Module d'anatomie et physiologie des organes du sens PDF

Summary

Ce document présente un module d'anatomie et de physiologie des organes des sens, se concentrant sur le système tégumentaire en particulier. Il détaille la structure et la composition de la peau, y compris l'épiderme, le derme et l'hypoderme, ainsi que les fonctions des différentes couches. Il aborde également les cellules spécifiques de la peau comme les kératinocytes et les mélanocytes.

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Module d’anatomie et physiologie Destiné aux aides soignants LES ORGANES DU SENS Composition Le système tégumentaire. Le nez La langue L’oreille L’œil SYSTÈME TEGUMENTAIRE Introduction Le système tégumentaire (te...

Module d’anatomie et physiologie Destiné aux aides soignants LES ORGANES DU SENS Composition Le système tégumentaire. Le nez La langue L’oreille L’œil SYSTÈME TEGUMENTAIRE Introduction Le système tégumentaire (tegumentum = couverture) est formé de la peau et de ses annexes (poils, ongles, et une série de glandes, de muscles et de nerfs). Il forme un ensemble complexe assumant plusieurs fonctions, dont la plupart protectrices. La peau se continue au niveau des orifices naturels avec les muqueuses ; ces dernières tapissent les cavités du corps qui sont en communication avec l’extérieur. La peau est également l’organe du toucher. Caractéristiques  La peau est constituée de différents tissus qui s’unissent pour accomplir des fonctions précises.  C ‘est le plus lourd et le plus étendu des organes du corps humain. Sa surface totale est de 2 m2 chez l’adulte Son poids est d’environ 4 k g Son épaisseur varie entre 0,5mm sur les paupières et les lèvres, et 4mm sur les talons ; elle est de 1 à 2mm sur la majeure partie du corps.  La dermatologie : c’est la branche de la médecine qui diagnostique et traite les maladies de la peau. Structure de la peau La peau est formée de deux parties principales :  La partie superficielle, appelée EPIDERME  La partie profonde, appelée DERME  Et une troisième partie au-dessous du derme, couche sous-cutanée, appelée HYPODERME (hypo = au-dessous). L’EPIDERME  EPI signifie dessus  Il s’agit de la principale structure protectrice du corps (protection des tissus sous-jacents)  C’est un épithélium de revêtement.  Il ne referme ni vaisseaux sanguin, ni nerf. Les couches de l’épiderme  L’épiderme est un épithélium stratifié pavimenteux kératinisé.  Il est constitué de nombreuses couches cellulaires superposées qui se renouvellent. 1. La couche basale  Elle est formée par les zones germinatives, couche muqueuse de Malpighi et granuleuse.  Elle est solidement fixée au derme par une bordure ondulée.  Cette couche est formée de cellules qui se divisent très activement pour assurer la régénération continuelle de la peau.  L’épiderme n’est pas vascularisé, mais il est sensible en profondeur.  À ce niveau que se font les échanges d’éléments nutritifs essentiels. Le contact entre derme et l’épiderme produit de fines rainures à la surface de la peau. Aux extrémités des doigts, se nomment empreintes digitales. 2. La couche cornée  La plus superficielle, formée de cellules aplaties, cellules mortes contenant de la kératine, qui tombent continuellement, se détachent par exfoliation : c’ est la desquamation.  La kératine confère aux cellules de l’épiderme des propriétés protectrices:  Elles protègent les cellules plus profondes des agressions de l’environnement et de la déperdition d’eau.  Elle empêche également la pénétration de substances chimiques et de bactéries dans le milieu interne.  Cette couche est insensible. 3. Les cellules de l’épiderme  Les kératinocytes (kéra = corne) cellules produisant de la kératine qui apporte à la peau sa dureté et lui procure des propriétés protectrices et isolantes.  Les mélanocytes (mêlas = noir) produisent de la mélanine. Cette production est stimulée par l’exposition du corps aux rayons ultraviolets du soleil. Plus la peau contient de mélanine, plus elle est foncée. Protège la peau des rayons ultraviolets.  Les macrophagocytes ou cellules de Langerhans : ils contribuent à l’activation de notre système de défense immunitaire. LE DERME  Il est sous-jacent à l’épiderme, et constitué d’un tissu conjonctif résistant contenant :  Des fibres collagènes qui confèrent à la peau la résistance et l’élasticité qui lui sont nécessaires pour protéger le derme des piqûres et des éraflures. De plus, elles fixent l’eau et contribuent ainsi à l’hydratation de la peau.  