Sociologie appliquée aux Activités Physiques et Sportives (APS) - Cours 3
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Ce document présente un cours sur la sociologie appliquée aux activités physiques et sportives (APS). Il explore le sport comme un produit socialement construit, et analyse les facteurs sociaux qui influencent les pratiques sportives. Le cours examine, entre autres, la distribution sociale des pratiques sportives et la notion de marché du sport.
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UFR STAPS Nice [email protected] Licence 1 – Semestre 1 Sociologie appliquée aux APS (10hCM) Sociologie appliquee aux Activites Physiques et Sportives (APS) L’insolite questionn...
UFR STAPS Nice [email protected] Licence 1 – Semestre 1 Sociologie appliquée aux APS (10hCM) Sociologie appliquee aux Activites Physiques et Sportives (APS) L’insolite questionnement sociologique sur la taille et le poids des français Enquête sur la santé de 15000 français et finalement on voit une distribution sociale de la taille et des IMC = description + faut expliquer => les facteurs sociaux (et non la biologie et l’hérédité) avec la pénibilité des métiers, les conditions de vue, l’alimentation, rapport au corps et à la santé, choix d’une femme/homme de sa morphologie ; mais aussi les habitudes en terme de pratique sportive. Le sport comme « produit » Le sport est un phénomène de société Grand nombre de professions gravitent autour du sport : des athlètes aux entraîneurs, des dirigeants aux journalistes, des fabricants aux vendeurs, etc. Chaque société façonne le sport différemment : - foot festif et saisonnier au Sénégal, foot très collectif et hyperationalisé en Allemagne avec l’industrie florissante, etc. - jeux de crosse dans de nombreux pays d’Europe => vers le golf ou le cricket ou le hockey (glace / herbe ; +/- violent) Sport = un produit évolutif : des sports naissent, se développent, mutent, meurent (la gymnastique qui se sportivisent ; les sports californiens qui arrivent en France à la fin des années 70’s (escalade, streching) … Le sport est un marché : des producteurs = agents qui les produisent et les façonnent dans un marché concurrentiel : offre/demande. La demande est orientée, suscitée, structurée, produite véritablement par l’offre (licence MS : créer le produit de demain, mais on ne crée pas à partir de rien). Producteurs = éducateurs, fédé, collectivités publiques, industriels, marchands, services privés, organisateurs de spectacles, journalistes et médias. Dans certains sports : concurrence entre le sport spectacle (bcp d’argent) et le sport compétition (records, titres, etc.) : boxe amateur aux JO, circuit de tennis en Asie lors de la coupure hivernale, etc. Si produit et producteurs, aussi processus de production. Par exemple, essor du vélo au début du XXè siècle : industriels qui veulent produire plus (au-delà des aristo qui en faisaient), coureurs comme vecteurs promotionnels, une presse qui organise des compétitions pour vendre du papier (l’Auto crée le tour de France en 1903 et va imposer un usage compétitif, énergétique et épuisant du vélo). La fonction de loisir et de promenade, réservée à une élite fortunée se double aussitôt d’une fonction utilitaire et passe-partout soulignée par le passage des champions exténués. Ce qui va permettre aux ouvriers de l’employer pour se rendre à leur travail 1 UFR STAPS Nice [email protected] Licence 1 – Semestre 1 Sociologie appliquée aux APS (10hCM) et d’élargir bientôt leur espace de loisirs dominicaux. => économies d’échelle réalisées par les fabricants (grâce à la diffusion des vélos en plus grand nbre) qui font mécaniquement baisser leur prix ; sa pratique s’offrant ainsi, en retour, à plus de monde. Ses usages ludiques, sportifs, compétitifs, acrobatiques, etc. vont ainsi se diffuser et poursuivre leur diversification dans les clubs omnisports qui l’adoptent dans une panoplie attrayante d’activités. On ira jusqu’à organiser des matchs de « polo- vélo » (polo du pauvre). Progrès de la bicyclette (vitesse, poids, aérodynamisme, rendement, etc.). les