Maille et Organisation du Territoire PDF

Summary

This document examines the evolution of territories, focusing on the factors shaping French urban and regional landscapes. It explores the concept of "territoire" as a dynamic and evolving entity, influenced by societal factors, economic activities, and cultural contexts. The text analyses the interplay of territorialisation and territoriality, discussing how these elements impact community identity and spatial structure. It also addresses current territorial trends in relation to globalization, urbanization, and the role of cities and regions.

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Maille et organisation du territoire Le territoire est un ensemble qui évolue, des éléments le formatent. Les villes, les régions françaises ont des évolutions qui font que le territoire se modèle. Qu’est ce que le territoire ? Un territoire est quelque chose en mouvement et qui évolue. Un territ...

Maille et organisation du territoire Le territoire est un ensemble qui évolue, des éléments le formatent. Les villes, les régions françaises ont des évolutions qui font que le territoire se modèle. Qu’est ce que le territoire ? Un territoire est quelque chose en mouvement et qui évolue. Un territoire s’organise autour de faits essentiels car c’est une construction de la société. Pour voir un territoire il faut un espace, un support et aussi une utilisation du groupe sociale sur ce territoire. Le territoire est définit par cette appropriation avec la délimitation également. On ne peut s’approprier ce qui n’est pas délimité. Nous avons une évolution dans l’approche épistémologique de la France. Nous avons une approche par échelle importante. Les territoires se définissent par les mailles de gestion. Nous avons la territorialisation et la territorialité. La territorialisation est le phénomène qui consiste a transformer le territoire par une appropriation économique, symbolique, … Cette notion implique la délimitation et l’acceptation. C’est le processus de comprendre par quelles méthodes une communauté va dire qu’ici c’est chez lui par des symboles, des valeurs,… La territorialité est la réponse du territoire sur la communauté. Nous avons des marqueurs identitaires d’un groupe au travers du territoire qui va modeler le groupe social. Territoire et espace ne sont pas synonymes. L’espace est caractérisé par leur structures et la territorialisation va transformer l’espace en territoire. Nous avons une logique d’emboitement d’échelles car nous avons pas les memes modalités d’appropriations de l’espace qui s’inscrit dans le paysage (basque, corse, …). Ces différenciations ont un impact sur les agencements spatiaux. Cela donne une dimension sociale à ces espaces. Le littoral se transforme en espace touristique. C’est le construit sociale qui va orienter les territoires dans telle ou telle direction. La modalité est une donnée essentielle dans la définition de territoire car on devient des communautés mobiles et hyper-mobiles. Notre rapport à l’espace devient différent, c’est la où nous voyons des territorialisations éclatées. Le rapport distance/temps est important dans la définition du territoire car on privilégie le temps que l’on met à se déplacer que la distance. La délimitation du territoire est bornée. Cette borne se fait de différentes manières comme une limite subjective mais de manière générale des mailles. La délimitation va être plus ou moins précises et dépend d’une administration politique. Cette dimensions politique est importante dans l’approche sensible du territoire dans son aménagement. C’est ici que l’on va trouver un ensemble de hiérarchie. La cénosphere est l’ensemble des faits culturelles. Les dynamiques actuelles du territoire national La France est en contact avec la mondialisation, élément qui va avoir des répercussions sur le quotidien. La France est aussi insérée à l’Europe de manière culturelle. La prégnance du fait urbain amènent une évolution du fait urbain dans le temps. La prégnance du fait urbain va se faire ressentir sur des plus grandes villes. La mondialisation est un phénomène très ségrégatif et sélectif. La mondialisation va avoir un impact sur la France. Nous pouvons citer l’exemple de la francophonie. L’encrage de la France dans la mondialisation a aussi un impact régionale et départementale. L’intégration a l’Europe a aussi des conséquences en matières de politiques de redistribution de fonds. La métropolisation va s’exprimer grâce au fait urbain avec une majorité de la population qui va résider en ville. Métropole et métropolisation ont refaçonné le territoire. il y a toujours eu le poids important de la capitale sur le territoire. Les métropoles correspondes aux grandes villes mais il ne faut pas confondre les deux. Ce qui les différencie est sur la question des fonctions. Les métropoles ont un poids intellectuels, … et ont un rayonnement plus important. Toutes les villes ne peuvent être des métropoles car toute métropole inclue une hiérarchie. Cette sélectivité se traduit par un impact sur la logique d’organisation du territoire sur Paris et les autres métropoles. La logique d’aménagement des années 60 a été effectué pour que les grandes villes deviennent des métropoles (Lille, Bordeaux, Toulouse, …). Les villes sont de plus en plus