De l’élastine intervient dans le cas d’étirement extrême de la peau (ex : grossesse, obésité) LE DERME Des cellules comme les macrophages Des vaisseaux sanguins et lymphatiques Apport d’O2 Nourriture de la peau : nutriments Élimination des déchets Régulation thermique par vasodilatation ou vasoconstriction Et des terminaisons nerveuses spécialisées  Rôle de défense de l’individu Ces différents éléments confèrent à cette couche des qualités de résistance et de flexibilité. Les annexes cutanées se trouvent également dans le derme. L’HYPODERME Tissu sous-cutané qui se trouve juste au-dessous de la peau. Il ne fait pas véritablement partie de la peau, mais il est en interaction fonctionnel avec elle puisqu’il permet d’assurer certaines de ses fonctions de protection. Il est constitué d’un peu de tissu adipeux (réserve énergétique) et d’un peu de tissu conjonctif. Ses fonctions : Relie la peau aux structures sous-jacentes et permet de bouger, de s’étirer pour s’adapter aux mouvements de ces structures. En raison de sa composition graisseuse, l’hypoderme est également en mesure d’absorber les chocs et d’isoler les tissus plus profonds de l’organisme contre les pertes de chaleur. LES ANNEXES CUTANEES Le système tégumentaire comporte plusieurs annexes dérivées de l’épiderme : - les poils et follicules pileux = phanères - les ongles - les glandes sudoripares (sudor = sueur) - les glandes sébacées (sebo = sébum) Chacune de ces annexes jouent un rôle important dans le maintien de l’équilibre de l’organisme. Les poils et les follicules pileux Le poil est essentiellement constitué de cellules kératinisées. Ces cellules contiennent un pigment qui donne au poil sa coloration particulière. Il comporte : - un bulbe à la base du follicule - une racine dans le follicule - une tige qui émerge à la surface de l’épiderme. A chaque poil est associé : - un muscle redresseur du poil (horripilateur) - une glande sébacée Le muscle redresseur du poil est associé au follicule pileux. Le conduit des glandes sébacées débouche dans le follicule pileux. Les ongles Les ongles constituent un revêtement kératinisé qui protège l’extrémité des doigts. Ils dérivent du tissu épidermique. Les glandes sébacées Elles sont présentent sur pratiquement toute la surface du corps à l’exception de la paume des mains et de la plante des pieds. Ce sont des glandes qui sécrètent une solution huileuse : le sébum. 1. lubrifie la peau et les poils 2. empêche la déperdition d’eau par la peau 3. agit comme agent bactéricide 4. Evite la cassure des cheveux Ces glandes peuvent libérer leur sébum dans les follicules pileux ou directement à la surface de la peau. Les glandes sudoripares Elles sont réparties sur toute l’étendue de la peau plus particulièrement concentrées dans la peau du front , de la paume des mains et de la plante des pieds. Ce sont des glandes tubuleuses et enroulées sur elles-mêmes qui sécrètent une solution : la sueur (cette sécrétion s’appelle la « transpiration »). Composition de la sueur : 99% d’eau Sels minéraux Déchets divers La sueur est déversée à la surface de la peau de manière continue et transformée immédiatement en vapeur = perspiration cutanée. Lorsqu’elle est plus abondante, les gouttes de sueur deviennent apparentes : c’est la sudation. Leur conduit débouche à la surface de la peau par un pore. Le rôle de la sueur : - thermorégulation - élimination des déchets Les sécrétions de sébum et de sueur justifient une hygiène rigoureuse. Les fonctions du système tégumentaire Fonction de protection La peau dresse trois types de barrières entre l’organisme et l’environnement : Barrière chimique : formée par les sécrétions de la peau propriétés antibactériennes (sébum , sueur, mélanine) Barrière physique ou mécanique : est constituée par la peau elle-même et la résistance à l’abrasion des cellules kératinisées. Les poils protègent certains orifices contre les poussières extérieures. Barrière biologique : les macrophagocytes forment une ligne défensive capable d’éliminer les virus; bactéries qui seraient parvenues à passer à travers l’épiderme = défense contre les microbes. Régulation de la température corporelle Échanges thermiques entre la température qui est variable