pauvres font du vélo alors les riches vont faire autre chose (engins motorisés) ou au moins une autre modalité de pratique : opposition de la vitesse du pauvre à la lenteur du riche. Propriétés techniques et dispositions sociales Distribution sociale des pratiques - Lutte pour la définition sociale, légitime et dominante, du sport - Mode privilégié d’investissement de son propre corps dans le sport - Rôle important que joue la culture incoporée (habitus) ; schèmes précocement acquis, dès la prime enfance, et qui conditionnent largement les usages préférentiels du corps, dont ses usages sportifs. - Effets de positions dans un espace social Le taux de pratique s’accroît avec l’augmentation du niveau des diplômes. Ce sont les jeunes cadres diplômés des grandes métropoles qui pratiquent le plus régulièrement et intensément, pas des dérives jeux populaires (violence) mais des activités instrumentées et ultra-techniques : tennis, golf, équitation, ski (sports onéreux mais ce n’est pas ça l’argument) La distribution sociale des pratiques et des goûts sportifs (vers l’espace des sports de Pociello) Se faire une place dans la société, 4 principaux types de ressources et de pouvoirs : - Capital économique : rémunérations et patrimoine (acquis et/ou hérité) - Capital culturel : niveau des diplômes (acquis mais peut être aussi hérité du fait de l’imprégnation dans un milieu intellectuel ou artistique très riche) - Capital social : relations sociales : soutiens, entraides, solidarités (acquis et/ou hérité) - Capital symbolique : lié à la célébrité et au prestige social que peut fixer une personnalité et qui relève de la concentration de l’énergie sociale, captée, comme par magie, sur un très large public. Ce capital d’énergie sociale peut être transféré dans des domaines sociaux, politiques, professionnels les plus divers (présence dans les médias) Bourdieu : on peut placer chaque individu selon les 2 premières espèces de capital et selon 2 axes => espace des positions sociales (Bourdieu, 1976). Abscisse : de éco- et culturel+ à éco+ et culturel- ; ordonnée volume – et volume+ (cf le schéma p112 Pociello et ci-dessous) 2 UFR STAPS Nice [email protected] Licence 1 – Semestre 1 Sociologie appliquée aux APS (10hCM) 3 UFR STAPS Nice [email protected] Licence 1 – Semestre 1 Sociologie appliquée aux APS (10hCM) On peut situer les pratiques sportives par simple superposition à partir des régularités statistiques entre types de sport et groupes sociaux. la diffusion des sports dans certains contextes sociétaux (quel sport est valorisé, pour quelles raisons, par quel type de population Pociello, pas sur tous les sports mais en fonction du rapport au corps : o Force (haltérophilie, rugby, lutte) o Energie (courses de fond, cyclisme) o Grâce (danses, patinage artistique, GR) o Réflexes (kayak, vol libre) Ex : force est dépréciée par les classes sup, femmes, culturel + ; appréciée par ruraux pour conserver des vertus viriles, la force paysanne Ex : fig gestuelle, esthétique et artistique : filles et femmes des grandes villes, culture de la grâce Structure sociale du recrutement => espace ou système des sports (Pociello, 1981)1(1995). 1 Habitus = la culture incoporée, au sens fort, précocement inculquée dans l’enfance et la vie familiale, et qui produit un système de dispositions culturelles faisant longuement sentir ses effets dans tous les registres de pratiques. L’habitus d’nun individu et d’un groupe est ainsi considéré comme « principe générateur et unificateur » de leurs pratiques, et il est susceptible de continuer à faire sentir ses effets en pesant sur des trajectoires sportives ultérieures parce qu’il touche au plus profond des usages préférentiels du corps. 