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Sorbonne Université - Faculté des Sciences
J-M Fullana
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This document appears to be a set of mathematical notes, covering topics such as calculus, vector calculus, integration techniques, and change of variables. Formulas and examples are included. The document is aimed at an undergraduate level, potentially for a mathematics course or for use by students in self-study.
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Soit une surface S paramétrée par M (u, v) = x(u, v), y(u, v), z(u, v) on peut calculer le flux avec !! !! ωM ωM !! εM εM !! ωu →...
Soit une surface S paramétrée par M (u, v) = x(u, v), y(u, v), z(u, v) on peut calculer le flux avec !! !! ωM ωM !! εM εM !! ωu → ! dω := !!! → !! n = !! ωM ωv !! εu εv !! !! ωu → ωM !! ωv "" ou directement par le tiré en arrière de S ↑ϑV A.3 Théorème de Stokes Soit un domaine D et son bord εD # # dϑ = ϑ D ωD A.3.1 Formule de Green-Riemann (R2 ) Si S est une surface de R2 bordée par une courbe C et V = (vx dx + vy ) est un champ de vecteurs, de 1-forme associée ϑV = vx dx + vy dy, on a montré que d(ϑV ) = rot(V)dx ↓ dy donc ## $ d(ϑV ) = ϑV S C donc la Formule de Green-Riemann dit que $ ## travailVC := ϑV = rot(V)dx ↓ dy C S Rappelez vous que rot(V) n’a pas beaucoup de sens dans R2... A.3.2 Formule de Stokes-Ampère (R3 ) Si S est une surface de R3 bordée par une courbe C et V = (vx , vy , vz ) est un champ de vecteurs, de 1-forme associée ϑV = vx dx + vy dy + vz dz, on a montré que d(ϑV ) = ↑ϑrotV ↔ !2 est une 2-forme de flux associée au champs de vecteurs donc ## $ d(ϑV ) = ϑV S C donc la Formule de Stokes-Ampère dit que $ ## travailVC := ϑV = ↑ϑrotV =: flux(rot(V)) C S A.3.3 Formule de Stokes-Ostrogradsky (R3 ) Si V est un volume bordé par une surface S dans R3 et V = (vx , vy , vz ) est un champ de vecteurs, de 2-forme de flux associée ↑ϑV , on a montré que d(↑ϑV ) = div(V)dx ↓ dy ↓ dz donc on a ### ## d(↑ϑV ) = ↑ϑV V S la formule de Stokes-Ostrogradsky dit que ## ### fluxVS := ↑ϑV = div(V)dx ↓ dy ↓ dz S V "" le flux du champ de vecteurs V à travers la surface S ( S V ndS) est égal à l’intégrale de sa divergence sur le volume V 5 CHANGEMENT DE VARIABLES - RÉVISIONS J-M FULLANA 1. En utilisant le déterminant Jacobien Supposons que nous voulons intégrer la fonction f (x, y) = yx sur un quart de cercle en coordonnées cartésiennes, on doit écrire Z 1 Z p 1 x2 (1) I= xydxdy 0 0 Le changement de coordonnées permet d’écrire cette intégrale dans un autre système d’une manière en général plus simple. Avec le théorème du cours Theorème 1.1. Soit : P ! un changement de variable entre deux domaines P et 2 R2 comme dans la section précédente, et f une fonction sur. Nous avons alors ZZ ZZ f (x, y)dxdy = f ( (u, v))| det(D (u, v))|dudv P Le déterminant qui apparaît dans la formule est appelé déterminant Jacobien. Alors ✓ ◆ ✓ ◆ ✓ ◆ r x(r, ✓) r cos(✓) 7 ! = ✓ y(r, ✓) r sin(✓) alors ✓ ◆ cos(✓) r sin(✓) | det D (r, ✓) = =r sin(✓) r cos(✓) et donc dxdy = rdrd✓. Finalement Z p 1Z 1 x2 I= xydxdy 0 0 Z ⇡/2 Z 1 I= r cos(✓)r sin(✓)rdrd✓ 0 0 Z ⇡/2 Z 1 I= r3 cos(✓) sin(✓)drd✓ 0 0 1 2 J-M FULLANA Dans R3 Theorème 1.2. Soit : P ! un changement de variable entre deux domaines P et 2 R3 comme dans la section précédente, et f une fonction sur. Nous avons alors ZZ ZZ f (x, y, z)dxdydz = f ( (u, v, w))| det(D (u, v, w))|dudvdw P la matrice Jacobienne de la transformation est 0 @u @u @u 1 @x @y @z B @v @v @v C D =@ @x @y @z A @w @w @w @x @y @z La transformation des coordonnées cartésiennes vers des coordonnées cylindres est : (r, ✓, z) 7! (r cos(✓), r sin(✓), z) donc la matrice Jacobienne de la transformation cos(✓) r sin(✓) 0 det(D ) = sin(✓) r cos(✓) 0 =r 0 0 1 et l’élément de volume devient dxdydz = rdrd✓dz Le calcul du volume d’un cylindre de rayon R et hauteur H est ZZZ Z H Z 2⇡ Z R dxdydz = rdrd✓dz P 0 0 0 soit V = ⇡R2 H beaucoup plus simple à calculer qu’en coordonnées cartésiennes. Exercices En utilisant les coordonnées polaire faire le changement de variables a) ZZZ (x2 + y 2 )dxdy D b) ZZZ p x2 + y 2 dxdy D c) ZZZ xy 2 dxdy D En utilisant les coordonnées cylindriques faire le changement de variables CHANGEMENT DE VARIABLES - RÉVISIONS 3 a) ZZZ (x2 + y 2 )dxdydz D b) ZZZ p x2 + y 2 dxdydz D c) ZZZ xzdxdydz D En utilisant les coordonnées sphériques faire le changement de variables a) ZZZ (x2 + y 2 + z 2 )dxdydz D b) ZZZ (x2 + y 2 )dxdydz D c) ZZZ y 2 dxdydz D 2. En utilisant les formes différentielles On sait que si l’on veut faire un changement de variables sur une surface on doit utiliser la matrice Jacobienne car Z Z dxdy = |J| dudv. On va essayer de le faire pas à pas, d’abord on calcule les différentielles dx et dy, soit @x @x dx = du + dv @u @v @y @y dy = du + dv @u @v et après on faire le produit dxdy donc @x @y 2 @x @y 2 dxdy = du + dv +... @u @u @v @v Déjà sans terminer le calcul on se rend compte que nous n’avons pas |J| dudv... cela veut dire que le produit que nous avons rencontré, dxdy ce n’est pas un produit entre différentielles classique, en réalité nous aurions du écrire Z Z dx ^ dy = |J| du ^ dv Nous avons utilisé le produit extérieur ou ^ qui est un produit antisymétrique entre formes différentielles qui suit les règles du produit vectoriel 4 J-M FULLANA — dx ^ dy = dy ^ dx — donc dx ^ dx = dy ^ dy = 0 Maintenant ✓ ◆ @x @y @x @y dx ^ dy = du ^ dv @u @v @v @u car du ^ du = dv ^ dv = 0 et on peut vérifier que le terme entre parenthèses est bien J. Donc en utilisant le calcul extérieur (1) montrez que pour des coordonnés polaires dx ^ dy = Jdr ^ d✓ avec J = r comme calculé auparavant. (2) faites de même pour des coordonnées cylindriques et sphériques (3) ré-écrivez les problèmes du point précédent. COURBES PARAMÉTRIQUES - RÉVISIONS J-M FULLANA 1. Exemple