre le BPIV3 par voie confirmer la présence du BPIV3 dans les intramusculaire ? tissus respiratoires ? A) 1 semaine A) PCR B) 2 semaines B) Sérologie ELISA C) 3 mois C) Culture bactérienne D) 6 mois D) Microscopie électronique Réponse : C Réponse : A 18. Quelle est la principale interaction entre 12. Quelle est une complication courante le BPIV3 et d’autres agents infectieux ? des infections à BPIV3 chez les veaux ? A) Synergie avec des bactéries et virus dans le A) Avortement en fin de gestation complexe respiratoire bovin B) Surinfection bactérienne avec Pasteurella B) Inhibition de la croissance des bactéries multocida respiratoires C) Convulsions récurrentes C) Blocage des récepteurs pour les autres D) Anémie sévère virus respiratoires Réponse : B D) Stimulation des mécanismes immunitaires Réponse : A 13. Quelle est la durée typique de guérison d’une infection aiguë par BPIV3 ? 19. Comment les infections par BPIV3 A) 2 à 3 jours affectent-elles les jeunes bovins dans les B) 7 à 10 jours fermes d’engraissement ? C) 15 à 20 jours A) Augmentation du stress thermique D) 1 mois B) Pneumonie de la fièvre des transports Réponse : B C) Réduction de la croissance osseuse D) Déshydratation sévère 14. Quelle mesure est essentielle pour Réponse : B prévenir les infections au BPIV3 ? A) Isolement des veaux infectés 20. Pourquoi les adultes B) Vaccination systématique des jeunes bovins immunocompétents présentent-ils rarement C) Antibiothérapie prophylactique des symptômes graves lors d’une infection D) Contrôle des parasites externes par BPIV3 ? Réponse : B A) Ils ne sont pas sensibles à l’infection B) Leurs infections sont généralement 15. Quel type de vaccin est utilisé contre le asymptomatiques ou modérées BPIV3 ? C) Ils produisent des toxines neutralisant le A) Vaccin vivant atténué virus B) Vaccin inactivé D) Ils ont des anticorps croisés contre les C) Les deux types existent autres Paramyxoviridae D) Aucun vaccin disponible Réponse : B Rhinotrachéite infectieuse bovine et vulvo-vaginite pustuleuse infectieuse 1. Étiologie – Étude de l'agent infectieux Agent causal : Virus de l’herpès bovin de type 1 (BoHV-1). o Famille : Herpesviridae, sous-famille : Alphaherpesvirinae, genre : Varicellovirus. o Caractéristiques : Enveloppe conférant une bonne résistance en milieu extérieur. Fragile face aux désinfectants usuels. o Cycle viral : Le BoHV-1 peut provoquer une infection latente réactivable sous stress ou immunosuppression. 2. Épidémiologie Répartition géographique : Maladie mondiale, très présente dans les élevages intensifs. Transmission : o Directe : Contact « mufle à mufle » (respiratoire) ou par les sécrétions génitales (reproduction). o Indirecte : Contamination via du matériel, aérosols sur courtes distances (~4 m), matériel séminal. Latence et réactivation : o Le virus persiste dans les ganglions sensoriels et peut être réactivé par le stress, la parturition ou les glucocorticoïdes. 3. Pathogénie Voies d’entrée : Muqueuses respiratoires ou génitales. Dissémination : Virémie pouvant affecter plusieurs organes, notamment l’utérus chez les vaches gestantes. Dommages cellulaires : Nécrose et inflammation des tissus infectés. 4. Symptomatologie et lésions Formes cliniques : 1. Rhinotrachéite infectieuse bovine (IBR) : o Symptômes : Fièvre (40-41°C), ptyalisme, écoulement nasal séro-muqueux évoluant en mucopurulent. Conjonctivite avec sécrétions oculaires abondantes. Toux, ulcères et rougeurs sur les muqueuses nasales, pharyngées et trachéales. o Complications : Bronchite, pneumonie bactérienne secondaire. o Lésions : Limitées aux voies respiratoires supérieures, avec œdème, hyperémie et ulcérations. 