4 UFR STAPS Nice [email protected] Licence 1 – Semestre 1 Sociologie appliquée aux APS (10hCM) 5 UFR STAPS Nice [email protected] Licence 1 – Semestre 1 Sociologie appliquée aux APS (10hCM) Pointer chaque pratiquant dans l’espace + le jeu des 7 familles Dans les groupes sociaux des préférences systématiques, produites par leur histoire propre (souvent héritées de leurs ascendances familiales). Sociologie du sport décrit cette distribution des goûts sportifs … - souci d’identification (d’intégration) à un groupe dont on partage les gestuelles et la culture (par l’assimilation de ses signes, de son langage, de ses habitudes, etc.) - désir de distinction sociale, marquant ses distances culturelles aux autres groupes (se traduisant par des dépréciations des goûts des autres et par la disqualification de leurs signes). => Les usages sociaux du corps, expressions directes d’une « culture somatique de classe » acquise dès l’enfance (Boltanski, 1971) qui peuvent jouer dans les choix initiaux de pratiques La structure des modalités de la pratique (pour compléter l’espace des sports) Le noyau central et des sous-groupes pour chaque sport Des pratiquants +/- investis Des modalités de pratique très différentes : dressage, jumping, concours complet, randonnées sauvages // idem avec le kayak (Loire, Corse, compet, rivière, slalom, free-style, extrême) Des styles de jeu différents (ping-pong) Des postes différents (rugby) => avant et arrière pas au même endroit dans l’espace des sports Comment évolue le « système des sports » ? Une photo a un instant donné De la course de fond sur stade (ouvriers) aux courses sur route (cadres) et aux trails maintenant Diffusion de sports dans les classes inférieures, ex : le ski Les effets des conjonctures historiques (1960 – 2000) 60’s : sportivisation EP et la société 70’s : ludique, hédonique, libre expression (planche à voile, roller, expression corporelle …), contre-culture (escalade libre contre alpinisme traditionnel) 80’s : professionnalisation des élites et médiatisation vigoureuse. Des nouveaux acteurs, en particulier économique. Avec décentralisation : initiative locale, tourisme sportif 90’s : plus que jamais, à côté de l’Etat, les fédé et l’EN qui gère le champ sportif, bcp d’acteurs différents en particulier de la sphère marchande et de la fonction médiatique 2000’s : idem (avec la triche (/paris sportifs), le dopage, la violence car tjrs plus d’argent et de concurrence) + fédé ont du mal => nouvelles pratiques pour ré-attirer du monde + les dimensions santé et écologie qui s’affirment + crise du bénévolat 6 UFR STAPS Nice [email protected] Licence 1 – Semestre 1 Sociologie appliquée aux APS (10hCM) Critique : Duret (Sociologie du sport, 2012) : Modèle hypothétique, manque de validation statistique (des chercheurs ont démonté certains résultats, ex : marathon est un effort énergétique et pourtant surreprésentation des CSP+ Cet hypothétique système des sports est aujourd’hui fragilisé par les résultats de l’enquête MJS 2000 qui montrent, par exemple, combien les pratiques informationnelles ne sont pas irréductiblement opposées aux pratiqués énergétiques. Avec la profession et le niveau de revenu, c’est plus la palette des activités qui croît qu’une répulsion portée à l’égard de pratiques rédhibitoires. -Modèle hypothétique surtout masculin pourtant participation croissante des femmes… Modèle qui date : les gens ne sont plus comme dans les 70’s, aujourd’hui zapping sportif. Cf. Fabien Ohl, (Sciences et motricité 2007), il part de l’enquête Insep de 2002 avec déf. du sport assez ouverte, « sport = ce que les gens font lorsqu’ils disent faire du sport ».Nb de pratiques déclarées : mono pratique, 2 pratiques, etc. => Multi activités ; plus on grimpe dans l’échelle sociale plus on diversifie ses pratiques. Aujourd’hui, plus que le choix des APS, c’est le lieu et la manière de pratiquer qui sont clivant (cf. tennis municipal/tennis privé, idem avec golf, équitation). Les pratiques de loisirs sportifs (1980-2010 ; Pociello) 4 tendances lourdes - une massification des activités qualifiant l’élargissement de la base de leur recrutement social + grande diversification des pratiques et leur segmentation interne (modalités, variantes) + augmentation de la mobilité des pratiquants - féminisation de la plupart des activités - allongement de la durée des cycles de vie sportifs (reconversions de pratique à pratique) - recherche, par les citadins, de formes d’organisations à faibles contraintes : groupements associatifs moins hiérarchisés et bureaucratisés, moins compétitives et contraignantes, effectifs réduits où l’on peut faire valoir ses idées, partager joies, échanger infos entre pairs culturels. 