avec théorie Pour M (t) = ((t2 , t3 )) tracer la courbe, calculer le vecteur vitesse et donner la droite tangent en t0 = 1. Donner un graphe (y = f (x)) où il soit possible. (1) Trace la courbe : il s’agit de donner des valeur à t, par exemple -2,-1,0,1,2... etc et trouver les valeurs de x et y Figure 1. Courbe M (t) = ((t2 , t3 )). (2) vecteur vitesse Definition 1.1 (Vitesse). Le vecteur vitesse d’une courbe M (t) = (x(t), y(t)) du plan (ou d’une courbe M (t) = (x(t), y(t), z(t)) de l’espace) sest le vecteur des dérivées ~ (t) = x0 (t), y 0 (t) V 1 2 J-M FULLANA ~ (t) = (x0 (t), y 0 (t), z 0 (t)) 2 R3 ) ou (V donc ~ (t) = x0 (t), y 0 (t) = 2t, 3t2 V (3) droite tangente Definition 1.2 (Droite tangente). Si M (t0 ) est un point ordinaire d’une courbe pa- ramétrée, la droite paramétrée ~ (t0 ) T (t) = M (t0 ) + t · V est appelée tangente de la courbe au point M (t0 ). Si M (t) = (x(t), y(t)) Tx (t) = x(t0 ) + x0 (t0 )t Ty (t) = y(t0 ) + y 0 (t0 )t Dans R3 Tx (t) = x(t0 ) + x0 (t0 )t Ty (t) = y(t0 ) + y 0 (t0 )t Tz (t) = z(t0 ) + z 0 (t0 )t donc M (1) = (1, 1) [ ~ (1) = (2, 3) V nous avons Tx (t) = 1 + 2t Ty (t) = 1 + 3t Si l’on demande la droite tangente en coordonnées cartésiennes il faut éliminer le paramètre t des équation précédentes : x = 1 + 2t y = 1 + 3t alors 3x = 3 + 6t 2y = 2 + 6t et nous avons 2y 3x = 1 soit y = 3/2x 1/2 COURBES PARAMÉTRIQUES - RÉVISIONS 3 (4) graphe de la fonction : il s’agit de donner y = f (x) à partir de la courbe paramétrée M (t) M (t) = ((t2 , t3 )) soit x = t2 y = t3 alors x1/2 = t y 1/3 = t et y 1/3 = x1/2 soit y = x3/2 INTÉGRATION - RÉVISIONS J-M FULLANA 1. Exemple avec théorie Theorème 1.1 (Intégration par parties). Pour u et v dérivables de dérivées continues, nous avons Z b Z b b udv = [uv]a vdu a a Démonstration : La formule fondamentale du calcul différentiel et intégral appliquée à F = uv nous donne Z b Z b Z b b [uv]a = (uv)(b) (uv)(a) = d(uv) = udv + vdu a a a donc Z Z b udv = [uv]ba vdu a Examples R1 (1) 0 xex dx u = x , dv = ex dx du = dx , v = ex donc Z 1 Z 1 x xe dx =[xex ]10 ex dx 0 0 Z 1 xex dx = 0 e1 [ex ]10 = 1 R ⇡/2 (2) 0 x cos xdx. On pose u(x) = x ) du(x) = 1 v(x) = sin x (= dv(x) = cos x donc Z ⇡/2 ⇡/2 ⇡ I = [x sin x]0 sin xdx = 1 0 2 1 2 J-M FULLANA Theorème 1.2 (Intégration par changement de variables). Si '(↵) est une fonction déri- vable nous pouvons écrire Z '( ) Z f (')d' = f ('(t))'0 (t)dt '(↵) ↵ c’est à dire que la valeur de l’intégrale ne change pas lorsque qu’on change les variables avec x comme une fonction. Examples Re (ln t)2 (1) Pour 1 u du, on pose u(t) = et , donc du = et dt alors Z e Z 1 2 t (ln u)2 t e du = dt = 1 u 0 et Z 1 3 1 2 t 1 t dt = = 0 3 0 3 R1p (2) 0 1 u2 du on pose u(t) = sin(t), et donc du = u0 (t)dt = cos(t)dt Z 1p Z ⇡/2 p Z ⇡/2 2 1 u du = 2 1 sin t cos(t)dt = cos2 (t)dt 0 0 0 Z 1p Z ⇡/2 1 + cos(2t) ⇡ 1 u2 du = dt = 0 0 2 4 R1p (3) 0 1 u2 du on pose u(t) = sin(t), et