Informations Générales sur les Notes de Cours

10 jours

<p>Contact &quot;mufle à mufle&quot; (C)</p> Signup and view all the answers

<p>Développement d'un fœtus infecté permanent immunotolérant (IPI) (B)</p> Signup and view all the answers

<p>Infecté permanent immunotolérant (B)</p> Signup and view all the answers

<p>Ulcères dans la bouche et entre les onglons (B)</p> Signup and view all the answers

<p>Sécrétions nasales et respiratoires (B)</p> Signup and view all the answers

<p>Détecter les anticorps antiviraux (D)</p> Signup and view all the answers

<p>RT-PCR (A)</p> Signup and view all the answers

<p>Les deux types existent et sont utilisés selon les protocoles (B)</p> Signup and view all the answers

<p>Élimination des bovins positifs après dépistage (B)</p> Signup and view all the answers

<p>Quelques semaines</p> Signup and view all the answers

<p>Perte de fertilité et avortements (C)</p> Signup and view all the answers

<p>Analyse sérologique sur le lait de tank (D)</p> Signup and view all the answers

<p>Les IPI naissent avec l'infection et sont contagieux toute leur vie. (D)</p> Signup and view all the answers

<p>Diarrhées, troubles respiratoires, avortements (B)</p> Signup and view all the answers

<p>Isolement et contrôle sanguin (B)</p> Signup and view all the answers

<p>Elles sont toujours négatives. (B)</p> Signup and view all the answers

<p>Éviter la cohabitation avec les ovins et caprins. (B)</p> Signup and view all the answers

Un virus appartenant au genre Macavirus, de la famille Herpesviridae, qui cause la fièvre catarrhale maligne (FCM).

AlHV-1, OvHV-2 et CpHV-2. AlHV-1 est présent chez les gnous, OvHV-2 est présent chez les moutons et CpHV-2 est présent chez les chèvres.

Le virus de la FCM est enveloppé et possède un ADN double brin. Il est résistant dans les hôtes réservoirs, mais sensible aux désinfectants classiques.

La FCM est présente dans le monde entier. La FCM liée aux gnous est prédominante en Afrique, tandis que la FCM liée aux moutons est mondiale.

Les gnous sont les hôtes réservoirs du virus AlHV-1, ils ne présentent pas de symptômes de la maladie. Les moutons, les chèvres, les bovins et les autres ruminants sont sensibles à l'infection.

Le virus est transmis par les vecteurs, principalement les mouches Culicoides. Ils piquent les hôtes réservoir et transmettent le virus aux animaux sensibles.

La FCM est une maladie saisonnière, généralement observée au printemps et en été, car les mouches Culicoides sont plus actives à cette période.

La FCM provoque une inflammation des muqueuses, des lésions vasculaires généralisées et des troubles graves qui peuvent être mortels. Les animaux infectés peuvent présenter de la fièvre, un écoulement nasal, des problèmes respiratoires, une diarrhée, des saignements et des avortements.

La surveillance des populations de mouches Culicoides et l'identification des hôtes réservoirs sont essentiels pour contrôler la FCM.

Il n'existe pas de traitement spécifique pour la FCM. Le soutien symptomatique est le plus souvent utilisé.

La vaccination est le meilleur moyen de prévenir la FCM. Il existe des vaccins pour les bovins, les ovins et les chèvres.

La FCM peut avoir un impact économique important en raison des pertes de production, des avortements, de l'abattage d'animaux infectés et des restrictions commerciales.

Un virus appartenant à la famille des Flaviviridae et du genre Pestivirus. Il affecte les bovins et peut causer la diarrhée virale bovine (BVD).

Bien que le BVDV soit fragile dans l'environnement, il peut survivre jusqu'à 10 jours dans le fumier.

Les bovins sont les hôtes principaux du BVDV. Cependant, les petits ruminants peuvent être porteurs d'un virus similaire, connu sous le nom de ‘maladie de la frontière’.