et la température corporelle qui est constante. Les vaisseaux sanguins dermiques et les glandes sudoripares régis par le système nerveux jouent un rôle important dans le maintien de cet équilibre. Sensibilité ou sensations cutanées La peau est riche en récepteurs sensoriels cutanés. Ils réagissent : - à la température (froid, chaud) - au toucher permettant ainsi de nous renseigner sur le poids, la forme, la résistance, les dimensions des objets que nous touchons. - à la pression - aux stimuli de la douleur. Synthèse de la vitamine D Dans les cellules de l’épiderme se trouvent des molécules de cholestérol modifiées qui au contact des rayons ultraviolets se transforment en vit. D. Les capillaires sanguins absorbent cette vitamine pour la distribuer dans le corps. Réservoir sanguin Le réseau vasculaire étendu du derme fait de la peau un réservoir sanguin. Si besoin, ce sang peut être mis à disposition d’autres organes, par constriction des vaisseaux sanguins dermiques. Excrétion ou élimination Déchets éliminer du corps par l’intermédiaire de la sueur. Absorption La peau absorbe des quantités négligeables de substances hydrosolubles (imperméable), mais laisse pénétrer certaines matières liposolubles, l’oxygène et le gaz carbonique. L’absorption se fait par l’orifice des glandes et des poils. Les puits contenant les poils sont plein de graisse sébacée ; il en résulte que seuls auront des chances de passer les corps susceptibles de dissoudre les graisses, d’où l’application de certains médicaments sous forme de pommade, solutions…… Communication Nous communiquons par notre peau de façon volontaire et involontaire. Les terminaisons nerveuses nous permettent de recevoir les informations de l’environnement physique et humain : perception de la chaleur du vent, perception de l’état physique et émotionnel d’une personne. La peau a une odeur, un aspect qui nous est propre. Grâce au système végétatif, la peau peut rougir, pâlir ou se couvrir de sueurs froides, ou voir se dresser les cheveux sur la tête. Toutes ces réactions sont en rapport avec les émotions vécues par la personne. Anatomie de la peau Structure de la peau 1. Pore de transpiration 2. Jonction dermo épidermique 3. Terminaison nerveuse 4. épiderme 5.derme 6.hypoderme 7.veine 8.artère 9. poil 10. cornée 11.Couche pigmentée 12. kératinocytes 13. mélanocytes 14. Muscle érecteur du poil 15. Glande sébacée 16. Follicule pileux 17. bulbe 18. nerf 19. Système lymphatique et circulatoire 20. Glande sudoripare exocrine 21. Corpuscule de Pacini LA PRESENTATION EST TERM INEE… AVEZ-VOUS DES QUES TIO NS ? ORGANES DU SENS Anatomo- Physiologie de l’œil Introduction  L’œil est l’un des cinq organes de sens du corps humain, c’est l’organe de la vue.  La vision est donc la perception de l’organe de la vue qui est l’œil.  Ce dernier est l’organe récepteur de la lumière. Sa fonction est de transformer l’information lumineuse en influx nerveux transmis au cerveau. Constitution  Il est de diamètre de 23 à 25 mm  Il pèse environ 8 g.  L’anatomie de l’œil est constitué de 2 parties:  Le globe oculaire qui est constitué: en périphérie: de 3 concentriques formant la coque. Au centre: par des milieux transparents.  Les annexes du globe oculaire. I. LE GLOBE OCULAIRE 1.1. Les membranes occulaires De la périphérie vers le centre on distingue: Une membrane externe; Une membrane moyenne; Une membrane interne. Membrane externe  Membrane fibreuse qui comprend 2 parties:  Une membrane blanche en arrière, la Sclérotique.  Une portion transparente en avant, la Cornée. La membrane moyenne  Est une membrane musculo-vasculaire, appelée Uvée, composée de 3 segment:  La membrane choroïde en arrière.  Le corps ciliaire, formé par les procès ciliaires et les muscles ciliaire(secrète l’humeur aqueuse).  L’iris: diaphragme vertical et pigmenté, percé d’un orifice central la pupille. La membrane interne C’est une membrane , nerveuse, sensorielle; appelée Rétine. Elle perçoit les impressions lumineuses. Ces fibres se rejoignent pour former le nerf optique au niveau d’une zone appelé papille optique ou zone aveugle. La tâche jaune ou fovéa est la partie de la rétine ou les images ont leur max de netteté. 1.2. Les milieux transparents  Ils remplissent le globe oculaire.  On retrouve d’avant en arrière:  L’humeur aqueuse.  Le cristallin.  Le corps vitré  tous les 3 sont transparent. 