2. Vulvo-vaginite pustuleuse infectieuse (VPI) et balanoposthite pustuleuse infectieuse (BPI) : o Rougeur, œdème, pustules évoluant en ulcères sur la muqueuse génitale. o Disparition des lésions en 1 à 2 semaines. 3. Avortements : o Avortements entre le 4ᵉ et 8ᵉ mois de gestation. o Mort embryonnaire possible en début de gestation. 4. Infections subcliniques : o Peu ou pas de signes cliniques, mais transmission active du virus. 5. Diagnostic Méthodes cliniques : Basé sur les symptômes respiratoires, génitaux ou reproductifs. Méthodes de laboratoire : 1. Virologie : o PCR : Détection de l’ADN viral dans les sécrétions ou tissus. o Isolement viral : Culture à partir d’échantillons cliniques. 2. Sérologie : o Détection des anticorps spécifiques (ELISA, séroneutralisation). o Suivi épidémiologique du troupeau. 3. Échantillons : o Écouvillons nasaux ou génitaux, prélèvements de tissus fœtaux en cas d’avortement. 6. Prise en charge et prévention Traitement : Aucun traitement spécifique. Thérapie symptomatique : Antibiotiques pour les surinfections, anti-inflammatoires pour réduire les symptômes. Vaccination : Vaccins vivants atténués ou inactivés disponibles. Protocole : o Vaccination intranasale chez les veaux >3 semaines. o Injection intramusculaire chez les bovins adultes, avec rappels tous les 6 mois. Mesures de biosécurité : Isolement des animaux malades. Contrôle strict des introductions dans le troupeau. Désinfection régulière des locaux et matériels. 7. Impacts économiques Conséquences directes : o Baisse de la production laitière, croissance ralentie, avortements. Conséquences indirectes : o Coûts liés au diagnostic, traitements, et perte de valeur économique des animaux infectés. 1. Quel est l’agent causal de la 4. Quelle catégorie d'animaux est rhinotrachéite infectieuse bovine (IBR) ? généralement protégée par des anticorps colostraux contre l’IBR ? A) Virus de la diarrhée virale bovine B) Bovine herpesvirus 1 (BoHV-1) A) Bovins adultes C) Virus syncytial bovin B) Veaux âgés de moins de 3-4 mois D) Bactérie Gram-positive C) Bovins âgés de plus de 2 ans D) Aucun Réponse : B Réponse : B 2. À quelle famille appartient le BoHV-1 ? 5. Quelle forme clinique est la plus A) Paramyxoviridae fréquente pour l’IBR ? B) Retroviridae C) Herpesviridae A) Respiratoire D) Flaviviridae B) Génitale C) Neurologique Réponse : C D) Hépatique Réponse : A 3. Quelle est la principale voie de transmission du BoHV-1 ? 6. Quels sont les signes cliniques typiques A) Morsure de tique infectée de la forme respiratoire de l’IBR ? B) Contact direct entre bovins infectés C) Ingestion de nourriture contaminée A) Fièvre, écoulements nasaux séro-muqueux D) Transmission verticale uniquement devenant mucopurulents B) Convulsions et paralysie Réponse : B C) Ulcères cutanés et diarrhées sévères D) Fièvre hémorragique Réponse : A 12. Quel est le rôle de l’immunosuppression causée par le BoHV-1 7. Quelle complication peut survenir chez ? les vaches gestantes infectées par le BoHV- 1? A) Favoriser une guérison rapide B) Permettre une surinfection bactérienne A) Infertilité permanente C) Augmenter la production d’anticorps B) Avortement entre 4 et 8 mois de gestation D) Réduire la transmissibilité du virus C) Anémie sévère D) Décès de la mère dans les 48 heures Réponse : B Réponse : B 13. Quelle méthode est utilisée pour diagnostiquer l’IBR chez un animal infecté 8. Quels organes fœtaux sont typiquement ? affectés par une infection in utero au BoHV- 1? A) Radiographie pulmonaire B) PCR et sérologie A) Cœur et rate C) Culture bactérienne B) Foie et cortex rénal D) Microscopie électronique C) Poumons et estomac D) Cerveau et os Réponse : B Réponse : B 14. Quelle stratégie vaccinale est utilisée pour prévenir l’IBR ? 