diluées, les aires d’attractivités sont de plus en plus larges. La densité urbaine tend à régresser. Cette évolution amène à des territoires urbains et on cherche à les aménager. Ils sont de plus en plus des territoires dilués entre la ville et la campagne. Le fait urbain en France, on la démarre après la 2nd GM, on cherche a faire des plans, … Si on regarde l’aménagement institutionnalisé, on se place dans les années 60 qui va marquer cette politique aménagiste. On va avoir une évolution de l’aménagement. On part du planisme pour aller sur un projet du territoire. L’aménagement est devenu un phénomène complexe entre ces mesures. L’aménagement évolue et modèle le territoire. Le but transversal est de procéder à un rééquilibrage. Il y a deux éléments importants, la compétitivité ainsi que la dimension environnementale qui va transformer la manière d’aménagement. C’est donc un acte politique qui va aménager l’espace en valorisant ses aptitudes. Cela a pour but d’améliorer la production de richesses. La territoire est marquée par une structuration de l’histoire dans la conception des jeux d’échelles, des mailles. On a une grande diversité de paysage en France avec une agrégation de sous ensembles. Nous avons deux logiques avec les bassins fluviaux avec une logique fluviale entre la Seine et la Loire. Cette dimension historique des flux s’explique aussi par la composante physique du territoire. Nous avons une structuration de mailles complexe en France. Nous avons quatre niveaux d’interactions avec quatre niveaux de fonctionnements. Si l’on prend la commune, un territoire est marqué par son histoire administrative. La commune s’inscrit dans le temps long en France et s’appuie sur ses paroisses. On a un émiettement des communes en France. Cette maille pose des problèmes en terme de gestion et d’aménagement car à cause de la mobilité, il sera difficile de répondre aux besoins. On devra regrouper les communes pour mettre en commun des moyens de gestion d’infrastructures. La deuxième maille est le département. C’est une maille intercalaire qui est souvent identitaire. C’est la constituante de 1790 qui va créer le département, conçu comme un outil de gestion par Paris. On va voir l’idée de créer des blocs administratifs homogènes. Il y a une volonté de délégation du pouvoir central. On va avoir des subdivisions qui s’expriment dans la notion de « pays » au sens de région naturelle. Elle tend aujourd’hui a être remobilisé pour du marketing territorial. La dimension historique réapparaît dans les années 90. La loi de 1995 crée des « pays » basés sur les identités anciennes avec des acteurs locaux qui vont développer une identité territoriale. Les deux mailles les plus soutenues, aujourd’hui, par une vision du découpage territoriale et impliqué par l’aménagement du territoire sont les régions et l’inter- communalité. Elles sont assez actives en termes de compétences. Le découpage est une politique. C’est la redistribution des compétences que l’on va donner a chaque maille. On doit mettre du budget donc des moyens d’actions. La région est une maille qui a toujours vécu. Les régions s’établissent dans le territoire avec un rôle important dans les années 80. Les régions vont être un grand mouvement de redistribution des compétences sur le territoire. La dernière grande modification administrative liées aux lois 2014-2015 (l’acte 3) vont procéder à un redécoupage régional. L’acte 3 de la décentralisation nous avons eu la refonte des régions. Ces refontes sont parfois qualifier de toilettage. Les nouvelles régions ont fusionner avec les autres régions pour faire moins de régions. Certaines régions restent identiques. Les régions deviennent a partir de l’acte 1 de la décentralisation, en 1982, un territoire avec un pouvoir délégué. Tout n’est plus concentré sur Paris. C’est une délégation pour le foncier avec l’octroi du permis de construire par exemple. La décentralisation est ce mouvement de délégations de compétences sur les territoires infra-communaux. Au contraire de la déconcentration qui s’applique dans le domaine industriel à partir des années 50-60 redistribuant la force collective de la capitale vers d’autres régions. La région devient un réel acteur du territoire a partir de cette période de l’acte 1. Depuis les années 80, la région va devenir de plus en plus importante en terme de gestion du territoire, acteur incontournable dans la gestion du territoire. C’est un territoire de référence qui gagne, petit à petit, son identité. C’est un échelon qui arrive tardivement car la France se dote de cette échelon a la moitié du XXe siècle. Ce sont les ancêtres des régions françaises sous Vichy. La notion va être abandonné car on voulait s’éloigner des provinces royaux. Il y a des tentatives sous la IIIe République mais en mars 1948, nous allons voir la notion de région car nous allons voir apparaitre des circonscriptions régionales qu’on appelle à l’époque des igamies. C’est la première forme de région. On les appelle comme cela car a la tête de cela nous avons des igames qui sont des inspecteurs généraux avec un commandement spécial. Ces igamies vont vite être dépassés et dans les Trente glorieuses nous allons créer des plans d’aménagements. Ce sont des plans quinquennaux. La région devient un outil dans les besoins de