1.2.1. L’humeur aqueuse  C’est un liquide transparent constamment renouvelé (chaque 2 à 3h), proche de l’eau.  Secrété par le corps ciliaire  Responsable du maintient de la pression intra-oculaire.  Remplit l’espace entre la cornée et le cristallin, qui s’appelle la chambre antérieur de l’œil.  Elle est composée de:  99,6 % d’eau,  De vitamine C, de glucose, d’acide lactique, de Na et de Cl.  En majorité est pauvre en protéines et en acides aminés. 1.2.2. Le Cristallin  Le cristallin est une lentille biconvexe transparente, avasculaire.  Situé derrière l’iris, entouré d’une capsule dont les faces antérieure et postérieure se réunissent au niveau de l’équateur.  Sa courbure peut être modifiée grâce aux ligaments et muscles  La modification de la partie antérieur de la courbure permet l’accommodation. 1.2.3. Le corps vitré C’est un liquide transparent, visqueux qui remplit le globe oculaire (90% du volume) en arrière du cristallin. Entouré par une membrane appelée membrane hyaloidienne. Il est formé de 95% d'eau. II. LES ANNEXES DU GLOBE OCULAIRE 2.1. Les paupières  Les paupières sont des lames cutanéo musculo-membraneuses mobiles, qui recouvrent et protègent la partie antérieure du globe.  La paupière sup est plus mobile que l’inf recouvrant totalement la cornée lors de sa fermeture.  Leur muqueuse interne s’appelle la conjonctive.  L’espace qui se trouve entre la paupière et la cornée s’appelle le cul-de-sac conjonctivale 2.2. L’appareil lacrymal  L’appareil lacrymal est constitué par :  Les structures qui sécrètent les larmes dont la glande lacrymale principale et les glandes lacrymales accessoires.  Les structures qui facilitent le drainage des larmes, le système de la voie lacrymale.  Les larmes s’éliminent à l’angle interne de l’œil.  Elles exercent un rôle protecteur, humidifient la cornée prévenant:  son assèchement.  son ulcération  L’appareil lacrymal s’ouvre dans les fosses nasales ou le trop plein de larmes est évacué. 2.3. Les muscles oculomoteur  La motilité du globe oculaire est assurée par 7 muscles oculomoteurs:  Le releveur de la paupière.  4 muscles droits: Le droit sup et Le droit inf. Le droit ext et le droit int.  2 muscles obliques: Le grand oblique; Le petit oblique. 2.3. Les muscles oculomoteur  Ils sont innervés par des nerfs moteurs et sensitifs:  Le nerf moteur oculaire ext: (paralysie = strabisme convergent).  Le nerf moteur oculaire commun: ( sa paralysie = strabisme divergent + ptosis « chute paupière sup »).  Le nerf ophtalmique est le nerf sensitif de l’œil. 2.4. la cavité orbitaire  L’orbite est une cavité osseuse située dans la partie sup du massif facial, au nombre de 2.  La cavité orbitaire contient et protège le globe oculaire et ses annexes.  Chaque orbite est constituée par les parties de 7 os : l'os frontal, l'os zygomatique, l'os maxillaire, l'os sphénoïde, l'os palatin, l'os ethmoïde et l'os lacrymal, se juxtaposent pour former une cavité tapissée d’une membrane fibreuse : le périoste orbitaire.  Elle présente 2 orifices post:  La fente sphénoïdale ou passe les nerfs moteurs de l’œil.  Le trou optique (ou passe le nerf optique et l’artère ophtalmique. III. Les voies optiques ou visuelles 3.1. La Rétine  C’est une membrane constituée de cellule nerveuse  Elle est sensible aux impacts lumineux (photosensible)  Elle contient des cellules visuelles, photoréceptrices ayant 2 types:  Cellule à bâtonnets.  Cellules à Cônes. 3.1.1. Les cellules à bâtonnets  Environ 800.  Elles contiennent un pigment visuel la rhodopsine.  Elles interviennent dans les luminosités de très fiable intensité: c’est la vision crépusculaire.  Elles ne permettent pas de discerner les détails: c’est une vision noir et blanc (comme les chiens et les chats). 3.1.2. Les cellules à cônes  Elles contiennent des pigments visuels qui sont à l’origine de la perception des couleurs:  Un sensible au rouge  Un sensible au bleu  Un sensible au vert  Elles interviennent dans la vision discriminative (vision des détails, diurne et la perception des couleurs)  La tâche jaune, ne contient que des cellules à cônes. Ce qui explique pourquoi les impressions lumineuses sont à cet endroit plus précises et plus nettes 3.2. Le nerf optique  Le nerf optique commence à la papille optique et se termine à l’angle antérieur du chiasma:  La papille optique: la tête du nerf optique.  