Le BVDV peut être transmis par contact direct, transmission verticale (mère à fœtus) et par du matériel contaminé, bien que cette dernière voie soit moins fréquente.

La BVDV est présente dans environ la moitié des élevages bovins dans le monde.

Une infection au BVDV peut être subclinique, aiguë ou chronique. Les formes subcliniques ne présentent aucun signe tandis que les formes aiguës causent de la fièvre, une diarrhée légère et une baisse de production laitière. La forme chronique entraîne une perte de poids progressive, une immunosuppression et une prédisposition aux infections secondaires.

La ‘maladie des muqueuses’ est une forme sévère du BVDV chez les animaux infectés de façon permanente et immunotolérants. Elle se caractérise par des ulcères buccaux, une diarrhée abondante, des lésions hémorragiques et une mort possible en 3 à 10 jours.

Le BVDV peut causer des ulcères dans le système digestif (bouche, œsophage, intestins) et des hémorragies dans les organes internes.

L'observation des signes cliniques, les tests de laboratoire comme la RT-PCR et l'ELISA, et la sérologie sont utilisés pour diagnostiquer le BVDV.

Les animaux immunotolérants (IPI) sont infectés de façon permanente par le BVDV, mais ne développent pas d'anticorps.

Il n'y a pas de traitement spécifique pour le BVDV. Le traitement est symptomatique (réhydration, antibiotiques). La prévention se fait par l'élimination des IPI, la vaccination et des mesures de biosécurité.

Le BVDV peut causer des pertes économiques directes (mortalité des veaux, baisse de fertilité et de production) et des pertes indirectes (frais vétérinaires, réduction de la croissance, gestion des épidémies).

Un virus enveloppé appartenant à la famille des Paramyxoviridae et au genre Respirovirus. Il affecte les bovins et peut causer la parainfluenza bovine de type 3 (BPIV3).

Le BPIV3 a deux protéines de surface importantes : Hémagglutinine-neuraminidase (HN) responsable de l'attachement aux cellules hôtes et la protéine de fusion (F) qui permet l'entrée du virus dans les cellules.

Le BPIV3 cible principalement les cellules épithéliales ciliées des voies respiratoires.

Le BPIV3 se transmet par aérosols et par contact direct entre animaux infectés et sains. Il est présent dans le monde entier et les conditions climatiques froides, le stress et les co-infections peuvent favoriser son développement.

Les jeunes veaux entre 2 semaines et 6 mois sont les plus sensibles au BPIV3. Les ré-infections sont possibles mais sont souvent moins sévères.

L'infection au BPIV3 peut être légère ou sévère. Les formes légères se caractérisent par une fièvre modérée, un écoulement nasal et oculaire, un léger abattement et de l'anorexie. Les formes sévères peuvent entraîner une tachypnée, une toux sèche, des râles et une pneumonie.

L'infection au BPIV3 peut entraîner un dommage aux cellules ciliées, une bronchiolite, un emphysème, une alvéolite et des infiltrations inflammatoires dans les voies respiratoires inférieures.

Le diagnostic de BPIV3 repose sur l'observation des symptômes respiratoires, le contexte épidémiologique (jeunes veaux, saison froide) et les tests de laboratoire comme la RT-PCR, l'ELISA et la sérologie.

Le traitement de l'infection au BPIV3 est symptomatique, comprenant l'administration d'antibiotiques pour prévenir ou traiter les surinfections bactériennes et d'anti-inflammatoires pour réduire l'inflammation des voies respiratoires.

La vaccination, l'hygiène, la gestion et le contrôle des introductions sont les meilleures mesures de prévention contre le BPIV3. La vaccination peut être réalisée par des vaccins vivants atténués ou inactivés.

L'infection au BPIV3 peut entraîner une réduction de la croissance des veaux, des coûts pour le traitement, des pertes dues à la mortalité et une diminution des performances reproductives.