9. Quel est le principal stimulus de réactivation du BoHV-1 chez les animaux A) Vaccins inactivés uniquement latents ? B) Vaccins vivants atténués ou inactivés C) Antibiothérapie prophylactique A) Présence d’une tique infectée D) Administration d’immunoglobulines B) Stress (transport, parturition, surinfection) C) Mutation du virus Réponse : B D) Changement de nourriture Réponse : B 15. Quelle est la durée d’immunité typique d’un vaccin vivant atténué contre l’IBR ? 10. Quelle est la durée d’incubation typique A) 6 mois à 1 an de l’IBR ? B) 2 semaines C) 3 ans A) Quelques heures D) Immunité à vie B) 2 à 4 jours C) 7 à 10 jours Réponse : A D) 1 mois Réponse : B 16. Quelle est une des mesures pour éradiquer l’IBR dans un troupeau ? 11. Quels symptômes sont caractéristiques A) Arrêter la vaccination après élimination des de la forme génitale de l’IBR ? séropositifs B) Isolement des vaches gestantes A) Ulcères sur la muqueuse génitale et uniquement pustules C) Administrer un traitement antiviral B) Paralysie des membres postérieurs systématique C) Écoulements vaginaux sanguinolents D) Supprimer les agents pathogènes D) Éruptions cutanées généralisées environnementaux Réponse : A Réponse : A 17. Quelle lésion anatomopathologique est typique de l’IBR ? 19. Quelle région géographique a réussi à A) Rhinites, trachéites avec ulcères et éradiquer l’IBR ? hyperhémie B) Pétéchies généralisées A) Europe centrale C) Nécrose musculaire B) Quelques pays européens D) Hépatomégalie C) Amérique du Sud D) Afrique subsaharienne Réponse : A Réponse : B 18. Pourquoi l’IBR est-elle économiquement importante ? 20. Pourquoi le BHV-1 est-il un agent pathogène persistant dans les troupeaux ? A) À cause de sa haute mortalité chez les adultes A) Il mute régulièrement B) En raison de ses impacts sur la production B) Il établit une infection latente avec et les restrictions commerciales réactivations périodiques C) Parce qu’elle se transmet à l’Homme C) Il se transmet par des vecteurs arthropodes D) À cause de l’absence de traitement D) Il provoque une résistance antivirale Réponse : B Réponse : B Fièvre Catarrhale Maligne (FCM) Maladie infectieuse grave touchant principalement les grands ruminants. Elle est caractérisée par des lésions vasculaires généralisées, une inflammation des muqueuses et des troubles graves, souvent mortels. 1. Étiologie – Étude de l’agent infectieux Agent causal : Virus du genre Macavirus, famille Herpesviridae, sous-famille Gammaherpesvirinae. Espèces spécifiques des virus : o Alcelaphine herpesvirus 1 (AlHV-1) : hébergé de manière asymptomatique par les gnous, souvent en Afrique. o Ovine herpesvirus 2 (OvHV-2) : présent dans les populations de moutons domestiques. o Caprine herpesvirus 2 (CpHV-2) : identifié chez les chèvres. o Wildebeest-associated FCM : forme africaine associée à AlHV-1. o Sheep-associated FCM : forme mondiale associée à OvHV-2. Caractéristiques biologiques : o Virus enveloppé à ADN double brin. o Résistant dans les hôtes réservoirs, où il reste latent. o Fragile dans l’environnement extérieur, sensible aux désinfectants classiques. 2. Épidémiologie Distribution géographique : o Présente à l’échelle mondiale. o FCM liée aux gnous : prédominante en Afrique. o FCM liée aux moutons : mondiale, notamment en Europe, Amérique et Asie. Hôtes : o Réservoirs asymptomatiques : Gnous (pour AlHV-1) : source majeure en Afrique, excrétion principalement par les jeunes (