Le nerf optique : oblique en arrière et en dedans, présente 3 portions.  Les gaines du nerf optique: La dure mère, L’arachnoïde, La pie-mère. 3.3. Chiasma optique  Les 2 nerfs optiques se réunissent au niveau d’une bandelette blanche quadrilatère, qui est le chiasma, et aux angles postérieures du quel naissent les bandelettes optiques.  Il a une forme d'X.  A son niveau, les fibres optiques issues des rétines se croisent. 3.4. La bandelette optique  Continuant l'angle postérieur du chiasma,  Elle forme un cordon blanc, aplati long de 3 cm.  Contourne le pédoncule cérébral.  se termine dans le corps genouillé externe. 3.5. Radiations optiques  Elles débutent au niveau du corps genouillé ext, saillie ovalaire allongée, situé sur la face latérale du pédoncule cérébral.  Les radiations optiques relient le corps genouillé externe au cortex occipital. Elles se divisent en deux faisceaux. 3.5. Le centre cortical visuel  Il est situé sur la face int du lobe occipital, de part et d'autre de la scissure calcarine.  Il comprend deux aires :  l'aire visuelle occupe les 2 lèvres et le fond de la scissure calcarine, Porte le nom d'aire striée.  l'aire visuo-psychique entoure en haut et en bas l'aire striée. PHYSIOLOGIE DE L’ŒIL Introduction  La physiologie de l’œil peut être regroupée en deux grandes parties :  La protection de l’œil.  Le mécanisme de la vision. La protection de l’œil  Cela est assurée plusieurs éléments qui sont : La couche protectrice du globe oculaire Elle est constituée par la sclère et la cornée: La sclère, par son caractère fibreux et inextensible et la cornée par hypersensibilité maintiennent la forme du globe, le protège contre les agressions externes La conjonctive: Riche en éléments cellulaires et cela procure une défense naturel de l’œil contre les infections. Les paupières: Assurent la protection de l’œil, grâce au clignement Les larmes: un rôle protecteur de l’œil contre les infection L’orbite: Protège l’œil comme un para-choque. Le mécanisme de la vision La vision peut se décrire de plusieurs façons; Acuité visuelle :  C’est la capacité à discerner de fins détails comme reconnaître un visage au loin ou de lire (c’est la macula qui en est responsable).  Ceci est rendu possible grâce au composant optique de l’œil. Champ visuel :  C’est la capacité de voir dans toutes les directions sans devoir bouger les yeux (c’est la rétine périphérique qui est responsable).  Elle dépend de plusieurs facteurs tels que la bonne santé des vaisseaux rétiniens, la bonne santé du système de la voie visuelle, la stabilité Pression intraoculaire ANOMALIES DE L’ŒIL ET DE LA VISION Hype r m é t r opie L’im age se f orm e d e r riè r e la r é t ine L’hype rm é trope voit le s ob je ts é loigné s m ais la vision proc he e s t fl oue Myopie L’im age se f orm e de vant la r é tine Le myope voit le s ob j e ts proc he s m ais la vision é loigné e e st fl oue Astigm atism e Le s point s de lumiè r e s e f oc alis e nt sur la ré tine s ous f or m e de ligne s (as tigma = ab s e nc e de points) (e t non de points). L’as tigm ate a une vision dé form é e de s ob je ts. Pr e s b yt ie Dé f aut d’un œ il qui distingue m al le s ob j e ts rappr oc hé s par s uite d’une diminution de l’é last ic ité du c r istallin e t de son pouvoir d’ac c om m odat ion. Le Pre sb yte a une m auvais e vision de s ob j e ts rapproc hé s. Ce s anomalie s s e c or r ige nt par le por t de ve r r e s c orr e c te ur s qui pe rm e tt e nt à la pe r s onne de c ons e r ve r une autonom ie. ORGANES DU SENS Organe Olfactif LE NEZ I. Description  Le nez (du latin nasus) est la saillie médiane du visage située au-dessus de la lèvre supérieure  Recouvre l'orifice des fosses nasales,  Renferment l'organe de l'olfaction.  Il concourt, en livrant passage à l'air, à l'accomplissement de la respiration et de la phonation. II. Constitution  Le nez est composé:  Des ailes,  De la cloison,  De poils,  De la racine et des narines.  La charpente nasale est faite :  Des os propres du nez.  Des cartilages nasaux.  