Cours Autorité, Tyrannie et Totalitarisme - Présentations PDF

Lou Clemens Sujet de thèse : Présentations étude comparative de la tyrannie chez Platon et du totalitarisme chez Hannah Arendt Rappel : Arendt fait de la Platon est un...

Lou Clemens Sujet de thèse : Présentations étude comparative de la tyrannie chez Platon et du totalitarisme chez Hannah Arendt Rappel : Arendt fait de la Platon est un théorie politique philosophe Elle est née en Il a vécu à Athènes Allemagne en 1906 au IVe siècle avant notre ère En 1941, elle a fui aux États-Unis – où elle meurt en 1975 Quelques caractéristiques du totalitarisme : L’organisation des masses par l’idéologie et par la terreur Et de la tyrannie : La séduction/domination du peuple par la rhétorique et par la violence  Conclusion : le « populisme » serait un point commun à la tyrannie et au totalitarisme Un thème très actuel :  Néanmoins, prudence ! a aujourd’hui un sens péjoratif, proche de « démagogie », 1. Le terme mais signifie d’abord la confiance « populisme » : dans le peuple et dans sa capacité à décider pour lui-même ! (XIXè siècle ; Russie et États-Unis) Néanmoins, prudence ! 2. Toutes les Le « peuple » de Platon « démagogies » et les « masses » ne sont pas les d’Arendt, ce n’est peut- mêmes ! être pas la même chose…  Peuple souverain Populace Plèbe Nation Population …  Pas qu’une histoire de noms… Exemple : dire Le danger : réduire les « populisme » plutôt que différences réelles à des démagogie empêche de effets de nominations, c’est penser un véritable empêcher une véritable populisme, opposé à discussion l’élitisme  Pas qu’une histoire de noms… Le danger : Question : que négliger les réelles disent Arendt et différences Platon ? Le « peuple » de Pas l’ensemble de la cité, mais la Platon : partie la plus ample : « le peuple : tous ceux qui travaillent de leurs mains, sont étrangers aux affaires, et ne possèdent presque rien. Dans une démocratie cette classe est la plus nombreuse et la plus puissante lorsqu'elle est assemblée. - En effet, dit-il ; mais elle ne s'assemble guère, à moins qu'il ne lui revienne quelque part de miel. République, 565a  Pas les plus éclairés, mais les plus manipulables : Le « peuple » de « Maintenant, le peuple n'a-t-il pas l'invariable de mettre à sa tête un homme dont il nourrit et accroît la puissance ? Platon : - C'est son habitude, dit-il. […] - quand le chef du peuple, assuré de l’obéissance absolue de la multitude, ne sait point s'abstenir du sang des hommes de sa tribu, mais, les accusant injustement, selon le procédé favori de ses pareils, et les trainant devant les tribunaux, se souille de crimes en leur faisant ôter la vie, quand, d'une langue et d'une bouche impies, il goûte le sang de sa race, exile et tue, tout en laissant entrevoir la suppression des dettes et un nouveau partage des terres, alors, est-ce qu'un tel homme ne doit pas nécessairement, et comme par une loi du destin, périr de la main de ses ennemis, ou se faire tyran, et d'homme devenir loup ? - Il Y a grande nécessité,́ répondit-il. - Voilà donc, repris-je, l'homme qui fomente la sédition contre les riches. Oui. Or, si après avoir été́ chassé, il revient malgré́ ses enne- mis, ne revient-il pas tyran achevé́ ? Evidemment. Mais si les riches ne peuvent le chasser, ni provoquer b sa perte en le brouillant avec le peuple, ils complotent de le faire périr en secret, de mort violente. - Oui, dit-il, cela ne manque guère d'arriver. » République, 585d-e  À l’origine du peuple, une forme de conscience de classe ? Conclusion : En tout cas, la reconnaissance d’un intérêt commun !  La loyauté au chef : « une loyauté́ totale, sans borne, Les « masses » inconditionnelle et inaltérable de chacun de ses d’Arendt : membres » OT, p. 423. « il est compréhensible qu’un nazi ou un Bolchevik ne soit pas ébranlé dans sa conviction lorsque des crimes sont commis contre des gens qui n’appartiennent pas au mouvement ou lui sont même hostiles ; mais le fait incroyable est qu’il ne soit pas non plus susceptible d’hésiter quand le monstre commence à dévorer ses propres enfants, ni même s’il devient lui-même la victime de la persécution » OT, p. 402. Des caractéristiques correspondantes : le déracinement l’isolement la superfluité (uprootedness) (isolation) (superfluousness)  « Le terme de "masses” s’applique seulement là où nous avons affaire à des gens qui, soit du fait de leur nombre, soit par indifférence, soit pour Un vide que ces deux raisons, ne peuvent s’intégrer dans l’adhésion au aucune organisation fondée sur l’intérêt commun. Potentiellement, les masses existent mouvement dans tous les pays et forment la majorité de ces viendrait combler… vastes couches de gens neutres et politiquement indifférents qui n’adhèrent jamais à un parti et se déplacent rarement jusqu’aux bureaux de vote. » OT, p. 407. Conclusion : Le peuple de Platon et Conséquence : quel les masses d’Arendt, type de domination deux « types pour quelle anthropologiques » population ? opposés !