planification, on appelle les régions de programmes. Elles seront définies par un commissaire aux plans. Tout cela a deux buts. Le premier est de continuer a aménager la France, réduire le poids de Paris et avoir des blocs régionaux équilibrés. En 1955, nous avons 22 régions qui sont appelés des régions métropolitaines. Ces 22 régions vont connaitre des variations car la région Rhône et Alpes vont fusionner par exemple, puis la Corse qui va s’individualiser de la région Paca. Ces régions connues entre 1975 et 2015, elles se sont bien ancrées dans le territoire. Au départ ces simples échelons de l’Etat vont devenir pendant 4 décennies un territoire régional qui va prendre une maturation politique avec des modifications institutionnelles avec une représentation au suffrage indirect puis direct. Il y aura un conseil régional élu au suffrage direct et un président de région qui va devenir relais de l’Etat, relais du pouvoir exécutif. Cet échelon va s’affirmer en prenant des compétences comme des gestions de budget et la délégation de pouvoir sur des projets d’aménagements. Le 2e acte de la décentralisation est l’inscription dans la constitution de la subsidiarité. On va choisir l’échelon qui sera la plus adéquat pour gérer les problèmes et s’occuper de la gestion des territoires. Paris n’a plus forcement l’action territoriale. Une collectivité territoriale va prendre du poids suite à des réflexions qui sera concrétiser par deux lois : loi Maptam et loi Notre qui est le renforcement des métropoles en France. Il y aura un aménagement ascendant, par projet. L’Etat propose des axes d’aménagements et les territoires proposent des projets en attente de financements. Les régions sont trop petites à l’échelle européenne, donc on va redonner du corps aux régions. Il y a des régions en Europe qui sont beaucoup plus grandes ou petites que les régions françaises. En France, on avait des régions avec des rapports allant jusqu’à 4,5 en terme de population. Cette reforme va aussi être un moyen d’assoir cet échelon régional en lui redéléguant un ensemble de compétences. Le nombre de compétences n’est pas extensible. Adjoint a ces compétences, on a des budgets. On a un tiraillement entre département et régions. L’environnement régional européen évoluant fait que l’on veut aller vers des périmètres des gestions plus grandes. La loi de 2015 va avoir une influence dans la redistribution des compétences et des budgets. La Loi Notre est une nouvelle organisation territoriale de la République. Clarification nette des rôles et des actions de chacun entre département et régions. On reconcentre les compétences de solidarité sociale, dépendance des personnes âgées pour le département, rôles plus stratégiques laissés à la région. La région peut donc devenir un acteur participatif pour une entreprise. La redistribution des compétences va amener un poids plus important aux régions qui deviennent des stratèges du territoire avec le schéma SRADDET. C’est la région qui va choisir l’axe de développement pour le transport, le numérique, … Il y a une dizaine d’années entre l’idée et la concrétisation. La deuxième loi Maptam qui oblige à la collaboration inter-communale avec des délégations de compétences aux intercommunalités. Chaque région doit donc avoir une métropole. Chaque niveau d’intercommunalités existent par la taille et le nombre d’habitants. La loi va vouloir amplifier le développement des métropoles qui doivent apparaitre dans chaque nouvelle région. Le but est de faciliter l’accès à un degrés de métropole administratif. Il y a différentes manières de construire la métropole. Des villes ont des fonctions supérieurs avec un rayonnement national et/ou européen. Certaines métropoles historiques s’affirment plus que les autres (Lyon, Toulouse, Nantes, …). On voit apparaitre des métropoles supplémentaires et en 2022, on a 22 métropoles. On a des métropoles existantes et d’autres qui viennent de la loi. Nous allons associer des villes qui n’ont pas le même style de ressort, de tailles, de rayonnements. Cette deuxième loi va aller vers la modernisation du territoire avec des régions plus grandes avec des intercommunalités qui vont jusqu’à la taille de la métropole. L’idée est de fondre les maillages plus ancien dans la redistribution des compétences. L’idée était de refaire disparaitre l’échelon départemental pour 2020. Beaucoup d’éléments ont joué avec un changement de gouvernement, une crise sociale, une mobilisation des acteurs du département, du Sénat, le Covid, …Toute la logique de cette reforme est d’améliorer la gestion territorial en enlevant des échelons administratifs et faire des économies substantielles. Critique et résistances suite à cette reforme. Des critiques sur le fait que cette reforme s’est fait un peu trop rapidement. Dans les régions, nous avons des polarisations urbains qui sont importants. Dans notre région, on observe un clivage avec la Picardie plus tournée vers la région parisienne. La région Paca et centre Val de Loire ont gardé leur unité. Aujourd’hui on retrouve des régions avec parfois 4 réseaux comme le Grand Est avec des réseaux très disparates. L’aménagement est quelque chose qui se joue sur le temps long et le projet de territoire est toujours politique.

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