Des muscles du nez. Les fosses nasale Les fosses nasales sont 2 cavités séparées par une cloison médiane. Situées: – au dessus de la cavité buccale, – en dessous de l’étage antérieur de la base du crâne, – en dedans des orbites et des sinus maxillaires, – en arrière du nez – devant le pharynx Constitution des fosses nasales Elles sont constituées d’une charpente osseuse, recouverte par une muqueuse. Elles présentent : - 2 orifices antérieur et postérieur ; - 4 parois :supérieur, inférieur, interne et externe - Des cavités pneumatiques annexées ou sinus les orifices  Orifice antérieur ou narines : limité par les os nasaux en haut, les maxillaires sup en bas et sur les cotés.  Orifice postérieur ou choanes : limités par le corps sphénoïdal en haut, la lame horizontale du palatin en bas, l’aile interne de l’apophyse ptérygoïde en dehors et le vomer en dedans Les parois (1)  Paroi sup ou voûte nasale très étroite, formée par les os nasaux, l’épine nasale du frontal, la lame criblée de l’ethmoïde et la surface antéro-inf du corps du sphénoïde  Paroi inf ou plancher nasal plus large, formée par l’apophyse palatine du maxill sup devant et la lame horizontale du palatin derrière; on y trouve l’orifice du conduit palatin antérieur Les parois (2)  Paroi int ou cloison nasale sépare les 2 fosses nasales. Elle est constituée par la lame perpendiculaire de l’ethmoïde, le cartilage de la cloison devant. Ce dernier répond au dos du nez et présente de manière inconstante des lamelles cartilagineuses le long de son bord postéro-inf : cartilages de Jacobson ou Huschke  Paroi externe formée par le maxillaire sup, l’ethmoïde, l’unguis, la lame verticale du palatin, le cornet inférieur et l’aile interne de l’apophyse ptérygoïde Les sinus Les sinus paranasaux sont des cavités remplies d'air contenues dans les os crâniens. On les divise en quatre groupes : – les sinus maxillaires – les sinus frontaux – les sinus ethmoïdaux – les sinus sphénoïdaux La muqueuse des fosses nasales  Ou Muqueuse pituitaire recouvre les parois osseuses et se prolonge à l’intérieur des sinus. Elle s’introduit dans les différents trous et conduits.  Elle présente une tache jaune en regard de la lame criblée de l’ethmoïde (zone olfactive) ayant des cils olfactifs liés par des neurones au bulbe olfactif puis au nerf olfactif (I).  Elle fait place en avant des cornets au revêtement cutané portant les vibrisses ou poils du nez. Caractéristiques de la muqueuse  La muqueuse qui tapisse les fosses nasales est riche en vaisseaux sanguins, d'où sa couleur rose.  Elle renferme de nombreuses glandes à mucus qui la maintiennent constamment humide.  Cette muqueuse réchauffe, humidifie et filtre partiellement l'air inspiré.  À la muqueuse rose s'oppose la muqueuse jaune, à rôle sensoriel.  Celle-ci forme sur le cornet supérieur une tache de l'ordre du centimètre carré. Caractéristiques de la muqueuse  Elle est pauvre en vaisseaux et en glandes, mais elle contient les terminaisons nerveuses du nerf olfactif.  Cette zone olfactive est sensible à certaines substances solubles dans le mucus nasal.  Quand le mucus est rare (par temps sec), l'olfaction est moins bonne.  Quand, au contraire, le mucus est trop abondant en cas de rhume, l'odorat disparaît quasiment. Vascularisation et Innervation  La vascularisation est assurée par :  artères et veines sphéno-palatine et ethmoïdales antérieure et postérieure.  L’Innervation est assurée par:  Nerf olfactif , rameaux nasaux de l’ophtalmique, du palatin et sphéno-palatin. Le système olfactif ORGANES DU SENS Appareil Gustatif LA LANGUE Introduction  La langue est un organe situé dans la cavité buccale, qui sert à la mastication, à la phonation et à la déglutition (salive et aliments).  C'est aussi l'organe du goût (papilles gustatives).  C'est un organe très vascularisé. Constitution  La langue mesure en moyenne 10 cm.  Elle a une forme ovoïde.  Elle est constituée de 2 parties :  Une partie fixe, enfoncée dans le pharynx  une partie mobile présentant: 2 faces, 2 bords, 1pointe, 1 base. La face supérieure  Ou dorsum lingual divisée en 2 parties : corps et racine ou base par le sillon terminal ou V lingual.  Un sillon médian va du V à la pointe. Le sillon terminal est creusé d’une dépression.  En avant du V lingual, il y a les papilles selon la forme il ya  caliciformes,  fongiformes,  filiformes;  foliée  Derrière le V, la surface est mamelonnée et remplies de formations lymphoïdes (amygdales linguales) Face inférieure  Elle présente une muqueuse plus fine, un sillon médian et les veines ranines de chaque coté.  Le sillon se termine en bas par le frein lingual.  