5 faits porteurs d’avenir : - tendance à l’individuation ou personnalisation des pratiques et de leurs modes d’appropriation (plutôt des activités individuelles + individualisation de l’offre (ajustement individuel)), associée à un accroissement, significatif, du pouvoir expressif des activités et de leurs gestuelles (« singularisation ») : vestimentaire, design, décoration des appareillages … - délocalisation des pratiques les plus normalisées, accompagnée d’une vigoureuse écologisation des activités (APPN) - combinaison ou hybridation d’activités diverses (kit-surf, aqua-bike) + nouvelles formes de pratique + effet zapping (changement rapide d’une activité à une autre) - technologisation (instrumentation … jusqu’au numérique maintenant) - mise en forme festive, hédoniste, carnavalesque ou folklorique (retour aux racines : ludus de Caillois) : plus amicales, plus chaleureuses, plus conviviales + mise en forme aventureuse des activités (hors piste, raids, imprévu) vers la recherche de liberté individuelle. Ex : courses d’obstacles et l’hebertisme) + colorday 7 UFR STAPS Nice [email protected] Licence 1 – Semestre 1 Sociologie appliquée aux APS (10hCM) Aventures sportives, aventures sociales La recherche de nouveaux cadres d’exo par des citadins habituellement « compactés » dans leurs habitats urbains hyperdenses, la prise de distance vis-à-vis des contraintes bureaucratiques, entraînent un mouvement centrifuge des citadins, vers les espaces « libres » de la grande périphérie, accusent une « délocalisation » des activités urbaines, une désaffection relative des équipements sportifs traditionnels ou une transformation de leurs usages. Les exploits maintenant médiatisés de Mike Horn ; solitaire à la voile autour du monde (Vendée Globe) : lois et règles que celles que l’on s’impose à soi-même ; autonomie. La réflexion prospective Tenter de maîtriser l’avenir pour ministères, fédé, industriels, secteur marchant, services du loisir et du tourisme, les collectivités territoriales : crise des affiliations fédérales, crise de l’or blanc, raccourcissement des cycles de vie des articles, désaffection relative de certains équipements traditionnels, montée en puissance des modalités du loisir libre face à la modalité compétition-licence … concurrence plus vive entre les différentes institutions sportives pour capter (et conserver) leurs publics, saisie par une subite versatilité. La nécessité de l’innovation dans la conception des équipements sportifs. Le sport aujourd’hui = 2 grandes dimensions : - sport santé, bien-être, sport loisir (médecins peuvent prescrire du sport, les entreprises donnent des priment pour les trajets en vélo, le nombre de pas, etc.) - sport performance, sport spectacle ou encore pour Alain Loret (Génération glisse, 1995) : - culture sportive digitale o perf et record chiffrés, classements, récompenses => sports traditionnels o sports d’exclusion pratiqués dans un objectif de reconnaissance individuelle o vers une identité du champion - culture sportive analogique o le jeu, les sensations, l’esthétique, le ludique o sports d’inclusion o vers une identité sportive et sociale liée à la culture du groupe les pratiquant quittent les sports traditionnels pour investir les activités où le social et le ludique priment Léséleuc (2004) : il ne s’agit plus de se « attre contre », mais de « vivre » et de « partager avec » ; accent sur le jeu, l’humour, l’émotion partagée Loret (95) : les pratiquants « préfèrent partager émotions ou sensations en participant à une manifestation festive, plutôt qu’en se mesurant dans le cadre réglementé d’un banal championnat ». o Le marathon du Médoc (cf article de Bessy) Bessy (2005) : démocratisation des sports de l’extrême : o Tjrs plus d’inscrits aux ultra-trail o Plus de femmes o Plus de jeunes et d’âgés o Plus de CSP différentes => d’une