donc du = u0 (t)dt = cos(t)dt Z 1p Z ⇡/2 p Z ⇡/2 2 1 u du = 2 1 sin t cos(t)dt = cos2 (t)dt 0 0 0 Z 1p Z ⇡/2 1 + cos(2t) ⇡ 1 u2 du = dt = 0 0 2 4 Remarques — Attention avec le changement des bornes des intégrales ! ! — des relations utiles 1 + cos(2t) cos2 (t) = 2 1 cos(2t) sin2 (t) = 2 sin(2t) = 2 sin(t) cos(t) PARAMÉTIRSATION - RÉVISIONS J-M FULLANA 1. Exemple avec théorie Definition 1.1 (Paramétrisation). La paramétrisation la plus naturelle pour une équation explicite y = f (x) est x=t (1) Soit x2 + y 2 = 1, l’équation explicite est p y= 1 x2 dont la paramétrisation naturelle est p (t) = ( 1 t2 , t) pour t 2 [ 1 : 1]. (2) soit y = x3 la paramétrisation naturelle est (t) = (t3 , t) 8t Definition 1.2 (Surfaces paramétrèes). Soit un domaine de R2 , une surface S est donné par la fonction M: ! R3 (u, v) 7! M (u, v) := (x(u, v), y(u, v), z(u, v)) que l’on suppose définie. La paramétrisation naturelle est remplacer u = x, y = v et z = f (u, v). p (1) Soit le 1/8 de sphère z = 1 y 2 x2 pour x 2 [0, 1] et x 2 [0, 1]. La paramétrisation naturelle est u = x, y = v et donc p M (u, v) = (u, v, 1 v 2 u2 ) 1 2 J-M FULLANA Alors les vecteurs tangents sont ! ✓ ◆ ⇣ p ⌘ @M @x @y @z = , , = 1, 0, u/ 1 v 2 u2 @u @u @u @u ! ✓ ◆ ⇣ p ⌘ @M @x @y @z = , , = 0, 1, v/ 1 v 2 u2 @v @v @v @v et le vecteur m ✓ ◆ u v m= p , p ,1 u2 v 2 + 1 u2 v 2 + 1 FORMES FERMÉES - RÉVISIONS J-M FULLANA 1. Exemple avec théorie La relation d(d(!)) = 0 découle du Théorème de Schwarz, qui est valide pour des fonc- tions deux fois continûment dérivables. Definition 1.1 (Formes fermées). Une forme différentielle ! 2 ⌦k (D) est dite fermée si d! = 0 et exacte si elle admet une primitive, i.e., si il existe ⌘ 2 ⌦k 1 (D) telle que d⌘ = ! Nous avons aussi que d(d!) = 0 implique que toute forme exacte est aussi fermée. Examples (1) Si ! = 2xydx + x2 dy nous avons que d! = 0 donc elle est fermée sur R2. Elle est aussi exacte donc il existe df = !. Alors df = 2xydx + x2 dy et f (x, y) = x2 y + C avec C une constante. (2) La forme différentielle ! = 2ydx + 3xdy n’est pas fermée car d! 6= 0 Si l’on doit intégrer le long d’un chemin les formes des exemples dans le cas (1) l’intégrale ne dépend pas du chemin Z B Z B != df = f (B) f (A) A A RB en particulier si le chemin est fermé A ! = 0. En mécanique on parle de forces conserva- tives. Dans le ca (2) l’intégrale dépend du chemin parcouru. 1 2 J-M FULLANA Une notion importante est le Lemme de Poincaré. Definition 1.2 (Lemme de Poincaré). Soit D 2 Rn un domaine sans trou. Toute forme fermée sur D est aussi exacte. Le Lemme de Poincaré est trivial, il dit que dériver deux fois une p forme est égal zéro. C’est une conséquence du Théorème de Schwarz. Definition 1.3 (Théorème de Poincaré). Soit f une 0-forme différentielle ! = f (x, y) @f @f d! = dx + dy @x @y ✓ 2 ◆ @ f @2f d(d!) = dx ^ dy @x@y @y@x @2f @2f mais @x@y = @y@x par le Théorème de Schwarz, donc d(d!) = 0.