De chaque coté du frein s’ouvre le canal de Wharton excréteur de la glande salivaire submandibulaire. Les bords et La pointe  Les bords s’amincissent de la base vers la pointe et présentent des papilles.  La pointe est creusée par un sillon médian qui se continue sur les 2 faces. La base de langue  Elle est unie à :  l’os hyoïde et à la mandibule par des muscles et lames fibreuses,  l’épiglotte par 3 replis glosso-épiglottiques : (1 médian et 2 latéraux) qui limitent de chaque coté une fossette glosso- épiglottique : ce sont les vallécules. La charpente linguale  Elle est faite de 17 muscles ,  2 lames fibreuses (septum lingual qui la sépare en 2 moitiés et la membrane hyo-glossienne)  Une muqueuse ayant des papilles gustatives. Muscles de la langue Innervation  La langue possède une triple innervation:  Motrice: la langue possède des muscles intrinsèques (forme de la langue) et extrinsèques (position de la langue).  Sensitive: comme toute muqueuse, la surface de la langue est sensible aux stimuli mécaniques, au chaud, au froid, à la douleur.  Sensorielle: la langue est l'organe du goût. ANATOMIE – PHYSIOLOGIE DE L’OREILLE Généralité  L’oreille est une merveille d’ingénierie.  Possède des récepteurs sensoriels qui peuvent convertir en signaux électriques des vibrations dont l’amplitude est extrêmement faible  Outre les récepteurs des ondes sonores, l’oreille renferme les récepteurs de l’équilibre.  L’oreille assure donc deux fonctions :  l’audition  l’équilibre Généralité L’ouie fait partie des cinq organes des sens, seuls outils dont nous disposons pour communiquer avec notre environnement et avec les autres. Entendre est une fonction physiologique de l’appareil auditif. C’est une fonction passive et involontaire. Ecouter est un acte volontaire qui demande attention et effort. La qualité de l’écoute dépend de la capacité de présence. I. Anatomie de l’oreille L’oreille se divise en trois grandes régions : L’oreille externe, qui capte les ondes sonores et les dirige vers l’intérieur L’oreille moyenne, qui achemine les vibrations à la fenêtre du vestibule L’oreille interne, qui abrite les récepteurs de l’ouïe et de l’équilibre. 1. L’oreille externe Elle est composée :  du pavillon de l’oreille;  et du conduit auditif externe. 1.1. Le pavillon  C’est ce que l’on appelle « oreille » dans le langage courant.  Il s’agit de la partie saillante en forme de coquille qui entoure l’orifice du conduit auditif externe.  Le pavillon est constitué de cartilage élastique recouvert d’une mince couche de peau et de poils clairsemés.  La fonction du pavillon est de diriger les ondes sonores dans le conduit auditif externe. 1.2. Le conduit auditif externe  tube court et courbé (environ 2,5 cm de long sur 0,6 cm de large) qui relie le pavillon à la membrane du tympan.  Il est creusé dans l’os temporal.  La peau qui le recouvre comporte des poils, des glandes sébacées spécialisées: les glandes cérumineuses. Ces glandes sécrètent une substance cireuse de couleur jaune brunâtre appelée cérumen, qui emprisonne les corps étrangers et chasse les insectes. Rôle de l’oreille externe  La pavillon par sa forme permet de capter Les ondes sonores qui entrent dans le conduit auditif externe frappent le tympan qui limite entre l’oreille externe et l’oreille moyenne.  Il a la forme d’un cône aplati dont le sommet pénètre dans l’oreille moyenne.  Les ondes sonores font vibrer le tympan, qui transfère cette énergie aux osselets de l’ouïe situés dans l’oreille moyenne et les fait vibrer. Pavillo n Tympa n Conduit auditif externe 2. L’oreille moyenne  Ou caisse du tympan, est une petite cavité, remplie d’air et tapissée d’une muqueuse.  La paroi antérieure de l’oreille moyenne est unie à celle du pharynx par une ouverture qui relie l’oreille moyenne au nasopharynx: la trompe auditive (trompe d’Eustache).  cette trompe est aplatie et fermée, mais la déglutition et le bâillement l’ouvrent momentanément pour équilibrer la pression de l’air entre l’oreille moyenne et l’oreille externe. 2. L’oreille moyenne  C’est un mécanisme important car le tympan ne peut vibrer librement que si la pression exercée sur ses deux surfaces est égale.  Dans le cas contraire, le tympan fait saillie vers l’intérieur ou l’extérieur, ce qui entrave l’audition (les voix semblent lointaines) et peut causer une otalgie.  L’équilibration de la pression de l’oreille. 