performance chiffrée (tps, clt) à une performance d’intégration (partagée, atteindre l’arrivée) 8 UFR STAPS Nice [email protected] Licence 1 – Semestre 1 Sociologie appliquée aux APS (10hCM) Sports à risques, pratiques extrêmes et construction de soi Les « sports à risques » et les pratiques extrêmes constituent le laboratoire des mutations du sport. La contestation des valeurs sportives traditionnelles et leur renouvellement n’ont été possibles que grâce à ces pratiques qui appellent à faire du sport selon des modalités propres à chacun : comme on veut, quand on veut, tant qu’on veut. Depuis plusieurs années, les sociologues du sport s’accordent pour repérer un accroissement des sports à risques en dehors des organisations sportives. Cette forme de pratique permet, loin des assignations inflexibles à une conduite uniforme, de répondre à l’impératif « deviens toi-même par toi- même ». Qu’est-ce qu’un sport à risque Parlebas, activités avec incertitude du milieu. Ce sont les sports en eux-mêmes ou les manières dont on s’y engage qui sont déterminants ? En confondant nbre d’accidents et risque, rugby et baignade estivale plus « risqués » que alpinisme et parachutisme. Pour éviter ce biais, il convient de considérer les accidents non pas d’un point de vue statistique mais sous l’angle de leur capacité à évoquer le danger. Il s’agirait de prendre le risque de mourir pour vivre plus, ou en tout cas renforcer son sentiment d’identité. Les pratiquants contrôlent. Les sports à risques reposent donc sur un engagement corporel calculé où le sportif peut réellement perdre la vie mais sans pour autant le rechercher. On peut reprendre les 2 critères de la def de Collard (98), le risque suppose tout à la fois une perte au moins partielle du contrôle de la situation et la mise en jeu de l’intégrité physique du sportif. Les « sports à risques » se caractérisent donc par la présence d’un enjeu corporel et par une imprévisibilité quant à l’issue. Risques et sports extrêmes L’extrême aventureux : faire une première L’extrême de compétition : refaire mais plus vite ou différemment L’extrême de masse : presque monsieur tout le monde le fait Bessy dans « Le Grand Raid de La Réunion » suggère que les concurrents exclusivement compétitifs semblent de moins en moins nombreux face à des nouveaux adeptes venus pour établir une performance « auto-référencée », découvrir la région, ou encore profiter d’une ambiance festive. Traditionnellement en sport s’opposent deux morales : une morale concurrentielle et une morale solidaire. Dans les raids multisports et les ultratrails par ex, il y a les 2 ; concilier concurrence et solidarité, indépendance et mise en commun. 9 UFR STAPS Nice [email protected] Licence 1 – Semestre 1 Sociologie appliquée aux APS (10hCM) Conclusion Les fonctionnalismes attribués au sport (Duret, Sociologie du sport, 2012) 1° fonctionnalisme positif, thèmes de célébrations du sport : - Fonction hygiénique de préservation et d’entretien du « capital santé » de chacun - Fonction politique de production de symboles nationaux (les champions vus en héros) - Fonction médiatique du spectacle comme édification morale - Fonction d’intégration et d’accélérateur de sociabilités plus fraternelles - Fonction éducative du respect de l’autre et de la solidarité - Fonction contre-culturelle de création d’un monde à part transgressif (surf, skate) - Fonction de production de biens et de services (matériel, événements, encadrement) 2° fonctionnalisme négatif, thèmes de critiques du sport : - Fonction disciplinaire d’apprentissage des contraintes corporelles - Fonction politique de production de nationalismes exacerbés (compétition comme « peste émotionnelle ») - Fonction médiatique du divertissement comme « opium du peuple »fonction d’exclusion et d’entretien de formes de racisme et de discrimination - Fonction d’inculcation des valeurs guerrières et violentes du « prêt à tout pour gagner » - Fonction de consommation, d’illusions libertaires récupérées par des intérêts marchands - Fonction d’adhésion accrue à la société de consommation 10