2. L’oreille moyenne  La caisse du tympan renferme les trois plus petits os du corps, les osselets de l’ouïe :  le marteau  l’enclume  l’étrier  Les osselets transmettent le mouvement vibratoire du tympan à la fenêtre du vestibule qui, à son tour, agite les liquides de l’oreille interne et les mouvements de ces liquides excitent les récepteurs de l’audition. 3. L’oreille interne  Milieu liquide  Appareil cochléo-vestibulaire  Appelée aussi labyrinthe, étant donné sa forme compliquée.  Elle comprend deux grandes divisions :  le labyrinthe osseux  le labyrinthe membraneux 3. L’oreille interne  Le labyrinthe osseux est rempli de périlymphe.  Le labyrinthe membraneux flotte dans la périlymphe et il contient l’endolymphe.  La périlymphe et l’endolymphe transmettent les vibrations sonores et réagissent aux forces mécaniques produites lors des changements de position du corps et de l’accélération. 3.1. La Cochlée Organe de l'audition. Elle ressemble à un escargot; on l'appelle aussi le limaçon ; Elle est divisée en 3 canaux longitudinaux:  La rampe vestibulaire.  La rampe tympanique.  Le canal cochléaire. 3.1. La Cochlée  Le liquide que contient le canal cochléaire s'appelle l'endolymphe.  Le canal cochléaire contient 2 types de cellules ciliées:  Les cellules ciliées internes qui captent les sons (phénomène passif)  Les cellules ciliées externes qui amplifient les sons (phénomène actif) 3.2. L'appareil Vestibulaire  Organe de l'équilibre  Il est constitué de :  L'utricule  Le saccule  Les canaux semi-circulaires  Les canaux semi-circulaires sont au nombre de trois  Ils sont perpendiculaires les uns par rapport aux autres  Ils délimitent les trois plans de l'espace 3.2. L'appareil Vestibulaire  Le vestibule abrite les récepteurs de l’équilibre qui réagissent à la force gravitationnelle et encodent les changements de position de la tête. Le conduit auditif interne  C’est un canal creusé dans le rocher ; son orifice interne s’ouvre à la base du crâne.  Ce conduit interne livre passage au :  Nerf facial  Nerf vestibulo-cochléaire : nerf vestibulaire (équilibre)  Nerf cochléaire (audition) II. PHYSIOLOGIE 2.1. Mécanisme de l’audition Le son produit dans l’air des vibrations qui frappent le tympan, qui ébranle une chaîne d’osselets qui poussent le liquide de l’oreille interne contre des membranes, qui créent des forces de cisaillement qui tirent sur des cellules sensorielles ciliées, qui stimulent les neurones à proximité qui engendrent des influx qui aboutissent au cerveau qui interprète ces influx et nous entendons ! 2.1. Mécanisme de l’audition La transmission des sons :  Au niveau de l’oreille externe, est aérienne.  Au niveau de l’oreille moyenne, est osseuse.  Au niveau de l’oreille interne, est liquidienne. 2.2. Mécanismes de l’équilibre et de l’orientation  Le sens de l’équilibre repose sur des influx provenant non seulement de l’oreille interne mais aussi des yeux et des récepteurs de l’étirement situés dans les muscles et les tendons.  Les récepteurs de l’équilibre sont situés au niveau de l’oreille interne: ils constituent l’appareil vestibulaire. Dans les conditions normales, les messages qu’ils envoient à l’encéphale déclenchent les réflexes nécessaires tant aux simples changements de position qu’à l’exécution d’un service précis. 2.2. Mécanismes de l’équilibre et de l’orientation  Les récepteurs de l’équilibre de l’oreille interne se divisent en deux groupes :  ceux de l’équilibre statique,  ceux de l’équilibre dynamique. III - LES MÉTHODES D'EXPLORATION COCHLÉO- VESTIBULAIRE 3.1. Examens cochléaires a) Otoscopie: Examen du conduit auditif externe b) Acoumétrie: Pratiquée avec un diapason  Épreuve de Weber: Application du diapason ou milieu du front o Si le son est entendu au milieu, l'audition est normale o S'il est latéralisé, il y a un problème  Épreuve de Rinne: On compare: o La conduction aérienne (diapason en l'air devant l'oreille) o La conduction osseuse (diapason sur l'os derrière l'oreille) Il court-circuite l'oreille externe et moyenne 3.2. Examens Vestibulaires 3.3. Audiométrie  Voix chuchotée: 20 décibels  Voix normale: 40 dB  On parcourt la bande sonore de 125 à 8000 Hertz et on voit à quel niveau sonore le patient l'entend  En conduction aérienne (casque)  En conduction osseuse (en appui sur l'os derrière l'oreille)

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